60 ans de solitude ? / C’est ‘heure de l’mettre

L’ennemi, notre ennemi, celui d’ici et maintenant, lui qui veut nous priver de tout, profitant du grand moment de faiblesse de notre camp – mais tapant très fort lorsque celui-ci lève la tête, notre ennemi met beaucoup d’énergie à nous persuader que Cuba est seule.

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Elle n’est seule que dans les esprits rendus étroits par l’exiguïté des rayons du grand supermarché où se contiennent les contradictions du capital. Elle n’est seule que là où tout s’est rétréci – au cœur de l’Empire. Elle n’est seule que par le blocus qui vise à cet isolement, mais qui n’y parvient pas.

Car ailleurs, dans le monde, Cuba est partout. Dans les barrios où de petits va-nu-pieds apprennent à lire le monde réel, dans ces coins d’Afrique où les médecins tiennent leur science de La Havane. Dans les mémoires des combattants de l’indépendance des peuples, dans les immémoriales prémices du combat humain.

S’il y avait, dans notre Histoire commune, quelque chose qui ressemble au début d’une société où l’humain est d’abord, où la planète est sauve, où le futur commence, ce serait là-bas, même si on ne le sait pas…

Cette révolution qui a 60 ans – et qui ne fait que commencer, c’est la nôtre.

C’est l’heure de l’mettre !

(Ce mercredi nous diffusons de larges extraits de la célébration des 60 ans de la Révolution cubaine ; c’était à Villeneuve d’Ascq, le 11 mai dernier, à l’initiative du Cercle Henri Barbusse. Parmi d’autres vous entendrez Rémy Herrera, démontrant avec une grande pertinence, ce qui précède…)

L’heure de l’mettre !