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"Pourquoi voulez-vous revenir au communisme ?" Pour tenir une promesse qui n’a jamais été tenue

Publie le jeudi 28 juillet 2005 par Open-Publishing
8 commentaires

de Fausto Bertinotti (Refondation communiste) traduit de l’italien par karl&rosa

M. Bertinotti, je suis chercheur universitaire, mère de quatre enfants, qui s’est retrouvée en train de parler, ces jours-ci, avec les deux plus petits (10 et presque 8 ans) de quelques évènements de l’histoire de notre pays, de la guerre et de la paix, du nazisme, du fascisme et du communisme, d’une façon et dans les termes les plus simples et compréhensibles qui soient pour une fillette et un garçonnet de leur âge.

A la fin de notre causette, ils m’ont demandé quels sont et à quoi servent les partis politiques (ou mieux, "les personnes qui se disputent toujours à la télé") et au moment de nommer le parti dont vous êtes le secrétaire, la question sèche et dure, comme seule la logique de fer des enfants sait les formuler, a été : "pourquoi veulent-ils revenir au communisme ?".

J’ai tout de suite pensé trancher le nœud gordien par un péremptoire "parce qu’ils n’ont pas su ou voulu entendre l’enseignement de l’histoire", mais finalement je m’en suis sortie en proposant de vous faire suivre la question à vous que, pour simplifier au maximum, j’ai décrit comme une sorte "de chef de classe de service".

Je dois dire qu’à cette idée les enfants se sont exaltés : nous avons cherché ensemble sur Internet votre adresse email et nous voilà ici dans l’attente de "votre" réponse (naïvement, avec et comme mes enfants, je veux espérer qu’elle ne sera pas celle du "pion de service") et je souhaite qu’elle arrive, sans quoi les enfants, les hommes et les femmes à venir continueront à penser que non seulement les politiques sont "ceux qui se disputent toujours à la télé", mais aussi qu’ils sont ceux qui ne savent pas donner de réponse et puis, qu’est-ce que je devrais inventer d’autre pour justifier le silence du "chef de classe" ?
Francesca Lardicci, Clelia e Edoardo Pisanti - Pisa

Chères et chers Clelia, Edoardo et Francesca,

j’aurais moi aussi la tentation de répondre à vos questions d’un seul coup, par une seule phrase, comme celle-ci "nous voulons revenir au communisme pour tenir une promesse qui n’a pas été tenue". La phrase n’est pas de moi et ce n’est pas la première fois que je m’en sers. Je l’ai empruntée à un philosophe contemporain que nous avons beaucoup aimé et qui nous a récemment quitté, Paul Ricoeur. Je m’en sers souvent parce que la philosophie, quand elle est vraiment grande, se fait comprendre même d’un enfant. Le philosophe français avait coutume de dire que refonder signifie chercher à tenir une promesse qui a été déçue. Notre parti s’appelle Refondation communiste. Il est né et il s’est donné ce nom précisément pour essayer de tenir cette promesse. C’est pourquoi cette phrase condense dans une synthèse admirable notre vocation et notre programme de fond.

Mais je sais bien que je ne peux pas m’en tirer ainsi. Ceci est seulement une juste prémisse, mais la réponse est plus compliquée. Vous, Francesca, mais vous aussi, Clelia et Edoardo, vous avez raison : il y a eu des répliques de l’histoire, même très dures. Pourquoi donc continuer à insister ? Ne se pourrait-il pas, autrement dit, que la promesse n’ait pas été tenue parce qu’elle ne pouvait pas être tenue, parce qu’elle était une mauvaise promesse ? Parce que le communisme était une mauvaise idée ou une idée irréalisable dès le début ? Voila des questions qui valent une vie et non pas d’une seule personne, mais de générations entières et je ne peux ni veux m’y soustraire.

