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17 novembre : pourquoi les syndicats traînent-ils des pieds, alors que les politiques courent après ?

Publie le mardi 13 novembre 2018 par Open-Publishing
7 commentaires

Pendant que de l’extrême droite à la gauche, les oppositions politiques au gouvernement investissent ou montrent de l’intérêt pour ce mouvement, aucune organisation de salariés à l’échelle nationale n’appelle à participer aux mobilisations du 17 novembre contre la hausse de la taxation des carburants. Malgré quelques rares initiatives, la tendance du côté des syndicats reste à l’évitement et la méfiance.

Un mouvement « citoyen », sans les partis ou les syndicats ! C’est ce que revendiquent, et à quoi semblent aspirer, la plupart des initiatives — plusieurs centaines — prises depuis quelques semaines pour protester contre la hausse des prix de l’essence et du gasoil. Une volonté affichée très rapidement taillée en brèche par plusieurs formations politiques. D’abord à la droite de la droite avec les positionnements en faveur du mouvement de Debout la France et du Rassemblement National, le second demandant à ses militants et cadres de s’y investir. Ensuite avec le soutien apporté par le patron des Républicains, Laurent Wauquiez. Dernier appui en date, celui de Jean-Luc Mélenchon, le leader de la France Insoumise, le 8 novembre.

Lire la suite : https://rapportsdeforce.fr/classes-en-lutte/17-novembre-pourquoi-les-syndicats-trainent-ils-des-pieds-alors-que-les-politiques-courent-apres-11132573

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Messages

  • Les syndicats CGT et Solidaires (SUD) ont tout simplement la trouille car si ce mouvement donnait une leçon de tactique aux classes exploitées - dominées ça pourrait aboutir à la création de nombreuses coordinations "irresponsables" aux comportements imprévisibles. Le contexte de confusion mentale dans laquelle vit une grande partie de la population inquiète les stratèges des syndicats qui ont peur des conséquences politiques d’un éventuel effondrement de Macron qui pourrait aboutir à un gouvernement de droite dure...

    Maintenant, dans les SUD il y a plein de petits bourgeois écolos millénaristes et en fait réactionnaires qui ont la haine contre les berlingots diesel, les week end à Palavas et les vacances au soleil + camping des débrouillards !

  • Si, si camarades, ça réagit à la CGT !!
    L’UD 66 a décidé de distribuer un tract et de faire signer des pétitions sur les marchés (je renvoie sur leur site).
    La position est plus juste et moins corporatiste que celle des "apolitiques" à l’origine de l’appel. "Apolitiques" de droite, qui rappellent le CID-UNATI de G Nicoud. Les mêmes qui, par ailleurs, gueulent contre la GT et les grévistes (postiers, cheminots, ...). Il faut vite barrer la route à cette tentative de récupération populiste de la droite rancie et petite-bourgeoise.

  • Les syndicats traînent les pieds car ils ont peur que le mouvement ne prenne une dynamique propre qui l’amènerait à une confrontation avec le pouvoir bourgeois aujourd’hui incarné en Macron et son mouvement LREM .
    En effet quelle a été de tout temps la politique de ces organisations (CGT CFDT FO "Solidaires"sans parler des autres ) ; politique pour laquelle leurs responsables sont d’ailleurs grassement payés majoritairement par des subventions d’Etat ?
    En tout temps et en tout lieu ils ont saboté les luttes et lorsqu’elles apparaissaient malgré tout ils les ont mené à la défaite en pratiquant mille subterfuges dans lesquels leurs dirigeants sont passés maîtres en opposant les catégories et les métiers les uns aux autres , en organisant des journées d’action mortifères à des dates différentes pour éviter tout mouvement général , et lorsque cela ne suffisait pas en dénigrant les luttes voire en essayant d’intimider les personnes qui s’étaient portées à leur tête .
    Alors pourquoi s’étonner aujourd’hui de leur réaction ?
    La confusion mentale des prolétaires qui ne seront jamais des "classes moyennes" contrairement au vocable à la mode, qui transparait maintenant dans les initiatives comme le 17 novembre n’est que le résultat des politiques de paupérisation auxquelles ils ont prêté la main et qui se déroulent , certes avec une certaine lenteur auparavant depuis la crise de 1975 et celle de 2008 .
    Cela répond à l’accélération de l’offensive capitaliste contre les conditions de travail et entraînant la baisse du salaire direct ou différé ( retraite et sécurité sociale ) .
    Aujourd’hui on reproche au mouvement d’être accaparé par la fraction bourgeoise de droite ,mais à qui la faute sinon aux dirigeants syndicaux et politiques de la gauche caviar qui ont mené la même politique lorsqu’ils étaient au pouvoir .
    Je rappellerai un précédent historique : le pope Gapone , agent provocateur de la police politique du tsar a mené le peuple jusqu’au Dimanche rouge qui a entrainé la révolution de 1905. Alors ? On n’ose imaginer ce qu’il serait advenu de la Révolution d’Octobre si les bolchéviks n’y avaient pas participé...( toutes différences de situation mises à part ).
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