EPO et Hamster chinois.

Évidemment que cela a un rapport, vu que je prend la peine d’écrire un article sur le sujet.

Je suis d’une naïveté stupéfiante, et ceci en dépit de mon âge ayant franchi la date limite.

Je croyait que l’EPO était une molécule chimique synthétisée dans les laboratoires pour favoriser les athlètes russes aux jeux olympiques.

Et en fait, par l’entremise d’un proche (nommé X) , qui souffrait d’une déficience de globules rouges, et qui l’avait appris par l’intermédiaire (la phrase est presque finie) d’un infirmier, c’est en prélevant cette molécule dans des Hamsters qui sont élevés pour ça que l’EPO est produite.

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89rythropo%C3%AF%C3%A9tine

J’exagère un peu en affirmant que toute la production vient du Hamster vivant, car il y a d’autres procédés, mais comme je le suspecte, un peu plus coûteux.
La vieillesse arrivant, le déficit en globules rouges provoque évidemment des problèmes, comme des malaises cardiaques, et éventuellement la mort subite.
Donc un traitement à l’EPO devient une solution pour éviter la tombe quelques années.

Sous forme de transfusion sanguine, et pour cela il faut du sang humain.
C’est ici que mon anecdote devient intéressante, car dans le cas qui concernait X, il a fallu attendre deux jours avant d’obtenir le produit.
L’EPO ?
Non, le sang humain, qui est rationné, toujours d’après les indiscrétions de l’infirmier, à cause de récentes dispositions venant du ministère de la santé.
Comme dans le monde industriel, les hôpitaux publics travaillent à « flux tendu » en ce qui concerne le sang humain.

Pour des raisons de coût, il paraît, alors que (naïf encore) je croyais que le don du sang était gratuit en France. (pléonasme, oui, mais on vit dans monde cinglé où le mot gratuit a plusieurs significations)

C’était une nouvelle réponse à la grande question : comment détruire le secteur publique de la santé.

Une dernière chose : Pourquoi Hamster Chinois ?

N’imaginez quand même pas des cargaisons de Hamster sur des bateaux porte conteneurs partant de chine et arrivant au Havre.
En fait, c’est le nom de l’espèce.

Une espèce pas menacée d’extinction, donc.