Accueil > Après Arago, Rassemblement Mercredi 20 juin à 8h au TGI de Nanterre pour (...)

Après Arago, Rassemblement Mercredi 20 juin à 8h au TGI de Nanterre pour la relaxe des inculpés suite évacuation par les

Publie le mardi 19 juin 2018 par Open-Publishing
1 commentaire

Après le premier procès suite à l’évacuation du lycée Arago le 15 juin dernier, ce mercredi 20 juin aura lieu à Nanterre au TGI le procès des interpellés lors de l’intervention des CRS le 9 avril dernier dans un amphi de la fac de Nanterre pendant une AG étudiante.


 Un rassemblement de soutien aura lieu dès 8h devant le TGI, voir l’appel unitaire ci-dessous.


 Une tribune signée par 100 enseignants chercheurs de l’université de Nanterre est également parue dans l’Humanité pour exiger la relaxe des inculpés de Nanterre et d’Arago, voir en fin d’article.

https://www.humanite.fr/100-enseignants-chercheurs-pour-la-relaxe-des-inculpes-de-nanterre-et-darago-656879

Relaxe pour les inculpés du 9 avril !

Depuis le début du mouvement contre la loi ORE, les lycéen•ne•s et étudiant•e•s connaissent une forte répression. Les interventions policières sont devenues systématiques : pour évacuer violemment des occupations, débloquer des bâtiments ou « assurer » la tenue des partiels.

À Nanterre, le 9 avril, plus d’une centaine de CRS sont intervenus, à la demande du président Jean-François Balaudé, pour déloger des « éléments extérieurs » à l’université qui occupaient le bâtiment E. Alors que 150 personnes étaient réunies en Assemblée générale, l’intervention policière a été violente et a mené à l’interpellation de sept militants identifiés comme tels, tous membres de la communauté universitaire.

Trois d’entre eux ont un procès le 20 juin pour violences alors même que les vidéos de la journée témoignent de violences exercées par les forces de « l’ordre » et non par les étudiant•e•s, nous exigeons donc leur relaxe. Les interventions policières dans les facs et les lycées doivent cesser, la contestation et la mobilisation ne sauraient être muselées. Notre détermination reste intacte.

Venez nombreux•ses soutenir les inculpés du 9 avril lors de leur procès !

Communiqué unitaire

Non à l’intervention de CRS sur le campus de Nanterre le 9 avril dernier !

Abandon des poursuites pour tous les étudiants arrêtés

Depuis plusieurs mois des milliers de jeunes s’opposent à la loi Vidal « Orientation et Réussite Etudiante ». Ils refusent la sélection des bacheliers et réclament des moyens pour faire fonctionner des universités ouvertes et permettre la réussite du plus grand nombre dans de bonnes conditions d’étude et de travail.

Le printemps dernier, dans les universités, les assemblées générales se sont multipliées et ont regroupé de plus en plus d’étudiants et de personnels, avec pour seule réponse du gouvernement le mépris, les menaces et les violences.

Après le scandale de Montpellier, où une milice d’extrême droite avait été chargée de s’en prendre aux étudiants par le doyen de la faculté de Droit, les présidences d’universités ont successivement fermé les sites touchés par les blocages et les occupations. En prétextant de raison de sécurité, ils mettaient ainsi en œuvre de véritables lock-out visant à affaiblir la mobilisation. Mais la contestation s’était généralisée… Alors les interventions policières se sont multipliées sur les campus universitaires : Nantes, Bordeaux, Paris, Lille, Caen, Dijon, Grenoble, Strasbourg… A Lille les CRS avaient frappé les étudiants et les cheminots rassemblés sur le campus de Lille 2.

