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Décembre : le mouvement des gilets jaunes est à un tournant !

Publie le dimanche 2 décembre 2018 par Open-Publishing
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Scènes d’émeutes à Paris, affrontements avec la police à Tours, Toulouse, Marseille ou encore Avignon, préfecture en feu au Puy-en-Velay, des images impressionnantes tournent en boucle sur les chaînes d’information. Dans le même temps, le mouvement des gilets jaunes ne faiblit pas et se lance dans une structuration hésitante. Des « messagers » à la légitimité parfois contestée ont été nommés et une première liste de revendications à forte tonalité sociale émerge.

C’est la goutte d’essence qui fait déborder le cocktail. Alors que le mouvement des gilets jaunes entame sa troisième semaine, l’acte III de la mobilisation ce 1er décembre a été marqué par de nombreuses confrontations entre manifestants et force de l’ordre. D’abord à Paris, où, comme le week-end précédent, l’affrontement a été théâtralisé par le fait que la capitale soit le lieu central d’un pouvoir de plus en plus contesté. Cependant, cette semaine, le niveau de violence est monté d’un cran. En province, la colère et la détermination des manifestants se sont également traduites par des heurts avec les forces de l’ordre, ce qui était moins attendu.

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Messages

  • Hier soir sur la "deux", lors de l’émission spéciale "gilets jaunes", JL Mélenchon a été moins bon et moins réaliste que Ruffin.
    Le premier espère encore ramasser des voix tout en restant dans le cadre des institutions politiques françaises (institutions de plus en plus remises en cause) l’autre a compris que quelque chose de nouveau arrive. Même si au bout il y a la défaite, des traces resteront qui seront le socle de nouvelles révoltes jusqu’à la victoire finale.
    En quelque sorte ce mouvement des "gilets jaunes" n’est que la continuité des jacqueries, de 1789, de 1848, de la révolte des canuts, de 1871, de 1936, de 1968 de toutes ses révoltes qui ont, petit à petit, forgées ce socle.

  • « Jusqu’à quand la fureur des despotes sera-t-elle appelée justice, et la justice du peuple, barbarie ou rébellion ? »
    Robespierre