La chose la plus facile à expliquer est pourquoi nous continuons à exister. Il suffirait de regarder le monde d’aujourd’hui. Vous avez parlé entre vous de guerre et de paix. Tandis que je vous écris, je suis accablé par les terribles nouvelles qui parviennent de cette fameuse localité touristique d’Egypte, où le nombre des morte augmente d’une minute à l’autre. Derrière cet attentat et derrière celui d’il y a une semaine à Londres et celui d’il y a un an à Madrid et celui du 11 septembre à New York et derrière d’autres encore, il y a un dessin politique, celui du terrorisme, qui agite de façon instrumentale la croyance dans l’Islam et la condition de misère dans laquelle vivent un nombre énorme de personnes en Asie et en Afrique, pour provoquer des destructions et des meurtres, pour mener une guerre contre l’humanité.

Mais encore avant que le terrorisme assène ses terribles coups et indépendamment de lui, le monde ne vivait pas en paix. Au contraire, il était parcouru par une guerre indéfinie, qui n’attend même pas un prétexte - Paridés qui enlève la belle Hélène ou un jeune étudiant serbe qui tue un archiduc autrichien - une guerre qui est faite de beaucoup de guerres lointaines et proches, où, à la différence d’un passé que vous, les enfants, ne pouvez connaître que dans les livres, ne meurent pas que des soldats et des guérilleros mais, dans plus de 95% des cas, des civils, dont beaucoup ont le même âge que vous. Un monde où plus de deux milliards de personnes vivent avec moins d’un euro par jour. Où nombre de populations manquent de nourriture et d’eau, ne peuvent pas envoyer leurs enfants à l’école ni les soigner quand ils sont malades mais qui sont, au contraire, obligées de les envoyer au travail, quand il y en a. Où trois personnes possèdent plus de richesse que ce que peut produire un Etat africain tout entier, peuplé par des millions de personnes (j’ai dit trois personnes, je ne me suis pas trompé ; une des trois est celle qui possède les droits des systèmes qui permettent à l’ordinateur de chez vous et au mien de marcher). Au début du siècle dernier, le 20ème, la différence entre les pays les plus pauvres du monde et les plus riches était de un à trois, maintenant elle est de un à soixante-dix et plus, si je me souviens bien. Mais si vous ne me croyez pas, et je ne vous en tiendrai pas rigueur, cherchez sur Internet, étant donné que vous en êtes de grands connaisseurs, ce que vous dit le Rapport sur le développement humain rédigé par l’Organisation des Nations Unies et vous y trouverez des chiffres et des analyses encore plus précises sur les grandes injustices sociales de notre époque.

Ces guerres, ces injustices sociales, ces différences inconcevables qui marquent notre époque ne sont pas le produit du communisme. Ce dernier, au contraire, a essayé de les éliminer et on peut l’accuser éventuellement de n’y être pas parvenu ou seulement en partie, en créant en même temps d’autres problèmes. Si le monde est si mal formé, c’est de la responsabilité du système dominant, du capitalisme, de la globalisation capitaliste, de la logique de l’exploitation par l’homme de l’homme, de l’environnement et de la nature à la recherche du gain. Maintenant que le système communiste s’est écroulé, cela est plus évident qu’auparavant.

Alors, voila pourquoi nous insistons, parce que nous ne pouvons pas tolérer que la spirale entre la guerre et le terrorisme mette en danger la planète et la vie des générations présentes et futures, parce que nous ne pouvons pas accepter que la logique de l’abus de pouvoir contraigne à la souffrance, à la pauvreté, à l’absence de droits et de liberté la grande majorité de la population mondiale. Nous ne sommes pas seuls à penser ainsi et à agir en conséquence. Dans le monde et dans chaque pays il y a un grand mouvement contre la guerre et contre le néolibéralisme, un mouvement qui pratique la paix et s’oppose à toute forme de terrorisme. Nous attendons de ce mouvement des réponses au futur de l’humanité. Nous voulons construire ensemble une autre société, un autre monde où soit données à toutes et à tous les mêmes possibilités de vie et où ne puissent pas exister de tels abysses d’inégalités et d’abus de pouvoir, jusqu’à la destruction physique des personnes et où, au contraire, la liberté de chacun ne finisse pas où commence la liberté de l’autre, mais se développe avec celle de l’autre. Je n’arrive pas à trouver un autre terme qui ne soit pas celui de communisme pour définir tout cela.

