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BOVE POUR UNE CANDIDATURE UNIQUE DU NON DE GAUCHE

Publie le mercredi 11 janvier 2006 par Open-Publishing
72 commentaires

Bové prêt à être le candidat unique à gauche du PS

de Sylvia Zappi

Il se ressource. Loin des pressions des Verts, de l’agitation des réseaux militants parisiens et de ses virées internationales, José Bové a rechaussé ses bottes pour couler du béton et installer des mangeoires dans la nouvelle bergerie qu’il construit dans sa ferme de Montredon (Aveyron). Bonnet vert kaki enfoncé jusqu’aux oreilles, pantalon et vareuse de la même teinte fatiguée, c’est auprès des gens du "plateau" - cette terre sèche et venteuse du Larzac - qu’il veut réfléchir. Se lancer dans la campagne présidentielle de 2007 en trublion râleur de la campagne du non au référendum ou rester ce porte-voix des petits paysans et autres exploités du Sud ? "J’écoute et attends l’éclairage de la petite lumière intérieure", dit-il dans un sourire, citant Gandhi, l’un de ses maîtres à penser avec Henri David Thoreau, philosophe américain pacifiste, pour qui " le respect de la loi vient après celui du droit".

Les signaux jusqu’à présent étaient plutôt encourageants. Un succès de la campagne du non au référendum qui l’a introduit dans l’arène politique, des sollicitations de militants des collectifs du non pour "qu’il y aille", une délégation de la gauche des Verts qui se rend en catimini chez lui, le 2 janvier, pour voir s’il peut devenir leur candidat... jusqu’à une bande dessinée de Jul (dessinateur à Charlie Hebdo), intitulée Il faut tuer José Bové, qui le met en scène avec ses moutons.

Les instituts de sondages ont suivi. Régulièrement testé depuis 2003, son indice de popularité ne se dément pas. Bové recueille 51 % d’opinions favorables des Français et 64 % parmi les électeurs de gauche, selon le tableau de bord de l’IFOP de décembre 2005. Tout semble mis en place pour que le héraut de la lutte altermondialiste se déclare.

L’anarcho-syndicaliste, pourfendeur d’un système institutionnel "verrouillé", se dit "prêt à participer". Pas comme candidat d’un parti, a-t-il précisé aux Verts. Ni en opposition au PCF ou à la LCR, plaide-t-il depuis des semaines. Il dit attendre de ces deux partis qu’ils ne jouent pas leur partition présidentielle en solo.

S’il se lance, "c’est pour changer les choses et faire vivre une transformation à gauche", indique l’intéressé. "Je n’ai pas de destin perso, mais le plus mauvais scénario serait une course à l’échalote entre le PCF, les Verts et la LCR qui gâcherait tout", explique-t-il encore la pipe au coin des lèvres.

Ce "néorural" qui n’aime rien tant que l’action et la lumière s’y verrait donc bien. Mais, entre deux coups de fils de Bamako, capital du Mali, où il doit se rendre pour le prochain Forum social mondial, fin janvier, il hésite encore. Les conseils de ses proches étant, de surcroît, très contradictoires.

La discussion anime le Larzac et divise les soutiens de "José". Son vieil ami Pierre Bruguières, compagnon de lutte contre le camp militaire, y est opposé : "Il représente pour des milliers de gens un espoir, un idéal. S’il se lance dans la politique, c’est fini !", assure ce paysan à la retraite. "Il faut qu’il reste le poil à gratter des politiques et des multinationales", ajoute-t-il. Pour Jean-Paul Socquart, néorural comme lui, le leader paysan n’a tout simplement pas la carrure de l’emploi : "José ne fera pas le poids face aux appareils politiques", craint-il.

Même son de cloche à la Confédération paysanne, le deuxième cercle où Bové puise ses conseils et ses appuis. "Réduire cette dynamique de contestation collective à une participation à une élection serait une erreur. Ce n’est pas le rôle du mouvement altermondialiste de jouer à ce jeu dangereux", explique Jean-Emile Sanchez, ancien porte-parole du syndicat.

Certains craignent que les vieux travers du leader paysan ne ressortent à l’occasion. Une propension à partir seul, à "foncer" sans l’avis des autres quand il pense qu’il a raison et l’attrait de se savoir sur le devant de la scène. "Il ne prend pas toujours le temps d’expliquer ce qu’il fait", reconnaît une proche.

A l’opposé, les plus jeunes poussent. Comme Evelyne Giroux, sa jeune associée dans le GAEC (groupement agricole d’exploitation en commun) de Montredon. Pour cette ancienne prothésiste, pas de doute, il doit y aller. "Il faut une candidature à gauche du PS portée par José. J’espère que les collectifs issus de la campagne du non seront en capacité de saisir cette chance." Son avocat, François Roux, qui le défend depuis 1976, le pousse en douceur à franchir le pas. "Après la campagne du référendum, personne d’autre que lui ne peut fédérer ce qui s’est exprimé. Il a un discours qui parle aux gens, et peut faire rêver", veut croire Me Roux.

L’intéressé, lui, écoute et attend le "déclic". Avec un calendrier déjà en tête. L’occasion pourrait venir de la réunion nationale des collectifs du non en avril. "Ils auront la légitimité à lancer un appel pour une candidature unitaire à gauche du PS", analyse l’homme à la moustache. Et Bové pourrait alors se déclarer lors de la manifestation antinucléaire des 15 et 16 avril à Cherbourg, à l’occasion des vingt ans du drame de Tchernobyl.

http://www.lemonde.fr/web/article/0...

Messages

  • Article paru ou à paraître dans "Le Monde".
    Il faut absolument sauver et mieux, remettre en branle cet immense espoir né du NON au référendum, à travers le collectif du 29 mai, en réunissant tous les partis de gauche pour parvenir à une candidature unique susceptible de fédérer tous les courants et collectifs, mouvements associatifs, sous un seul drapeau : Bové peut parfaitement correspondre à ce dénominateur commun dont nous avons le plus grand besoin. Il peut être le héraut de cette refondation dont la gauche a le plus grand besoin.
    La décision lui appartient en propre, bien sûr, et elle n’est pas simple. Elle peut néanmoins faire naître un formidable espoir de renouveau face aux valses hésitations du PC.
    Ali

    • Si la question est de d’abord travailler à une candidature et un programme communs des nonistes, je dirais presque que n’importe qui fera l’affaire.
      Je pense, comme Jean-Emile Sanchez et d’autres, que le rôle de José Bové est plus déterminant en tant que porte-parole des alter-mondialistes ou en tant que syndicaliste.
      Il ne faut pas se fier aux sondages d’aujourd’hui. Coluche, en son temps, avait 16 % d’intentions de vote. C’était énorme. Il a été broyé par le système des partis, au point d’avoir dû abandonner.
      Le problème avec Bové, c’est qu’il a trop envie d’y aller pour écouter qui que ce soit.

      Kaoutchousky

    • « Si la question est de d’abord travailler à une candidature et un programme communs des nonistes, je dirais presque que n’importe qui fera l’affaire. »

      Je ne suis pas tout à fait d’accord, et pourtant je suis un des plus fervents partisants de l’Autogestion, et je n’ai pas à priori envie de donner ma voix à n’importe quel parti qui l’utilisera sans plus jamais me demander mon avis.
      Je pense que beaucoup de monde pourrait accomplir ce qu’accomplirait BOVE s’il était élu. Mais soyon réalistes, cela reste une élection, et Sarko va nous imposer ses grands show : et alors là face la réthorique acerbe mensongère et fasciste de l’autre nabot, il faut avoir du répondant, tant dans le ton que dans l’intelligence et l’intelligibilité des propos. S’il se débrouille bien, vu l’énervement perpétuel de Sako, BOVE doit pouvoir le ridiculiser en un débat.