C’est dans ce contexte que le 9 avril, la police était également intervenue à Nanterre pour déloger les étudiants qui se réunissaient en assemblée générale malgré la fermeture administrative. Les étudiants avaient été longuement séquestrés, puis frappés alors que certains étaient assis, d’autres traînés au sol, plaqués, molestés. Du gaz lacrymogène avait été utilisé dans la salle. Pire encore, plusieurs d’entre eux et elles avaient été blessés dont un grièvement. A cela s’était ajoutée l’arrestation de 7 étudiants dont 6 qui avaient été placés en garde à vue alors même qu’ils et elles n’opposaient aucune résistance. L’irruption des CRS dans un amphithéâtre d’université pour mettre fin à une AG, est un fait grave.

Les étudiants qui manifestaient devant le rectorat de Montpellier avaient été eux violemment repoussés par les CRS.

Un cran avait été franchi dans la répression. A qui le gouvernement compte-t-il faire croire qu’il n’avait donné aucune directive aux présidences d’université en ce sens ?

Nous condamnons avec la plus grande fermeté les intimidations, les violences physiques que les étudiants et les personnels mobilisés ont eu à subir sur différents campus alors qu’ils défendent légitimement leurs revendications et leur avenir. Les 6 étudiants de Nanterre placés en garde à vue le 9 avril avaient donc passé la nuit et la journée de mardi 10 avril au poste avant d’être libérés. Parmi eux, 3 avaient été déférés au parquet et seront jugés le mercredi 20 juin prochain, dont Victor, militant de l’UNEF Nanterre, pour “violences sur personne dépositaire de l’autorité publique” !

Nous demandons l’abandon des poursuites pour tous les participants de l’AG de Nanterre du 9 avril qui ont été interpellés.

Rassemblement Mercredi 20 juin à partir de 8h devant le TGI de Nanterre

179/191 Avenue Frederic et Irene Joliot Curie Nanterre Préfecture (RER A, Bus 304…)

Premiers signataires : CGT éduc’action 92, CGT FERC Sup Nanterre, UD CGT 92, UL CGT Nanterre, FSU 92, SNASUB-FSU Nanterre, SNSESUP-FSU Nanterre, Solidaires 92, Solidaires étudiant-e-s Nanterre, SUDéducation 92, SUD activités postales 92, UNEF Nanterre, Front social 92,

France Insoumise Paris 10 Nanterre, NPA 92, PCF Nanterre...

100 enseignants chercheurs pour la relaxe des inculpés de Nanterre et d’Arago

Vendredi, 15 Juin, 2018
https://www.humanite.fr/100-enseignants-chercheurs-pour-la-relaxe-des-inculpes-de-nanterre-et-darago-656879

Nous, enseignant.e.s et personnels de l’Université Paris Nanterre, apportons tout notre soutien aux jeunes, étudiants et lycéens, actuellement visés par une répression politique qui cherche à étouffer à l’aide d’un arsenal policier et judiciaire démesuré la revendication de cette jeunesse d’un droit à l’éducation pour toutes et tous
Depuis janvier 2018, un mouvement social s’est déployé contre la loi ORE et son dispositif phare « Parcoursup ». Les universitaires ont alerté très tôt leurs autorités de tutelle et l’opinion sur les risques de ce dispositif imposé à la hâte (avant même que la loi ait été votée).

Ces inquiétudes ont malheureusement été confirmées ces dernières semaines. Parcoursup est un fiasco monumental - la moitié des bacheliers vont passer leur baccalauréat dans l’attente que des places se libèrent, et les étudiants comme les lycéens n’ont pas manqué de se mobiliser contre cette loi, pour exiger le respect de l’article L. 612-3 du code de l’éducation. En tant qu’enseignant.e.s et personnels des universités, nous soutenons cette revendication légitime.

Le 9 avril 2018 à Nanterre, dans le cadre de cette mobilisation contre la loi ORE, une centaine d’étudiants de l’Université réunis pacifiquement en assemblée générale ont été violemment expulsés, à coups de matraque et sous nos regards sidérés et effrayés, de la salle qui l’accueillait. Le procès de trois d’entre eux va se dérouler le 20 juin prochain au Tribunal de Grande Instance de Nanterre, tous sont accusés de « violences volontaires contre personnes dépositaires de l’autorité publique » et donc passibles d’une peine de trois ans d’emprisonnement pour avoir échangé assis tranquillement en rond par terre.

