Accueil > Interdiction du string en piscine publique : que dit l’ONU ?

Interdiction du string en piscine publique : que dit l’ONU ?

par Christian DELARUE

Publie le vendredi 26 octobre 2018 par Christian DELARUE - Open-Publishing
3 commentaires

Interdiction du string en piscine publique (et mixte) : que dit l’ONU ?

Dans un très grand nombre de piscines publiques françaises mais aussi d’autres pays, notamment ceux sous forte influence de la religion, et plus particulièrement encore sous influence des intégrismes religieux sexyphobiques et sexoséparatistes, le port du string seulement est interdit. Il est interdit en piscine publique et en situation de mixité. Qu’en dit l’ONU ?

La question se pose dans la mesure ou l’ONU se préoccupe de l’interdiction du voile en école publique ou du burkini dans certaines piscines publiques ; mais pas celle de Rennes ou le port du burkini est possible mais pas le string seulement (que ce soit pour un homme ou une femme).
lire :
https://altermd.blogspot.com/2018/10/mme-appere-christian-delarue-en-string.html

Il y a beaucoup plus de lieux ou le string seulement (pour homme ou femme) est interdit que de lieux ou l’hypertextile soit le voile de la tête et des jambes jusqu’aux chevilles (le voile dit musulman ne couvre pas que les cheveux) est interdit. De plus, ce sont les signes religieux ostensibles qui sont interdits et mais spécifiquement le voile tant pour les fonctionnaires, qu’à l’école publique, ou en entreprise privée dès lors qu’un règlement intérieur le prévoit.

On dira que peu de personnes veulent aller au travail ou à l’école en tenue légère, ne serait-ce qu’à cause du froid, mais aussi d’un besoin de protection du soleil lorsqu’il fait beau, sans parler, de plus, du besoin de se protéger des humains prédateurs (injures ou coups). Il n’empêche que lorsque ce serait possible le port du string seulement est interdit largement. Il ne reste que la plage et uniquement au sein des Etats les plus tolérants et ouverts.

Christian DELARUE

Messages

  • comme sur le Gorafi : PREUM’S !

    sans quoi personne ne fait de commentaires aux articles de CD

    Albarot

    • Mme APPERE (Maire de Rennes), Christian DELARUE en string seulement (avec d’autres) pour s’opposer à la montée attendue de l’hypertextile dans les piscines rennaises, qu’en pensez-vous ?

      Le burkini en piscine à Rennes accompagne un mouvement mondialisé de pudibonderie fort nuisible aux femmes surtout mais aussi aux hommes. Je ne vous apprends rien.

      Aujourd’hui c’est l’islam et plus particulièrement les intégristes musulmans qui sont à la pointe de ce reflux de libertés au prétexte du corps de la femme en soi fauteur de trouble. Corps à cacher. Vous savez que je suis antiraciste dans cette ville depuis 1984 et que mon propos n’est pas de stigmatiser les musulmanes, qui à l’ordinaire ne portent pas (encore) cet accoutrement digne des islamistes les plus sexyphobiques et sexoséparatistes.

      La question est celle des libertés des femmes de circuler peu vêtues sans agression, des hommes ou des femmes . Elle se pose avec le voilement des femmes de la tête aux pieds sous pression des islamistes. Les "campagnes d’hidjabisation" ne sévissent pas qu’en Algérie ! Derrière la sexyphobie il y a le sexo-séparatisme avec piscine séparée et plage séparé

  • "...ou l’ONU se préoccupe ...".
    Plus précisément une Commission des Droits de l’Homme dont la composition est floue et dont les décisions ne sont qu’indicatives, sans pouvoirs de coercitions. D’ailleurs les différents gouvernements français qui se sont succédés, les ont toujours rejetées au nom de l’exception de laïcité.
    Le problème, c’est que ce sont les intégristes qui sont à la manœuvre contre la laïcité (qui est un frein à leur expansion linéaire) et qui sollicitent régulièrement cette Commission (qui n’a rien à voir avec le Comité des Droits de l’Homme de l’ONU qui lui a des pouvoirs de coercitions) ; ils se font plaisir et surtout de la publicité réseautale à moindre coût. Il n’y a que les communautaristes qui les relaient dans leurs démarches, surtout aux Etats-Unis d’Amérique (pour qui la laïcité est une chose étrange, classée comme anti-religieuse).