      Nous devons cependant nous positionner en garde fou : être sur le terrain pour soutenir le projet de gauche premièrement, puis en cas de victoire, rester sur le terraain pour instaurer notre démocratie directe tant chérie, quoiqu’en décide la présidence. BOVE s’il est élu, ne peut que réformer la constitution. C’est à nous d’écrire celle pas, plus à la famille DEBRE.

      sc_marcos94

    • Merci Toto, je suis heureuse, enfin nous voilà avec un Homme qui pourrait nous faire de la

      POLITIQUE ,du SOCIALE a la CHAVEZ .nous redonner L’ESPOIR que notre NON n"est pas

      enterrer ,car je ne sais pas vous ,mais moi a les entendrent parler j’ai l’impression que le OUI

      est passé a 80% le 29 mai j’ai vraiment les boules

      Alors il nous faudra travailler pour l’ami JOSE vu que ce qui se présente !! c’est peut être notre seul
      planche de salut.

      a bientôt mariethé

    • Oui à l’utopie...mais électoralement restons sérieux et réalistes:si le pc , la lcr ne présentent pas de candidats et soutiennent Bové celui peut dépasser les 10 %(bien loin du score additionné de ces 2 partis aux dernières présidentielles)+ une partie de l’électorat vert et une frange (en fonction du candidat PS) soit 12 à 13 % , ce qui à mon avis serait magnifique.Encore faut il qu’il y ait un programme....Ce score n’est pas à l’abri aussi de phénoménes électoraux qui peuvent se passer en quelques semaines avant les élections:le vote"utile" pour le candidat PS pour qu’il soit présent au 2eme tour.
      A mon avis , parler de Bové président c’est aller un peu vite en besogne et en rêve.Mener une bonne campagne contre le libéralisme , développer des alternatives , poursuivre par des candidatures aux législatives c’est des graines semées qui germeront ....et pourraient recomposer la gauche française.

    • Dernière présidentielle, exemples d’apparentements en scores
      (pour aider tous ceux qui se désesperent des sondages actuels qui tentent quelques mayonaises et nous rappellent tous les sondages que nous avions connus avant 2002) :

      Gauche 42,89
      Droite 33,70
      Fachos 19,20
      Chasseurs 4,23

      Sous-divisions

      PS-Radicaux 18,5%
      PS-Radicaux-Verts 23,75%
      PC-Ext.gauche-Verts-Chevenement 24,39%
      et sans Chevenement : 19,06%
      PC-Ext.gauche 13,81%
      PS seul 16,18%
      Chirac seul 19,88%
      LePen seul 16,86 (avec le fou du puits il risque de faire moins il peut passer à la trappe aux presidentielles)

      Chirac-Madelin-Lepage-Boutin 26,86% (à ne surtout pas diviser en deux candidats de scores proches même l’un avec 10% et l’autre 16%, style Villepin-Sarko)

      Les partis qui avaient fait ensemble 55,13% n’ont été suivi que par 45% des voix au referendum (avec beaucoup moins d’abstentionistes)...

      Il y a indeniablement une situation très instable qui peut basculer dans des situations inedites.

      Voilà pour la cuisine.... Car c’est là de la cuisine....

      Cop.

  • On aura tout lu !

    Pour mémoire, José BOVE est un PATRON !

    La confédération paysanne n’est pas un syndicat de salariés : alors, même si certaines positions sont intéressantes, je serais fort étonné si les salariés agricoles employés par les syndicalistes-patrons aient des conditions de travail et salaire mirobolantes !

    Mais, pour le Monde, un patron et un salarié, c’est la même chose ?

    Patrice Bardet

    • Bové un patron que quelques salariés et alors ?
      Il circule de nombreuses fausses infos à son sujet, on le salit, on le pollue...
      Allez donc faire un tour sur le plateau du Larzac et vous verrez par vous même comment vit J Bové.
      Ceci dit, ce que j’aime chez lui (à par sa moustache hi hi hi !!!) c’est sa façon de marteler les idées qu’il défend. Ainsi, depuis le 29 mai, à chaque interview, je l’ai entendu dire qu’il fallait d’abord travailler à l ’élaboration d’un projet dans la dynamique du 29 mai... Je pense qu’il serait capable de défendre un vrai projet de gauche ; Quand à sa façon de foncer sans consulter, j’imagine que s’il était candidat à la présidentielle, il aurait quand même assez de bon sens pour réfléchir avant d’agir....
      Ceci dit, je ne milite pas pour Bové. LE PLUS IMPORTANT c’est LE PROJET.
      Francesca

    • Un patron Jose BOVE ? Ah Bon ?? Et de quoi ??? Je croyais que c’était l’ex-porte-parole de la Confederation paysanne qui, ôtez-moi d’un doute, est un syndicat...

      Patron de ses chèvres peut-ëtre ? ou de ses fromages ?

      C’est quoi ce délire ?

    • En tous cas, je ne trouve pas sain la manière dont se déroulent les fins de carrières des plus illustres syndicalistes. Après Notat, Edmond Maire, Chérèque le père, etc qui finissent patrons ou dans la politique (on doit trouver d’autres exemples dans d’autres syndicats), parfois même ministre (François Guillaume), au tour de Bové ?

      Ça montre bien quelque chose, non ? Au moins la déliquescence des syndicats.

      Et puis j’insiste, Bové est incontrôlable. Je disais la même chose à propos de Fabius dont d’aucuns voyait en lui le candidat naturel du non qui serait obligé de se soumettre à un programme. Ça me fait doucement rigoler.

      Kaoutchousky

    • Réponse à M Bardet et à Franscesca

      M BOVE est effectivement un patron, quoique... Peut on appeler patron tout propriétaire terrien agricole ? La question reste ouverte. BOVE est un propriétaire terrien oui et alors...
      Avez vous M Bardet écouté cette émission de D.Mermet sur le Patron Gaudin et son familistère. Doit on aujourd’hui mettre en avant les mêmes classes qu’avant ? Il me semble qu’aujourd’hui de nombreux patrons agriculteurs ne font pas partie de la même classe que les autres.
      Enfin, je vous signale que la CP est certes un syndicat patronal, mais pour exemple il partage les mêmes locaux que SUD rural (je suis salarié du milieu agricole) dans certaines villes. Penseriez vous que pour des raisons hypothétiques de problème de loyers des bureaux le MEDEF serait prêt à partager ses locaux avec la CGT ou FO ? Allons M Bardet, BOVE a certes des défauts mais pas celui d’apartenir à la caste des affameurs du MEDEF !!!

