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Chez Deliveroo, vite embauché, vite accidenté, vite viré !

Publie le jeudi 25 octobre 2018 par Open-Publishing

Au moment de sa reprise d’activité après un accident de travail, Ahmet, un coursier à vélo strasbourgeois a eu la surprise de recevoir par mail la rupture de son partenariat avec l’entreprise Deliveroo. Faute de griefs clairement énoncés par l’entreprise, il s’interroge toujours sur les motifs réels de son éviction. Un cas loin d’être isolé, selon le Collectif des livreurs à vélo parisien (CLAP).

C’est par un recommandé électronique qu’Ahmet a découvert son licenciement par la plateforme de livraison de repas à domicile. En réalité, chez Deliveroo, le mot licenciement n’existe pas, il est remplacé par rupture du contrat de partenariat. En effet, pour être embauché, chaque livreur à vélo doit se déclarer en micro-entrepreneur et n’est donc pas salarié. C’est ce qu’a fait Ahmet, 20 ans, avant de signer avec Deliveroo un contrat de prestation de service le 21 août. Son projet : gagner de l’argent pour pouvoir se rendre à Paris pour ses études. Il est motivé et porte alors un regard plutôt positif sur l’activité de livreur et sur les plateformes : « j’apprécie le principe d’être autonome, libre de travailler comme je veux, selon mon emploi du temps ».

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