Toutefois, je comprends que vous pourriez me harceler avec une autre question. Mais si le communisme qui a existé, plutôt que créer ce que tu dis a provoqué d’autres malheurs, n’était-ce pas peut-être une erreur depuis le début ? Et alors, ne devrions nous pas peut-être parcourir d’autres voies pour changer un monde que nous n’aimons pas ?

Certes, l’histoire de la tentative de réaliser le communisme - ce que j’appelle souvent d’ une autre expressions empruntée : la tentative de l’assaut au ciel - est marquée par plusieurs erreurs, dont certaines ont été fatales. Les femmes et les hommes qui l’ont faite ont pensé pouvoir conquérir le pouvoir dans l’Etat et changer par là la société. Ce qui est arrivé est le contraire, c’est-à-dire que la logique du pouvoir a changé ces hommes, en les poussant souvent à gouverner de façon autoritaire et violente. Cette expérience nous a aussi démontré que la liberté par rapport à ne suffit pas, c’est-à-dire par rapport au besoin, à la faim, à la misère mais qu’il faut aussi la liberté de, c’est-à-dire d’exprimer ce qu’il y a de mieux en soi-même, de construire de nouvelles expériences de vie sociale, de pratiquer concrètement la liberté pour tous. Elle nous a démontré qu’on ne peut pas séparer les moyens des fins, qu’on ne peut pas penser être les libérateurs de l’humanité en étouffant entre temps la liberté de ceux qui sont à nos côtés. Elle nous a démontré qu’il n’y a pas une vérité absolue à laquelle uniformiser la vie des hommes selon un schéma prédéfini, mais que la quête de la justice et de la liberté a lieu chaque jour et chaque jour en balayant les résistances et les obstacles, à commencer par nos faiblesses et nos paresses. C’est pourquoi la définition de communisme que j’aime le plus est celle, célèbre, de Marx qui le définissait comme le mouvement qui abat l’état présent des choses. Ce qui veut dire qu’il ne pourra jamais s’achever par l’instauration d’un ordre social et étatique nouveau, mais qu’il sera toujours une tension constante de tous les hommes vers la justice sociale et la paix.

Pour cela on ne peut être communiste que si on a une grande confiance en l’humanité dans sa globalité et en même temps un sain scepticisme vis-à-vis de soi-même. Si on est généreux avec les autres, mais sévère avec soi-même. Mais pour avoir confiance en l’humanité on doit apprendre à la connaître. A la connaître concrètement, je veux dire.

Voila le petit, grand enseignement qui nous vient de l’expérience extraordinaire des zapatistes du Chiapas. Ils nous disent qu’il faut marcher en demandant. C’est-à-dire, en dehors de la métaphore, qu’on ne peut pas faire confiance aux grandes idées mais qu’il faut les mettre à l’épreuve en les confrontant avec la réalité, toujours et sans cesse, et savoir que celle-ci n’est pas une matière inerte, mais qu’elle est faite des sentiments, des aspirations, des désirs des personnes qui nous entourent. Si nous voulons pas que notre quête d’un communisme nouveau finisse en poussière ou qu’elle se résolve en son contraire, nous devons habiter sans réserves et sans nous ménager la société de notre époque et ne jamais nous réfugier dans la tour d’ivoire de nos idéaux.