      Ceci étant dit, sur la candidature de JB aux présidentielles, je ne suis pas sur qu’il fédérerait tant de monde que ça. De plus son passé de syndicaliste, risquerait de donner à ses adversaire notamment socialiste du grain à moudre pour le descendre aux yeux de l’opinion publique (surtout celle des lecteurs de Libé). Il serait plus judicieux si le PC voulait franchir le pas et exclure les Huetistes (responsable des plus mauvais score du PC toutes elections confondues) afin que madame Buffet soit la candidate de la gauche.
      Maxime

    • Un paysan qui dirige une petite exploitation peut avoir un ou deux salariés.
      Il y a par conséquent des employeurs à la confédération paysanne. les syndicats ne sont pas réservés aux salariés. Cette opposition (patron - salariés ) ne veut rien dire dans ce cas là. Ce qui compte ce sont les valeurs que l’on défend, non ?
      Francesca

    • Il ne faut pas dire n’importe quoi.Les exploitations agricoles du Larzac sont presque toutes en GAEC.c’est à dire 3 ou 4 paysans qui se groupent pour mettre leurs moyens et travail en commun.Beaucoup ne gagnent que’un peu plus de la valeur du SMIC... pour 40 à 50 heures par semaines.Certains ont des ouvriers agricoles -ils sont donc EMPLOYEURS., ...PATRONS pour toi...Pour ma part , ce qui est primordial ce sont les pratiques et les idées développées par leur syndicat , la CONFEDERATION PAYSANNE. Va donc voir sur leur site...ils pourraient donner des leçon de solidarité à des syndicats ouvriers !

    • vous m’étonnez beaucoup lorsque nombreux vous hurlez au nom de "Patron", OK, alors comment allez-vous donner du travail aux nombres croissants de RMISTES,, à part l’entreprise auto-gestionnaire
      défendue par Copas et qui malheureusement ne sera pas nationale demain, nous avons qu’une seule solution pour tous ceux qui se retrouvent le bec dans l’eau, : attendre, quémender ou créer son propre travail et donc se retrouver "Patron" ce que font beaucoup de petits agriculteurs.
      Et le reve c’est que tous ces "Patrons" arrivent à faire partager leur travail, production avec au moins un salarié et si M. BOVE fait parti de ces "Patrons" eh bien bravo.

      Maintenant, pour le projet d’etre président, M.Bové doit communiquer un programme qui peut etre suivi et accepté par une grande majorité des Francais et à partir de là, on pourra débattre.

      Nicole

    • La CGT c’est une entreprise qui emploi aussi des salaries = CGT patron ?? de ses salariées.

    • Nicole,
      je parlais bien évidemment pas de ces créateurs d’entreprise, artisans ou autre, je parlais de patrons voyous qui ne donnent pas de travail aux RMIstes, bien entendu Bové n’en fait pas partie (de ces derniers).
      Aujourd’hui il existe de nombreuses formes juridiques d’entreprise qui n’ont pas pour but l’enrichissement personnel de leur créateurs ni d’aucun soutien financier (coop, sica, gaec, association...), alors pourquoi sont ils si nombreux à choisir la voie royale de la SA capitaliste ?
      Maxime

    • « Doit on aujourd’hui mettre en avant les mêmes classes qu’avant ? »

      justement non, ou putôt pas tout à fait, merci de soulevez la question, et cela ne concerne pas les bobos que l’on s’entende. Rockin Skwat, chanteur d’Assassin parlait de « classe mentale » . Ce qui revient à dire, peut importe tes origines, ce qui est important c’est ce qui est dans tête, le niveau de ta prise de conscience (et JOSE la dessus il est pas mauvias), le projet que tu portes.

      Sinon malgré l’affection que je prote à Marie - Georges Buffet, je ne crois pas que son aura médiatique - et malheureusement c’est un atout aujourd’hui - soit comparable avec celle de José Bové. Qui de plus reste au dessus des partis. Faire voter les gens pour bové et la gauche c pas comme faire élire une candidate communiste, je vous renvoie à l’article sur la déformation de l’image du communisme dans l’histoire.

      sc_marcos94

    • Bové ferait partie d’un "GAEC" .... Quesaquo ?
      D’après WIKIPEDIA et pour résumer
      http://fr.wikipedia.org/wiki/GAEC
      (zont besoin de sous d’ailleurs ceux-là aussi)
      Donc un GAEC :

      .../...C’est une société, munie de la personnalité morale, mais dans laquelle les membres conservent leur statut d’agriculteur en nom propre. Il leur faut pour cela perticiper à l’exploitation et cela doit constituer leur "activité principale" (au sens fiscal). La participation à l’exploitation peut être très spécialisée, et même "tertiaire" (faire la comptabilité, gérer les relations avec l’administration, etc.), elle peut être à temps partiel. Il n’est pas possible d’être à la fois agriculteur dans un GAEC et à titre personnel (et donc, il n’est pas possible d’être agriculteur dans plusisuers GAEC à la fois).

      De plus, les membres recoivent une rémunération à deux titres disctinct : en tant que travailleur, et en tant qu’apporteur de capital et de moyens de travail. Les statuts du GAEC fixent la répartition entre les membres des bénéfices de l’exploitation. Un GAEC est une société où on compte dont le nombre de part sociales, mais aussi la quantité de travail apporté, et, en plus on compte le nombre d’exploitation réunies. Ainsi, deux GAEC identiques à tous égards (activité, nombre de membres, structure du capital et répartition du travail entre les membres, etc.) peuvent néanmoins être considérés comme différents selon le nombre d’exploitations réunies à l’origine.../...

      Lire le lien, c’est interessant pour se faire une idée du statut de ce type de regroupement qui est essentiellement un regroupement en général de très petits exploitants à bas revenus.

      Ils peuvent effectivement avoir de temps en temps 1 ou 2 salariés... mais ça reste en general l’opposé des grandes exploitations sur-mécanisées...

      Pour ce qui est de Bové, je n’en sais rien...
      A noter que ce n’est pas parcequ’on a une exploitation agricole qu’on est forcement patron (ça se saurait).

      Par contre ce soir à la télé et à cette heure sur la 3 il y a les vrais patrons à table autour d’un débat et je vous prie de croire que c’est monocolore : Haro sur la France immobile, vive l’Irlande ultra-liberale, tous les discours orduriers qu’on a entendu de la part des autoritaristes, des anti-sociaux, des anti-democrates ouiouistes sont là en rangs serrés ... Impressionant de voir une telle haine se deverser...

      Alors Bové ? Humph....???

      Copas

    • et c’est bien là le problème de la CGT

      Non aux permanents syndicaux, pour un syndicalisme révolutionnaire

      sc_marcos94

  • Bové président, à priori c’est prometteur, oui à un axe Bové-Chavez par exemple

  • chiche Bové qui passe aux élections la gauche est discrédité, et les gens se regroupe autour de sarko.
    interessant.

    • la gauche dont tu parles a déjà été discréditée par Mitterand, Jospin, Hollande...
      la droite dure est au pouvoir et Sarkozy est au gouvernement.
      Ta peur, elle est là.
      F

    • La gauche se discrédite en effet bien assez toute seule. Mais tu soulève une hypothèse Bové Sarko au second tour, ce qui est peut -être le cas le plus favorable pour la gauche.

      Ca dépendra du pgm de josé, déjà, mais c aussi à nous d’enflammer la campagne, de dresser des spectacles de rues anti-sarko et ou on développe des idées libertaires et égalitaires, pour changer. Que les gens, la « France réelle » comme dirait SarkoMaurras, sache de quel côté est la joie, et de quel côté est la peur...

      sc_marcos94

  • José Bové exploite avec deux associés un Groupement Agricole d’Exploitation en Commun (GAEC). C’est une coopérative agricole. CE n’est donc pas un patron au sens habituel du terme. Ses revenus sont de 1200 euros par mois plus 3200 euros de subvention europeenne, d’après Le Monde.

    Les forces révolutionnaire ont souvent regardé avec méfiance cette partie de la petite paysannerie qui exploite sa propre terre seul ou en commun. Je pense que c’est une erreur que de les confondre avec, pour simplifier, les céréaliers de la Beauce. Je crois que ces travailleurs ont les même intérêts de classe que les salariés.

