Je n’aurai pas le droit d’aller cracher sur sa tombe.

L’iena rabbioso

Drapeaux en berne.

Messe officielle.

Minute de silence obligatoire dans les écoles.

Une telle unanimité dans les hommages sent vraiment l’œuf avarié.

Donc personne ne se souvient de sa trahison, en 2002, lorsque qu’il a entièrement ignoré le fait qu’il avait été élu par des gens de gauche, et qu’avec ses 80%, il avait amorcé avant Sarkozy le grand tournant à droite ?

Je pense que la population n’est pas aussi amnésique que cela, et que peu nombreux seront ceux qui iront se recueillir sur sa tombe.

Seules des voix « extrémistes » ont eu le recul nécessaire pour ne pas rendre hommage à l’homme qui a détruit Paris, qui n’a rien pu faire d’autre pour la Palestine que de laisser mourir Arafat en France.

Le Rassemblement National, parti qui n’est plus dans la catégorie « extrémiste », désormais, a même fait parti des partis portant allégeance à ce pitoyable escroc.

Normal.

Le Pen est présidentiable désormais.
Donc on respecte la statue du commandeur, au front, désormais.

Vite à un article dans Libération sur le racket des entreprises pour les marchés publiques, pour les chèques que devaient signer les patrons au RPR pour obtenir un marché !

Vite un rappel des rapports entre Chirac et Sarkozy, quand celui-ci exprime son chagrin à la mort de celui qui n’avait pour lui que mépris !

Mais c’est peine perdu.

Un peu comme la cathédrale de Paris, obligé de s’agenouiller.

Avec la différence quand même que j’avoue que la cathédrale de Paris a de la gueule.

Chirac, qui a éliminé un à un tous ses « amis » au long du cours de sa très longue carrière.

Chirac, l’homme estomac, qui ne laissera un souvenir qu’aux vaches du salon de l’agriculture.

Il sera enterré dans un caveau privé.

Je n’aurai même pas la possibilité d’aller cracher sur sa tombe.