Chers Clelia et Edoardo, vous avez la chance d’être nés dans une famille qui vous ouvre une fenêtre sur le monde. Dès votre enfance vous pouvez discuter de grandes choses et vous n’êtes pas distraits par le problème de comment arriver à manger tous les jours. C’est une bonne condition de départ. Mon souhait est que vous ne la sentiez ni comme un privilège ni comme une faute, mais comme le point de départ d’un long chemin pour construire un monde différent et possible. Ce ne seront ni les pions ni les chefs de classe qui vous diront où et comment aller mais votre capacité même d’entrer en syntonie avec les souffrances et les espérances des personnes qui vous entourent.

Liberazione, 24 juillet 2005

http://bellaciao.org/it/article.php3?id_article=9492

Messages

  • La logique du pouvoir :

    " Les femmes et les hommes qui l’ont faite ont pensé pouvoir conquérir le pouvoir dans l’Etat et changer par là la société. Ce qui est arrivé est le contraire, c’est-à-dire que la logique du pouvoir a changé ces hommes, en les poussant souvent à gouverner de façon autoritaire et violente. Cette expérience nous a aussi démontré que la liberté par rapport à ne suffit pas, c’est-à-dire par rapport au besoin, à la faim, à la misère mais qu’il faut aussi la liberté de, c’est-à-dire d’exprimer ce qu’il y a de mieux en soi-même, de construire de nouvelles expériences de vie sociale, de pratiquer concrètement la liberté pour tous."

    Tant que la logique et les circuits permettant l’accession au pouvoir seront utilisés et mis en avant,
    nous retomberons dans les mêmes travers.

    Voyez l’experience de Lula au brésil.....

    La base, uniquement la base , replacer l’Homme au coeur de l’action, au coeur de la réflexion, se fait par les femmes et les hommes, sans délégation.

    Encore un petit effort Mr Fausto Bertinotti et le communisme libertaire et la démocratie directe
    sera votre credo....j’en suis persuadé !

    éTOc

  • Etant de tradition communiste, j’en suis arrivé aujourd’hui à devenir communiste libertaire par la pratique. Ayant 30 ans, j’ai bénéficié culturellement de l’après 68 (son esprit, son espoir), et socialement du capitalisme qui s’aggrave (injustice qui se développe), j’ai donc assez naturellement lutté depuis une dizaine d’années. CIP, Décembre 1995, Sans Papiers, antifascisme, luttes sociales 2003...

    Je suis d’abord parti de l’activité militante à travers une orga communiste mais ils m’ont trahis. J’aurais pu m’arrêter là, mais nos conditions de vies se dégradant toujours, j’ai fait le deuil de pratiques non démocratiques, et je me suis mis à lutter sur mon lieu de travail pour être le plus concret possible. Avec des salariés qui n’avaient pas de tradition militante mais un fort gout pour la justice, nous nous sommes battus pour garder notre boulot.

    Nous nous sommes alors organisés de manière démocratique en collectif, délégués révocalbles à tout moment, autofinancement de la lutte par les collectes, journal de luttes pour mobiliser les collègues, AG, grève ... Mon idéal communiste s’est appliqué déja dans une pratique militante qui refusait toute hiérarchie "nous sommes tous égaux, autant responsables les uns que les autres". On faisait des comités pour rédiger ensemble les tracts, faire les banderoles, et on poussait ceux qui n’avaient jamais fait ça à se lancer. Les collègues ont découvert qu’ils étaient tout à fait capables de s’approprier la lutte, que nous n’avons pas besoin de politiques proffesionnels, que la politique c’est à nous de la faire, et qu’on ne gagne rien sans rapports de force à la base.

    La plupart d’entre nous a pu garder son boulot. C’est une première victoire, mais cela n’empêche pas le chômage et la précarité de galoper partout, et le capitalisme de nous écraser de plus en plus. Certains ont donc décidé de fonder un syndicat et de garder le même mode de fonctionnement. Et de militer dans notre entreprise, mais aussi d’en sortir pour lutter avec d’autres salariés dans notre ville, les habitants, les chômeurs, les étudiants...