Le 22 mai 2018 à Paris, agissant pour les mêmes revendications, 102 personnes, dont 40 mineurs, ont été interpellées et placées en garde à vue plus de 48 heures pour avoir tenu une assemblée générale dans le lycée Arago. Alors qu’ils s’organisaient pour contester un système de sélection à l’entrée à l’université reproduisant et aggravant les inégalités sociales, ces jeunes ont été interpellés et parqués pendant des heures dans des bus de la police, puis dans des cellules de commissariats, empêchés de boire, de manger ou d’aller aux toilettes, sans se voir notifier leurs droits légaux, sans avoir accès à un avocat, à un médecin, et même à leurs parents, pourtant leurs représentants légaux.
Parmi ces jeunes mobilisés, se trouvent des étudiants de l’Université Paris Nanterre. Certains ont été placés sous contrôle judiciaire en attente des procès, dont le premier aura lieu le 15 juin au tribunal de Paris. Les jeunes d’Arago sont accusés de deux nouvelles infractions : « l’intrusion sans autorisation dans un établissement scolaire en réunion en vue d’y troubler la tranquillité ou l’ordre de l’établissement » (431-22, 431-23 du code pénal, sanctionné d’un à trois ans d’emprisonnement quand il est commis en réunion), ainsi que « la participation à un groupement en vue de commettre des dégradations ou des violences » (222-14-2, puni d’un an d’emprisonnement). Ces deux infractions reprochées illustrent le remplacement d’un système pénal fondé sur la répression d’actes accomplis par celle d’intentions et de comportements collectifs, guidé en conséquence par la logique du soupçon généralisé. Ce basculement ne menace-t-il pas l’exercice des droits et des libertés publiques, surtout quand l’Etat semble décidé à user de toutes les stratégies d’intimidation possibles pour casser l’élan de politisation qui s’exprime aujourd’hui dans la jeunesse ?

Ces procès constituent un usage abusif du système judiciaire à des fins de répression politique. En tant qu’enseignant.e.s et personnels des universités, nous souhaitons exprimer notre vive inquiétude quant à cette extension du champ criminel sur l’action citoyenne et politique, contraire à tous les enseignements que nous avons à charge de transmettre à nos élèves et à nos étudiants.

Nous exprimons notre solidarité avec nos étudiants et tous les jeunes mis en examen et demandons solennellement à la justice une relaxe générale. Et nous exigeons que les droits démocratiques et les libertés publiques, malmenés par ce gouvernement, soient respectés.

Signataires :Florence Johsua, MCF science politique, UFR DSP, Université Paris Nanterre

Sabine Fortino, MCF sociologie, Université Paris Nanterre

Fanny Bugeja-Bloch, MCF sociologie, Université Paris Nanterre

Yan Dalla Pria, MCF, UFR STAPS, Université Paris Nanterre

Marie Reygnier, Professeure Agrégée, UFR des Langues, Université Paris Nanterre

Jérémie Ferrer-Bartomeu, ATER d’Histoire moderne, UFR SSA, Université Paris Nanterre

Pauline Julien, doctorante contractuelle en philosophie, Université Paris Nanterre

Daria Saburova, doctorante contractuelle en philosophie, UFR Phillia, Université Paris Nanterre

Christophe Mileschi, professeur des universités, études italiennes, Université Paris Nanterre

Enno Devillers-Peña, Doctorant EHESS / Vacataire, UFR Phillia, Université Paris Nanterre

