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Vaccin CUBAIN : Un pont aérien serait ouvert ?

par joclaude

Publie le jeudi 1er avril 2021 par joclaude - Open-Publishing
1 commentaire

Un pont aérien va être ouvert pour faire vacciner 260.000 Français à Cuba
Source:Info Marianne
Par François Darras
Publié le 01/04/2021 à 14:52

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Avec le soutien d’Air France, le gouvernement envisage de jeter un pont aérien entre Paris et La Havane pour faire vacciner les 50 / 60 ans à risque avec le vaccin local.
Selon nos informations, la France devrait organiser dans les prochaines semaines une liaison aérienne quasi permanente avec La Havane pour permettre d’accélérer la vaccination. Ce dispositif, qui s’appuierait sur la compagnie nationale Air France, serait réservé aux personnes de 50 à 60 ans souffrant de comorbidités, et qui ne peuvent pas encore avoir une injection sur notre sol.

En tout, 260.000 personnes seraient éligibles à ces vols vaccinaux Paris-La Havane. Elles recevront le fameux vaccin local cubain, le Soberana 2 (le Souverain 2, en français dans le texte), développé par ce pays doté d’un système de santé extrêmement performant.

"Les consignes sont claires, confie à Marianne un cadre haut placé d’Air France, Pour répondre aux attentes du gouvernement, il nous faut faire en sorte qu’à compter du 7 avril prochain la plupart de nos Airbus A330 et A350 et de nos Boeing 777 et 787 soient mobilisables afin qu’ils puissent, 7 jours/7, 24 heures/24, assurer plus de 1.000 rotations entre la France et Cuba."

DÉFI LOGISTIQUE
Un véritable défi logistique pour la compagnie, dont les avions, mis en "hibernation" pour certains faute d’activité suffisamment régulière sur les lignes long-courrier, doivent être remis en état de vol en un temps record. Les équipages, qui assuraient jusqu’ici le strict minimum pour conserver leurs qualifications, devront eux aussi reprendre du service à un rythme soutenu. "L’affaire n’est pas aisée, poursuit la même source, Une compagnie privée n’a jamais mis en place un tel pont aérien. On croirait participer à l’évacuation américaine de Saïgon par hélicoptères en 1975 !"

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Un parallèle exagéré ? Pas si sûr. A situation exceptionnelle, solution exceptionnelle. Emmanuel Macron s’est gardé d’en parler mercredi soir lors de son adresse télévisée aux Français, voulant être certain que la compagnie tricolore soit bien capable d’assurer une telle opération. L’annonce officielle est donc suspendue au feu vert d’Air France et de la Direction générale de l’Aviation civile, qui assure le contrôle aérien français.

Mais pourquoi une telle opération ? "Le Soberna 2, c’est du costaud. Rien à voir avec le Spoutnik V. Il a de très bons résultats. Leurs laboratoires communiquent bien avec les nôtres. Les soignants cubains l’utilisent déjà sur eux. Mais il est encore en phase 3 d’expérimentation, explique-t-on dans l’entourage d’Olivier Véran. Alors, avant que son usage soit autorisé sur le territoire européen, il va falloir attendre des semaines, des mois mêmes. Il nous faut ’prendre notre risque’. Le président l’a répété lors du dernier conseil des ministres du 31 mars. Le choix a donc été fait d’envoyer sur place nos concitoyens dont il est urgent qu’ils soient protégés mais à qui nous n’avons pas encore de vaccins autorisés chez nous à proposer."

"VOS “MILES”, LEUR VIE"
Certes, à près de 700 euros l’aller-retour par tête, l’opération paraît fort coûteuse pour les finances de l’État. Mais l’exécutif envisage une sorte d’opération "grand emprunt national" auprès des Français. Baptisée "Vos “Miles”, leur vie", elle vise à récolter les points Miles Air France non utilisés par les Français durant la pandémie pour contribuer au financement de ce pont aérien extraordinaire. Selon les estimations de Bercy, cela ramènerait le coût pour l’État de chaque aller-retour aux alentours de 412 euros, soit un total de 110 millions d’euros.

"’Vos Miles, leur vie’, ça sonne moins bien que ’Dedans avec les miens, dehors en citoyen’ admet-on au cabinet de Jean-Baptiste Djebbari Mais on est certains que les Français vont se montrer solidaires. Et puis, notre boulot, ça n’est pas de trouver de bons slogans…" Le ministre des Transports, qui a eu l’idée de l’opération, versera d’ailleurs au pot commun les quelque 14.000 points Miles qu’il possède sur sa carte personnelle Air France KLM Platinium. Il prêtera également à un heureux élu en partance pour La Havane son propre coussin de voyage gonflable.

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Seule ombre finalement au tableau : l’aéroport international José-Martí de La Havane ne possède qu’une piste et en fonction de la météo - capricieuse dans les Caraïbes, c’est connu - elle pourrait s’avérer trop courte pour permettre l’atterrissage des avions de la flotte tricolore. Au siège de Direction générale de l’Aviation civile, les ingénieurs ont travaillé dur et trouvé une solution actuellement testée sur la base aérienne de Villacoublay : "Une fois au-dessus de la capitale cubaine, les passagers seront accompagnés par les PNC aux portes de l’appareil, les avions passeront en rase-motte et les passagers tendront fermement le bras à l’extérieur."

Ils recevront l’injection à la volée, littéralement. Les avions seront, feront le plein en vol pour leur retour vers Paris, grâce à des ravitailleurs de l’Armée de l’air de la base aérienne 367 Cayenne-Rochambeau, en Guyane. Et notre source chez Air France d’ajouter, serein : "Faisons confiance aux médecins cubains. L’excellence de leur formation est connue et reconnue par tous, ils sauront parfaitement viser." D’autant que le Soberana 2 a un avantage : il ne nécessite qu’une seule et unique injection.

Messages

  • Journal "MARIANNE" :

    "Vaccin CUBAIN : Un pont aérien serait ouvert pour 260 000 français "

    hum, hum !

    POISSON D’AVRIL !

    Of course...

    Il faut bien que les rédactions et les rédacteurs en chef à Paris se fendent la poire et se paient sur la bête, non ? Se moquer des peuples pacifiques " en voie de développement " n’est-ce pas le passe-temps favori d’une côterie de petits journalistes de salon mal intentionnés ? Que pourrait-il faire d’autre dans un pays ravagé par le Covid 19 avec 100 000 morts d’ici la fin du Printemps 2021 ? Faire leur job ? Vous n’y pensez pas !

    Ils n’ont rien d’autre à faire que de vomir sur des bouc-émissaires éculés. Et puis, il y a longtemps que les journalistes d’investigation ont disparu des rédactions officielles car ça coûtait trop cher. Il ne reste plus que les dépêches de l’AFP plus ou moins bien recopiées, les commentaires trash, la désinformation light ou les ménages sur les plateaux de télévision-poubelles.

    Et aussi....

    Poison d’Avril, vous dis-je !