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une analyse parmi d’autres.

Publie le jeudi 16 janvier 2020 par Open-Publishing

Je vous fais partager le texte d’un anonyme lu sur le site : https://paris.demosphere.net/https://paris.demosphere.net/

Bonjour,

il me semble important d’acter la réalité. Depuis 2003, les gouvernements successifs, tous libéraux, ont décidé d’imposer par la force leur projet de société. Si l’on s’en tient uniquement à la question des retraites, on a bien vu que, malgré des grèves longues, des manifestations amples, Raffarin en 2003, Fillon en 2010 ou Valls en 2016 ont refusé d’écouter et de céder face à la rue. Depuis 2016, le pouvoir veut mater la contestation en utilisant la violence policière et la répression judiciaire. A cela s’ajouter un matraquage médiatique qui tient plus de la propagande que de l’information.

Par conséquent, il faut bien comprendre que nous avons en face de nous des gens prêts à tout pour l’emporter. Tant que nous n’aurons pas vraiment pris la mesure de cette détermination, nous n’arriverons à rien. En conséquence, je tire des conclusions de cet état d’esprit de nos adversaires. Je constate que les moyens de contestation habituels ne fonctionnent plus. Les pétitions, les manifestations, les grèves ne permettent plus d’emporter la victoire. Tous ces moyens d’action sont utiles, nécessaires mais insuffisants.

C’est pourquoi il faut avoir recours à d’autres outils, plus offensifs, illégaux éventuellement. Nous devons avoir une détermination supérieure à celle de nos dirigeants. Se protéger en manif ( lunettes, masques, bouteille d’eau contre les gaz ), c’est bien. Imposer un rapport de force avec la police pour l’obliger à reculer, voire quitter les lieux, c’est bien aussi. Mais il me semble qu’il faut aller plus loin. Pour faire reculer ce pouvoir, il faut atteindre les centres vitaux du capitalisme. C’est à dire le pouvoir politique et les intérêts économiques. Sur le premier point, il faut harceler les députés , les candidats LREM aux municipales. A chaque sortie, ils doivent trouver un comité d’accueil. Que les électriciens coupent l’électricité dans leurs permanences. On peut même les murer, s’il le faut. Pour le pouvoir économique, faisons leur perdre de l’argent. Le profit étant leur raison d’être, il faut les toucher au portefeuille. Lorsque les grands patrons, actionnaires se diront que la situation leur fait perdre plus d’argent qu’ils n’en gagnent, ils feront à leur tour pression sur le politique pour qu’il lâche du lest.

En conclusion, il faut bien garder à l’esprit qu’IL S’AGIT D’UNE GUERRE. Une guerre sociale, certes, mais une guerre quand même. IL FAUT DONC AGIR EN GUERRIERS. Nous scandons le mot ’ résistance " en manif mais, entre 1940-1944, résister supposait de mener des actions clandestines, des sabotages, pour affaiblir l’occupant. Cela comportait des risques, c’est clair. J’en suis parfaitement conscient. Mais il va falloir se résoudre à en passer par là, faute de quoi nous perdrons.

Fabrice