Accueil > Marie George Buffet : Les effroyables attentats de Londres il y a quelques (...)

Marie George Buffet : Les effroyables attentats de Londres il y a quelques jours nous ont tous et toutes révoltés

Publie le mercredi 13 juillet 2005 par Open-Publishing
15 commentaires

de Marie George Buffet

Chers amis, chers camarades,

Les effroyables attentats de Londres il y a quelques jours nous ont tous et toutes révoltés. Comment peut-on ainsi bafouer l’humanité, comment peut-on accorder si peu de prix à la vie ? Je voudrais exprimer, en votre nom, ma solidarité au peuple britannique, aux victimes et à leurs proches.

Nous sommes de celles et ceux qui ne laisseront pas le terrorisme déployer sa haine et sa barbarie. Nous sommes de celles et ceux qui croient à la démocratie, à la coopération plutôt qu’à la force et à la dictature. Nous nous battons pour la liberté, le respect de chaque femme, de chaque homme. Le sens de notre présence aujourd’hui, c’est d’abord cela.

Notre République se doit de répondre aux attentes, de permettre à chacune et à chacun de trouver sa place dans la société et dans le monde. Plus que jamais, il y a besoin de politique : la politique, ce sont les droits des hommes et des femmes, la politique, c’est le vivre ensemble qui se construit. Nous ne cèderons pas au régime que veulent imposer les poseurs de bombes, qui voudraient que l’on se terre chacun chez soi, qu’on laisse faire, qu’on se résigne.

Eh bien, non ! Nous allons poursuivre nos combats de plus belle, parce que nous n’acceptons ni cette violence, ni les projets qu’elle prétend servir, ni les terreaux qui la nourrissent. Face à ce monde d’inégalités, d’oppressions, nous voulons bâtir un monde de paix, de solidarité, de fraternité. C’est ce que nous avons clamé à la face du monde le 29 mai dernier. C’est ce que nous allons continuer à faire pour que notre peuple, les peuples soient respectés, qu’ils vivent mieux, qu’ils vivent bien, qu’ils vivent enfin ensemble.

Et nous sommes ici parce que le gouvernement de la France ne prend pas ce chemin. Du G8 à Matignon, en passant par Bruxelles, les autorités en place, malgré les luttes, les votes, les cris, gardent le cap libéral et forcent l’allure. Ils restent les gardiens du temple du capitalisme mondialisé. Et plus l’antilibéralisme s’exprime, plus ils empruntent le chemin de l’autoritarisme et du populisme.

Les ordonnances sont un instrument bien pratique pour un gouvernement en mal de légitimité. Mais les ordonnances sont aussi l’instrument de ceux qui se défient de la démocratie. Pas de débat politique, pas de concertation sociale : des décisions autoritaires et unilatérales.

Nous sommes ici ce soir parce que le gouvernement a décidé d’en passer par là pour imposer au creux de l’été ses mesures contre l’emploi. Les ordonnances du gouvernement ne sont pas faites pour soigner, elles sont à l’image de celles du docteur Diafoirus de Molière. Elles sont faites pour accélérer les choses !

Dominique de Villepin, qui gouverne la France au moins depuis 2002, a déclaré avoir subitement pris conscience de la gravité de la situation de l’emploi. Mais comment croire au plus petit début de commencement de sincérité dans ce propos, quand les seules mesures avancées signalent une accélération ultra-libérale de la politique déjà menée. La droite sous couvert d’action pour l’emploi a décidé d’une nouvelle étape du dynamitage du code du travail.
Elle invente la période d’essai de deux ans.

Elle fait ainsi un pas de plus vers le vieux rêve du MEDEF qui souhaiterait que l’on revienne au système médiéval des travailleurs journaliers. Ainsi, chaque matin, le salarié viendrait proposer sa force de travail à un employeur libre de la refuser. Alors que la précarité se développe, que le nombre de smicards a encore progressé de façon significative, que le chômage est rendu à des taux pharamineux, il en remet une louche.

