Accueil > Le féminisme au masculin.

Le féminisme au masculin.

par L’iena rabbioso

Publie le samedi 8 septembre 2018 par L’iena rabbioso - Open-Publishing

Le féminisme au masculin.

Elles ne vont pas se soumettre longtemps

Au commencement était l’ovule.

Puis vint l’éjaculation. Plusieurs millions de petits têtard qui se lancent à l’assaut de l’ovule.
Or, un seul aura la permission de l’ovule, tous les autres seront condamnés à la mort.

N’en déplaise aux catholiques intégristes, une éjaculation dans une feuille de Sopalin est un génocide aussi odieux qu’un rapport sexuel non protégé, sauf si on considère qu’un seul survivant parmi des millions d’innocents est une chose acceptable.
Dans une capote, au moins, les chances sont égales, même si elles sont nulles.

La question est de savoir à quelle époque on a découvert cette supériorité du XX sur le XY.

On a des traces de civilisation où les femmes étaient gestionnaires, et où les hommes avaient la charge unique de la ramener de la nourriture.

Sûrement il y plus de 10000 ans, la donne a été changée avec l’arrivée de l’agriculture.

L’apport de la nourriture ne demandait plus au sexe mâle de prendre des risques, il suffisait de planter des céréales.
Dans le même temps, le domptage des espèces comme les cochons ou autre proie sans défense ont permis au sexe XY de ne plus être guerriers, et donc prendre la place des femmes dans la gestions de la nourriture.

Il a fallu ensuite inventé une légende comme quoi Dieu était un homme.

La femme devenait une sous-espèce de l’homme, sur l’indication d’écrits qui ont eu la chance de ne pas être brûlés.

Attention je suis un homme, et je ne crois pas une seconde que les femmes naissent avec les qualités de douceur, de solidarité, et de compassion pour les plus démunis.

En fait, il s’agit d’une délégation, les femmes s’occupant de social, pendant que les hommes maîtrisent les choses sérieuses, comme les transports, l’énergie, et les ventes d’armes.

Je ne crois pas une chose seconde que les filles sont nées pour être douces, obéissantes, et plus douées que les hommes pour les travaux domestiques (nettoyer les WC, passer une voiture balaie dans les hyper-marché en essayant d’éviter les clients, ou de devoir appeler au téléphone parce qu’un code barre ne passe pas, pour la simple raison que les XY en charge de ce travail consistant à toujours faire correspondre un produit à un code barre sont des branleurs).

Enfin je suis un homme, et j’avoue que j’ai du mal à trouver génial les boutiques de fringues.
Il me faut 30 secondes pour choisir une chemise ou un pantalon.

Ceci peut être vu comme de la misogynie, mais pourquoi les femmes prennent un tel soin à leurs apparence alors qu’un XY fera confiance au hasard pour se fringuer le matin.

Effectivement, le féminisme au masculin, c’est pas pour demain.

Il y a bien sûr, comme dans tous les domaines, les mouvements radicaux.
Un féminisme guerrier uniquement XX.

C’est normal, il en va de même pour tous les mouvements idéologiques (anti-chasse, pro-chasse, anti-corrida, pro-corrida, et cyniques contre moralistes)

Et bien c’est pas grave, je me considère comme un féministe XY, et j’évite toute polémiques qui ont pour but qu’il y ait une essence masculine et une essence féminine.

En tant que XY, je suis conscient de mes privilèges (prise de parole, poste de responsabilité, etc.)

Mais je sais que cela ne va pas durer encore des siècles, et que l’ordre patriarcal va tomber.

Si je suis encore vivant quand cela va arriver, je demanderai juste à ma cheffe : pitié ne m’obligez pas à porter une cravate.

Portfolio