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À la recherche d’une ville hôte - Mise à l’enchère

Publie le jeudi 28 juillet 2005 par Open-Publishing
10 commentaires

Mise à l’enchère de la destination du siège social et du projet de librairie-café de la Fondation littéraire Fleur de Lys

Lévis, Québec, Canada - 28 Juillet 2005. La Fondation littéraire Fleur de Lys déménage et annonce la mise à l’enchère de la destination de son siège social. Premier éditeur libraire francophone sans but lucratif sur Internet, l’organisme déménagera son siège social dans la ville qui aura misé la plus forte somme pour l’accueillir.

« Nous sommes prêts à déménager partout dans le monde pour autant que la ville hôte ait une communauté francophone intéressée à nous accueillir », explique Serge-André Guay, président fondateur de l’organisme. La fondation se dit très insatisfaite du traitement que lui a réservé la région qui l’a vu naître en juin 2003. « Nous sommes actuellement établis à Lévis, dans la grande région de Québec, Capitale nationale du Québec. Les médias de la région de Québec ne nous ont pas accordé la couverture de presse nécessaire pour nous faire connaître de la population. Un projet aussi innovateur que le nôtre demande un support constant des médias et de la population d’autant plus que nous envisageons l’ouverture d’une librairie -café, » explique M. Guay.

De plus, les refus des gouvernements du Québec et du Canada d’accorder une aide financière à l’organisme, le premier éditeur libraire francophone en ligne dans la province et dans le pays, laissent croire à la fondation qu’elle n’est pas la bienvenue. L’organisme se tourne donc vers le palier gouvernemental municipal, en quête d’une ville qui acceptera de débourser les argents utiles à son déménagement et à son projet de librairie-café. Et la mise est ouverte à toutes les municipalités du Québec, du Canada et de partout ailleurs dans monde. « Nous accepterons même de déménager dans une ville américaine quoique nous soyons un organisme francophone. Il suffit que la communauté francophone de l’endroit mise les sommes nécessaires. »

La mise de départ est fixée à 100,000$ canadiens, plus les frais de déménagement et une subvention pour l’ouverture de la librairie-café et au besoin, soutenir les formalités d’immigration. Une demande a été adressée à E-Bay pour la mise à l’enchère. Les municipalités intéressées peuvent obtenir de plus amples informations en visitant le site Internet de la fondation (http://www.manuscritdepot.com/) ou en écrivant à :
info@manuscritdepot.com.

Source :

Serge-André Guay, président
Fondation littéraire Fleur de Lys - Manuscrit dépôt
Le premier éditeur libraire francophone
sans but lucratif sur Internet

44, rue Chabot, Lévis, Québec, Canada. G6V 5M6
Téléphone : (418) 838-0890
Télécopieur : (418) 838-0890
Adresse électronique : info@manuscritdepot.com
Site Internet : www.manuscritdepot.com
ou http://www.fondationlitterairefleurdelys.org/

Messages

  • Quand on est Québécois et qu’on revendique dans son nom de "compagnie" Fleur de Lys, on ne peut que vouloir être qu’au Québec (où à la rigueur en France, et encore...).
    Sinon, changez de nom et appelez-vous "fleur de mondialisation". On ne peut oeuvrer pour la francophonie ailleurs que dans des terres souverainistes (les québécois qui liront ces termes comprendront, les français peut-être moins).

    Je suis choqué de voir que vous réclamer de l’argent et que vous êtes prêts à vous établir selon l’offre du plus offrant. N’est ce pas une politque de chien sale (terme québécois) ?

    Souvenez-vous (Québec, je me souviens) : Tous les ans, 24 Juin, des fleurs de lys partout et partout le même refrain : mon pays, ma langue, ma nation !!!! C’est au Québec que se joue le francophonie, pas ailleurs.

    Marié à une québécoise, c’est tout ce que j’aurais à vous dire : un million de dollar pour venir dans la niche de mon chien francophone, ca le fait ou pas ?

    Alain

    • Bonjour,

      Je réponds au message signé Alain ci-dessus :

      Sans doute, Monsieur, auriez-vous dû prendre connaissance, sur le site de la Fondation, de toutes les demandes de monsieur Guay faites aux gouvernements tant québécois que canadiens, de ses nombreuses interventions et tentatives de mobilisation, pour comprendre sa démarche actuelle.

