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Le Brésil est-il fasciste ? … Les gilets jaunes sont-ils des chemises brunes ?

Publie le lundi 26 novembre 2018 par Open-Publishing
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https://www.polemixetlavoixoff.com/le-bresil-est-il-fasciste-les-gilets-jaunes-sont-ils-des-chemises-brunes/

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http://polemix.dooz.org/1848DiploBresilGiletsJaunes.mp3

Autour de l’article du Monde Diplomatique.

Comme dans les années 1920-1930, au Brésil comme ailleurs… quand l’illusion démocratique ne fonctionne plus, la bourgeoisie peut recourir au fascisme.

En France, les médias présentent les gilets jaunes… comme des chemises brunes…

Signe que l’oligarchie financière redoute cette incontrôlable jacquerie, véritable révolte populaire contre une nouvelle injustice fiscale.

En 1789, c’est une injustice fiscale qui déclencha une certaine révolte…

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Messages

  • "Signe que l’oligarchie financière redoute ...".
    Pas que, c’est également l’oligarchie médiatico-petite-bourgeoise urbanisée (base sociale du macronisme mais aussi d’une partie de la gôche) qui ne comprends pas ou fait semblant de na pas comprendre car cela remet en cause son schéma politico-médiatique de Centre Gauche, basé sur le principe de la Société Ouverte (cher à Soro) : "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ... dès que le système capitaliste n’est pas remis en cause dans toutes ses dimensions (économique, social, idéologique, culturel, cultuel)".
    Cette jacquerie populaire (avec ses faiblesses et ses positions indéfendables d’une partie des protagonistes) sort du schéma ; il faut la stigmatiser, la disqualifier sinon, ça risque de remettre en cause le système politico-économique et nous obliger à réfléchir au risque de perdre ses repères.
    Le travail des communistes et des syndicalistes de classe, c’est tout le contraire. C’est aller sur le terrain, enquêter et voir comment orienter les choses en prenant comme seule boussole les intérêts du prolétariat. Les intérêts de classe mai aussi, les intérêts stratégiques et tactiques dont les alliances de classes nécessaires. Alliances qui ne signifient pas perte de contrôle. Perte de contrôle dont ont peur les directions syndicales, ce qui explique leur distance par rapport à ce mouvement alors qu’elles ont tout à gagner au contraire, les prolétaires ont tout à gagner d’y aller avec leurs positions.