Accueil > ARGENTINE : Alberto Fernandez Président élu, refusera le crédit du FMI !

ARGENTINE : Alberto Fernandez Président élu, refusera le crédit du FMI !

par JO

Publie le jeudi 28 novembre 2019 par JO - Open-Publishing

Argentine : Alberto Fernández ne prendra pas le crédit du FMI

27 Novembre 2019, 22:54pm |

SOURCE :Publié par Bolivar Infos - NDLR : Encore un Président Progressiste qui devra rapidement faire face aux complots à la corruption intérieure et au dictat extérieur de l’impérialisme nord-américain !

Le président élu de l’Argentine, Alberto Fernández, a annoncé qu’il ne demanderait pas au Fonds Monétaire International (FMI) les 12 000 millions de dollars en suspens dans le cadre du crédit accordé par cet organisme au pays.

Fernández, qui sera investi officiellement le 10 décembre prochain, a déclaré clairement que les problèmes du pays ne se résoudront pas avec plus de dettes : « Si vous avez un problème parce que vous êtes très endetté, je pense que la solution n’est pas de continuer à vous endetter, » a-t-il déclaré.

« Je ne vais pas signer des accords que nous ne pouvons pas respecter. Ça, Macri, l’a déjà fait. Avec le FMI, je vais signer un seul accord et la première règle est de cesser de demander de l’argent. Nous avons besoin de réactiver l’économie pour pouvoir payer la dette et résoudre le problème avec bon sens. »

Fernández a réaffirmé qu’il ne cherche pas à ne pas payer la dette envers le FMI, il a demandé du temps pour réactiver l’économie du pays et pouvoir payer la dette : « Ne me prêtez pas plus d’argent mais laissez-moi me développer pour pouvoir vous payer (…) discutons du temps dont j’ai besoin pour remettre l’économie en marche mais ne me donnez pas plus d’argent. »

L’accord avec le FMI a été signé par le Gouvernement sortant de Mauricio Macri en 2018 et porte sur 56 300 000 000 de dollars sur lesquels l’organisme international a déjà déboursé 44 300 000 000 de dollars.

Fernández a aussi rappelé que la politique est essentielle pour favoriser le développement du pays ensemble : « Je conçois la politique comme un phénomène collectif et je le sens très bien en tant qu’engrenage d’un phénomène collectif.

« L’Amérique Latine est en train de se révéler contre la droite. Nous, Cristina, notre Gouvernement et moi, allons dans e mêle sens que les gens. L’Amérique Latine nous regarde avec espoir. Nous gagnons et en Amérique Latine se déchaîne une revendication sociale qui semblait endormie, » a affirmé le président Fernández.

Il a aussi affirmé que malgré leurs attaques, les secteurs de droite ne pourront pas diviser un processus qui s’oriente vers le rétablissement de la production de l’Argentine : « Ils veulent nous diviser et nous faire nous battre entre nous parce qu’ils savent que notre succès réside dans notre union. Mais nous, nous le savons bien et bien que les choses qu’ils disent nous fassent de la peine, nous savons que ça fait partie du jeu. »

Enfin, il a fait l’éloge du Groupe de Puebla et de son sens de l’intégration des peuples dans la région ainsi que de l’aide qu’il a apportée à Evo Morales quand il a quitté la Bolivie après le coup d’Etat : « Le Groupe de Puebla est un groupe qui réunit tous les pays progressistes, institutionnalistes et démocratiques d’Amérique Latine, » a-t-il déclaré.

traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos