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Création d’un collectif de soutien à Robert Arricau à Paris

Publie le mardi 14 juin 2005 par Open-Publishing

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Le collectif de soutien à Robert Arricau de Paris


Création d’un collectif de soutien à Robert Arricau à Paris

Robert Arricau Cassiau est militant d’Anaram au Patac (mouvement de la
gauche révolutionnaire occitane) et de plusieurs associations culturelles
occitanes béarnaises.

Il a été arrêté le 30 novembre 2004 à son domicile, à Pau. A partir de
cette date, sa famille et ses ami(e)s n’ont rien pu savoir de sa
situation, malgré leurs très nombreuses recherches (plus d’une centaine
d’appels téléphoniques dans toutes les directions possibles). Ils n’ont pu
connaître le lieu de sa détention que le 13 décembre 2004, et le motif de
son arrestation que le 5 janvier 2005. Jusqu’au 17 décembre 2004, ils
n’ont même pas pu savoir si Robert avait pu ou non bénéficier des conseils
d’un avocat.

Ce sont les droits élémentaires et la dignité de Robert qui ont été
bafoués, et ce de manière volontaire et délibérée.

La famille a finalement retrouvé la trace de Robert quatorze jours après
son arrestation, à la maison d’arrêt de Tours, soit à plus de 500
kilomètres de chez lui. Seule la persévérance de sa famille a permis de
retrouver Robert, la justice ne lui ayant transmis aucune information. A
ce jour, ce fait reste inchangé, hormis le fait que le motif d’inculpation
est désormais connu : soutien logistique à deux membres (supposés) d’ETA
pour l’acquisition d’une location. Selon son avocat, Robert a reconnu
avoir transporté deux personnes, mais sans connaître leur éventuelle
appartenance à une organisation armée.

Face à ces nombreux dénis de justice, un collectif de soutien à Robert
Arricau s’est constitué à Paris, dans le but d’informer et de dénoncer sa
situation, et de tout mettre en œuvre pour qu’il soit immédiatement remis
en liberté.

Dans un premier temps, nous vous invitons à visiter le site Internet du
Comité de soutien pour le respect des droits de Robert Arricau de Pau afin
de vous faire une idée précise des faits, une chronologie très détaillée y
figurant : http://libertat.ta.robert.free.fr/

Nous vous demandons aussi de signer la pétition ci-jointe et de la faire
signer autour de vous (soit en l’imprimant et en la renvoyant par voie
postale à l’adresse indiquée, soit en répondant à ce courriel en
spécifiant vos nom, prénom, profession et adresse), ce qui constitue un
moyen simple de soutenir directement Robert tout en faisant prendre
connaissance de cette affaire à un maximum de personnes, élargissant ainsi
le réseau de soutien.

Dans le contexte actuel de renforcement sécuritaire, ce qui arrive à
Robert pourrait arriver à beaucoup de monde. Ainsi, le soutenir c’est
s’élever contre de tels procédés et c’est refuser qu’il ne tombe dans
l’oubli, ce qui arrangerait bien le pouvoir qui aurait alors les mains
libres pour poursuivre en toute impunité son œuvre de destruction sociale,
morale, psychologique, humaine..., à l’encontre de Robert, une pratique dont
nous savons à quel point l’Etat est expert.

Pour nous contacter : liberte.pour.robert@no-log.org

Pour tout soutien financier, les dons sont à envoyer à l’ordre de « ISO ­
Solidaritat » à l’adresse suivante : Comitat de sostien tau respect deus
drets de Robert Arricau ­ c/o La Tor deu Borrèu ­ 2 còsta de la Hont -
Hédas ­ 64000 Pau
Une campagne de virements mensuels est également en cours de lancement.
Pour plus d’informations, s’adresser au Comité de Pau.

Pétition

3 octobre 2004, arrestation de l’un des frères (libéré le 22 décembre) et
de la belle-sœur de Robert Arricau à Salies-de-Béarn dans le cadre d’une
affaire concernant la location d’un logement à deux supposés membres
d’ETA. Mardi 30 novembre 2004 : arrestation de Robert à Pau.

Robert Arricau Cassiau est membre d’Anaram au Patac (mouvement de la
gauche révolutionnaire occitane) et de plusieurs associations culturelles
occitanes en Béarn. Agé de 36 ans, il est ouvrier menuisier dans une
entreprise de réinsertion.

Du 30 novembre au 13 décembre, la famille et les ami(e)s n’ont pas su où
il se trouvait, ne ce qui lui était reproché, pas même son état de santé.
Pendant ces 14 jours, les institutions juridiques et administratives n’ont
jamais voulu divulguer une quelconque information.

Les droits élémentaires et la dignité de Robert ont été bafoués
volontairement.
Cette situation a laissé s’installer le doute et les inquiétudes. Cela a
laissé craindre le pire à ses proches.

Depuis, nous savons que Robert est incarcéré à la maison d’arrêt de Tours
(à plus de 500 kilomètres de chez lui). Robert est emprisonné pour « les
raisons de l’enquête ».

Comment au pays des Droits de l’Homme, une personne peut-elle être
incarcérée aussi longtemps sur de simples soupçons ?
Que fait-on de la présomption d’innocence dans cette affaire ?

14 jours pour savoir où est Robert, 20 jours pour un premier contact avec
l’avocat, c’est une situation inacceptable !

Je demande :

 la libération immédiate de Robert ;
 le respect de la présomption d’innocence ;
 le rapprochement dans une prison proche de sa famille en cas de maintien
en détention ;
 un procès dans des délais raisonnables au sens de la Convention
européenne des Droits de l’Homme ;
 des explications sur les raisons de la rétention d’informations durant
les 20 premiers jours.

Nom, prénom (et/ou organisme) Profession Adresse Signature