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Même pas mort.

par L’iena rabbioso

Publie le dimanche 17 mai 2020 par L’iena rabbioso - Open-Publishing
2 commentaires

Masque
Impossible de fumer

Réveil matin.

Sentiment bizarre.

Il faut que je vérifie.

Une petite aiguille, piquée sur le doigt et oups, oui ça fait mal.

Donc je suis encore dans le monde réel.
Il faut dire qu’à force de regarder des séries Netflix, on peut finir par en douter.

Il paraît Friedrich Wilhelm Nietzsche , juste avant de mourir en août 1900, aurait dit « plus de lumière » (mehr licht).

Je doute que cette histoire soit réelle.
Parce-que au seuil de la mort, peu de gens ont des phrases historiques.

Le plus probables est pour moi que ses derniers mots ont été :

(1) Argrl
(2) Vous pouvez rallumer la lumière s’il vous pl ait ?

Moi je sais le mot historique que je prononcerai :
« Vous auriez pu au moins vous abstenir d’applaudir »

Donc le soleil s’est levé, je me suis rendu compte que j’étais en rupture de stock de papier toilette, comme d’habitude tous les jours (heureusement que le Sopalin existe).

Mais il y a une petite différence par rapport à quelques jours.

Je suis devenu un extra-terrestre sans masque.

Comment se comporter sur un trottoir, Quand une femme à poussette masquée et son bébé aussi, accompagné de son mari portant le mais pas s bébé, vous croisent ?

Personnellement, j’ai adopté une nouvelle règle comportementale : je fais un pas ce côté sur la route, de environ deux mètres, pour ne pas être infecter le bébé.

Et ne pas regarder le bébé.
Surtout pas.
Marcher de la façon la plus rectiligne possible vers votre destination préférée : nul part c’est à dire partout.
Et observer attentivement ce que ne regardais plus depuis longempt.

Je suis fumeur, et ce qui est écrit sur mon paquet de cigarettes m’a déjà prévenu que j’étais un être ignoble.

Mais le pire c’est d’entrer dans un endroit quelconque (magasin, etc.), et de ne pas pouvoir croiser le non-regard des masqués.

Ce jour, j’étais seul non-masqué dans le magasin « Netto ».

Je ne sais pas ce qui c’est passé en 1942 quand les juifs avaient consigne de coudre une étoile jaune sur leurs vestes.

Mais à mon avis, cela devait être l’exact contraire de mon vécu actuel.

Serge Gainsbour avait dit dans une interview qu’il avait mise l’étoile juste pour que les passants non-juifs ou que le juifs voulant circuler en paix n’osent pas affronter son regard.

Le jour de l’arrivée massive des masques, je me suis retrouvé en 1985.

Pas du tout le monde que décrivait Orwell (celui de 1984).

Mais un mode divisé en deux d’une manière visuelle, mais complètement éclaté d’un point de vue social.

Il est clair que pour ceux qui n’ont pas eu l’occasion d’obtenir le masque gratuit, la honte est totale : vous être pauvres est potentiellement infectés.

Pour les gens comme moi qui considèrent, que si réellement le virus était omniprésent, alors à quoi bon se parer de ce morceau de tissus, puisque de toutes façon, le simple fait de retirer son masque pour me brosser les dents) signifiera contamination.

Moi, je refuse de le mettre par hantise de la panique sociale.

Tous les docteurs pourront de donner des arguments comme quoi j’ai un comportement dangereux, je leur répond : Pourquoi est-ce que c’est dans les milieux hospitaliers ( CHU,EHPAD) que le plus grand nombre de cas ont été détectés ?

Le contre argument est que le virus ne s’attaque qu’aux plus vulnérables, mais alors cela voudrait dire que les soignants proches des malades sont plus vulnérables que les autres ?

Ce n’est pas parce-que je n’ai pas peur de mourir que je porte pas de masque, mais parce-que j’ai peur d’avoir peur de mourir.

L’absence d’une réelle politique de dépistage nous plonge dans un monde absurde.
Nous somment tous éventuellement des porteurs sains, et tous donc coupables de contaminer des individus sains mais vulnérables.

C’est à peu près l’unique discours rationnel concernant cette épidémie, mais alors une question sérieuse se pose : combien de temps allons nous être bâillonnés ?

Le comportement de Trump ou Bolsarino, à défaut d’être cohérent et humaniste, est logique et clair.

Dans la rue !
Et que Dieu reconnaissent les siens !

Pour faire un raisonnement logique, il faut des axiomes (vérités incontestables), qui sont en quelque sorte l’équivalent de la fondation d’un édifice, son socle.

En utilisant des fondations non conformes aux règles qui ont été vérifiés et respectées depuis des siècles, vous allez fabriquer un château en béton.