Cette mesure aura des conséquences gravissimes sur la vie quotidienne de millions d’hommes et de femmes. Demain, on va nous expliquer que cette mesure est encore insuffisante et qu’il faut aller plus loin en l’étendant à l’ensemble du monde du travail. Eh bien non ! Quoiqu’en pense la nouvelle présidente du Medef, on ne crée pas de l’emploi en supprimant des droits.
Les jeunes sont une fois de plus ciblés, mués salariés de seconde zone, qui ne compteront plus dans les effectifs des entreprises, pour permettre la suppression d’instances dans les entreprises comme les comités d’entreprise et de nombre de droits collectifs et de protections.

Les chômeurs sont stigmatisés, comme si leur situation relevait d’un manque de volonté de leur part. C’est indigne lorsque l’on sait la souffrance qui est la leur. On veut leur imposer d’accepter le premier emploi qui leur sera proposé quel qu’il soit. La prime de retour à l’emploi est tout simplement une invitation à se soumettre. La caractéristique essentielle du contrat de travail est justement son caractère contractuel : les deux parties se mettent d’accord. Mais non, pour la droite de Sarkozy et Villepin, ce sont les chômeurs qui sont responsables du chômage ! Pour eux, cette année, c’est la punition, aucune augmentation de leurs allocations.

Mais dans le train de mesures annoncées, on peut trouver de nouveaux cadeaux au patronat, sonnants et trébuchants, payés sur les deniers du contribuable. Pendant ce temps la répartition des richesses entre le capital et le travail continue à évoluer de façon monumentale en faveur du premier. De plus en plus de salariés agissent pour leurs salaires. Après H&M, Air liquide, ceux et celles de ENCI à Citroën Aulnay viennent de faire reculer le patronat.

Le plan qui nous est imposé est un plan contre l’emploi, contre les salariés, et pour le MEDEF. Pendant ce temps, les salariés de Nestlé à Marseille sont en lutte, les salariés de la Samaritaine s’inquiètent de leur avenir, ceux de Saint-Yorre se voient envoyer les forces de l’ordre. Avec eux, que fait le gouvernement pour l’emploi ? Rien. Il continue à délier les mains de ceux qui licencient et qui précarisent. Il les laisse remettre en cause les droits syndicaux, sanctionner l’action syndicale, et ce soir je veux exprimer ma solidarité aux postiers de Bègles et à Philippe Julien, délégué CGT de Citroën.

Sans tenir le moindre compte de la colère et de la souffrance sociale, sans tenir le moindre compte des avertissements populaires dans la rue et dans les urnes, sans tenir le moindre compte du mandat populaire du 29 mai dernier, la droite poursuit sa route toujours plus loin. Avec une véritable frénésie de libéralisation, on le voit avec GDF et EDF livrés aux marchés financiers.
Elle dérape. Elle affiche son mépris de la banlieue, son mépris de l’humain, son mépris de la justice et des juges, son mépris des immigrés.

Partout, elle n’a qu’une seule idée en tête : faire ce qu’elle appelle du nettoyage. Villepin regarde avec bienveillance Sarkozy nettoyer la démocratie et la dignité humaine, tandis que Sarkozy encourage Villepin qui nettoie l’emploi et le code du travail. Cette droite, face à son échec social, démocratique veut nous faire avaler une alternative libéral-populiste à la Bush, à la Berlusconi, elle veut garder le pouvoir quitte à entraîner notre peuple, notre pays vers la falaise à toutes jambes. Nous sommes venus dire aujourd’hui que nous combattrons de toutes nos forces cette politique injuste, indigne, insupportable et illégitime.

