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INTERMEDE DANS LA SEQUENCE "GILETS JAUNES"

par Raymond H

Publie le mercredi 16 janvier 2019 par Raymond H - Open-Publishing
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INTERMEDE DANS LA SEQUENCE « GILETS JAUNES »
Très intéressant et inquiétant l’article derrière ce lien.
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1146995/humoriste-banni-spectacles-uqam-tresses-rastas
Nos camarades étudiants québécois (UQAM Montréal), sont en pleine dérive racialiste et indigéniste. J’écris « camarades » car ce sont, en générale, des militants de la gauche radicale qui ont adhérés sciemment ou non à ces positions. La plupart se sont faits abusés et ne voient rien.
Cela démontre la faiblesse politique de ces camarades si on s’en tient au fait que la majorité a quand même une culture marxiste et une pratique qui va avec ; du moins « avait ».
Notons également que ces positions n’ont rien à envier à celles des « identitaires blancs (voilà que je me mets à parler comme eux), elles n’en sont que le pendants mais pour les « non-blancs » (d°).
Historiquement, ces positions se sont d’abord développées aux Etats-Unis d’Amérique dans les milieux universitaires puis politiques de gauche sur un terreau communautariste officiel, propre aux pays anglo-saxons. Les milieux indigénistes en France, aidés également par des camarades de gauche et le même type de milieu universitaire et politique, tentent de l’importer, en se cachant derrière la lutte contre le racisme et l’intersectionnalité des luttes (féministes, LGBT…, ) pour mieux ratisser large et diluer leurs objectifs.
Pour nous prémunir de cela, nous devons donc être vigilants et toujours nous référer aux écrits et pratiques communistes. Nous devons combattre ces nouveaux identitaires qui sèment la division chez les exploités.

Sinon, pour ce cas là, il faut quand même noter l’absurdité de la motivation des étudiants de l’UQAM. 
Cet artiste est accusé de racisme car il utilise des codes vestimentaires et d’apparence qui appartiennent à une minorité opprimée. Tout au plus, on peut lui reprocher de vouloir faire « exotique » pour faire brancher afin d’avoir un large public. Ou, il est sincère dans sa démarche et n’y voit aucun mal.
En suivant le raisonnement de ces étudiants, il faudrait que chacune et chacun reste planté dans sa case communautaire en fonction de sa couleur de peau et/ou de ses orientations sexuelles et/ou de son genre et/ou de sa religion et/ou …
Qui déterminerait ces cases ? Qui définirait les exceptions ? Quelles sanctions si on en sort ?
A ce train là nous allons vers une dictature du chacun chez soi en empêchant tout échange (hormis marchand ?) entre les êtres humains car chacun serait assigné à une communauté et tenue d’en accepter et appliquer les codes de tout ordre (femmes voilées, dread lock, béret, …).
Et puis, avec le temps, des pans entiers des cultures se sont mélangés et ont fait naitre de nouveaux codes partagés par plusieurs personnes. Faudra-t-il redistribuer ces pans à chacune et chacun ? Qui fixera alors les critères ? Empêcherons-nous des musiciens africains d’utiliser des guitares, instrument né en Europe ? Empêcherons-nous des européens de jouer du reggae, car musique des caraïbes ?
Il faut arrêter ces folies absurdes car elles vont à l’encontre du projet communiste : l’émancipation de l’humanité et l’unité du prolétariat de toute origine pour y parvenir.

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