Pour une affirmation en politique, il faut au moins que la population connaissent et soient en accord avec les axiomes (ou encore prémisses, ou simplement « bon sens ».

Que répondre à cet argument:les gens aux antipodes devraient tomber vers le ciel puisqu’ils ne sont pas sur un sol à l’endroit.

C’est pour raison que la terre est restée plate si longtemps en occident.

Mais ce sont des observations qui ignoraient ces règles de base, qui ont permis petit à petit acculés les terre-platistes à accepter l’évidence.

De nos jours encore, il reste quelques sectes religieuses qui refusent ce qui est devenu une question de bon sens avec des dessins, des photographies.

En fait, les terre-platistes ne veulent pas voir leurs maisons s’écrouler.

Mais concernant le virus C19, le problème est justement que tout l’édifice de la science n’est pas stable mais évolue tout le temps.

Les gens veulent savoir.
Alors sans réponse ils acceptent n’importe quelle connerie.

Il y a si peu de réponses à des questions simples, qu’au lieu d’écarter les hypothèses les moins crédibles, la communauté scientifique - pour qui l’échange d’informations est une condition sine qua non de l’arrivée de la solution - la politique et les petits intérêts personnes ont provoqués une fission.

Il n’y a pas de vulgarisation qui synthétise les connaissances.

Si un virus est si petit, alors du tissus sur le visage peut non protéger ?

Comme nous n’avons pas le nombre approximatif du pourcentage des personnes qui portent le virus,
alors quelle sera la prochaine décision du gouvernement si les masques ne marchent pas ?

Si une nouvelle vague d’infection est prévue, et qu’il n’y a toujours pas de remède, quel est le plan ?

Devant ces nombreuses interrogations, états, magasins, utilisent leurs propres solutions, qui parfois son contradictoires.

Même s’il est exact que chaque situation est unique, je crois qu’une courte affiche plaquées sur les murs par les dirigeants (qui ont l’air de se diriger vers la sortie) donne des instructions claires, qui vont le sens de la plus grande liberté mais celle-ci doit être respectueuse du principe d’égalité.

Répéter plusieurs fois par jour qu’il faut se laver les mains régulièrement, éviter si possible les contacts physiques, cela n’a plus d’effet, à part d’avoir l’impression que le C19 nous guette à chaque coin de la rue.

Un mètre de distance, ne pas éternuer sur les autres, c’est bon on n’est pas débiles, et les enfants encore moins, car quand une situation inédite survient, ils l’intègrent directement dans la sphère « Nouvelle situation ».

Laissons les enfants donner leur avis, et nous au lieu de dire « oh le joli dessin », écoutons les.

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Messages

  • Le bon sens ?

    Le bon sens, c’est précisément de ne pas se chantourner l’esprit comme vous le faites et de mettre un masque aux conditions AFNOR en attendant qu’un traitement efficace et prochain nous fasse voir les choses un peu différemment puisque le vaccin est au mieux très lointain ou au pire une pure chimère comme dans le cas du Sida.

    C’est quand même pas compliqué, le masque c’est un peu la capote du moment si vous me permettez l’analogie comique entre la première et la seconde pandémie qui n’ont évidemment rien à voir. Seul un palliatif économique à portée de main peut tout de même limiter les dégâts.

    Une pandémie ça émerge, ça explose et puis ça disparaît avant que le virus en question ne revienne plus "stabilisé" selon une saison donnée. Dans le cas du Covid 19, celui-ci ne s’est pas encore "stabilisé" ; il cherche encore sa saison où l’année prochaine il reviendra à heure fixe.

    Si, si, les analyses scientifiques existent et sont quotidiennement revues et corrigées. Il suffit de lire celles-ci au lieu de fantasmer inutilement, de s’illusionner voire de complètement dérailler en citant deux grands salauds tels que Bolsonaro & Trump, deux corniauds évangélistes qui s’imaginent que le virus est le signe de la colère de Dieu et que les morts sont ceux qui avaient beaucoup péché. D’où leur totale incurie volontaire lors de la pandémie de Covid 19.

    A mon avis, vous devriez lire ces quelques articles joints ici. Non pas pour flipper en regardant la mort en face tout en fanfaronnant devant votre glace ou en prenant vos semblables urbains pour de sombres crétins. Juste pour vous informer un peu et peut-être reconsidérer les choses. J’apprécie de vous lire la plupart du temps mais pas toujours, il est vrai, tant votre humour s’est étrangement teinté ces derniers temps d’une humeur trumpiste quelque peu faisandée. Reprenez-vous !