Nous nous battrons pour le rejet du libéral-populisme en France et de la Constitution libérale en Europe. Seuls quatre peuples ont pu se prononcer grâce à des référendum : deux pour, deux contre. Quoiqu’il en soit, ce texte est désormais caduc de fait. Nous exigeons le retrait de la signature de la France au bas du traité européen, nous exigeons la suppression des directives européennes prévues à l’agenda de Lisbonne, nous exigeons que la parole soit rendue aux peuples en Europe, qu’elle soit rendue au peuple en France. Nous exigeons l’annulation de toutes les mesures prises par ordonnance contre l’emploi et les salariés. Nous avançons l’idée d’une sécurité d’emploi et de formation, celle de la reconquête de l’intérêt général par de nouveaux services et entreprises publiques, celle d’une dynamique basée sur les droits fondamentaux et sociaux, d’une démocratie ressourcée par une nouvelle République.

La droite ne pourra pas dérouler sa politique sans encombres. Elle s’est donné cent jours, c’est cent jours de trop et nous ne nous résignons pas à les subir. Tout cet été, nous allons prendre des initiatives de résistances au gouvernement Villepin-Sarkozy. Dès le 17 août, nous manifesterons de nouveau et à la rentrée, la Fête de l’Humanité va dresser le bilan de cette droite de casse. Elle va être le rendez vous de toutes les luttes sociales et démocratiques.

De La Courneuve s’élèveront les voix des progressistes d’Europe pour refonder l’Union européenne. Elles se mêleront aux prises de paroles des collectifs du « Non », des militantes et des militants du « Non »... Elle sera aussi un espace de débat pour toutes les forces qui, à gauche, veulent travailler à une alternative au libéralisme. A l’appel des collectifs, à notre appel ou à d’autres dans le pays, la rentrée verra fleurir des rencontres débats pour un programme pleinement à gauche.

La droite ne va pas être tranquille, à gauche, une dynamique nouvelle se lève. Nous sommes déterminés à la faire gagner.

Messages

  • Hélas !

    A lire tous ces appels qui nous promettent le grand binz pour la rentrée... je me dis que là aussi, comme avec le TCE... demain on rase gratis !

    J’ai bien envie d’y croire encore, mais le grand chambardement, c’est toujours pour demain !

    Et demain... verra t-on un appel à la GREVE GENERALE ?

    Verra t-on les syndicats décréter qu’il n’est PLUS question de négocier, de discuter, de tergiverser ?

    Verra t-on le PCF, la LCR, le PS (où ce qu’il en reste) se remobiliser comme pour la campagne référendaire, pour remuer les gens ?

    Le rapport de force aujourd’hui, fait que la crédibilité d’une organisation syndicale, ou politique, passe par une posistion d’opposition nette, par un refus des compromissions et un engagement exemplaire au service des gens... syndiqués ou pas, encartés ou pas... sinon c’est encore une guéguerre... et on sait où cela finit... dans les toilettes de Matignon !

    Laure.

    • Je ne vois pas d’appel qui promette de grand soir. Je n’ai pas comme toi la nostalgie de ce qui n’a pas fonctionné par le passé. Je ne crois pas en l’union de la gauche que tu espères, c’est à dire entre délégation de pouvoir et délégation de lutte. D’autant que le PS, contrairement à ce que tu dis, n’a pas fait campagne pour le NON, bien au contraire. Les Verts et les Socialistes sont engagés dans la promotion et l’application violente (comme en Allemagne) de la politique néolibérale.

      quelle vertu prêtes-tu à la grève générale ? Ce n’est pas une grève générale qui va bâtir une politique alternative de gauche. C’est bien la question qui est posée aujourd’hui au mouvement social. Et toi, certainement, tu as des éléments de réponse, mais aussi le besoin de mieux comprendre la situation. Tu es en fait comme nous tous qui avons besoin, c’est urgent, d’une autre condition de vie.

