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La chenille qui redémarre.

par L’iena rabbioso

Publie le vendredi 22 mai 2020 par L’iena rabbioso - Open-Publishing

Thaumetopoea pityocampa

Sur une route départementale, avez-vous déjà été témoins de cette scène macabre ?

Toute une ligne de chenilles processionnaires, parfois plusieurs centaines, écrasées par un seul pneu de voiture.

Thaumetopoea pityocampa.
Tel est son nom.

Sa mauvaise réputation vient essentiellement du fait que son corps est hérissé de poils urticants (c’est à dire que c’est pas comme un chien nain : on peut pas le caresser).

Pourquoi ces chenilles, ayant un comportement aussi irrationnel, ont toutefois réussi à s’épandre dans la nature ?

Franchement, faire la queue en suivant le précédent sans vraiment savoir où on va, mais juste pour quelle raison (la reproduction), c’est quand même risquer de faire la même erreur que fera une seule chenille : Celle qui n’a pas de précédent.

Une objection valable serait que les routes départementales n’existent que depuis les années 1960, et que donc les chenilles ont été pour ainsi dire prises au dépourvu.

Mais de quoi je parle ?
Où vais-je ?
Pourquoi me suivre ?

Très bonnes questions et je vais y répondre.

Comme je l’ai écrit dans un précédent article, il y a à peu près une semaine, tous les piétons ou presque avaient un masque, et j’étais une chenille seule.

Or, voici que ce jour, la situation est inverse !

Fini les masques à l’extérieur, et salut les cyclistes à combinaisons moulantes qui roulent à 50Km/h.

Je suis redevenu une chenille normale.

Mais à grande surprise, j’ai appris que dans certaines villes balnéaires du sud-est de la France, le port du masque à l’extérieur était obligatoire.

D’où ma simple question : Sur quelle route départementale suis-je ?

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