    Être libertaire ce n’est pas nier la science, c’est de s’en occuper soi-même et aussi de décider individuellement et collectivement des politiques publiques de santé qui doivent être mise en place. Il me semble que vous faites une mauvaise analyse politique et sociale de ce qui fut vraiment et de ce qui est encore :

    Le port du masque a été largement initié en France dès le début de la pandémie par le peuple lui-même tandis que le gouvernement de zombies qui nous gouverne l’interdisait expressément. Tout de suite, il fut le signe de l’intelligence individuelle et collective via la fabrication et le don gratuit organisé par toutes sortes de personnes en réseaux.

    Bizarre tout de même que vous soyez aujourd’hui à genou dans votre cuisine en train de prier la vierge, non ?

    Dans un article fameux, Olivier Roy rappelle pour illustrer son sujet que « La presse s’est abondamment gaussée du brave pasteur Landon Spradlin qui aimait prêcher avec sa guitare dans les bas-fonds de New Orleans pendant le Mardi-Gras ; il dénonçait « l’hystérie » autour de l’épidémie, il en est mort sur le chemin du retour. »

    A bon entendeur, salutations & fraternité !

    Liens vers article divers :

    https://www.les-crises.fr/regions-epargnees-pourquoi-le-virus-y-circule-peu/
    https://www.les-crises.fr/covid-19-une-pneumonie-pas-comme-les-autres/
    https://www.les-crises.fr/vulnerabilite-au-covid-19-des-taux-d-enzyme-ace2-plus-eleves-chez-les-hommes/
    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2020/04/25/le-covid-19-maladie-virale-multicible_6037777_1650684.html

  • Le bon sens ?

    Le bon sens, c’est précisément de ne pas se chantourner l’esprit comme vous le faites et de mettre un masque aux conditions AFNOR en attendant qu’un traitement efficace et prochain nous fasse voir les choses un peu différemment puisque le vaccin est au mieux très lointain ou une pure chimère comme dans le cas du Sida.

    C’est quand même pas compliqué, le masque c’est un peu la capote du moment si vous me permettez cette allusion comique entre la première pandémie et la seconde qui n’ont évidemment rien à voir entre elles, à part l’atrocité du sort. Dans les deux cas, seul existe un moyen pratique et économique à portée de main pour limiter les dégâts. La seule différence dans le cas du Covid 19 étant que sans le masque vous risquez d’être infecté par quelques postillons propulsés par un autre ou d’infecter vous-même toute une flopée de personnes qui ne vous aurons rien demandé, juste parce que vous leur aurez parlé. Tout cela multiplie considérablement les possibilités d’infection exponentielle. Une pandémie de toutes les façons, ça émerge, ça explose et puis ça disparaît avant que le virus en question ne revienne plus stabilisé selon une saison donnée. Dans le cas du Covid 19, celui-ci ne s’est pas encore "stabilisé" ; il cherche encore sa saison où l’année prochaine il reviendra à heure fixe.

    Si, si les analyses scientifiques existent et sont quotidiennement revues et corrigées. Il suffit de lire celles-ci au lieu de fantasmer inutilement et de s’illusionner voire de complètement dérailler en citant deux grands salauds tels que Bolsonaro & Trump, deux corniauds évangélistes qui s’imaginent que le virus est le signe de la colère de Dieu et que les morts sont ceux qui avaient beaucoup péchés. D’où leur totale incurie volontaire lors de la pandémie de Covid 19.

    A mon avis, vous devriez lire ces études scientifiques qui précisent chaque jour un peu mieux comment le virus infecte nos cellules. Non pas pour flipper en regardant la mort en face en fanfaronnant devant votre miroir mais pour que vous preniez un peu moins vos semblables pour de sombres crétins. J’apprécie de vous lire la plupart du temps mais pas toujours, il est vrai, tant votre humour s’est étrangement teinté ces derniers temps d’une humeur trumpiste quelque peu faisandée. Reprenez-vous !

    Être libertaire ce n’est pas nier la science c’est de s’en occuper soi-même et aussi de décider individuellement et collectivement des politiques publiques de santé qui vont être mise en place. Il me semble que vous faites une mauvaise analyse politique et sociale de ce qui fut vraiment et de ce qui est encore : Le port du masque a été largement initié en France dès le début de la pandémie par le peuple lui-même tandis que le gouvernement de zombies qui nous gouverne l’interdisait expressément. Tout de suite, il fut le signe de l’intelligence individuelle et collective via la fabrication et le don gratuit organisé par toutes sortes de personnes en réseaux.

    Bizarre tout de même que vous soyez aujourd’hui à genou dans votre cuisine en train de prier la Vierge, non ?

    Dans un article fameux, Olivier Roy rappelle pour illustrer son sujet que « La presse s’est abondamment gaussée du brave pasteur Landon Spradlin qui aimait prêcher avec sa guitare dans les bas-fonds de New Orleans pendant le Mardi-Gras ; il dénonçait « l’hystérie » autour de l’épidémie, il en est mort sur le chemin du retour. »

    A bon entendeur, salutations & fraternité !