      Je ne veux pas donner des leçons de morale, mais un conseil pour la méthode et l’efficacité : plutôt que dire ce que doivent faire les partis ou les syndicats, au lieu d’attendre le grand soir, rejoint le comité pour le non de ton coin, l’asso qui t’attire, même si elle n’est pas parfaite à tes yeux etc., aide toi, aide nous.

      Cela ne t’épargnera pas les soucis, mais le terrible sentiment d’impuissance qui est le tien. En rejoignant par exemple un collectif pour le non, tu va rejoindre des gens qui viennent de remporter une extraordinaire victoire, qui ont fait pour la première fois depuis des dizaines d’années l’expérience d’un militantisme populaire victorieux.

      Ne te trompes pas. Le mépris que le politico-médiatique affiche à notre encontre est d’autant plus acharné que la défaite a été cuisante. Cela prouve aussi que nous ne pouvons compter que sur nous. Qu’espères-tu de ces gens qui montrent tant de mépris pour ce que nous sommes ? Faisons ensemble, c’est plus efficace que tes incertitudes entre radicalité aveugle et délégation de pouvoir.

      Helge

    • Je rejoins tout à fait cet avis.

      Il ne faut pas faire dire à Marie-Georges BUFFET ce qu’elle ne dit pas et qui ne correspond probablement pas à sa pensée.

      Au lieu de donner des leçons, de rester dans des postures d’attente, de "gens qui regardent les cortèges passer" ou d’autres qui comptent les points, on a plutôt besoin de gens qui s’engagent avec les autres , avec leurs différences.
      C’est le seul moyen pour hâter les changements dont nous avons tous besoin (presque tous, parce qu’EAS et sa copine, eux, n’ont pas ce besoin).

      J’aimerais moi, quand un-e responsable de gauche, ou un-e syndicaliste s’exprime, qu’on soit attentif à ce qu’il-elle dit (et non à ce qu’on croit qu’il-elle aurait pu dire si çà se trouve) pour y réfléchir et prendre part à ce qui peut nous rassembler, plutôt qu’à chercher systématiquement ce qui pourrait perpétuer la division qui nous maintient dans la domination de classe où nous sommes.

      J-J. POIGNANT
      militant depuis 1968

    • En réponse aux deux messages suivant le mien...

      Tss tss tss... à un moment ou à une autre il va quand-même falloir arrêter de lire dans les mots des autres ce que vous voulez y voir, non ?

      Le PS n’a pas milité pour le NON ?

      Fabius, Emannuelli, Mélanchon etc... ne sont ils plus au PS ? Depuis quand ?

      Il s’agirait quand-même de ne pas englober tous le monde dans le PS "motion A"... je suis navrée de vous le dire, dès fois que vous ne vous en soyez pas aperçu mais une partie du PS a effectivement fait campagne pour le NON... et heureusement d’ailleurs !

      Je n’ai pas de nostalgie particulière...merci bien de vous en soucier.

      Pour préciser ma pensée, je crois en des actions qui fédèrent et mobilisent les gens... et les esprits, et ne vous en déplaise, le rassemblement des forces en présence (plus qu’hypothétique hélas) serait, à mon sens, un de ces signal fort !

      Pour autant, le fait que je le mentionne ironiquement ne fait pas que je crois bé(a)têment que cela va arriver !

      Pour le reste, je vous remercie pour la leçon partenaliste dégoulinante m’enjoignant à rejoindre collectif, association, ou autre... ou plus clairment dit, d’occuper mes impatiences, mais c’est déjà le cas !

      Il n’y a pas que dans les "vielles marmites" militantes (pardonnez-moi ce trait d’esprit douteux... il m’a été inspiré du "militant depuis 68 et je n’ai pas su y résister) que l’on fait de bonnes soupes !!

    • Ceci est tout à fait exact et il est bon que quelqu’un le rappelle...

      Il y a parfois des propos qui frisent le lynchage et qui passent très vite sur la complexité du monde et des luttes qui s’y mènent.