Bradley Smith, MCF, UFR LCE, Université Paris Nanterre

Thibaut Brouillet, MCF, UFR STAPS, Université Paris Nanterre

Paul Guillibert, doctorant contractuel, Université Paris Nanterre

Marjolaine Roccati, MCF, UFR DSP, Université Paris Nanterre

Alexandre Coutte, MCF, UFR STAPS, Université Paris Nanterre

Charlotte Girard, MCF HDR, UFR DSP, Université Paris Nanterre

Nathalie Leroux, MCF, UFR STAPS, Université de Nanterre

Paul Faggianelli Brocart, doctorant contractuel, Université Paris Nanterre

Serge Chauvin, professeur des universités, études anglo-américaines, Université Paris Nanterre

Frédérique Sitri, MCF Sciences du langage, UFR Phillia, Université Paris Nanterre

Frédérique Leblanc, MCF Sociologie, UFR Sitec, Université Paris Nanterre

Sonia El Khalfi, PRAG Anglais, UFR STAPS, Université Paris Nanterre

Cécile Birks, MCF en anglais, UFR de Langues, Université Paris Nanterre

Loréna Clément, doctorante contractuelle, UFR géographie, Université Paris Nanterre

Flore Coulouma, MCF en anglais, UFR LCE, Université Paris Nanterre

Christine Pauleau, MCF Sciences du langage UFR PHILLIA, Université Paris Nanterre

Emilie Hache, MCF philosophie, Université Paris Nanterre

Maud Simonet, directrice de recherches au CNRS, IDHES-Nanterre

Élise Escalle, doctorante en philosophie, Université Paris Nanterre

Sophie Raineri, MCF linguistique anglaise, université Paris Nanterre

Jean-Michel Beaudet, professeur des universités, Anthropologie, Université Paris Nanterre

Hugo Dumoulin, doctorant contractuel en philosophie, Université Paris Nanterre

Nicolas Tardits, Doctorant contractuel en science politique, Université Paris Nanterre

Delphine Mondout, BIATSS, Université Paris Nanterre

Laetitia Boccanfuso, ATER, UFR LCE, Université Paris Nanterre

Veronique Rauline, MCF, UFR LCE, université Paris Nanterre

Marine Miquel, docteure en Lettres classiques de l’Université Paris Nanterre UFR PHILLIA, ATER à l’Université Rennes 2

Marc-Antoine Pencole, doctorant contractuel en philosophie, UFR Phillia, Université Paris Nanterre

Nicolas Schapira, professeur des universités, Histoire, Université Paris Nanterre

Lou Thomas, ATER droit privé, Université Paris Nanterre

Céline Clément, MCF socio-démographie, Paris Nanterre

Mathilde Fautras, post-doctorante au CNRS-LADYSS et enseignante vacataire Université Paris Nanterre

Julien Delord, Service des relations internationales, Université Paris Nanterre

Virginie Milliot, MCF Anthropologie, Nanterre

Nathalie Lalisse-Delcourt, Agrégée Études hispaniques et hispano-américaines, Université Paris Nanterre

Catherine Laroche administratif université Paris Nanterre

Bernard Cros, MCF Anglais, Université Paris Nanterre

Stéphane Rican, MCF géographie, Université Paris Nanterre

Melissa Paulet, Doctorante et ATER en droit privé, UFR DSP, Université Paris Nanterre

Zoé Vaillant, MCF Géographie, Université Paris Nanterre

Mathias Lay-Dufant, Doctorant et ATER en droit privé, UFR DSP, Université Paris Nanterre

Lucie Jubert, ATER en droit privé, Université Paris Nanterre

Aurélien Dasré, MCF démographie, Université Paris Nanterre

Axelle Neyrinck, ATER en Histoire médiévale, UFR SSA, Université Paris Nanterre

Pierre Sauvêtre, MCF en Sociologie, Université Paris Nanterre

Caroline Galland,MCF en Histoire, Université Paris Nant

Gabriel Faraud, MCF en mathématiques, Université Paris Nanterre

Hortense de Villaine, doctorante contractuelle

Annie Bertin, Professeur des universités, UFR Phillia, SDL, Université Paris Nanterre

