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Appel à tous à rejoindre les Italiens contre le TGV Lyon-Turin

Publie le dimanche 4 décembre 2005 par Open-Publishing
14 commentaires

Suite de l’occupation du site de Venaus, dans la lutte contre le TGV Lyon-Turin

Perspectives après la journée de lutte des Italiens de vendredi 2 décembre. Appel aux Français de venir les rejoindre.

Ce vendredi 2 décembre, dans le camp de Venaus, ce fut une journée pleine de certitudes.

Depuis 4 jours maintenant qu’ils occupent le camp, la solidarité des habitants de la vallée ne s’est pas démentie.
Cinq barricades ont été construites ce matin sur le terrain, ainsi que 10 cabanes pour se protéger de la neige et du froid.

"Alors que le premier jour, entre nous, il y avait des discussions en ce qui concerne la façon de résister : Faut-il injurier les policiers ? Comment interdire l’accès au terrain ? La légalité de notre action ? Le rapport avec les partis politiques ? Maintenant il n’y a plus ces problèmes. La question du rapport à la police, celle du fait de construire des barricades, tout a été discuté et résolu.

Cette nuit nous avons fait la fête autour d’immenses feux, plein de gens ont amené de la nourriture. Nous avons organisé des défenses en utilisant le terrain et tout cela en pleine tempête de neige. Mais la situation risque d’être plus compliquée dimanche soir, c’est pour cela que nous lançons un appel à tous les camarades français pour qu’ils nous rejoignent pour aider à la résistance"

Cette bataille est comprise dans une longue série, mais comme toute, elle est essentielle. Des discussions autour de la décroissance, de l’enjeu de ce trajet au niveau économique, de la perspective des 20 années à venir... Mais une chose devient de plus en plus claire pour tout le monde, pourquoi et de quel droit ils veulent nous obliger à supporter leur TGV, voilà des thèmes qui sont repris autour des feux.

Surtout les camarades de la vallée remercient ceux qui pourront faire que la solidarité ne soit plus un mot d’internet mais une réalité tangible.
Cet appel peur être diffusé le plus largement possible.

Pour plus d’infos, voir l’article de REBELLYON : Val Susa, 5 000 personnes occupent à Venaus le chantier du TGV

Messages

  • Il faudrait peut être expliquer pourquoi être contre un TGV ? à première vue je dirais que c’ est vraiment n’ importe quoi cette bataille (je ne suis pas un sarkosiste déjanté mais plutôt écologiste et de gauche au maximum) je pense en effet que c’ est une très bonne chose à chaque fois que l’ on parle de la création d’ une ligne ferroviaire et qu’ il faut au contraire multiplier ces lignes à travers le monde entier pour éradiquer le transport routier qui détruit la planète comme tout le monde le sait je l’ espère, c’ est pourquoi il faut multiplier ces lignes et développer au maximum le transport ferroviaire et le ferroutage.

    Laissez vos voitures au garage et prenez trains, métros, tramways ou bus ! Vous ferez des économies et contribuerez à préserver notre planète.

    • Moi aussi, j’aimerais bien que ceux qui manifestent contre un nouveau tracé TGV nous expliquent pourquoi ils sont contre. Que craignent-ils ? Quelles sont pour eux les conséquences néfastes de ce projet ? Par principe, je soutiens tout développement du rail et en règle générale les transports en commun pour contrer le "tout voiture" et apporter des alternatives à ce dernier qui est le vrai cancer de notre société.

      Nous attendons donc leurs arguments contre ce projet. Peut-être préfèrent-ils un service de train qui dessert un plus grand nombre de gares. Et là, ça se discute et on peut comprendre car le problème des TGV, c’est qu’ils desservent que les grandes villes avec en corollaire la suppression des lignes secondaires.

      William

  • je trouve aussi qu’on manque d’info sur les motifs. On en trouve sur le site rebellyon, allez voir
    MC

  • Les commentaires que je lit confirment bien ce que je pense du gaulois moyen.

    Ils réagissent au syndrôme du "prenneur d’otage" au premier coup, ils sont bien dressés.

    Alors donc, vous réagissez directement à une action contre le TGV.
    Et vous dîtes que cela risque de nuire au transport par le Rail.

    Je ne suis pas d’accord avec cette analyse.

    Premièrement, je vous signale que l’intéret de la france est la promotion du transport routier.
    Car le pétrole est une grande source d’argent pour la france.
    Peu de pays dans le monde autre que la france font autant de fric avec les produits dérivés du pétrole.

    C’est seulement dans le domaine de l’énergie electrique que la france est relativement indépendante des produits pétroliers, mais alors dans ce cas, on est encore assez mal : seul pays au monde qui ne dit pas clairement qu’une centrale nucléaire qui explose serait une mauvaise nouvelle.

