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Journal de confiné (2).

par L’iena rabbioso

Publie le jeudi 2 avril 2020 par L’iena rabbioso - Open-Publishing

 Journal de confiné (1), (3) et (4)

Ah vous êtes encore là.

Désolé j’avais fermé la lumière.

Entrez mais faites pas attention au désordre et évitez de marcher sur le (trop tard).

Par précaution je ferme toutes les fenêtres.

Mon chat est toujours au bord et je veux comprendre pourquoi il ne saute pas.

Nous allons donc passer aux étapes suivantes et rallumer la lumière avant que vous marchiez sur le (trop tard).

En dépit de l’heure tardive, je vais vous servir un café chaud et sucré.

Je vais vous parler du cerveau.

Dans notre société occidentale, le cerveau est considéré comme l’ordinateur qui ordonne à chacun de nos organes à respecter ses ordres.

C’est une conception très exagérée du rôle du cerveau.

D’abord, notre cœur bat inlassablement en se passant de l’autorisation du cerveau.

Ensuite, notre cerveau est en général très utile pour ressentir l’état des différents organes, mais il arrive qu’il devienne un ennemi.

Je vous parlais de dépression dans un précédent article, or il faut savoir que parfois le cerveau fasse n’importe quoi.

Par exemple, au lieu de capter les sons et lumières des alentours, il va produire une sorte de bruit de fond, comme des parasites sur les anciennes télés hertziennes.

Quand le parasite est léger, vous avez juste du mal à maintenir une conversation, mais dans les cas graves, c’est direction HP.

Je suis partisan de la théorie selon laquelle le dogme occidentale de la séparation du corps et de l’esprit est une erreur.

Vous savez sans doute que le cerveau est insensible à la douleur.
Un neurologue peut triturer votre cervelle sans que ne ressentiez rien.

En revanche, le cerveau est le centre de la perception de la douleur.

Plongez votre doigt dans de l’eau brûlante et ce n’est pas votre doigt qui a mal mais le cerveau qui émet un signal de douleur.

Quand un truc grave arrive à votre jambe ou votre bras, la douleur n’est pas immédiate, votre corps va résister à une douleur insupportable et le cerveau ne communiquera la douleur qu’après un certain temps.

Vos tripes mesurent en gros 6 mètres.

C’est à l’intérieur qu’il y a le plus de bestioles minuscules qui vous maintiennent en vie.

Seule une infime partie de petites bestioles sont nuisibles pour votre organisme.

En fait votre corps est constitué de milliards de bestioles qui mènent une vie pénard dans vos intestins.

Dire qu’un virus est un ennemi invisible est une pure connerie.

En fait dans l’air et partout chez vous il y a des milliards de bestioles qui non seulement ne vous nuisent pas, mais en plus dans certains ils vous protègent d’agressions extérieures.

Être persuadé que le Corona Virus est une sorte de torpille minuscule qui peut vous frapper n’importe où, est une affirmation que tous les scientifiques sérieux réfuteront.

Est-il nécessaire de porter un masque à l’extérieur sachant que non seulement, notre civilisation trouve mal élevé d’éternuer à la gueule de son voisin, mais qu’en plus vous pouvez constater que les gens ne se croisent plus.

En fait il semble que ce virus n’est dangereux que dans certains cas particuliers, notamment quand notre corps manque de bestioles défensives.

Il reste à découvrir pourquoi il se propage si vite en Europe.
Je prend le risque de dire que c’est la conséquence d’une densité anormale d’individus.

L’extrême agressivité de l’Inde semble aller dans ce sens.

Le virus est fragile et meurt assez rapidement.

Il ne peut donc survivre qu’en passant d’un individu à l’autre dans un milieu confiné.

Mais tout cela, je ne l’ai pas déduit grâce à mon génie personnel, mais par quelques commentaires de spécialistes en virologie.

En attendant la fin du confinement, je vous propose d’aller boire le café au bord de la fenêtre ouverte.

C’est l’étape 4 et désormais on va passer aux choses sérieuses.