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Rentrée scolaire "bleu marine" !

par joclaude

Publie le dimanche 6 septembre 2020 par joclaude - Open-Publishing

Source : Réseau International,par Gérard Luçon - NDLR : des interrogations qui vous font froid dans le dos !

Jamais en France, depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, un pouvoir n’était allé aussi loin dans la menace et la répression ..

Que se passe-t-il aujourd’hui dans nos écoles, collèges, lycées ? Non seulement l’imposition continuelle d’un bâillon, parfois jusqu’à plus de 10 heures/ jour – sauf durant les repas, moment où la promiscuité est à son maximum, les échanges vocaux aussi et le contact mains-bouche à son apogée… Va comprendre, Charles… – mais aussi la présence imposante de brigades de gendarmerie aux abords et jusque dans ces établissements, tout comme dans les transports scolaires.

En 68, pour moi qui, lycéen, y ai activement participé, et alors que nous bloquions et occupions notre lycée (à Manosque, en Provence) aucun flic ni gendarme n’entrait, et aucun n’essayait d’entrer, c’était tout simplement inconcevable …

La Gendarmerie, c’est l’armée, et en France cette fois-ci cette frange de l’armée s’est rangée du côté de ce pouvoir défaillant, voire criminel (n’oublions pas le Décret 2020-190 du 3 mars interdisant la vente de masques aux particuliers). Pire, ces gendarmes font appliquer une mesure « insalubre » au moment même où des tribunaux condamnent l’obligation de port du masque dans l’espace public (voir liens en bas de texte), or avec la présence dans les écoles de ces gendarmes, l’école est désormais un espace public et non plus un lieu privilégié d’enseignement, d’apprentissage, de socialisation …

Ce pouvoir est à « gerber », et comme il ne tient que par la violence et l’intimidation, il est à virer sans ménagement avant que nous ne nous retrouvions avec des gosses malades, allergiques, traumatisés !

N’ENVOYEZ PLUS VOS GOSSES A CETTE ECOLE QUI LES BAILLONNE !!!
Certains me rétorqueront que c’est facile pour moi de donner ce conseil, mon fils ayant 43 ans… je crois que le problème que la société française d’aujourd’hui rencontre est celui de l’individualisation et de sa conséquence directe, l’isolement et la perte de solidarité. C’est là que l’on trouve la vraie conséquence des événements de 68. À l’époque j’étais donc lycéen et membre des Jeunesses communistes (et aussi du PCF et des C.A.L.) ; outre l’occupation du lycée je fréquentais la Bourse du Travail où je coyotais les ouvriers, les militants, et même au plus fort de la grève paralysant le pays, les paysans qui apportaient leurs produits pour les offrir aux familles des grévistes … O tempora, o mores !

De 68 les médias ne retiennent que la photo de Cohn Bendit, notre désormais „vieux Cohn”, promu par eux „leader maximo”. Personnellement je retiens ceci de cet énergumène : à son retour fanfaron et „incognito” d’Allemagne il déclarait à un journal que c’étaient ses réseaux révolutionnaires qui lui avaient permis de rentrer ! Misérable comique qui en réalité était rentré caché dans le coffre de la voiture de Marie-France Pisier (ça ne s’invente pas !!!). Quand à l’autre comique-troupier télévisé, le dénommé „Goupil” autoproclamé créateur des CAL (Comités d’Actions Lycéens) on ne l’a découvert que parce qu’il était d’une famille squattant la Cité des Artistes, donc proche des médias et de la „jet-set”.

La conséquence directe de 68, de ces ouvriers disant à Georges Séguy que ses accords de Grenelle il pouvait „se les tailler en pointe”, c’est que tous les pouvoirs qui ont suivi et quasiment tous les dirigeants syndicaux et politiques ont cherché à museler le peuple, le canaliser et éviter toute initiative populaire non contrôlée depuis le sommet … ainsi nous en sommes arrivés à un parlement où il n’y a plus aucun ouvrier, plus aucun petit paysan, que „des bourges”, „des cuillers en argent”, „des De la Haute” !

Alors parents, effectivement vous êtes seuls face à cette école de la répression et de la soumission ! Car que représente donc le port continuel de ce masque ? D’abord et avant tout des conséquences sanitaires. La santé des élèves est purement et simplement mise en danger : hypoxie (et les problèmes sur le fonctionnement du cerveau qu’elle engendre), problèmes respiratoires, bactéries, problèmes cutanés…
Mais aussi, peut-être plus symboliquement, l’interdiction de s’exprimer et de voir les autres s’exprimer, même les mimiques sont censurées car devenues invisibles. Avec un masque on entend mal ce que les gens disent, on ne voit plus leur expression, leur sourire ou leur rage. La communication s’arrête. Comme une servitude volontaire (Ô combien faut-il relire La Boëtie !), le silence s’impose.

Est-ce bien ça que vous souhaitez à vos gosses ? Est-ce bien raisonnable de l’accepter ? Ne vaut-il pas mieux prendre le risque d’une année scolaire perdue ou effectuée à la maison, voire d’un contrôle social qui a de grandes chances de n’avoir jamais lieu, plutôt que de prendre le risque de leur porter préjudice ?

Il y a une annonce de manifestation ce 12 septembre. Prenez cette date comme date charnière et historique, descendez dans la rue si vous le souhaitez et le pouvez, mais aussi à partir de cette date ne mettez plus vos enfants à l’école tant que le baillon sera en vigueur !