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L’ONU ne reconnait pas les Présidents autoproclamés ! Dommage, nos Gilets Jaunes auraient pu postuler !

par JO

Publie le lundi 4 février 2019 par JO - Open-Publishing
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ONU : les États Membres reconnaissent le Président Nicolás Maduro
1er février 2019
Source : Telesur
Le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU a assuré que l’organisation reconnaît la légitimité du président constitutionnel du Venezuela, Nicolás Maduro, comme seule autorité de la nation.
Le Secrétaire général des Nations Unies (ONU), Antonio Guterres, a confirmé que ce sont les États de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité qui reconnaissent le Président Nicolás Maduro comme le mandataire constitutionnel et légitime du Venezuela.
Par l’intermédiaire de son porte-parole, Stéphane Dujarric, le fonctionnaire a refusé de se positionner en faveur des intérêts du député de l’Assemblée nationale (AN) condamnée [par la justice] Juan Guaidó, qui s’est autoproclamé "président en charge" dans un acte inconstitutionnel le 23 janvier dernier.
La réponse aux demandes de Guaidó a été que " les Nations Unies sont prêtes à accroître leurs activités humanitaires et de développement au Venezuela ", mais pour cela l’ONU " a besoin du consentement et de la coopération du gouvernement ", en référence au fait que le seul gouvernement reconnu est celui de Nicolas Maduro.
Guterres a souligné que la reconnaissance de gouvernements n’est pas une fonction du Secrétaria Général de l’ONU, mais des Etats membres et que de par sa relation avec les Etats membres, elle respecte "les décisions" de l’Assemblée Générale et du Conseil de Sécurité.
En outre, il a réaffirmé qu’il était prêt à aider à trouver une solution politique à la crise actuelle du pays.

L’ONU affirme que les sanctions contre le Venezuela violent le droit international
2 février 2019
Sources : Telesur
Trd. A. Arroyo (France-Cuba)

Le Rapporteur spécial de l’ONU, Idriss Jazairy, dans une communiqué publié jeudi, a mis en garde contre l’impact négatif de mesures coercitives unilatérales, car "elles ne sont pas la réponse" à la situation politique que vit le Venezuela.
Idriss Jazairy, le rapporteur spécial sur l’impact négatif des mesures coercitives unilatérales des Nations Unies (ONU), a rejeté jeudi les sanctions économiques imposées au Venezuela à travers l’entreprise publique Petroleos de Venezuela (PDVSA).
Ces déclarations ont été faites après que les États-Unis aient imposé de nouvelles sanctions à ce pays d’Amérique du Sud à travers sa compagnie pétrolière nationale. Selon M. Jazairy, ces sanctions peuvent entraîner de graves problèmes d’accès à la nourriture et aux médicaments.
"Je suis particulièrement préoccupé d’entendre des informations selon lesquelles ces sanctions visent à changer le gouvernement vénézuélien ", a déclaré M. Jazairy, soulignant l’importance de ne recourir à aucun type de mesure, qu’elle soit économique ou militaire, pour faire changer un Gouvernement d’un État souverain, et encore moins à un gouvernement élu démocratiquement comme celui du président constitutionnel Nicolás Maduro.

Ces actes d’ingérence perpétrés par le Gouvernement des États-Unis sont contraires aux accords internationaux. "L’utilisation de sanctions de la part de pouvoirs extérieurs pour renverser un Gouvernement élu est en violation de toutes les normes du droit international", a déclaré le rapporteur spécial.
Les sanctions imposées, qui précipitent une crise économique et humanitaire, ne cherchent ni ne permettent de trouver une solution pacifique. C’est pourquoi le rapporteur spécial a réitéré l’appel lancé par le porte-parole du Secrétaire Général des Nations Unies, soulignant "l’urgente nécessité pour tous les acteurs concernés de participer à un dialogue politique inclusif et crédible pour aborder la longue crise que traverse le pays, dans le plein respect de l’état de droit et des droits humains".

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