La PMA ou le Frigo.

Je voulais devenir sérieux.

Ne plus écouter les infos, arrêter l’alcool et la cigarette.

Et puis, paf, je tombe sur le débat national de la PMA.

Contrairement à la PMU, la PMA permet scientifiquement de gagner un enfant sans tirage.

La question fondamentale étant : est-ce un progrès social ?

Je me permet de reformuler la question : Est-ce qu’on en a quelque chose à foutre dans une France où des fœtus sont dissimulés dans le la partie « congélo » du réfrigérateur ?

Si vous me dîtes que cela n’a rien à voir, que c’est uniquement du mauvais goût, alors je prend sans vous demander la permission que cela est franchement une comparaison qu’il faudrait prendre en compte avant de se demander si Dieu, oui ou non, permettrait la PMA.

Dans des temps pas si lointains, les guerriers vainqueurs prenaient de force les femmes du territoire vaincu et donnaient naissance à des bâtards, selon la morale des maris vaincus, et à juste des enfants sans nom selon la morale des trucs tristes qui arrivent tout le temps.

Ainsi pour moi, la PMA est juste un nouveau confort pour ceux/celles qui voudraient que leur bébé soit vraiment la chair de leur chair, et pas un bâtard adopté, ou pire, un gosse adultère.

Moi je dis Joker.

Juste un nouveau confort, et d’ailleurs être contre c’est comme être contre la maîtrise scientifique sur le vivant qui va en s’accélérant.

Tant qu’on ne trafique pas l’ADN de l’ovule pour obtenir automatiquement un grand blond aux yeux bleus, je vous dis très nettement que la PMA est une sorte de non événement pour moi.

Ou plutôt une conséquence de la recherche génétique, et si un jour la recherche génétique permet de résoudre le syndrome du cheveux gras, alors je suis preneur, il n’y a aucun putain de shampoing efficace contre ça.

Bien sûr que c’est mille fois mieux que les pays où l’IVG est interdit.
Mais je me permet de préciser : l’IVG est un droit, la PMA un confort.

Que l’extrême droite et les crétins catholiques soient contre pour des raisons idéologiques ne rendent pas mon point de vue réactionnaire.

Il s’agit d’une évolution logique due à la progression de la recherche, et rien de plus.

Il ne s’agit pas d’un progrès social.

Je serais contre ceux qui sont contre si les raisons pour lesquelles ils sont contre sont contre ma façon de penser la liberté.

Un progrès social, cela serait la procréation à distance pour les pays pauvres.

Un enfant sur deux nés au Yémen ou Somalie seraient directement de nationalité suédoise ou finlandaise.