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Pablo Servigne : « l’effondrement de notre civilisation est une question pour les générations présentes »

Publie le mercredi 13 mars 2019 par Open-Publishing
3 commentaires

Depuis plusieurs semaines, des lycéens et étudiants désertent les cours pour manifester en faveur de mesures fortes pour le climat. Ils expriment « l’inutilité » d’étudier si leur génération est promise à la fin du monde. Le 15 mars, partout sur la planète, des jeunes seront en grève. Nous avons interrogé un des auteurs de « Comment tout peut s’effondrer » et de « Une autre fin du monde est possible » sur les risques d’effondrement auxquels l’humanité est confrontée.

Ils ne sont pas encore très nombreux en France ces lycéens qui nous interpellent sur l’absurdité à laquelle ils sont confrontés : étudier pour préparer leur avenir dans un monde qui n’en a peut-être pas. La fin du monde, ou du moins du monde tel que nous le connaissons, c’est le sujet des théoriciens de l’effondrement. Pour les collapsologues dont Pablo Servigne fait partie, l’effondrement se définit comme le moment où les besoins de base ne sont plus fournis à un coût raisonnable à une majorité de la population.

Lire la suite : https://rapportsdeforce.fr/ici-et-maintenant/pablo-servigne-leffondrement-de-notre-civilisation-est-une-question-pour-les-generations-presentes-03133300

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Messages

  • Je rappelle que pour le climat les solutions sont :
    1/ Planter 980 milliards d’arbres, de préférence dans les zones chaudes arides.
    2/ Production massive d’hydrogène de d’oxygène liquides par des hydroliennes gigantesques posées sur le Gulf Stream, pour créer des centrales électriques ou des usines alimentée par des réacteurs H2 / O2.
    3/ Produire les hydrocarbures par des réacteurs Steinfeld qui utilisent le CO2 pour produire directement du Kérosène, du SP, du gazole sans raffinerie.

    Je rappelle aussi qu’en France les forêts étaient = à 110 000 km2 en 2012 et sont aujourd’hui beaucoup plus vastes = 170 000 km2 ( ce qui signifie quand même quelque chose, non ? )

  • Selon certains scientifiques, nous allons avoir une petite période glacière comme on en a déjà eu une vers le 17e siècle. Cela ne veut pas dire que la banquise va recouvrir la moitié de l’Irlande comme lors de la dernière glaciation il y a + ou - 100 000 ans.
    Traditionnellement les marxistes pensent que l’humanité pourrait être détruite ou tout au moins retourner à la barbarie si le capitalisme en décadence n’est pas renversé mais sans que le climat y soit pour grand chose.

  • L’effondrement est tout d’abord moral. Le monde a perdu son âme. Tout tourne autour du pèze, du fric et du mépris de toutes valeurs morales (Amen). Laissons le climat tranquille et occupons nous de la "vraie" pollution. Celle qui représente des milliards de tonnes de déchets sur terre (le long des routes par exemple, entre autres) ,dans les mers et océans. Cette pollution de l’air engendrée par l’aviation et la marine (marchande entre autres ... "nappe de pétrole tout récemment"). Nous sommes trop nombreux sur cette planète. Cousteau le disait déjà à l’époque (la sienne). Que tous ces élèves retournent en classe ... et non au MacDo. Qu’ils montrent l’exemple en se comportant comme des êtres civilisés .... du haut de leur "certitude" et de leur "expérience" ... Qu’ils se débarassent de leurs déchets via les filières concernées (pas comme leurs aînés amnésiques).
    C’est tout un système qu’il faut changer. Le climat est un prétexte. Les scénarii catastrophes ne manquent pas et agitent la toile. Prendre une référence climatique de 10 000 ans relève du délire, de l’utopie. L’homme a détruit cette planète et lance des sondes dans l’espace pour en polluer d’autres .... C’est une partie du constat. Le pire est à venir, inutile d’être devin pour le comprendre.