      Une lecture complète aurait, sans doute, orienté différemment votre réponse... et vous auriez, je l’espère, approuvé cette courageuse initiative de sa part qui, si elle trouve acquéreur, ne peut qu’être bénéfique pour la Fondation et ses auteurs.
      Bien à vous

      Dominique Gobetti-Daumont

      Administratrice déléguée aux affaires européennes de la Fondation Fleur de Lys

      France

    • Bon, et bien, ma femme (Québécoise) vous dit que quand on est une association à but non lucratif, on ne se vend pas au plus offrant et on ne quémande pas l’argent des gouvernements. On se débrouille. A moins que vous ne soyez une association régie par un organisme d’état (provincial ou fédéral), Québec ou Ottawa n’ait pas là pour financer tous les projets, non ? Vous cherchez des crédits d’impôts, des aides ?? Faut aller en Gaspésie. En plus, là bas, ca les aiderait aussi.
      Vous savez sans doute qu’en ce moment, les gouvernements fédéraux et provinciaux n’apporteront aucune aide à toute rayonnance du Français. Vous avez remarqué (j’espère) que Pettigrew et Dion sont au gouvernement et qu’ils n’ont jamais aimé le Québec même si Dion en vient. Vous avez sans doute remarqué que Charest est à la tête de la province et qu’il coupe tout les budgets de promotion de la culture québécoise. Est-ce une raison suffisante pour partir ? pour délocaliser (pour prendre un terme plus économique et hèlas, d’actualité en ce temps de capitalisme sauvage) ?

      Moi, je lis régulièrement l’action nationale ( http://www.action-nationale.qc.ca/ ) et ils oeuvrent pour la francophonie et l’indépendance du Québec. Je ne les ai jamais vu brailler le fait d’aller ailleurs parce qu’on ne leur filait pas les piasses gouvernementales.

      Vous avez vu les Cowboys Fringants, les LocoLocass, les Zapartistes au parc Jean Drapeau ce 24 Juin ? Ils n’ont pas chialé l’argent qu’on ne leur donnait pas. Ils se sont pris par la main, et moi (j’ai fait 6000 kms pour ça) ainsi que des milliers d’autres (qui sont des québécois du Québec) ont pas chialé de sortir les billets de 20 pour entendre :
      "Chiale pas le gouvernement, Jean Charest n’a pas donné d’argent, Maudit Chien Sale, on s’est débrouillé sans toi pour faire la marée bleue de la jeunesse qui veut l’indépendance de notre pays’.

      Vous comprenez la différence ? Ceux qui se battent et ceux qui parlent de partir pour des histoires de sous ?

      La Fleur de Lys, elle n’a pas 50 endroits pour être crédible : elle n’en a qu’un : LE QUEBEC.

      Franchement, vous verriez le St Nectaire à St Malo ? Et les galettes Bretonnes en Croatie ?

      De toutes les façons, 2 choses m’ont choqué sur votre site :
      1. la francophonie canadienne. Moi, je n’aime pas cela, je préfère la francophonie au Canada et ma femme, elle, ne parle que de la francophonie (elle n’associerait pas canada à cela vu que canada= tueur de langue française dès que le Québec se met à somnoler).

      2. Ensuite le lien "vivre en Anglais au Québec". Toute ma belle famille (beaux-parents, oncles, cousins : une bonne vingtaine de membres) s’associe avec joie à mes propos :
      L’anglais DOIT vivre en Français ici. Si cela ne lui convient pas, il a toutes les autres provinces pour vivre dans sa langue. Dehors, les têtes carrées qui ne font d’effort. Sortons le Canada du Québec.
      D’ailleurs pourquoi cette question ? Westmount, c’est indiqué sur les autoroutes quand on arrive à Montréal...

    • À Monsieur Alain et sa conjointe québécoise,

      Tout d’abord, au sujet de la fleur de Lys, sachez qu’il s’agit de l’emblème international de la francophonie. On la retrouve sur plusieurs drapeaux de communuatés francophones de par le monde. Quant à son utilisation au Québec, elle remonte au temps de la monarchie française. D’ailleurs, en France, la fleur de Lys est toujours un symbôle de la monarchie. C’est pourquoi nous avons précisé sur notre site : « Notre fondation a adopté la fleur de lys uniquement dans le but de témoigner de son attachement à la francophonie. En effet, la fleur de lys est reconnue comme le symbole de la francophonie et des francophones un peu partout dans le monde. La fondation se dissocie et décourage toute association de la fleur de lys avec les royalistes afin d’en préserver son nouveau caractère apolitique. » La présence de la fleur de Lys lors de la Fête nationale du Québec s’inscrit depuis quelques dizaines d’années dans le courant nationaliste mais il ne s’agit pas d’un symbôle de l’indépendance du Québec. Bref, la fleur de Lys a sa place partout dans le monde.

