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Femmes prises entre capitalo-patriarcat et hyperpatriarcat : alliances à former.

par Christian Delarue

Publie le mercredi 23 septembre 2020 par Christian Delarue - Open-Publishing
7 commentaires

Femmes prises entre capitalo-patriarcat et hyperpatriarcat : alliances à former.

Entre un "çà" instrumentalisé et un "surmoi" répressif l’alliance contre les violences entre hommes progressistes et féministes est difficile (car plusieurs féminismes) mais possible .

Voici une orientation : Si le CAPITALO-PATRIARCAT s’appuie pour vendre sur la mise en hypotextile des corps féminins dénudés et érotisés (sexyphilie) sous la libération du "çà" libidinal et pulsionnel dans un cadre hétérosexuel dominant ou l’homme regarde et la femme se montre mais ou potentiellement chacun peut jouir, sauf agressions ou violences récurrentes des hommes (statistiques impressionnantes sur ce point), l’HYPERPATRIARCAT des intégristes religieux sexyphobes du monde entier (musulmans ou juifs haredim) s’appuient, eux, sur la mise sous hypertextile (voile et jupe longue et manches longues) des corps féminins ou rien de féminin ne dépasse (ni forme, ni peau, ni talon, ni ongle en couleur, etc ) et la domination d’un "surmoi" austère, fort, surmoralisateur et surépressif excluant plaisir et désir, sans exclure pour autant les agressions et les violences récurrentes.

Il n’y a d’ailleurs pas que les intégristes religieux a être sexyphobes et à vouloir (re)couvrir les femmes (cf 4 types dont la sexyphobie d’Etat contre le string seins nus en piscine ou la sexyphobie professorale contre les élèves en tenue "indécentes" pour eux) mais les intégristes religieux sont actifs sur toute la planète et vont plus loin dans le recouvrement textile.

Exemple des enfants sur les deux versants : Mettre des gamines dénudées en concours de beauté est l’équivalent de mettre des gamines sous voile et robe ultra-longue à deux ans sous pression parentale religieuse. On a là les deux versants d’un excès l’un relevant de la modernité des moeurs libérés (çà) du poids ancestral de la religion, l’autre toujours sous emprise d’un archaïsme religieux réactionnaire (surmoi sévère) cherchant à établir un hyperpatriarcat sexyphobe et sexoséparatiste.

Faire cesser ces violences sur les deux versant (çà et surmoi) est un trajet vers le mieux de demain ! Il y a là matière à position commune au-delà des positions différentes des unes et des autres

Christian Delarue

Messages

  • SEXYPHOBIE AU MUSEE d’ORSAY

    Les fortes poitrines qui se voient bien peuvent être sexuellement attirantes . Ce n’est pas une raison pour exclure une femme qui portent un décolleté.

    L’attraction sexuelle, quoiqu’on en pense ou dise est de l’ordre du factuel et peut difficilement être niée. Il n’y a d’ailleurs pas que les hommes, à remarquer les gros seins, les femmes n’étant d’ailleurs pas les dernières, y compris à ne pas se contenter de regarder : puisque certaines jugent tout haut !

    La solution n’est pas ici dans le déni hors sol, ici comme dans d’autres pays, mais pas plus dans l’exclusion, la stigmatisation, la discrimination .

    Il faut juste savoir "se tenir" : c’est à dire se taire (hommes et femmes) et garder "les mains dans les poches" !

    Une femme, attirante ou pas, répugnante s’il en est, est toujours à respecter, à placer au rang de dignité au-delà des attirances sexuelles. C’est là le mécanisme dit du "double regard" contre le réductionnisme. Pensons-y !

    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article163904

    • SEXYPHILIE anodine d’Instagram et SEXYPHOBIES limitantes et agressives ailleurs- Christian Delarue

      xx

      On a parlé de « prime à la nudité » pour Instagram dans un média (1) qui défend souvent la « prime au voile » et à l’hypertextile.