    Maintenant, tout comme Maxime, je ne suis pas absolument certain que José Bové rassemblerait davantage de monde que Marie-Georges Buffet sur un programme résolument anti-libéral surtout en ville.
    A mon avis José Bové devrait rester dans les champs syndicaux et associatifs où il est très utile et très efficace. J’apprécie son action (et les formes qu’elle peuvent prendre, nous avons là je crois des choses à apprendre nous militants de la CGT) dans la lutte contre l’OMC, les OGM, à Via Campesina, etc....
    Mais la présidentielle ? C’est pas pour toi José, tu vas t’y perdre !

    Jips

  • Merci de ne pas me faire dire ce que je n’ai pas dit !

    J’ai écrit (en résumé) que
     la Confédération Paysanne n’est pas un syndicat de salariés
     que Bové est un patron (donc pas un salarié)
     certaines positions de la confédération sont intéressantes

    Ces affirmations sont en réponse à l’article de Sylvia Zappi, journaliste du Monde, qui qualifie José Bové d’Anarcho-syndicaliste.

    C’est pour le moins un abus !

    Pour mettre les choses au point,
     je ne nie pas qu’il puisse y avoir convergence de certains intérêts entre les membres de la Confédération Paysanne ( ou plus largement de la petite paysannerie) et les salariés
     je ne confonds donc pas une petite exploitation agricole ou coopérative d’exploitation avec les céréaliers de la Beauce ou du Nord , et encore moins avec les patrons du Medef ; mais pour assez connaître le milieu... je maintiens que l’on n’est pas de la même classe sociale, sans même me référer au marxisme ; de même les artisans ne sont pas des prolétaires, même si leurs conditions pour certains sont proches
     je dénie le qualificatif d’Anarcho-syndicaliste (terme du salariat) à Bové
     je trouve lamentable cette "course à l’échalotte", "Lutte des Places" qui remplace la "lutte des classes" : Bové reste un Patron, même s’il partage les mêmes locaux que SUD rural ( j’accepte volontiers la solidarité, mais je me pose des questions sur la confusion des genres qui me semble être revendiquée !)

    Ce qui n’empêche pas que je puisse soutenir des luttes de la Confédération Paysanne (par ex contre les OGM - les Dix d’Avelin actuellement- , Via Campesina et autres)

    Ceci dit, comme l’a souligné un commentateur, l’important, c’est le programme, pas la personne ! Je trouve donc indécente cette candidature "médiatique".

    Ni Dieu, Ni Maître ! Donc ... pas d’Homme Providentiel !

    Patrice bardet

    • A M. BARDET
      Si effectivement votre réaction établissait le fait que Bové n’est pas un anarcho-syndicaliste, alors nous sommes d’accord.

      Pour en revenir au sujet qui nous interesse, effectivement cette candidature ressemble à un coup médiatique mais laquelle ne l’est pas ? M Bové ne l’a peut etre pas voulu (quoique...), les journalistes sont toujours friands de nouvelles candidatures (et pas qu’eux d’ailleurs).
      Cependant, vous parlez de projet, il me semble, que par ses actions diverses M Bove laisse clairement entendre le type de programme qu’il pourrait défendre. Certes, cela ne reste que des éléments non réunis en un "programme pour la France de 2007".Quel parti ou représentant en propose un pour l’instant ? Aucun. Nous en sommes encore aux effets de manche, et les réactions à cette candidature éventuelle peuvent etre interessantes.
      Enfin il n y a pas d’Homme providentiel d’accord, mais (mais peut etre une femme ?...) même en coopérative, forme juridique d’autogestion, un représentant de l’ensemble est nécessaire. Il faudra bien le choisir, alors choisissons le meilleur !
      Maxime
      (PS : M Bardet, pourriez vous me contacter par mail à maxjulliot@yahoo.fr)

    • Merci Patrice Bardet pour cette belle leçon de stalinisme. Alors moi, par exemple, qui suis un artiste indépendant qui ne dépend donc de personne et qui gagne très mal sa vie au demeurant, je suis pour vous un patron, vu que je ne suis pas un salarié.

      Le rapport de classes que vous établissez est terrible. Il me rappelle la collectivisation forcée des campagnes par Staline qui, à travers elle, voulait supprimer les koulaks (patrons), et pour lui, le koulak n’était pas seulement le grand propriétaire terrien, mai aussi tout paysan qui possédait la plus petite parcelle de terre ou la moindre tête de bétail. Tous les paysans étaient en fait devenus des salariés de l’Etat, exploités, vivant dans le dénuement le plus total dans les kolkhoses, propriétés eux aussi de l’Etat soviétique. Les conséquences de cette collectivisation : déportations, massacres et une terrible famine.

      La question que je te pose, camarade, est la suivante : tous ceux qui ne sont pas salariés, et on peut logiquement en inclure les chômeurs, sont-ils des adversaires de classe ou pire des ennemis de classe pour toi ?

      Vois-tu, camarade, je suis pour l’abolition du salariat ( n’est-ce pas ce que voulait Lénine ?) et je soutiens la candidature de José Bové pour une candidature du non de gauche car, lui au moins, n’est rattaché à aucune chapelle politique. Et puis, j’apprécie l’homme qui n’a pas peur de mouillé sa chemise et de prendre des risques pour défendre ses idées et ses convictions.

      L’union fait la force, et ce n’est pas en allant en ordre dispersé, chacun derrière le drapeau de son parti, que nous gagnerons.

      William

    • Effectivement, j’écris que Bové est un patron : c’est la stricte réalité.

      Il ne me semble pourtant pas le considérer comme un "ennemi de classe", loin de là ! (j’ai cité quelques exemples)

      A propos de prolétaires, sauf erreur :
       ce sont tous ceux qui n’ont que leur force de travail à vendre

      Cela inclut donc les chômeurs ( que je préfère appeler privés d’emploi), les artistes (en grande partie , si on exclut les grandes vedettes) ; à propos des artistes (ou plus généralement intermittents du spectacle), ce n’est pas pour rien qu’ils peuvent s’affilier à la CGT.

      En parlant "d’ennemi de classe", j’ai aussi indiqué que les artisans n’en sont pas.

      La collectivisation forcée en URSS est un autre problème, dans un autre contexte historique ; l’accusation de famine est une manipulation historique (mais ce serait une autre discution) ; je ne crois pas que ce qu’est devenue la Russie capitaliste soit enviable, y compris pour les petits paysans.

      Je ne suis pas un théoricien marxiste, aussi je peux commettre des erreurs ou imprécisions ( et comme en plus, j’ai écrit sans références !)

      Pour en revenir à Bové, et sa "candidature", je maintiens les commentaires précédents, dont la conclusion : Ni Dieu, Ni Maître ! Donc ... pas d’Homme Providentiel !

      Il n’empêche que je trouve Bové sympathique (et comme Francesca -je demande pardon par avance, je ne veux pas réduire sa réflexion- , en boutade, je dirai qu’il a en plus de belles moustaches)

      salutations
      Patrice

    • Presenter Jose Bove à l’election prsidentielle par l’ensemble des force de gauche ayant gagner la bataille du non ce serait un énorme pied de nez à la cinquieme république en décomposition.
      En effet si nous retrouvons l’entousiasme que nous avons déployé, dans l’union, pendant la campagne du non José peut trés bien etre au deuxième tour.Ce deuxième tout deviendrait alors, comme le réferendum, un veritable choix de société.