Claire Thouvenot

Marielle Debos, MCF, science politique, Université Paris Nanterre

Annie Delaveau, professeur honoraire, Université Paris Nanterre, SDL

Laure Carbonel, Dr. en anthropologie, Université Paris Nanterre

Béatrice Godart-Wendling, Chargée de recherche, Université Paris Nanterre, UMR MoDyCo 7114

Laurence Sinopoli, Enseignante-chercheuse en droit, Université Paris Nanterre

Simon Sarlin, MCF en histoire contemporaine , Université Paris Nanterre

Pierre Ragon, professeur d’histoire moderne, Université Paris Nanterre

Mathilde Julla-Marcy, Doctorante contractuelle, UFR STAPS, Université Paris Nanterre

Lucille Gallardo, Doctorante en sociologie, Université Paris-Nanterre

Julie Donatien, doctorante en ethnomusicologie, Université Paris-Nanterre

Marine Cordier, MCF UFR STAPS, Université Paris Nanterre

Julie Robert, IGE, Université Paris Nanterre

Marina Vidal-Naquet, doctorante en cinéma, ATER, Université Paris Nanterre

Isabelle Boucobza, PR, droit public, Université Paris Nanterre

Christian Lazzeri, PR Philosophie, Université Paris Nanterre

Leïla Frouillou, MCF sociologie, Université Paris Nanterre

Nicolas Prévôt, MCF Anthropologie, Université Paris Nanterre

Emmanuel de Vienne, MCF, Anthropologie, Université Paris Nanterre

Guillaume Bazière, doctorant contractuel, Histoire, Université Paris Nanterre

Rachel Lucas, ATER - droit international public, Université Paris Nanterre

Elsa Marie, ATER - droit international public, Université Paris Nanterre

Zacharias Zoubir, doctorant contractuel en philosophie, UFR Phillia, Université Paris Nanterre

Judith Revel, PR Philosophie, Université Paris Nanterre

Hugo Chatellier, MCF en anglais, UFR LCE, Université Paris Nanterre

Jean-Jacques Petit, Conservateur des bibliothèques, La Contemporaine Université Paris Nanterre

Béatrice Ménard, MCF en Espagnol, Université Paris Nanterre

Akoka Karen, MCF en science politique, Université Paris Nanterre

Anne Le Huerou, MCF études russes, Université Paris Nanterre

Luca Marsi, MCF LEA, Université Paris Nanterre

Jeanne Alquier, Professeur agrégée, UFR LCE, Université Paris Nanterre

Béatrice Thullier, PR droit privé, Université Paris Nanterre

Champeil-Desplats Véronique, PR droit public, Université Paris Nanterre

Daniel Mosmant, Chargé de cours en Anglais, Universités Paris Nanterre et Sorbonne

Adrien Frenay, PRCE Lettres Modernes, Université Paris Nanterre

Nathalie Jammet-Arias, MCF, espagnol, Université Paris Nanterre

Lise Mégret, vacataire en psychologie, Université Paris Nanterre

Christophe Voilliot, MCF en science politique, Université Paris Nanterre

Alexandra Oeser MCF en sociologie, Université Paris Nanterre

Jérôme Greffion, MCF en sociologie, Université Paris Nanterre

Elsa Bourdier, ATER droit public, Université Paris Nanterre

Élise Herting, doctorante contractuelle en droit public, Institut Universitaire Européen

Portfolio

Messages

  • nous devons évidemment exprimer notre solidarité envers la jeunesse qui manifeste parfois plus de solidarité que beaucoup d’adultes, nous devons soutenir notre jeunesse et réclamer sa relaxe, j’ai rencontré des étudiants qui ont hébergé des sans papiers dans leur fac, ces mêmes étudiants font preuve de citoyenneté, y compris dans leur lutte contre parcoursup, contre la privatisation rampante de l’enseignement.
    Nous aurions besoin d’un système éducatif qui se remette à nous former au civisme, mais pour çà, il faudrait stopper ces processus de privatisation.
    En attendant, relaxe pour nos jeunes inquiétés par cette répression d’un autre âge.