    Si les idées communistes reculent, c’est aussi parce que les gens qui portent cette idée sont moins nombreux et que la politique autoritaire n’a plus de sens. Il n’y a pas un seul communisme, mais plusieurs courants. Aujourd’hui les gens s’engagent sous la contraintre : non par utopie, mais pour défendre des droits élémentaires (travail, logement, papiers, retraites, chômage..), c’est pourquoi tout doit partir des solidarités élémentaires dans la lutte, et c’est à travers cette lutte nécessaire que tu fais la démonstration que ensemble on peut gagner. Et c’est la pratique de la lutte collective, qui font venir progressivement des collègues aux idées communistes.

    Pour finir, comme il peut paraitre insensé d’être communiste à 30 ans aujourd’hui je finirai par ceci. Les révolutions existent sans qu’on les prépare. Il y a eu régulièrement dans l’histoire des luttes populaires et la lutte des classes existe toujours : les riches de plus en plus riches, les pauvres de plus en plus pauvres, dans une société qui n’a jamais été aussi riche, moderne et capable de répondre aux besoins de l’ensemble de l’Humanité. En même temps nous sommes les générations vivantes qui devont régler IMPERATIVEMENT le problème écologique, d’ici 50 ans à ce rythme tout est foutu.

    Alors, s’il y a 37 ans, en mai 68 la révolution était nécessaire, elle l’est 100 fois plus aujourd’hui. Et je préfère que cette révolution soit communiste et non autoritaire. C’est pourquoi je m’engage collectivement, avec une tradition et une pratique libertaire, pour le reste on verra...

    Amicalement.

  • Est-ce le communisme qui a échoué ou bien la dictature ?
    Il y a eu (et il y a toujours) des dictatures capitalistes, avec des résultats peu convainquants, pourtant on ne remet pas en cause le capitaliste dans ces cas-là...

  • Pourquoi revenir au communisme ???

    Parce que sans lui, l’humanité périra.

    Voila pourquoi...

  • au Moyen Age chaque fois qu’un trône vacillait pour diverses raisons, les rois chrétiens dénonçaient les périls musulman, déclenchait la panique, lançait de nouvelles croisades !
    aujourd’hui, peu de choses ont changé sur le fond : le capitalisme financier recherche sans cesse de nouveau débouchés et la peur est un gisement sans fin....mieux que le pétrole !

    Nous sommes revenus au temps des croisades, ou le trône des capitalismes trébuchent - pour s’en sortir, garder le pouvoir, le contrôle des serfs et le maximum de profit : quoi de mieux qu’un climat délétère qui tue aussi les espérances, l’idée du "communisme" morte, MARX dans sa tombe en rigole encore !!