    Que ceux qui ont des arguments contre se manifestent.

    AREVA veut-elle communiquer ? qu’ils envoient un article ! On l’analysera.
    Qu’ils donnent des arguments clairs et exacts. On a du temps pour les vérifier.

    Qu’ils nous disent clairement si oui ou non ils ont décidé de continuer le programme nucléaire sans condition, quoi que nous pensions.
    Dans ce cas, cela sera très difficile d’expliquer en même temps pourquoi les pétroliers français continuent de gagner un fric fou avec les moteurs actuels, alors que le gouvernement pourrait promouvoir des moteurs electriques ou semi-electriques.

    Dans les pubs TF1/M6/FRANCE2 , combien de spots pour une voiture sans essence ?

    Ah oui, là , cela ne rigole plus chez les gros riches.
    Mais je ne rigole plus du tout non plus, messieurs.
    On est sur BELLACIAO, pas chez vous, messieurs.

    jyd

    • C’ est moi qui est écrit le premier commentaire mais la réponse de jyd est assez bizarre, pourquoi parler de gaulois moyen... et c’ est assez confus, en gros il n’ y a aucun argument pour s’ opposer au TGV Lyon-Turin, tu parles de nucléaire... je suis d’ accord avec toi, le nucléaire c ’est de la merde ! mais POURQUOI ETRE CONTRE CE TGV ?

    • Justement , c’est parce que c’est pas trop clair pour moi non plus.
      Je disais à peu prêt cela :
      Difficile d’être à la fois contre le tout pétrole et contre une politique de développement du rail.
      J’ai parfois du mal à me faire comprendre et à me comprendre moi même.
      Mais c’est aussi peut-être parce-que le monde est un peu incompréhensible...

      C’est impossible d’être franchement pour ou contre un tel truc.

      Car :

      TRAIN = pas de pétrole .

      Mais

      TGV = energie nucléaire.

      donc oui, réponse bizarre, dans un monde bizarre.

      je formule juste cette remarque : la progression des transports routiers n’est pas du tout une bonne nouvelle. un essort du transport par rail serait une bonne nouvelle si l’énergie ne provenait pas du nucléaire.

      Donc voilà : très compliqué.

      jyd.

  • Un TAV difficile à avaler

    mercredi 16 novembre 2005 - 19:23

    Plusieurs milliers d’habitants du Val de Suse, dans les Alpes italiennes, ont manifesté mercredi contre le projet de liaison ferroviaire à grande vitesse entre Lyon et Turin, le TAV. Commerces et écoles ont été fermés dans toute la vallée et les manifestants ont parcouru huit kilomètres en chantant sous des drapeaux blancs. « Ce chantier va durer une vingtaine d’années et pendant tout ce temps, nous aurons chaque jour un millier de camions qui monteront et descendront la vallée. Ça va nous détruire », s’indigne un manifestant interrogé par l’agence Reuters.

    Les habitants craignent aussi que les travaux dégagent des substances nocives, comme l’amiante ou l’uranium contenus dans les roches montagneuses. Le gouvernement de Silvio Berlusconi a déployé des renforts militaires pour protéger le chantier de la ligne ferroviaire du Val de Suse, qui contrôle l’accès aux sites des Jeux Olympiques d’hiver de Turin, en février prochain. Le TAV doit relier Lyon à Turin en moins de deux heures, contre quatre actuellement.

    http://www.liberation.fr/page.php?A...

    • ENFIN quelques arguments mais qui je penses ne sont pas totalement convaincants parce que si à terme et même si c’ est dans 20 ans cette nouvelle ligne permet de faire dégager un bon nombre de camions de ces routes, le but sera atteint mais en effet je me le demande parce que pourqoui les Berlusconi et Villepin feraient une bonne chose ? c’ est ça qui est le plus surprenant dans cette histoire, je ne crois pas que ça leur soit déjà arrivé

  • Lyon-Turin : collision à haute vitesse

    La TAV, ligne ferroviaire à grande vitesse censée relier l’Italie à la France, se heurte à la population locale qui se bat pour préserver son identité. Même si cela signifie aller contre les intérêts de l’intégration européenne.
    Les manifestations dans la vallée(Cristoforo Testa)
    On l’appelle le « Corridor 5 » : un serpent ferroviaire qui reliera Kiev à Lisbonne en passant par les Alpes. Véritable pomme de discorde en Italie, le projet TAV (le TGV italien) a transformé la vallée frontalière du Val di Susa en un théâtre de manifestations, sit-in et fausses alertes à la bombe.

    Histoire à haute vitesse

    En septembre 2001, la Commission européenne, après avoir fait le point sur la situation environnementale, a présenté un Livre blanc sur la politique européenne des transports visant à accroître la sécurité et la propreté en matière de mobilité. Quelques mois auparavant, le Premier ministre italien Giuliano Amato et son homologue français Lionel Jospin signaient des accords pour lancer une liaison ferroviaire à haute vitesse, la Transalpine, entre Lyon et Turin afin de renforcer les relations socio-économiques entre l’Hexagone et la péninsule italienne. Le tracé doit être inclus dans celui du Corridor 5, qui reliera les principaux carrefours industriels et commerciaux européens de Lisbonne à Kiev, en passant par le port de Marseille, ce qui favorisera la circulation des marchandises en provenance d’autres continents, en particulier d’Extrême-Orient. Pour les dirigeants italiens, insérer l’initiative TAV Turin-Lyon dans le projet communautaire était une priorité, non seulement pour bénéficier des financements destinés aux grands chantiers européens, mais surtout pour intégrer l’Italie dans l’économie européenne. Or la population dit non.

    Mobilisation de près de 60 000 personnes

    Le Val di Susa est un morceau de terre qui s’étend sur 50 km entre Turin et le Fréjus. Sa population, forte de 60.000 habitants, s’est rassemblée le 16 novembre dernier pour manifester haut et fort contre la TAV. Le nombre de participants aurait même été estimé par certains à 80.000 personnes. De fait, devant l’ampleur de ce tam-tam local très médiatique, les habitants du Val di Susa ont été élevés au rang de symboles nationaux de la défense du terroir contre les ravages de la mondialisation et la course effrénée à l’immobilier. Ainsi, parmi les manifestants figuraient des délégations d’opposants en provenance du Mont-Blanc, du Brenner, du comité anti-Tav du Mugello, un département de Toscane, ainsi que de la Ligurie.

    Pourquoi autant d’acharnement ? Les habitants du Val di Susa ont peur pour leurs terres. Les montagnes recèlent quantité d’uranium exploitable. En outre, les travaux dureront au moins jusqu’en 2018. De quoi troubler durablement la tranquillité de la montagne. Enfin, le tracé de la ligne coupera en deux une vallée dont la population, après des années de lutte partisane aux sons de différents patois, s’est forgée une forte identité.

    Un obstacle pour les Jeux Olympiques ?

    En attendant les résultats des études censées vérifier la faisabilité du tracé qui viennent de commencer, les locaux se révoltent. Et avec eux les institutions italiennes de centre gauche, lesquelles s’éloignent des positions de leurs partis de référence. Une attitude qui s’oppose même aux centrales syndicales de la CGIL-CISL et l’UIL qui se sont déclarées en faveur de la TAV, vu les possibilités offertes sur le plan économique. Les habitants du Val di Susa manifesteront à nouveau le 28 novembre prochain. La région doit rencontrer les administrations locales mais il n’est pas exclu que le slogan « No TAV ! » retentisse à nouveau lors de la grève générale prévue le 25 novembre, couvrant même les protestations des syndicats contre la nouvelle loi de finance italienne. Après les alertes à la bombe de ces derniers jours et la menace de boycott des Jeux Olympiques de 2006, le pire est à craindre.

    En attendant, l’UE a fait parvenir plusieurs courriers à Mercedes Bresso, présidente de la région Piémont et Pietro Lunardi, ministre des Transports italien, insistant sur le fait qu’aucun financement ne sera accordé, ni aucune révision du tracé envisagée si les travaux ne démarrent pas dans l’année. La participation de l’Italie à une « intégration socio-économique européenne à haute vitesse » semble dépendre du Val di Susa. Mais le bras de fer continue.

    Eleonora Palermo - Torino - 24.11.2005 | Traduction : Mireille Vachaumard

    http://www.cafebabel.com/fr/article.asp?T=T&Id=5288

  • Des nouvelles de la lutte contre le TGV Lyon-Turin sur Radio Labo

    Publié mardi 22 novembre 2005

    Coup de téléphone d’un habitant du Val Susa membre du collectif "No TAV" à l’émission de Radio Labo lundi. Cette émission peut être écoutée en redifusion sur Radio Méga ce vendredi 25 novembre à 13h.

    Sergio est intervenu lundi dans l’émission Radio Labo qui passe à la radio valentinoise Radio Méga. Il nous a donné quelques points d’éclaircissements sur les revendications pour dire « "Non Au TGV Lyon-Turin. »

     Des raisons environnementales

    Il y a de l’uranium dans la zone où va être creusé le tunnel. Cette mine d’uranium a été utilisée à l’époque par Marie Curie pour ses expériences et recherches.

    On note une présence importante d’amiante dans cette même zone.

    (Note de l’auteur : le réseau hydraulique sera chamboulé)

     Une raison économique

    Le chantier du tunnel va coûter des dizaines de millions d’euros sur 20 ans et compte tenu d’un calcul qu’ont fait les opposants au projet cela correspondra à 10% de l’argent que l’État italien alloue actuellement dans son budget. Tout fout le camp chez nous, que ce soit pour la santé, le social, les collectivités locales, etc.