      Je crois sincerement que José n’a pas l’intention de s’installer à l’Elysée ni de se couler, comme Mitterand, dans les habits du monarque et il devras prendre l’engagement de convoquer une assemblée constituante ,dés son entré en fonction , pour établir enfin dans ce pays un régime veritablement démocratique.

      De toute façon le choix du candidat n’est pas le plus important,Olivier Besancenot ou Marie Georges Buffet pouraient trés bien tenir ce rôle mais leur engagement dans un parti pourait compliquer la situation.

      Le bon sens semble revenir dans cette avant campagne

      Raymond

    • D’accord, en tout avec William ci-dessus.

      Mais nom d’un chien vous voyez pas que BOVE c’est la seule chance qu’on a de rendre audible le NON au referendum et de leur refoutre unr dérouillée ???

      Qu’est-ce qui va se passer sinon ? Ben comme d’habitude : l’Arlette va faire son petit 4 ou 5%, le facteur itou, le PC aussi, les Verts (ce qu’il en reste) de même... Et le PS ? Ben il va présenter qui ? A votre avis ? Un qui a choisi le NON ? Ahahaha... Ma non. Vont nous refaire le coup de la "synthese" et tout le bastringue va se coucher.

      Au mieux on va se retrouver au 2nd tour avec le choix d’un candidat PS (z’avez vu comme on nous vend de la gelée royale en ce moment Libé en tête ?) et d’un UMP. Au pire ce sera comme en 2002. Dans tous les cas, aucune chance pour que la gauche du NON soit représentée.

      Ya pas 36 solutions : soit cette gauche du NON se met d’accord sur un programme de rupture porté par un candidat charismatique capable de tirer son épingle du jeu médiatique (puisque, hélas, il faut en passer par là) et BOVE me semble le seul possible, soit on fera comme à l’accoutumée on servira de chair à élection pour un candidat qu’on n’aura pas choisi.

      BOVE au premier tour soutenu par cette gauche du NON il ferait combien ? Combien faut-il pour être au 2nd tour ? Hein ? Avec 17 ou 18% c’est gagné. Et ce serait impossible ? Ben merde !

      IL S’AGIT D’ETRE AU 2nd TOUR, POUR UNE FOIS !!!

    • Je ne suis pas d’accord avec vous monsieur Bardet, la stricte vérité c’est que José Bové est un agriculteur.

    • De toutes les façons nous ne pouvons que soutenir la seule personne apte à changer le système. Après ce n’est qu’une affaire de temps (même si effectivement c’est plus facile à dire qu’à vivre). Le but étant tout de même d’apporter de véritables débats d’idées sur le plan national (c’est la merde) et international (c’est la merde aussi mais celle-là permet de légitimer celle nationale), et Bové connaît plutôt bien le sujet. Il aurait au moins le mérite d’entamer une vraie réflexion, comme ça a été le cas pour le référendum, un travail de terrain, avec le soutien et la participation de tous (et non pas comme je le lis l’affaire de Bové). D’ailleurs à ce sujet, à la question, quel programme pour Bové, la réponse est s’il est réellement différent comme on l’attend et le voudrait, ce n’est pas à lui de faire un programme !

      Contre les frileux, il ne faut pas oublier que la contestation, la souffrance, le raz-le-bol peuvent se transformer en véritable espoir, mais aussi dans le fascisme. Le raccourci n’est pas Bové ou le fascisme (je reste personnellement convaincu de l’éternelle opposition anarchie / fascisme ... il faudra bien choisir un jour ou l’autre :)) mais la situation est relativement critique, Bové l’a déjà montré à plusieurs reprises (peines de prison contre les OGM) il a des convictions, même s’il est médiatique son combat ne peut être contesté et j’espère (et si je me plante, il me reste quoi ?) honnête. Apprenons aussi à nous faire confiance si nous voulons nous retrouver ensemble pour porter un président (puisque c’est la règle, sinon prenons les armes maintenant !), le meilleur qui soit pour nous renvoyer la pareil (et pourquoi aurions-nous plus confiance dans un de ces politiques profesionnels ? le but n’est pas la confiance pour mener une politique gouvernementale, mais bien d’enclencher les changements de la représentation politique et redéfinir les nouveaux contours de la vie démocratique).

      Mais bon il est plaisant d’en discuter tout de même, ça fait comme un petit rayon de soleil de se dire et si en 2007 on faisait pas comme avant ...

      Bonne nuitée :)

      _Lolo

    • voilà une opinion claire et bien raisonnée. je sais pas comment tu as fait pour le dire en si peu de mots. tu es profs de français ?

      sc_marcos94

    • Ô Bardet,

      Un patron, dans le sens utile pour nous, c’est quelqu’un qui a des salariés .... D’être exploitant agricole n’implique pas celà forcement...

      Sinon on peut dire également qu’un artiste sans salarié c’est un patron, ce qui est une connerie.

      Alors Bové a-t-il un salarié ? Son regroupement agricole emploie-t-il des salariés ? Combien les paye-t-il ? la même chose que ce qu’il gagne ? Moins ? Plus ?

      Des questions qui ne sont pas ininteressantes...Mais ne me semblent pas suffisantes pour écarter Bové. Sauf si il roule sur l’or et qu’il exploite ferocement des travailleurs....

      Mais bon, ce n’est pas un anarcho-syndicaliste, ce terme, comme tu dis, renvoie à une vieille et riche histoire des ouvriers anars (du temps où ils avaient quelque puissance)... Donc c’est une expression dévaluante pour l’exactitude des propos, floue, et n’aidant pas à la compréhension.

      Par contre ce qui est sûr c’est que je prefere écouter Besancenot parler, je prefere l’humanité d’attitude de Buffet, ce sont peut-être des apparences, mais....

      Mais choisir l’un serait clasher l’autre, choisir l’une serait clasher l’un.... Alors je ne sais..
      D’un autre côté Bové risque de se faire atomiser effectivement. Je ne suis pas sur de l’affaire et surtout je ne suis pas sûr que la démocratie y gagne de pousser quelqu’un sur lequel aucune structure n’a de contrôle, ce qui n’est pas mon idéal démocratique....

      Ca necessiterait fissa de construire une structure très solide, très démocratique, pour que la personnalisation absurde de ce type d’election ne vire pas au one man show bouffon. Avec à la clé un score sous Arlette, sous les verts,....

      Cop.

    • Ô William,

      Il ne faut pas délirer sur l’ami Bardet et parler du stalinisme dans ces propos, j’y vois plus une forme de radicalité et de défiance qu’autre chose.

      La dernière conclusion de l’ami bardet éclaire precisement son propos que je partage entierement sur le fond (et pas forcement sur la candidature médiatique qui releve d’un autre problème :

      Ceci dit, comme l’a souligné un commentateur, l’important, c’est le programme, pas la personne ! Je trouve donc indécente cette candidature "médiatique".

      Ni Dieu, Ni Maître ! Donc ... pas d’Homme Providentiel !

      Effectivement ce qui est important c’est comment on fait, comment on se comporte et s’organise, ce qu’on propose et comment celà sera organisé.
      Il ne s’agit pas de mettre dans le fauteuil de Chichi un moustachu, un postier ou une retraitée de la banque.