    arlequin

    • pour que les groupements humains se maintiennent ,il ne suffit pas que les fonctions économiques soient assurées ;la cohésion ne peut dépendre que de la seule satisfactin matériele des besoins ;elle a aussi pour condition la représentation que les individus ont d eux-meme et de leurs relations mutuelles ; vivre ensemble signifie avoir un sentiment d"appartenance à une meme totalité,partager un certain nombre de croyances et de convinctions,poursuivre un idéal commun que la morale individualiste est en mesure de fournir...C’est de l’individualisme social collectif pluriel d’un certain émile DURKHEIM,(ou le singulier pluriel quelconque de giorgio agamben),....pas de l’individualisme égoiste des théoriciens ultras libéraux,NOZICK,FRéderic Hayek etc.,neo cons américains ;....ET SI LA NOUVELLE ,réponse au neo_comunisme c’était autour de la pensée de gilbert simondon dans sa individuation psichique collective ???OU LA CRITIQUE au progrés,la TECHNIQUE ETC ;etc. ;de jacques ellul ???LA critique actuelle pour la défense de libertés qui sont en train dE "les détruire", avec l’éscuse du terrorisme fondamentaliste etc,,,,,, ????LA NEO LUTTE DE CLASSE A BESOIN DE différents OUTILS....................... peut etre .la boite à outils inspirés par gilles DELEUZE ?FELIX guattari,james hilmann,bateson g.,foucault etc ;leur communisme libértaire (avec les couleurs d’écologie sociale ,pas les traitres verts éléctoraux LIbéraUX sociaux etC ;etc.°°°°))),.°peut etre c’est le prochain pari pour réfondervraiment, le mot valise "communisme"...AUJOURD’hui c’est mieux parler de neo globals altermondialistes ou de socialisme libértaire ,car nous jouons encore sur la défénse résistance par la possible fin de la démocratie keynesienne des années glorieuses,liberté d’expression ,internet ,vie,controlée etc,big brother orwellien ;etc ;avec ses tentatives libérticides des idéologies des neocons au pouvoir dans les Empires de la communication ; ; ; ; ;la prochaine lutte de la vraie gauche c’est la défense de la démocratie libértaire des hackers dans la ,.... communication ,des nouvelles technologies(leur critique,controle etc ;de la science)ensemble à l’écologie des ésprits,l’écofisique guattarienne,au partage des richesses etc.doivent etre le nouveau pari du neo communisme socialisme libértaire .."L’ame" et "l’arme "du neo et ultralibéralisme ,c’est la communication,la toile internet de bill gat e etc.C’est là aussi la lutte pour la défense de la démocratie radicale comprise la lutte dans la philosophie de la vie quotidienne de ce nouveau réalisme....UNE AUTRE BOITE à outils,,pour la pensée de ce nouveau millénaire O...DE L’imagination...ET que s’ouvre le neo débat combat ; ; ; ;salutations fraternelles cyberdada :au de là de fausses querelles ; ;..des artistes quelconques/ groupement ; extreme.jonction.scriptmania ;com..pardon pour la bellle langue francaise blessée mais on est retourné maintenant du pays natal ,li’talie etc ;à la manière des poésies d’aimé césaire’.’(du rétour du pays natal)ritorno dal paese natio ,con l’accento sulla "i" che non ho trovato su questo nuovo computer portatile che non conosco ancora. :///.INTANTO RADIO NEO SOTTOLINEA QUESTO RITORNO A PARIGI,CON LA CANZONE PROPAGANDA, (ON EST PAS DES CONS ,,,,LALALA ?LALALA....ON EST PAS DES NEO CONS J’AJOUTE à cette CHANSON ,propaganda ,(radio neo et radio ici et maintenat) avec des mots alters ;mondialistes ° ; ; ; ;.....C’EST SYMPA...ce retour.lutte continue ; ; ; ; ; ; ; ; ;mouvement pacifiste neo pour l’ADSL(eutopie,bon lieu pas utopie non lieu)autonomie démocratie sociale libértaire.....COPYLEFT...POST SCRIPTUM/UN CONSEIL D LECTURE/""""""""DU BON USAGE DE LA PIRATERIE "DE FLORENT Latrive " culture libre sciences ouvertes" editions exils collane essais(sur les nouvelles lois libérticides de la toile neo capitaliste bill gate et cie ;) ; ; ; ;/.adsl ,pour tous libre gratuit ; ; ; ;....démocratie culturelle partage des savoirs ; ; ; ;.....

  • Il y a un paradoxe difficile à résoudre concernant l’apparente victoire totale de l’individualisme triomphant du modèle capitaliste. Chaque indivu est sensé savoir comment être libre, tout seul, sans contrainte. Le résultat est que chaque individu recherche un modèle idéal, clonage de l’individu unique parfait. L’obsession d’être différent débouche sur une homogénisation généralisée.
    Prendre l’inverse du raisonnement et imaginer une société communiste rigide obligeant les individus à être l’identique des autres : cela forcerait les individus, par curiosité, à se différencier des autres à à chercher d’autres façons d’exister. L’oppression de l’individualisme provoque un comportement globalisant (essayer de ressembler au modèle), l’oppression du collectivisme un comportement diversifiant (s’acharner à se différencier).
    Le communisme idéal serait celui qui résoudrait ce paradoxe.