      Quant à votre déclaration à l’effet qu’« On ne peut oeuvrer pour la francophonie ailleurs que dans des terres souverainistes », elle laisse entendre que la francophonie se résume en un seul aspect, celui de la politique. Or, il n’en est rien. La francophonie, c’est avant tout et par-dessus tout une communauté d’hommes, de femmes et d’enfants de la langue française de partout à travers le monde. Chacun a ses propres revendications politiques selon le pays où il vit. Les Québécois souverainistes ont les leurs tout comme les Québécois fédéralistes. Il en va de même des Canadiens-Français, des Franco-américains, des Franco-polonais et ainsi de suite. Bref, on peut oeuvrer pour la francophonie quelque soit le pays où l’on habite, que notre communauté francophone soit majoritaire ou minirotaire. Et c’est d’ailleurs ce qui passe : des francophones de partout dans le monde oeuvrent pour le fait français. La francophonie ne se joue pas uniquement au Québec, en France,... mais partout, sur tous les continents. La francophonie est mondiale, heureusement.

      Et il n’y a de plus logique que de vouloir déménager là où l’on supportera financièrement la fondation. Si vous voulez que la fondation demeure au Québec, encouragez-là financièrement et lancer une campagne de levée de fonds nationale ! Le poste de président de la fondation est ouvert, devenez membre et posez votre candidature.

      Quant à l’Action nationale, j’y suis abonné. Et même un des titres de la fondation, Un peuple et sa langue de Fernand Couturier, est en nomination pour le prix littéraire Richard-Ares 2005 décerné par l’Action nationale. Dans son de Novembre/Décembre 2004, la revue publie un article de l’auteur au sujet de son livre publié par la fondation. Aussi, l’organisme attend un article de ma part au sujet de l’édition en ligne au Québec. Et lors d’un souper avec quelques membres de l’Action Nationale, dont Robert Laplante, nous discutions aussi de mon livre « Comment motiver les Québécois à voter pour ou contre l’indépendance du Québec - Analyse et Point de vue marketing / apolitique » dont la version numérique est disponible gratuitement sur le site de la fondation.

      Et au sujet de la question à savoir s’il doit oui ou non y avoir aide de l’état à notre fondation, il suffit de savoir que les gouvernements subventionnent les éditeurs traditionnels privés depuis nombre d’années. On dit que l’édition n’est pas rentable au Québec et encore moins au Canada-Français. Les gouvernements versent donc de généreuses subventions aux éditeurs et à leurs entreprises privées. Dans ce contexte, pourquoi ne pas aider l’édition en ligne ? Pourquoi ne pas aider la fondation qui est le seul éditeur en ligne au Québec, au Canada ?

      Selon votre conjointe, notre fondation devrait se débrouiller seule, pendant que les autres éditeurs n’y arrivent même pas. Nous devrions continuer à fréquenter les banques alimentaires (la fondation est une oeuvre bénévole créée par deux assistés sociaux espérant un emploi - C’est précisé sur le site) pendant que les autres éditeurs se gavent dans les restaurants !

      Nous nous sommes batus (http://www.manuscritdepot.com/canada-refuse.html) (http://www.manuscritdepot.com/quebec-refuse.html) comme jamais. Mais nous n’avons pas de temps à perdre avec des gouvernements entêtés à protéger leurs amis de l’édition traditionnelle, même si le Québec et le Canada demeurent au dernier rang de l’édition en ligne en Occident (http://www.manuscritdepot.com/salondesmedias8.htm).

      Reste la population du Québec. Veut-elle de notre fondation ? Est-elle prête à la financer ?

      Enfin, n’oubliez pas que nous sommes en train d’en débattre sur un site... Français !

      Serge-André Guay, éditeur
      Fondation littéraire Fleur de Lys
      info@manuscritdepot.com

    • "La présence de la fleur de Lys lors de la Fête nationale du Québec s’inscrit depuis quelques dizaines d’années dans le courant nationaliste mais il ne s’agit pas d’un symbôle de l’indépendance du Québec."