      Le débat actuel sur la critique de la gauche de gauche qui n’assumerai pas ses responsabilités gouvernementales (sous-entendu vous aboyez mais ne faites rien de concret...ce qui est une calomnie balancée par des amnesiques qui ont été à reculons dans les grandes conquetes sociales) renvoie effectivement à ce type de sous-entendu : Vous êtes priés de vous assoir autour de la table mais pas de changer le menu, faire la cuisine vous-même et surtout sans élargir le nombre de chaises du conseil des ministres pour qu’il compte 60 Millions de chaises.

      Car oui, je ne veux pas moi que la gauche prenne le pouvoir, car je veux qu’en allant au gouvernement son objectif soit de mettre le peuple au pouvoir, que les individus aient le plus de pouvoirs possibles sur leurs destins personnels et collectifs par la politique la meilleure possible.

      Car la vraie bataille de gauche est effectivement une bataille tournant autour du pouvoir non pour se l’accaparer, non pour obeir aux pouvoirs des groupes financiers, ni pour parler et faire à la place des travailleurs mais pour rendre à ses derniers la parole et la maitrise de leur destin.

      C’est ce qui doit transcender notre attitude et nos cheminements dans les batailles, même les plus bêtement électorales.... Raison garder, ne pas chercher des victoires creuses et sans contenus qui nous ramenent ensuite bien loin en arrière.

      Les questions que je me pose sur Bové (ou les autres) s’inscrivent dans cette position perso : Qui contrôle, comment, pour quels objectifs ?

      Copas

    • SIDERE

      je viens de lire toutes les interventions et je suis sidéré , José BOVE fait savoir qu’il pourrait eventuellement etre le candidat porteur du projet du non de gauche ,à condition que toutes les familles qui ont constitué ce non soient d’accord, et nous voila embarqué sur un débat ou certains , dont patrice ( qui nous a habitué à mieux ) se lancent dans l’analyse de l’appartenance de classe de José !
      En france ou la révolution agraire n’a jamais eu lieu , les paysans sont soit proprietaires soit locataires de leur outil de production , est ce que c’est le coeur du débat aujourd’hui ?
      aujourd’hui ce qui compte c’est :
       les socialistes auront un candidat et il sera issu du camps du oui , un socioliberal donc , en voulons nous comme candidat : NON .
      Le camps du NON , doit d’abord presenter un projet commun , il ne faudrait peut etre plus tarder à s’y mettre !
       Ensuite et seulement ensuite , il nous faudra choisir un homme ou une femme pour porter ce projet .
       je suis communiste et j’apprecie MGB , à part cela dois je pour autant dire hors MGB point de salut pour le NON ?
       je demande à chacun d’entre nous de se poser la meme question vis à vis de son premier choix !
       José BOVE presente des avantages , hors des partis en tant que structure , il peut porter le projet de notre gauche sans faire d’ombre aux structures ( PCF- LCR - VERTS ) qui n’aiment pas cela .
       José BOVE est connu de tous les francais d’une part et dans de nombreux pays d’autre part , il n’a pas besoin d’aller au chili pour se batir une stature internationale !
       José BOVE est clairement un anti liberal .
      Il faudra que chacun le moment venu , se pose la question suivante , EST CE QUE JE VEUX FAIRE GAGNER MON CAMPS ?
       N’oublions pas le rassemblement altermondialiste du larzac et l’immensité de jeunes qui y ont participé , si José BOVE , peut en plus attirer la jeunesse , pourquoi pas José BOVE .
      claude de toulouse .

    • Mais Bove n’est pas le messi sans reproche , quelques mois avant la campagne pour le Non au TCE, à l’occasion des élections européennes , il soutient Wurst (PC) en IDF partisan du Non et Onesta(vert) partisan du OUI dans le sud ouest....Continuons e=à construire un contenu anti liberal fort et pourquoi pas réflechir à des formes nouvelles de candidatures (collective) .

    • A PART BAYARD !
      bien sur qu’il n’est pas sans reproche , que l’homme ou la femme politique sans reproche , sorte du rang , je te signale une petite erreur dans ton analyse , il a soutenu un communiste en IDF et un vert dans le sud ouest , c’est plutot bien pour les representer tous , à l’epoque ONESTA n’etait pas partisan du oui , puisque le referendum a eu lieu un an aprés les européennes !
      enfin un dernier mot que j’avais oublié dans mon intervention precedente , c’est le seul leader qui soit allé en prison pour ses idées et non pour escroquerie , et cela me le rend plutot sympathique , par les temps qui courent !
      claude de toulouse .

    • salut patrice, j’aimerai profiter de ta si belle conclusion pour ouvrir un petit débat chez les anars dont je suis : certes pas d’homme providentiel, mais si Bové propose de détruire le pouvoir de la 5e république et d’instaurer un processus de municipalisation non-étatik (par ex), ce n’est plus la même chose. Une révolution électorale reste une révolution, ce sera à nous d’en remplir le contenu.
      Ou même demandons nous simplement, pour construire le monde dont nous rêvons, développer les solidarités et les moyens d’action directe, ne serait-ce pas plus facile à mettre en place, et moins dangereux pour nos vies, d’être présidé par bové que par sarko ?
      Je rejette en tout cas la politique du pire, pousser sarko pour fabriquer des masses en colères, par ce que si sarko réussi, les masses en colères c les étrangers les basanés et les communistes qu’elle va lyncher, pas les exploiteurs.

      sc_marcos94

    • A Patrice Bardet,
      Ta vision des classes sociales me parait ne pas avoir évolué depuis Marx.En 100 ans , la société a changé.Les prolétaires" qui n’ont que leur force de travail ".Les ouvriers ont dim.inué ,presque disparu dans certains secteurs. sont apparu les employés , les techniciens..Ou places tu les cadres (dont plusieurs dizaines de milliers en france ont réalisé cette année des plues-values historiques sur les stock-options ) Font ils encore partie des salariés ?...alors qu’un petit paysan serait un patron ?? je crois avoir lu dans ma jeunesse que ce qui était aussi important c’était l’idéologie.A mon avis , à une époque ou on ne parle que d’acheter et consommer(quand on peut) ou le crédit et l’individualisme sont rois , ce n’est l’origine sociale qui doit primer , mais le discours...et les actes.
      En ce sens , Bové est cohérent.

    • Salut,
      à 150% d’accord avec toi.
      Ayant entendu souvent José BOVE : Radio, TV, articles de presse, je constate qu’a aucun moment ne lui fut demandé ce, au contraire des autres organisations syndicales, ce qu’il représentait en terme de nombre d’adhérents.
      Et je confirme que la conf. Paysanne n’est pas un syndicat de salariés. Et l’on peut le constater lorsque BOVE aborde le sujet du monde du travail, ça part dans tout les sens, et ce fait "pièger" très rappidement par un éventuel contradicteur.
      Si, il désire se présenter il aura à travailler le sujet.

  • Il est pas fou le José. Il sait que pour gagner il faut un appareille, une véritable machine de guerre. C’est pour cela qu’il ne se présentera pas si le PC présente Marie George. IL a vu de quoi est capable le PC quand il marche comme un seul homme.
    Autrement je suis assez favorable à une candidature anti capitaliste réunissant le plus de monde possible.

    Mathieu

  • je reconnais volontiers que mon premier commentaire n’était pas fameux ! De même les quelques suivants ( j’ai d’ailleurs pris soin de préciser que je ne suis pas théoricien, donc... ) mes paroles ne sont pas à boire comme du "petit lait". Dont acte !

    Je répête aussi que je n’ai rien contre Bové  : pour être clair là dessus, j’ai milité pour la pétition en 2000 (?) quand il y a eu sa première inculpation. Et je soutiens aussi la CP sur beaucoup d’actions. Contradiction ? Non, pour moi, il y convergence d’intérêt sur beaucoup de points.