     Une raison globale

    Le train actuel qui transporte les marchandises ne tourne qu’à 40% de ses capacités et que veut dire cette volonté affirmée des pouvoirs de créer Ce TGV
    Sergio affirme que les opposants ne sont pas contre le ferroutage mais qu’on leur explique la signification de ce choix. Comme dans bien des cas actuellement, il n’y en a que pour des intérêts financiers qui n’ont rien à voir avec la population pas seulement de la vallée, mais de l’Italie, de la la France et de toute l’Europe.

     Un point essentiel

    À Venaus, le 30 novembre, des travaux doivent commencer dés l’aube sous protection considérable de la police.
    Sergio demande que des Français viennent ce jour là, ou même la veille car l’hébergement peut être assuré dans des éco-fermes.
    Le motif de cette demande, c’est la campagne que les médias et les politiques font contre eux les accusants d’être des têtes dures, des analphabètes ou comme déclare dans “La Stampa” d’aujourd’hui le président de la région (PS italien) « des gens de gauche contre la science ».

    S’il y a des Français, même en petit nombre, ils seront des témoins et les médias ne pourront plus dire que « tous les Français sont d’accord avec ce projet. »

    http://rebellyon.info/article1116.html

  • Les habitants du Val di Susa ne veulent pas du TGV

    Grande marche de protestation en Italie contre la future ligne de TGV Lyon-Turin : près de 100000 personnes, selon les organisateurs, ont manifesté à Bussoleno, dans le Val di Susa, là-même où doit se mettre en place ce grand projet soutenu par le gouvernement italien, la région piémontaise et la Commission Européenne.

    Mais les riverains soulignent qu’il y a déjà dans leur vallée une autoroute, deux nationales et une ligne ferroviaire, alors le TGV, le TAV en Italien, cela fait un peu beaucoup. La maire d’une commune du Val di Susa explique que la deuxième possibilité serait d’utiliser pour le TGV la ligne ferroviaire déjà existante. Selon elle des TGV ont utilisé dans le passé cette ligne, mais ils ont été supprimés par manque de fréquentation.

    Ce jeune homme s’inquiète, lui, des questions environnementales :"Ils nous mettent des produits chimiques et de l’uranium dans la vallée... S’ils veulent gagner de l’argent, qu’ils aillent ailleurs !"

    La construction de la ligne Lyon-Turin, qui a déjà commencé, implique la construction d’un deuxième tunnel sous les Alpes, au même niveau que celui du Fréjus. Les manifestations d’opposants, qui ont déjà provoqué des affrontements avec la police italienne, devraient se poursuivre d’ici à la mise en service, en 2015.

    http://www.euronews.net/create_html...

    • Encore d’autres arguments contre le TGV :

      " Après avoir délibérément favorisé le tout-routier et le lobby du transport sur route, les élu-e-s découvrent les vertus du ferroutage pour mieux faire passer la pilule du TGV Lyon-Turin.

      Si le TGV dans sa version voyageur ne peut intéresser que les cadres et patrons des 2 capitales régionales, l’intérêt pour les populations locales est inexistant : ils n’en verront que les nuisances, et peuvent très bien se contenter des lignes actuelles pour voyager, d’autant plus que ce TGV ne s’arrêtera que très peu entre les 2 métropoles, les petites gares locales étant « oubliées » par la grande vitesse. Par contre, l’argument du ferroutage fait mouche, notamment dans les vallées de Maurienne ou du Mont-Blanc, asphyxiées par les milliers de camions quotidiens (plus de 6000 camions par jour). Et c’est également pour cette raison que, de gauche à droite, tout l’échiquier politique français soutient le projet. Ainsi, les Verts, ne voyant pas plus loin que le bout de leur nez, s’engouffrent dans sa promotion.

      Et pourtant, cet argument ne tient pas la route…

      Les prévisions d’augmentation du trafic de marchandises sont vertigineuses. Ce qui se profile, ce n’est pas un transfert des camions vers le rail, qui se ferait naturellement selon les élu-e-s, mais bien l’augmentation généralisée du trafic, à la fois sur les routes, et peut-être par le train pour peu qu’il devienne plus avantageux économiquement pour les entreprises de transport. Le Lyon-Turin, comme tous les projets du même type, ne permettra aucunement d’éviter le transport routier désastreux, mais servira, dans 15-20 ans, à absorber partiellement l’augmentation du transport de marchandises à travers l’Europe. Sur route, sur rail, ce sera toujours plus de transports, toujours plus de pollutions. "

      Le reste de l’article a été posté sur Indymedia-Grenoble.

      Sinon, vous pouvez visiter le site en français d’une association de la Valsusa contre le TGV :
      Legambiente Valsusa