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Une petite journée

Publie le mardi 4 octobre 2005 par Open-Publishing
6 commentaires

Selon le ministère de la Fonction publique, la grève serait suivie par 26,5% des agents en milieu de journée, soit des chiffres « plutôt inférieurs à ceux du 10 mars », la dernière journée de mobilisation, « sauf pour le ministère de la Santé ».

Dès le début de la matinée, cette journée de mobilisation s’est traduite par des perturbations importantes dans les transports.

La grève à la SNCF était suivie par 32,30% des cheminots, tandis que, côté aérien, des centaines de vols étaient annulés.

Les transports en commun étaient perturbés en province, comme en Ile-de-France, mais le ministère des Transports s’est félicité que les objectifs en matière de garantie de service des transports parisiens soient globalement « tenus ».

La grève était suivie par 25% des salariés de France Télécom, 15% à 30% des salariés de La Poste, 23% des agents EDF et 25,24% à 37,03% des personnels de l’Education nationale. Elle a aussi perturbé l’audiovisuel public (15% à France Télévision) ainsi que la distribution des quotidiens nationaux.

.Selon un décompte partiel en début d’après-midi, plus 550.000 personnes, selon les organisateurs, 230.000 selon la police ont commencé à défiler mardi à l’occasion de quelques-unes des 150 manifestations prévues en France.

Messages

  • Thibault avait prédit une rentrée sportive (???) résultat puis 1 million de manifestants...

    • ...selon la police !!!

      Cherchez l’erreur : une fois de plus ceux qui ont fait ont eu tort, et ceux qui ne font rien ont raison... C’est en faisant rien qu’on rfait le changement !!!
      On était aujourd’hui plus nombreux que le 10 mars : j’ai rencontré des gens de plus de 50 ans qui manifestaient pour la 1° fois aujourd’hui...
      Dans les cortèges on a vu des catégories qui ne manifestent que fort rarement...
      Alors assez de dérision et un peu plus de confiance en nous !

      NOSE

    • Vous n’êtes pas obligés de croire les médias putassières, serviles ; il suffisait d’écouter les interwiews des ’usagers pris en otages" c’est tout ce qu’ont retenu Tfen, Rance2 et 3 minimum.
      Sure Rance-infaux cette journée fait seulement le 2ème titre.
      Envoyez leur des mails incendiaires, dites leur que vous n’écoutez plus les dé-infos et que vous ne souhaitez plus payer la redevance (d’ailleurs, c’est logique pour ces porte-voix du libéralisme, qui font de la baisse des impôts (des riches) leur leitmotiv) dont le prélévement contribue à faire baisser la "croassance" si chère en leur coeur...

      Attaquons-nous, je ne sais comment, aux désinformateurs. Voyons comment il est possible de diffuser autrement la pensée anti-libérale...

    • Ne nous énervons pas et gardons la colère froide...

      On n’a pas fait beaucoup mieux que le dernier coup... Mais il y a une série d’indices montrant qu’il y a eu une montée en qualité dans le mouvement de grêve, une montée en diversité et un affaiblissement important de la base sociale du régime...

      Un indice curieux et révélateur : L’annonce par France-Info qu’il n’y aurait pas de chronique boursière suite au mouvement de grêve.... (J’étais mort de rire...)... Qui n’avait pas fait la chronique boursière ? Jusqu’à quel point le ver contestataire était dans le fruit spéculateur ? Qui n’avait pas voulu faire l’ode du jour à la bourse ?

      Autres indices, plus sérieux, la presence de beaucoup + d’entreprises privées, montrant que les tentatives d’opposition entre travailleurs du secteur privé et travailleurs du secteur public ont beaucoup plus de mal à opérer qu’avant...

      Après le giclage de HP, en cours, de couches habituellement mieux payées que celles des autres travailleurs, une deuxieme carte s’abat : les cadres ne sont plus "protégés", les couches salariées qui étaient aisées passent maintenant au mixeur, et on commence à en retrouver dans la rue...

      Reprenons :

      * Peut-être un peu moins du secteur public qui a beaucoup donné ces dernieres années (c’est normal que depuis quelque temps on apperçoive une stagnation, pour les profs, les cheminots il faut rappeler le coût sur les payes des precedents mouvements)..

      * Un peu + du secteur privé, des grandes entreprises privées jusqu’aux plus macdoïsées, le privé commençant à s’ébranler lentement après des années de désarroi.

      * Un élargissement de la base sociale du mouvement (Des cadres ou couches salariées aisées maintenant menacées commencent à comprendre qu’ils sont dans les charettes)

      * Une exeptionelle popularité des objectifs du mouvement (70 à 75% d’appui dans les sondages, c’est énorme).

      En toile de fond à ce mouvement et sa popularité (qui est beaucoup plus importante que ne l’ont montré les défilés) il y a comme facteurs positifs :

      * La rouste mise au liberalisme lors des referendums qui a joué en montrant aux salariés qu’ils pouvaient gagner et qu’ils n’étaient pas seuls en Europe .
      C’est un moteur puissant qui joue actuellement en faveur des travailleurs.

      * L’apparition d’une ébauche de tatonements timides de solution politique à gauche qui redonne espoir face aux desespérances produites par les gouvernements de droite et l’attitude de la droite du PS qui a plongé l’ensemble de la gauche dans une énorme dérive libérale...
      Il ne faut pas cesser de rappeler que le NON de gauche continue de jouer en profondeur d’une façon positive dans la situation sociale de ce pays ( et chez nos voisins d’ailleurs).
      Ces forces là, en se retrouvant ensemble en soutien du mouvement du 4 octobre ont rajouté un peu de carburant au rapport de forces.
      Ces forces politiques doivent aller + loin dans le contenu avec une critique encore plus claire du capitalisme et des alternatives à lui apporter, et aller vers une alliance offensive . Les mouvements de travailleurs ont besoin de cet éclairage politique.

      Le PCF et la LCR, pour les partis concernés ont de particulières responsabilités là dedans. La gauche au PS et aux Verts en a tout autant ...

      De l’audace !

      Copas

    • Au lieu de citer les chiffres fournis par les uns et les autres, les journaleux ne pourraient-ils pas se donner les moyens de faire leurs propres comptes ?

  • De toute façon, qu’il y ait 500 000 ou 5 000 000 de manifestants ne changent rien au problème. La réponse de sire Gallouzeau est le même que celle du bonhomme Raffarin : "Si vous saviez ce que je vous emmerde vous et vos grèves de 24 heures".