      Précisons que cette « prime à la nudité » n’est pas une « sexyphilie » ou l’on dénude des jeunes filles mineures, un peu pour des concours de la plus belle jeune fille ou plus encore pour attirer des pédophiles ! Ce qui serait alors l’équivalent inverse de celles et ceux qui, sous influence d’une interprétation intégriste d’une religion (islam ou judaïsme haredim ), couvrent des gamines de deux ans sous hypertextile : voile et robe longue jusqu’au sol !

      Sur Instagram, ce sont ordinairement des femmes majeures, en hypotextile certes mais jamais totalement nues, et cela mobilise la critique de Mediapart (sous forme d’enquête) et, en commentaires, des critiques du « capitalo-patriarcat », critiques qui ne disent rien en général contre les diverses sexyphobies, qui sont beaucoup plus des entraves à la liberté des femmes !

      Ces femmes adultes, librement en hypotextile - même pas du string seins nus - savent très bien ce qu’elles font et c’est non contraire aux droits et libertés Elles n’ont donc pas de remarques moralisantes dignes des intégristes religieux à recevoir !

      XX

      A côté de çà on trouve des SEXYPHOBIES limitantes et agressives ailleurs.

      A ce jour, 4 types de sexyphobie sont à repérer :

      1 - La sexyphobie des intégrismes religieux (musulman, juif haredim, catho jadis) ou tout le corps des femmes doit être caché : il mène au sexo-séparatisme et à un hyper-patriarcat.

      2 - La « nouvelle sexyphobie » portant contre un effet - non obligé - du « no-bra », soit du sans soutien-gorge (le no-bra est une tendance sociétale féminine récente). Les tétons apparents ou les seins ballottants sont alors perçus comme « excusant » une violence sexiste voire la "favorisant" ! (cf enquête cet été 2020) ;

      3 - La « sexyphobie d’Etat » ou « sexyphobie de gouvernement » qui vient d’en-haut, via la loi et la police contre le string seins nus en piscine ou sur plage.

      4 - La sexyphobie de la société civile avec les insultes sexyphobiques de rue mais aussi la « sexyphobie professorale » ou des enseignants qui préfèrent fustiger les filles jugées trop sexy, trop dénudées qu’éduquer les garçons à savoir "se tenir" !

      https://bellaciao.org/fr/spip.php?article163896

    • La sexyphobie de la direction du collège de Tyrosse (Lande)

      Couvrez cette bretelle de soutien-gorge que je ne saurais voir
      20 sept 2020 par Estelle ALQUIER

      http://amitie-entre-les-peuples.org/La-sexyphobie-de-la-direction-du-college-de-Tyrosse-Lande

    • Tient justement, est-ce que cette (sur)réaction des responsables de collèges face à des tenues qu’ils estiment choquantes n’est pas une réaction préventive pour éviter des problèmes en interne avec des élèves (et leurs parents) portés par une vision intégriste de la manière dont les femmes doivent se vêtir ? N’en est-on pas rendu déjà à la victoire de cette morale réactionnaire et archaïque ? Morale qui va bientôt s’imposer en Afghanistan, par exemple.
      Le point de vue de certaines féministes enclines à défendre les femmes voilées au nom de la liberté (??) sans droit à critiquer serait intéressant à connaître ; et même mieux, il faudrait qu’elles le fassent savoir avec autant d’ardeur.

  • Le problème, c’est que l’on a dit aux femmes « vous êtes libres » et qu’on n’a pas éduqué les non gaulois à cette liberté ( et même les gaulois aussi). Effectivement il s’agit uniquement du respect de la femme en tant que humaine, ce qui est inscrit dans les Droits de l’Homme et dans la Constitution Française de la République. Ce qui manque cruellement dans la bible, le coran et la thora. Ne cherchons pas d’excuses en regardant ailleurs. Il n’y a pas d’agression dans les camps naturistes et le père ou le frère n’ont rien à faire dans la vie intime de leur sœur ou leur mère.