    A propos des classes sociales (là aussi, mes connaissances théoriques sont faibles) : les frontières exploiteur/exploité se font de plus en plus floues. Un commentaire (à 9h24) le souligne à juste titre : actionnaire et salarié ; celui qui achète des actions devient exploiteur : là c’est une évidence. et pourtant, il est aussi prolétaire. Belle contradiction ! Pour animer un syndicat de cadres, je sais que ce débat vient souvent et traverse la CGT. Que dire aussi quand on est gestionnaire d’un régime de prévoyance qui est obligé de par la loi de constituer des "réserves", donc des placements, qui peuvent être en actions, obligations etc... Et l’épargne salariale ? (j’ai aussi mes contradictions)

    Pour en revenir au problème initial, qui était bien la question d’une candidature de Bové.
    Pourquoi pas, si c’était après les débats nécessaires : l’élection est en 2007, il me semble donc qu’il y a du temps pour construire ensemble. Mais se "poser" candidat maintenant, "au dessus des partis", utiliser les médias pour ça, je trouve cette forme "médiatique" assez lamentable.

    Qu’il soit porteur d’un projet commun, c’est envisageable : mais si l’on met la charrue avant les boeufs...

    Je me répète donc "conclusion : Ni Dieu, Ni Maître ! Donc ... pas d’Homme Providentiel !

    Il n’empêche que je trouve Bové sympathique (et comme Francesca -je demande pardon par avance, je ne veux pas réduire sa réflexion- , en boutade, je dirai qu’il a en plus de belles moustaches)"

    Mais aussi, je suis tout à fait d’accord avec certains commentaires : ne pas faire le jeu de la droite, ne pas attendre la veille du matin du grand soir pour construire ensemble, et ne pas compter sur l’aggravation du désespoir (attitude particulièrement cynique). Il y a plein de choses à faire ensemble, concrêtement et solidairement et peut être aussi une "révolution électorale"

    salutations à toutes et à tous

    Patrice Bardet

    • OK..pour les classes sociales, je préfére ta version de 10 H54..dans lequel je me retrouve , mais auquel j’ajoute le positionnement idéologique et les actes..qui à mon avis deviennent primordial , compte tenu que "les frontières exploiteurs/exploitants se font de + en + floues "
      Il n’y a pas d’homme(et de femme) providentiel, mais à un moment il faudra bien choisir, et pour ma part , si nous voulons casser le train train des élections présidentielles il est indispensable d’avoir une véritable candidature de rassemblement , qui ne soit pas issue d’un parti (risque de récupération et donc de marginalisation ) mais qui arrive à fédérer.Le programme est important, mais la personne aussi, car l’objectif doit être de dépasser le cercle des militants traditionnels(un peu comme pour lea campagne du NON )un candidat qui parle aux gens avec des mots qu’ils connaissent. Claude de Toulouse (à 7 H01) a bien expliqué les enjeux.
      Bové a refusé d’être le candidat d’une partie des verts.Il veut être porteur du courant issu du 29 mai.Maintenant c’est au PC et à la LCR de décider...chacun son propre candidat(e)...dans la même logique depuis 2O ans ou une volonté de se dépasser pour changer les choses.
      Francisco (83 242)

    • Il faut arrêter de parler d’ utopie, José peut très bien devenir président si il est soutenu par le PC, la LCR, ATTAC, une partie des verts, des syndicalistes... je suis très sérieux en affirmant celà, s’ il arrive à 14-15% voir moins et vu le nombre de candidats (peut être 25-30), il peut passer au deuxième tour, son objectif serait en fait de battre le candidat de la fausse gauche socialiste (Ségolène ou autre) et de se retrouver contre Le Pen ou sarkosy au deuxième tour en espérant qu’ il est aussi dépassé un de ces 2 fachos, une fois au deuxième tour contre le facho de service, sa victoire est très probable, faut-il encore qu’ il applique un programme anticapitaliste une fois élu ! et donc plus à gauche que Chavez ou Morales...

    • précision:ATTAC n’est pas un parti politique et ne soutiendra aucun candidat.(dernière AG)

    • Merci, Patrice, pour le rectificatif que tu as apporté à tes propres commentaires. J’apprécie en toi, cette capacité à te remettre en cause, ce que peu de monde sait faire, hélas.

      Revenons, non pas à ce rapport de classe que tu avais établi, mais à la candidature de José Bové. Je suis d’accord avec toi quand tu dis qu’il n’y a pas d’homme providentiel, mais il faut tenir compte de la réalité. Si l’on présente un candidat inconnu du "grand public", on est assuré d’un flop magistral. Dans une moindre mesure, le résultat sera le même si chaque parti de gauche présente chacun son candidat. Même si j’apprécie M.G.Buffet, Besancenot et certains Verts, nous ne gagnerons rien en allant à la bataille en ordre dispersé.

      L’intérêt de la candidature Bové, c’est qu’il est un rassembleur et son avantage, c’est qu’il ne provient d’aucun parti politique, et il est à même d’incarner le peuple du non de gauche.

      Mais, à mon avis, il faut dépasser l’horizon de l’élection présidentielle et voir au-delà. C’est à dire qu’il ne faut pas se contenter d’un programme électoral, mais avoir un projet politique révolutionnaire qui rompt avec le système actuel, élaboré, soutenu et porté par le peuple de gauche. C’est en quelque sorte se projeter dans l’après capitalisme et ses dérivés pour mettre en place, dès maintenant, les premiers fondements d’une autre société.

      William

    • Assez d’accord avec le dernier message de Patrice Bardet. Pas d’homme providentiel, il faut d’abord construire un programme.

      Sinon, pour ceux qui le voient au 2ème tour, faut pas rêver. Pour être réaliste, l’objectif doit être de faire le meilleur score possible pour être incontournable pour peser vraiment sur le deuxième tour. On n’en est pas là...

      Kaoutchousky

  • qu’est-ce qu’un candidat sérieux ?
    ma réponse est :
    1/ celui qui est désigné comme candidat par l’association dont il fait parti
    2/ celui qui est élu lors des elections

    vous continuez à vous coucher devant le culte des personnalités.

    vous vous demandez juste "qui sera candidat" ?

    si vous voulez, je me propose comme candidat.

    vous vous dites : "quoi ? encore un autre candidat ?"

    réponse :

     je faisais une blague, mon avis est que le pouvoir est maudit
     en hollande, il parait que quelqu’un va créer un parti politique avec le seul argument du droit de copie des supports musicaux (A mettre en rapport à ce qui se passe en se moment en france avec l’histoire du droit de copie internet)

    vous n’êtes pas obligés de me croire , mais la droite vous aime bien quand vous vous massacrez entre gens de gauche.

    jyd.

    • ALLONS JYD PLUS D’OPTIMISME QUE DIABLE !

      on ne se massacre pas entre gens de gauche , on debat d’un probleme un peu important , et les avis des uns et des autres aident ceux qui ont à debattre dans leur structure propre , enfin je veux dire personnelle , quand les contributions me semblent importante je les edite et j’en fait profiter mes amis , j’essaye d’orienter un maximum de camarades sur bellaciao , je ne recueille pas des avis officiels , mais le vecu et le ressenti des gens , il m’importe de savoir ou en sont les copains de la LCR , DES VERTS ,ou du PC ,ou de rien du tout mais des copains quand meme , c’est un outil important ensuite .
      les hommes et les femmes ne sont pas maudits , ils detiennent leur destin entre leurs mains , et à certains moments de l’histoire , ils doivent bien reflechir à ce qu’ils ont entre les mains , aujourd’hui ils ont les dix prochaines années , ça vaut le coup d’en dicuter , non ?

      claude de toulouse .