      Affichez cela sur une pancarte et allez dans la rue Ste Catherine, vous allez en faire rire des québécois en leur disant que la fleur de lys n’est pas un symbole de l’indépendance. A vrai dire dans les rues, lorsque vous voyez un drapeau du Québec à la fenêtre, d’après-vous, ce n’est pas un symbole d’indépendance ? Pourquoi on en croise plein les quartiers francophones et pas dans les quartiers anglophones ? Les anglophones n’auraient-ils pas compris la fleur de lys, ou l’auraient-ils si bien compris qu’ils préférent mettre la fleur d’érable à la fenêtre ?

      Vous êtes à but non lucratif et vous vous vendez au plus offrant. Vous êtes dans la même logique que ces grosses compagnies qui font du chantage à la subvention sous peine de délocaliser. Pas la peine de discuter plus. Nous, ma femme et moi, on adhère pas à votre idée.

    • Bonjour,

      Le symbole de l’indépendance du Québec, c’est le Patriote.

      http://www.independance-quebec.com/textes/raisons_ipso_souverainete.php

      Quant au drapeau du Québec, il est souvent usurpé par les indépendantistes mal informés comme symbôle de leur cause mais dans les faits il n’en est rien. Le drapeau du Québec actuel est celui d’une province canadienne et les indépendantistes sérieux savent qu’il faudra un nouveau drapeau pour un nouveau pays.

      Quant à votre idée de chantage au sujet de la délocalisation de la fondation suivant l’aide financière la plus élevée, ce que vous associez à des pratiques de grosses compagnies, il faut avoir une très courte vue de l’histoire économique du monde pour croire que cette pratique est née de l’entreprise privée ; ce sont les oeuvres sans but lucratif qui l’ont initié, il y a des siècles. Plus encore, de tout temps, l’homme est allé là où il y avait le plus ressources. Il semble que le Québec et le Canada soient si pauvre qu’il faille aller ailleurs. À moins que...

      Enfin, votre « Pas la peine de discuter plus » démontre bien que où la démocratie s’arrête dans votre cas.

      Serge-André Guay, éditeur
      Fondation littéraire Fleur de Lys
      info@manuscritdepot.com
      http://www.manuscritdepot.com/index.html

    • Oui, le patriote est aussi un symbole, mais bon, je ne vais pas demander à toute ma belle famille de retirer leur drapeau bleu (usurpateurs ?) parce qu’un fédéraliste (et je pense que vous en êtes un, à tort peut-être..) estime que ce n’est pas correct.

      OUi, ce que vous faites, est une délocalisation sauvage. En effet, de tous temps, des gens sont allés voir ailleurs. Mais, vous, avant de partir, c’est un chantage à l’argent que vous faites. Comme Toyota, qui joue la concurrence des provinces canadiennes avant d’implanter son usine. Comme GM à BoisBriand qui pendant des annés à pris l’argent puis est parti. Et même, ce n’est pas parce que cela s’est fait de tout temps, que c’est une affaire réglée. De tous temps, on a tué, violé, esclavagisé : on passe l’éponge ?

      Vous voulez partir ? Le Québec, c’est trop pauvre pour vous ? Vos études de marché, ont montré que 6 millions de personnes, c’est un potentiel de croissance trop faible pour une société à but non lucratif ? Très bien, partez !
      Très bien, je commence les enchères : je vous offre ma cave (il y a l’électricité), un tee-shirt des patriotes ainsi qu’un autre tout bleu avec Québec marqué dessus.

    • Bonjour,

      Vous êtes bien un de ces « maudits français » dont on parle au Québec voire en France. Vous ne voulez rien comprendre. Vous avez toujours raison. Vous ne faites pas la différence entre « Il est vrai que je pense » et « Ce que je pense est vrai » ; vour prenez pour vrai toutes vos opinions. Et vous m’accoler automatiquement une étiquette politique à l’opposée de la vôtre parce que je ne me rends pas à votre opinion.

    • Mais oui, mais oui. Et ma femme, c’est quoi ? Hier soir, on parlait de vos messages et quand on a évoqué vos raisonnements sur le drapeau bleu (drapeau d’une province canadian pour vous), elle m’a dit que vous n’avez pas compris son pays (pas province, pays).
      Ne vous inquiétez pas pour moi et mon aspect "maudit français". Mes cousins a chaque fois qu’ils me voient au pays, ils me disent que je suis un bon québécois parce que j’ai compris leur problème. Ca nous crisse ceux qui voient avec un oeil en bleu et un oeil en rouge !
      La dessus, pas de problème, on se bat bien et on ne met pas nos batailles aux enchères.