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Appel à récolte de vidéo sur Carlo Guiliani

Publie le lundi 3 mars 2003 par Open-Publishing

Dix-sept mois après les violences par la police à Gênes, les enquêtes judiciaires vont s’achever. Le procureur qui a mené l’enquête sur la mort de Carlo vient de demander le non-lieu parce-que, d’après les informations obtenues par le parquet, le carabinier Mario Placanica ne voulait que défendre soi-même et ses compagnons encerclés lorsqu’il a ouvert le feu.

En plus, il aurait tiré en l’air : la balle aurair atteint le jeune manifestant après l’impact avec une pierre lancée vers le Land Rover des carabiniers. Cette décision se base aussi sur l’étude des imagines vidéos réalisées à Place Alimonda. Le magistrat lui-même, dans sa requête de non-lieu, a remarqué que plusieurs personnes armées de vidéo-caméras et appareils photo étaient sur la scène, que donc ils ont pu voir et filmer sans pour autant contribuer, avec leur matériel, à la recherche de la vérité. Nous sommes à l’heure actuelle aux dernières étape de la procedure judiciaireet, si nous n’arriverons pas à demontrer ce qui s’est réellement passé à Place Alimonda, nous n’aurons pas d’autres possibilité.

Entretemps, les enquêtes sur le massacre de l’école Diaz et sur les matraquages après les charges de rue Tolemaide vont aussi se conclure. De même, les imagines vidéos ont joué un rôle essentiel, tout comme les vidéos tournés le soir du 21 juillet devant le Media Center et pendant et après le raid aux écoles Diaz et Pascoli pourraient se révéler essentiels. Les chefs de la police italienne ont menti ou, quand-même, ils ont été réticents face au Parlement italien et aux magistrats gênois. Le procès-verbal des interrogatoires rendus au parquet, publiés en partie par la presse, viennent de le démontrer. Mais cela ne suffit pas.

Nous recherchons toujours des temoins et des victimes introuvables, dont les dépositions pourraient se révéler décisives. Surtout, on recherche des images car il n’existe de temoignage qui soit plus efficace qu’une image. Des nombreux matraquages dans les rues seront classés dans l’impossibilité de reconnaître les coupables ; le caractère arbitraire de plusieurs arrestations de manifestants ne pourra être demontré que par les images. Seulement les vidéos peuvent nous aider. En plus du travail des avocats, il faut mobiliser tous les réseaux d’information de façon que ce matériel là soitrecolté et utilisé pour éviter que Gênes se termine de cette façon et qu’une nouvelle Gênes se reproduise dans l’avenir.

Pas de verité, pas de justice

Faites une copie de votre video et envoyez-le à : avocat Daniele Jenni Speichergasse 31 3011 Berne Suisse

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