      Le dogmatisme est dangereux comme la simplification à outrance.

      Soyons attentifs à tout çà si nous voulons rassembler pour changer.

      J-J. POIGNANT.

    • Je reprends, l’agacement passé... et je précise en préambule que je n’ai rien en particulier contre MG Buffet... qui est plutôt quelqu’un que j’estime et à qui je reconnais un courage d’engagement.

      Ce qui me gonfle passablement dans vos deux messages réunis, c’est le paternalisme pénible qui donne une leçon (en s’excusant d’en donner une), et le sous-entendu tout aussi pénible que vous détenez la science infuse et la clef de l’efficacité.

      Ceci étant dit, je reconnais quand-même que c’est un peu puéril de ma part de m’en outrager… le fond étant plus important que la forme.

      Hélas, il y a une triste réalité qu’il faudra bien un jour regarder en face et s’employer à résoudre, c’est que beaucoup de gens n’ont PAS ou PLUS confiance dans ces partis ou ces syndicats qui ont DE TROP NOMBREUSES FOIS déçu et largué en cours de route leurs militants ou sympathisants.

      La CGT par son côté revendicateur systématique (surtout sur la forme d’ailleurs que sur le fond mais qui même là faiblit toujours en fin de course), la CFDT pour ses trahisons à répétitions, le PS (motion A) pour ce que l’on sait de ses renoncement, etc...

      Je ne suis pas naïve au point d’ignorer qu’il faut être nombreux (et donc unis) pour faire évoluer les choses, mais fermer les yeux sur le problème de crédibilité patent des "forces d’opposition" est stupide. Aujourd’hui, il ne suffit plus de dire aux gens, "venez nous rejoindre, nous vous défendrons, nous ferons etc, etc, bla bla…", pour qu’ils y croient... trop de déceptions ont usé les candeurs.

      Il serait donc bon de chercher un moyen de reconquérir les confiances (la campagne référendaire y a en partie contribué, mais ce sera loin d’être suffisant pour des adhésions en masse) au lieu de s’indigner contre ces « inconscients qui ne comprennent rien à rien ».

      Il serait bon aussi d’arrêter de dire que rien ne se fait sans un syndicat ou un parti… la campagne référendaire à là encore montré qu’il n’en était rien, même si je reconnais (évidemment) leur utilité. Le regroupement est essentiel, je vous le concède mais il va falloir un peu plus que des appels lancés par ci par là pour mobiliser les gens et les fédérer sur des actions qui puissent représenter quelque chose d’incontournable pour ce gouvernement sourdingue.

      Laure

    • Encore une fois, il ne s’agit pas de conquérir la confiance de qui que ce soit. Tu attends la personne, l’asso, le parti providentiels ? Moi je te dis viens avec nous, non pas pour te conquérir ou te donner confiance, mais pour que tu fasses entendre ta voix de manière efficace, pour toi et les autres. Au lieu d’attendre la perfection des autres, apporte la tienne en direct. Le message est bien : confiance en personne sauf en nous-mêmes.

      Comme toi je ne fais pas confiance aux appareils politiques, ni aux politicards. Mais ce NON ne tombe pas du ciel, il est bien une victoire militante et populaire conre tous les ténors de la politique. Je crois que ça vaut la coup de continuer, de renforcer le mouvement de désobéissance, de faire les points plutôt que de les compter ou de le soupeser, de faire monter d’en bas nos exigences.

      Le PS et les Verts ont mené la campagne du OUI avec autant de mépris et de coups bas que la droite. Je ne confonds rien. Je ne confonds pas la machine politique et les nombreux militants courageux Verts et Socialistes qu’on a retrouvé avec plaisir, et qu’on retrouve toujours dans les collectifs pour le NON. Mais ces militants, ce n’est pas le parti qui continue sur sa lancée néolibérale.

