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Bastion Social : entre reconstitution et désorganisation

Publie le samedi 29 février 2020 par Open-Publishing

Le 24 avril 2019, Christophe Castaner officialisait la dissolution du Bastion Social, organisation néofasciste française créée en 2017. Dans plusieurs des villes où elle était implantée, ses militants ne tardent pas à se réorganiser. Mais en fonction des endroits, les reconstitutions aboutissent ou tournent court. État des lieux.

Avec six antennes dans plusieurs grandes villes françaises, le Bastion Social, mouvement néofasciste inspiré de CasaPound en Italie et dont la base militante française est en grande partie issue du GUD, avait le vent en poupe depuis son lancement en 2017. Son action lors de l’acte 3 des gilets jaunes à Paris met cependant un terme à son essor : ce 1er décembre 2019, l’organisation incite à la constitution d’un groupe armé. Selon Mediapart, dont la source est le renseignement territorial français, c’est ce qui lui vaudra une dissolution cinq mois plus tard. La décision étatique met un gros coût d’arrêt à la dynamique fasciste en France. « La dissolution a mis le désordre financier, posé des problèmes administratifs, cassé une dynamique », observe un militant antifasciste lyonnais. A cela s’ajoutent les condamnations pour violences écopées par ses membres à Lyon, Strasbourg, Marseille, Aix-en-Provence ou encore Clermont-Ferrand, qui amputent les nationalistes d’une part de leur troupes et peuvent décourager les moins impliqués.

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