Jacques Chirac utilise l’arme nucléaire - élections présidentielles 2007

On croyait le président de la république française dépassé, hors d’Etat et surtout hors d’état d’agir sur la bagarre pré-présidentielles 2007 qui sévit au sein du gouvernement.

Pourtant, récemment, Jacques Chirac a pesé fortement sur la course à la plus haute marche du podium de France, et ce de façon assez fine pour que l’action dure et puisse avoir des effets longtemps après sa mise à feu.

En effet, redéfinir les modalités d’usage de l’arme nucléaire, en mettant "l’outil" au niveau de conflits possibles (et non de ce grand affrontement science-fictionnesque - comme aurait pu dire J.C. - que les français perçoivent, à juste titre, comme peu probable) affirmer que la France peut avoir à utiliser son potentiel de frappes calamiteuses et radioactives dans des circonstances relativement proche de celles que nous vivons actuellement, et plus précisément de ce qui s’est passé en Afghanistan et en Irak, augmenter donc de façon importante la visibilité du petit bouton rouge dans la tête de chaque français, voilà une modification du réel qui ne peut que profiter au « grand calme » et éloigner un peu les français de celui qui disait récemment.

« Je préfère l’excès à la censure »

On dit souvent que l’on ne doit jamais retirer un propos de son contexte pourtant, pour élargir sa compréhension fine d’une personne humaine, c’est précisément ce qu’il faut faire, à condition de "savoir raison garder" au niveau des conclusions (CF psychanalyse)

La petite phrase qu’a prononcé Nicolas Sarkozy à propos des « caricatures Danoises » a tant de force dans la bouche du ministre de l’intérieur (et de l’extérieur attenant à la France) parce que l’on perçoit à quel point elle caractérise un personnage peu capable de censurer ses propres propos.

Ce que Nicolas Sarkozy rêve pour la France
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