Accueil > Notre-Dame-des-Landes : la multinationale VINCI veut être indemnisée !

Notre-Dame-des-Landes : la multinationale VINCI veut être indemnisée !

par JO

Publie le mardi 5 juin 2018 par JO - Open-Publishing

(sources diverses)

Notre Dame des Landes : Vinci réclame 100 à 200 millions d’euros en dédommagement en particulier en raison" du manque à gagner", l’État lui accordera très certainement. À vos contributions braves gens, et aux économies réalisées particulièrement sur le secteur hospitalier au dépens de l’humain...

"Cette zone était commerciale pour Vinci, elle ne l’est pas pour les occupants de la ZAD, il sera interdit à ses habitants de vendre de la bière, du pain produit à partit de blé récolté en ce lieu..." (Patrick Bouchain)

"L’État offre un CDD de six mois à 15 zadistes - «  C’est le premier pas d’un long chemin vers une gestion collective, stable et pérenne des terres du bocage. La signature est individuelle, mais ces projets sont portés collectivement. On se mobilisera pour que les terres préservées par la lutte aillent à de nouvelles installations plutôt qu’à l’agrandissement d’exploitations existantes  », prévient une occupante, à la sortie de la préfecture. - Si ces COP offrent une certaine garantie, elles ne signifient en rien que ces activités sont officiellement régularisées" Ouest-france 04/06/18

Représentent-ils un danger pour la société, ces femmes et hommes sans doute qualifiés très dangereux par le fait que l’État a mobilisé près de 2000 militaires, 2 blindés, 1 hélicoptère pour les déloger de cette ZAD alors qu’ils y vivaient en paisiblement, ne demandant à la nature plus qu’elle ne pouvait leur offrir... Pendant ce temps, des policiers en nombre restreint ont à faire face à des bandits de la pire espèce équipés d’armes de guerre...
Ouest-france 04/0618

"le Département de Loire-Atlantique rachète la Zad à l’État - Une fois propriétaire, la Loire-Atlantique voudra confier la gestion des terrains à la chambre, qui, demain, examinera scrupuleusement tous les projets, y compris ceux qui ont déjà été validés par l’Etat. Dont la quinzaine de conventions précaires d’occupation (COP) qui devraient être signée dès lundi 4 juin.
Ces conventions donnent droit d’occuper les terres agricoles, mais seulement pour une durée de six mois. En fin d’année, au moment de la cession, ces COP deviendront donc caduques et pourront être mises en concurrence." Ouest-france 31/05/18
De quoi être inquiet. Ce qui laisse entendre : le marché doit l’emporter sur la raison

Nota : Comment se terminera cette affaire, et quel en aura été le coût pour les contribuables ?
Il s’agit là d’une expérience humaniste respectueuse de l’environnement. Mais, les "cop" ne sont pas très bien vues par le milieu des affaires, c’est un fait. Là, le département se trouvera propriétaire de cette zone, ce qui selon moi n’augure rien de bon pour ces citoyens attachés à un autre mode de vie, par le fait que le président de ce département n’est autre que M. Ph Grosvalet, qui, bien que "socialiste" était un fervent défenseur de cet ancien projet d’aéroport " Ouest-france 18/01/18
"Philippe Grosvalet, président du Syndicat mixte aéroportuaire, qui était l’un des plus fervents défenseurs du transfert de l’aéroport à Notre-Dame-des-Landes" Il n’était pas du tout content de la décision prise par le président E. Macron.
Soutiendra-t-il d’une façon ou d’une autre la demande de Vinci ?