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HORSCHAMP - CONTRECHAMPS

Publie le mercredi 7 septembre 2005 par Open-Publishing

Cassandre/Horschamp propose

En partenariat avec la coopérative Co-errances, le Théâtre de Verre et le groupe REFLEX(E)

HORSCHAMP/CONTRECHAMPS

« Enjeux artistiques et politiques autour de la mouvance squats »

Expositions, débats, projections, performances

Les 9,10 et 11 septembre 2005 au Théâtre de Verre

Le 10 septembre au 17ème Parallèle

ACCES LIBRE

17ème Parallèle : 110, rue de la Jonquière, 75017 Paris ? M°Porte de Clichy

Théâtre de Verre : 25-27, rue de l’Échiquier, 75010 Paris ? M°Strasbourg-Saint-Denis ou Bonne nouvelle.

Contacts :

Théâtre de Verre :

01 47 70 25 58

co-arter@wanadoo.fr / theatredeverre@wanadoo.fr

www.theatredeverre.org

17ème Parallèle :

01 58 59 01 73

infos@macaq.org

www.macaq.org

Artistes dans les squats : enjeux artistiques, enjeux politiques ?

Même si la vague sécuritaire et la frilosité politique ambiantes les fragilisent, comme le montre l’exemple des 400 couverts à Grenoble, les squats d’artistes ont acquis au cours de la dernière décennie une légitimité concrétisée notamment par les nombreuses thèses, essais et articles qui leur sont consacrés et par le festival « Art et squat » à Paris.

Mais l’intérêt des grands médias pour ces lieux « atypiques » dépasse rarement le niveau de l’anecdote : on parle des squats lorsqu’ils ouvrent, ou lorsqu’ils ferment. Il est très rare que l’on s’intéresse vraiment à la relation à l’art et à la population qu’ils produisent. Leur mode de médiatisation - plus fréquemment dans les pages « société » que dans celles consacrées à la culture - irait-il de pair avec une dépolitisation qui a vu, en France, se creuser un clivage entre les squats dits « politiques » et ceux, axés sur un partage du geste de l’art, que l’on a parfois nommés « squarts » ?

Entre une première génération porteuse des utopies des décennies passées, et de jeunes artistes avant tout soucieux de trouver des lieux de travail et de visibilité dans un contexte de précarité croissant, quelles transmissions, quelles réflexions communes ?

Le squat s’obstine à affirmer au quotidien un certain rapport à la propriété, aux modes de consommation « dominants ». Face à un univers de compétition qui n’épargne pas les artistes, il demeure un espace où, parfois, les critères de discrimination habituels peuvent être invalidés. Où la question esthétique n’est pas séparée de celle de nos utopies et de nos idéaux de vie commune. Face au gouffre préoccupant qui sépare l’art contemporain du citoyen « lambda », il s’efforce de créer du brassage entre diverses populations et des pratiques artistiques qui se veulent aussi peu « marchandes » que « muséales ».

Quelles formes naissent de ces pratiques ? Au cours d’un week-end de parcours artistiques jalonné de projections, expositions,performances et débats, Cassandre-Horschamp invite à les explorer et à en parler dans deux squats parisiens dont chacun développe une démarche singulière, le Théâtre de Verre et le 17ème Parallèle.

PROGRAMME

VENDREDI 9 SEPTEMBRE

Théâtre de Verre

20h30 : Vanité n° 10, Labyrinthe. Performance de Luis Pasina

SAMEDI 10 SEPTEMBRE

17ème Parallèle

Exposition ouverte de 16 heures à minuit.

17h : Projection du film de Pierre Sulisse, Le Carrosse.

18h : Débat avec Cassandre-Horschamp :

Les squats, générateurs de formes artistiques ? Le choix du collectif, d’un rapport à la précarité, de la construction de lieux de vie permet-il d’inventer de nouvelles formes artistiques et d’autres relations à la population ?

Agitateur : Samuel Wahl (Cassandre)

Participants pressentis : L’équipe du 17ème Parallèle (Macaq Troubadours), Carole Peclers, Sandrine Peyroux, Nicolas Roméas (Cassandre), Annie Stansal (Interface), Jean Starck, Pierre Sulisse...(liste ni définitive ni exhaustive)

20h : Projection du film Chez soi : la notion de « chez soi » vue par les squatteurs notamment.

21h : Concert surprise

Théâtre de Verre

Exposition ouverte de 16 heures à l’aube.

Projections en boucle l’après-midi : Un squat à Paris. 40’ Réal. Pierre Junières / Lycée Diderot, village d’artistes. 52’ Réal. Stéphanie de Lara / Luis Pasina, l’homme de braise. 40’ Réal. Stéphanie de Lara, et d’autres à confirmer...

20h30 : Nuit de performances avec différents collectifs artistiques.

Participants : Le collectif des artistes du Théâtre de Verre (Héloïse Desfarges, Juliette Jacobs, Silvia Venturini, Lomani Mondonga, Victoria Knights, Luis Pasina, Alonso Venegas Flores, Zaza, Terence, Horacio Peralta), Gilles Broucho, Pascal Tarzan, La Travlota, Move your fingers, Chansons polaroïd (Adele-b), Piero, Walker, Nada (Toulouse), Charles Pennequin (Lille).

DIMANCHE 11 SEPTEMBRE

Théâtre de Verre

13h-18h : La Parrilla : Théâtre avec les Tréteaux de la Colère et diverses interventions artistiques...

18h : Débat avec Cassandre-Horschamp :

L’espace ne cesse de se restreindre pour l’action et l’expérimentation artistique et politique. Quelles stratégies pour sauvegarder des lieux de résistance ?

Agitatrice : Valérie de Saint-Do (Cassandre)

Participants pressentis : Luis Pasina et l’équipe du Théâtre de Verre, Jean-Claude Amara (Droits Devant !!), Mariette Barret (Le Tunnel), Catherine Binon (REFLEX(E), Gaspard Delanoë (Chez Robert Electrons libres), Christopher Yggdre (Co-errances)...

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DU "TEMPS DE CERVEAU DISPONIBLE" EN MOINS POUR LA MAUVAISE TÉLÉVISION.

Cassandre/Horschamp, Cité européenne des Récollets, 150 rue du Faubourg Saint-Martin 75010 Paris. Tél. : 01 40 35 00 98

Cassandre porte depuis 1995 les valeurs d’un art en prise avec la société dans la lignée des combats de l’après-guerre, fait avancer les idées et lutte contre l’endogamie. Notre travail est celui d’une « nouvelle critique » qui ne se contente pas de juger l’« objet », mais appréhende le geste de l’art en prenant en compte la relation à l’histoire, aux populations et aux lieux.
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