    • En réponse à Jyd, j’ aimerais bien que ça soit toi le candidat de la gauche de la gauche ou n’ importe qui d’ autre du moment qu’ il y a un programme anticapitaliste derrière mais malheureusement c’ est impossible à cause de la connerie des gens et de la dictature des médias.
      Besancenot ou Bové feront 100 000 fois plus de voix que toi avec un programme identique. Sinon je pense qu’ il faut réellement croire à Besancenot ou Bové au deuxième tour, c’ est tout à fait possible si c’ est un candidat unique PCF, LCR, une partie des verts voir une partie du PS (courant Montebourg-Filoche-Dolez), des syndicalistes et associations.

      Vince

    • Je suis d’accord avec n’importe qui à toulouse, mais c’est trop facile d’habiter à toulouse pour avoir raison. j’ai l’impression qu’à toulouse vous n’avez pas de fachos, ce qui vous permet d’avoir cet espece de calme que moi j’ai pas.
      ok je suis complement agité , mais la je vais être serieux quelques secondes.

      Est-ce que tu as déjà parler de politique avec un chasseur gardois un dimanche matin ?

      Si non, tu as sans doute de la chance de vivre à toulouse.

      Si oui, tu auras comme moi une sorte d’envie de mourir inexplicable.

      JYD.

    • CHER JYD

      je n’ai jamais pretendu que le fait d’habiter toulouse rende plus beau , plus intelligent et donne a nos analyses politiques ( à nous les toulousains ) plus de sens qu’ailleurs en france !
      Des fachos d’occident en passant par le gud et le front j’en ai croisé souvent et parfois sans douceur , il est vrai que midi pyrenées a eté moins touché que le languedoc roussillon ou PACA par la vague noire , les vieilles terres radicales socialistes si elles ne sont pas trop faciles pour la vraie gauche , ne se sont jamais offertes au fachisme .
      je n’aime pas beaucoup ton envie de mourir inexplicable , la vie c’est la lutte , excuses moi , je pontifie !
      je crois avoir dit des choses simples sur lesquelles l’on pourrait etre un peu d’accord :
      tout d’abord un projet commun aux forces antiliberales , anticapitalistes .
      ensuite choisir le ou la meilleure pour porter ce projet .
      enfin une campagne unitaire qui federera tous les partis , syndicats , associations , groupes divers et citoyens isolés .
      Et j’ai simplement dit que dans le cadre ennoncé ci dessus pourquoi pas josé BOVE , puisqu’il s’agit de lui aujourd’hui , mais pourquoi pas marie georges ou olivier , nous n’en sommes pas là !
      pour le reste , comme il me parait difficile de rediger un projet à quelques millions , confions aux partis antiliberaux et aux comités du non , le soin d’etablir ce projet qui ensuite sera soumis au peuple , je ne vois pas ce qu’il y a de specifiquement toulousain dans ce qui precede .
      avec mes amitiés sinceres ,
      claude de toulouse .

  • Je ne vois pas ce que la providence vient faire là. Ce n’est pas elle qui amène Bové, c’est plutôt son parcours et lui-même. Ne pas confondre providentialité et adéquation. Le principe d’une candidature unique anti-libérale n’a pas été encore été validé, me semble-t-il, alors rien n’est fait, tout est possible, bon mais Claude a énuméré la liste des avantages que présenterait la candidature Bové, je suis d’accord avec lui.
    Sergueï

  • J’aimerais que vous m’eclairiez sur un point de grande importance. Je ne connait rien aux idées que les gens tels que Arlette Laguiller et Olivier Besancenot souhaitent appliquer en cas de victoire aux élections. Certes, j’ai compris leur opposition à l’état actuel des choses, mais pour ce qui est de réalisations concrètes le nombre de mes connaissances ne monte qu’à zéro. Instruisez moi svp.

    Bertrand de Paris

    • CHER BERTRAND DE PARIS ,

      votre sens de l’humour et de la dérision et tout simplement delicieux !
      pour LO , je ne peux vous repondre , je crois qu’ils en sont encore à la dictature du proletariat , pendre le dernier patron avec les boyaux des archeveques (j’exagere un peu ) pour la LCR c’est tout l’objet du débat actuel , pourrons nous leur faire signer un projet antiliberal et anticapitaliste , normalement oui , mais les chemins de la révolution ................

  • RAS LA CASQUETTE, On veut un programme de Gauche, mais dans la France actuelle : QUI-EST-IL ?

    Les "NON" sont de gauche disent-ils, sont-ils si certains, objectifs du résultat, peut etre étaient-ils dans les isoloirs.

    Le NON au TCE a été une recherche de chacun. A sa lecture nous avons eu le courage de chercher les informations, de débattre sur les articles qui nous semblaient choquants, nous avons décortiqué, pris position et cela a été formidable.
    Depuis longtemps, un tel référendum n’avait sucité autant d’engouement, (et je ne parle pas que des minorités militantes mais de la majorité des Francais) dans tous le lieux publics, les entreprises, les familles les Français donnaient leur avis, leur perception de se foutu TCE, étaient-ils de gauche ou de droite .. ON S’EN FOUTAIT, l’important premier était le FUTUR , le OUI ou le NON , bien sur il y a eu les médias qui dans leur bétise et incompréhension de la réalité on voulu nous en faire une grande histoire politique et bien NON pour la grande majorité des Français.

    Puis le référendum eut lieu, le NON l’emportait et là :
     bien sur le NON ne pouvait etre que de gauche pour certains
     bien sur le NON ne pouvait qu’etre majoritaire qu’avec l’aide des fascistes pour d’autres

    Tous les Partis, militants y allaient , pensez donc ma petite dame pour une fois que les Francais votent plus nombreux et en plus qu’ils savent ce qu’ils veulent c’est obligatoirement grace à moi ou ils sont devenus tous fascicistes ( lecon retenu par M ; Sarkosy, il croit peut etre nous faire plaisir...)

    Moi, je n’ai retenu qu’une chose :

     lorsque un projet, un programme est donné à la lecture, au débat des Français cela fonctionne et la bonne décision est prise.
     Donc, je demande à TOUS les Présidentiables de nous communiquer leur programme et nous vous dirons OUI ou NON

    Mais sachant notre perspicacité, oseront-ils ? car il est bien plus facile pour eux de rester dans l’utopie de leur parti sans se mouiller pour l’ensemble des Francais

    Alors CHICHE MESDAME ET MESSIEURS VOUS QUI DITES QUE VOUS VOULEZ NOTRE LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE, CHICHE donnez nous votre détermination à gérer dans l’équiter notre démocratie

    Nicole

  • José je t’aime.
    Mais j’adore Ségolène.

    L’amour est compliqué.........

    Bisous
    Houari

  • OUI, SI L’UNION DES GAUCHES DE PARTIS POSE PROBLEME, IL FAUT TOUT FAIRE POUR UNE CANDIDATURE UNIQUE DU NON DE GAUCHE AVEC JOSE BOVE.

    E CARASSO

  • Juste avant l’impression dans les rotatives,

    Un commentaire de plus pour JB (71 ) ou pour rien afin de contrer le 51ème de plus de SG ou tout aussi inutile.

    Esteban