      Quant au "ton" dans les échanges électroniques, vaut mieux à mon avis s’abstenir d’interprétation, et rester dans le gras des mots, parce que justement, il manque le ton et les arrondis épistolaires qui feraient long et curieux pour le genre.

      Helge

    • chère HELGE,

      si ce n’est pour pondre un dernier paragraphe de cet acabit,a quand des actes ....

      car la vraiment cela confine a :

      soit une forme d’auto-analyse mal dégrossie,

      voir au pire a de la masturbation cérébrale

      bisous quand même

      VULGUM PECUS

    • El pueblo unido cama sera vincido

      Le nombre, l’echange, la concertation font la force.

      A etre une vache et regarder les trains passer ne fera pas avancer le smilblick.

      Kolargool

    • Et voili voilou ! 0n tente le discrédit de la personne pour ignorer les idées. Si je parle comme je cause, c’est que j’agis, et c’est bien le sens de mon propos. Et puis, pourquoi pas, je m’auto-analyse comme un pied et me masturbe cérébralement (pas seulement). Là, chacun ses plaisirs, et je pense que personne n’a à en dire.

      Par contre, puisque nous en sommes aux confidences intimes, tes messages y gagneraient s’ils comportaient un peu plus de matière à discussion et moins d’affects, disons un peu trop spontanés, ou de départs polémiques un peu primaires : ces choses là ne se discutent pas. Les sentiments c’est perso, c’est avec les idées qu’on échange.

      Bien sûr que le NON n’est pas un vote de bourgeois : il est jeune et populaire ce non, et plus on a de revenus, plus on a voté OUI. Enfin, tu trouveras ces statistiques sur la Toile, c’est massif. Même chose au Luxembourg, les régions ouvrières on voté NON.

      Helge est un prénom masculin. Te laisserais-tu emporter par des fantasmes bourgeois ? Tu peux m’appeler Helga si tu veux continuer à rêver.

      Helge donc.

    • AH OUAIS ?LES STATISTIQUES FONT LES IDEES MAINTENANT...

      ALLEZ,ENCORE UN PETIT EFFORT, CAMARADE............

    • Tu as du mal à comprendre. J’ai dit que le NON était une victoire militante et populaire. Quant au vote, il s’agit d’observer les résultats par bureau de vote : plus les quartiers sont populaires, plus le NON est massif. Plus les quartiers sont bourgeois, plus on vote OUI.

      Les statistiques ne sont pas des idées, mais des données. Elle peuvent, dans ce cas dresser un paysage de comportements. On n’a pas manqué de le faire pour ce vote, certainement pour de mauvaises raisons... mais non. Le vote n’est ni bourgeois ni de droite.

      Les statistiques ne sont pas des idées, mais elles disent là que tes idées ne sont pas les bonnes.

      Helge

  • Chère Marie Georges

    J’ai lu ta décaration, je la trouves trop accée sur une opposition au gouvernement, et pas assez sur un programme de gauche a proposer aux Francais.
    Je ne pense pas a une alternance, mais a un vrai programme Communiste accès sur les sevices Public, les droits sociaux , l’emplois , l’économie ....etc.
    Pour l’Europe, je pense que les FRANCAIS ent tranché le 29 Mai.
    Il faut REVENIR AVANT MASTRICH, (monaie commune, coopération entre Nations, frontieres etc....).
    Mes idées sur l’europe sont restées les memes que celle dévellopées par le parti lors de la campagne contre le traite de mastrich. De plus l’après Mastrich nous a donné raison, alors autant en proffité.
    La France n’est pas prete au Bipartisme rechercheé par UMP et Parti socialiste, le Référemdum du 29 Mai en est révélateur. Alors soyons combatif et inovateur replacont l’homme en pole d’interret de notre programme et restons sur les valeurs qu’attendent de nous nos électeurs en 2007, et continuons le débat engagé lors du référemdum .

    Merci de me lire

    Pierre Malaussene, PCF section de Hyeres dans le var