A la Une de la presse : Cette semaine, petite Chanson du diable (zaz)

1er Rappel :
– Pour une meilleure vision du monde et des choses, voici, tirées de l’actualité, en version zaz, quelques infos soumises mine de rien à votre éminente réflexion politique

2e Rappel :
– Un zaz se définit comme un bon mot mauvais
– Ok, certains sont atroces, mais c’est le principe qui le veut

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D’abord, la pesanteur des mots

On continue bêtement à appeler les journaux des "torche-culs" alors que la France est un pays évolué où on ne s’essuie plus avec du papier-journal depuis longtemps.
– Conclusion. La presse compte pour se relancer imprimer désormais sur du papier ouaté.

Ensuite, sur Paris, l’inimitable mauvais accueil des mairies d’arrondissement , chais pas si vous avez remarqué

Il tient en une formule : "Accueillir le public n’est pas une sinécure, être accueilli en tant que public est une vraie cure de ciné."

– Dans l’Officiel du spectacle, on notera la sortie prochaine d’une comédie dramatique : "Bientôt on va changer de maires, faudrait en profiter."

Le très social gouvernement Villepin et l’emploi des séniors

En deux mots : Venez creuser votre propre tombe, on vous fera des concessions.

Même l’armée défaille (tiré de Libé 27 10 05)

Drame au mess des officiers de la base de Bricy (Loiret) : mus par la vengeance, trois subalternes affectés au service des officiers ont craché, léché et éternué sur une crêpe destinée à l’un de leurs supérieurs.

Condamnation minime finalement. Le tribunal a sans doute tenu compte qu’une génération auparavant, l’usage établi était de se branler dans les nouilles chaudes des officiers. Les belles traditions militaires ne sont plus ce qu’elles étaient.

L’émission la plus cuistre de la semaine en même temps que la preuve que nous sommes dans une société de classes

Visiblement, il s’agissait de causer de la mer (au sens des bateaux de plaisance, pas des travailleurs évidemment) et ca s’appelait les "Ecrivains et la mer", tu vois par avance le contenu du numéro.

Donc, là y avait Queffelec, Deniau et quelques autres autoréférences de la houle et de l’embrun.

On n’a finalement pas eu toutes les réponses : notamment pourquoi y a tant de voiliers partout dans les ports de France et pourquoi on n’y voit dessus jamais personne. Excepté de gros bergers de Berne, comme vous avez noté vous-même, ou alors des saint-Bernard qu’on verrait plutôt dans la montagne. Finalement c’est Frison-Roche qui manquait le plus, il n’aurait pas été là-dedans plus déplacé que les autres.

En raison de l’inflation des candidatures, Emmanuelli craint le ridicule pour le PS ? (Libé 24 10)

Ben ouais, Henri, t’as raison c’est pas le virus du tétanos qu’ils ont, c’est le virus du titanic : d’abord la folie des grandeurs, et après ca finit par couler.

Y a aussi cette pub que vous avez à coup sûr lue et appréciée

"Il y a la même quantité de ras-le-bol dans un demi de bière, une coupe de champagne, un ballon de Villepin, un verre de Sarkozy.

Pour rester en bonne santé, diminuez votre consommation."

Chanson du diable

On ne sait pas comment et à qui tout ça peut reshooter le moral, mais si quelqu’un dispose des paroles au complet de la Chanson du diable (Tu sais : "Les hommes se tuent, les trains déraillent, ca va ca va !"), ce serait sympa de nous les refiler.

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Les Pensées zaz de l’Ocséna

Ocsena, Organisation contre le système-ENA (et pour la démocratie avancée)
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