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Arru poazh gant ar barizianouriezh ! / Marre du parisianisme !

Publie le mercredi 22 mars 2006 par Open-Publishing
5 commentaires

Arru poazh gant ar barizianouriezh ! / Marre du parisianisme !

Gelver a ra ar gevredigezh Bemdez da vont d’en em vodañ d’ar Sadorn 25 a viz Meurzh da 14 e. 30, dirak ti R.B.I, straed Falkirk, e Kemper, a-gevret gant strolladoù all diouzh galv "EMGLEV SELAOUERIEN RADIO FRANCE BLEU BREIZH IZEL" evit ma vo skignet abadennoù klewelet savet e Breizh. Ouzhpenn mont da Gemper e c’hall pep hini ac’hanomp sinañ ar c’houlennadeg-mañ war ar gwiad : http://garzh.free.fr/petition2/php/index.php .

Digresket eo an niver a eurvezhioù prientet hag enrollet e Breizh diwar ziviz renerezh Pariz. Evit hon izili e talvez an degouezh-se kement hag un enkadenn ouzhpenn evit diskar ar servij publik e Breizh p’emañ he foblañs gwallgaset gant troioù ar marc’had : kevradoù gwan, disparti tud ar vro, dismantroù sokial hag he sevenadur da heul, a-benn tremenvan ar vro. Dont a ra da anat ne ra ket ar Stad he labour delc’her ar servijoù publik e Breizh. Padal e chom un darn vras eus ar sammadoù arc’hant gouestlet dezho e rannvro Pariz ; diwar neuze eo d’hor bro ha d’he rannoù melestradurel da ober war o zro. Lakaet ez eus bet splann e c’hall an traoù bezañ kaset war-raok e Breizh pa vez fiziet enni en ober. Al labour bet kaset da benn evit kempenn al liseoù pe reiñ lañs d’an TER en-dro e Breizh zo ur skouer vat a dalvez e rank Breizhiz mêrañ o servijoù publik.

Un digarez eo ar galv-mañ da zegas soñj pegen talvoudus eo krouiñ ur skingomz hag ur skinwel brezhonek.

Evit ar gevredigezh Bemdez,
Bertrand Deléon.

L’association Bemdez appelle à prendre part au rassemblement qui se tiendra le samedi 25 mars à 14 h. 30, devant les locaux de Radio France Bleu Breizh Izel, rue Falkirk, suivant l’appel de la "COORDINATION DES AUDITEURS DE RADIO FRANCE BLEU BREIZH IZEL (RFBBI)" pour la diffusion de programmes créés en Bretagne. Outre se joindre au rassemblement de Quimper, chacun d’entre-nous peut signer la pétition en ligne : http://garzh.free.fr/petition2/php/index.php .

Par décision de la direction parisienne, les horaires consacrés à des émissions préparées et enregistrées en Bretagne sont en diminution. Nos membres considèrent que cette opération constitue un nouveau coup dur infligé au service public en Bretagne au moment où sa population subit les fluctuations du marché : précarité de l’emploi, ravages socio-culturels et, au bout du compte, agonie de la Bretagne. Il est clair que l’Etat ne cherche pas à maintenir les services publics en Bretagne. Pourtant, une grande part des budgets qui leur sont consacrés restent en Île-de-France. Il appartient donc à la Bretagne et à ses actuelles divisions administratives de s’en occuper. La Bretagne a montré qu’elle était capable de conduire les projets qui lui sont confiés. Le travail accompli jusqu’alors pour gérer les lycées ou redynamiser le TER en Bretagne sont autant d’exemples qui montrent la nécessité de laisser la gestion de services publics aux Bretons.

Cette action est l’occasion de rappeler l’importance de mettre en place une radio et une chaîne de télévision tout en breton.

Pour l’association Bemdez,
Bertrand Deléon.

Kevredigezh / Association BEMDEZ
Ti ar c’hevredigezhioù / Maison des associations
6 straed ar Govuerezh / 6 rue de la Tannerie
56 000 GWENED / VANNES - BREIZH / BRETAGNE - Pgz / Tél. 06 11 51 43 15.
http://membres.lycos.fr/bemdez/

Messages

  • "Le travail accompli jusqu’alors pour gérer les lycées ou redynamiser le TER en Bretagne sont autant d’exemples qui montrent la nécessité de laisser la gestion de services publics aux Bretons."
    Celui qui vivrait en Bretagne sans être "breton" n’aurait donc pas son mot à dire sur ces questions ? Quels sont les critères permettant de définir un "breton" ?
    Un père ET une mère "bretons" ? Un père OU une mère "bretons" ? Quatre, trois , deux grands parents "bretons" ?

    • pour une bretagne rouge noire et généreuse, cette revendication fait jouer la préférence régionale,à la place de la préférence nationale. Mais, c’est du même tonneau, on peut être bretonne ou breton par le sol et non par le sang, ou alors il va falloir réimplanter les lois de NUREMBERG édictées par les nazis,et qui définisssaient qui était juif et qui ne l’était pas donc la terre aux terriens et aux terriennes, la Bourgogne aux escargots, ou alors on se fait la YOUGOSLAVIE EN PLUS COOL ?Avant de savoir si on est breton ou pas, il faut peut-être savoir si on est exploité ou exploitateur, dominant ou dominé, un patron est un patron breton ou pas.
      Mais la défense de l’identité bretonne ne dois pas tomber aux mains de l’extrême droite (cfINSTITUT DE LOCARN, rassemblant la fine fleur des patrons bretons) et dont le projet est de faire un "dragon celtique" de la BRETAGNE à l’instar de l’Irlande, avec un code du travail identique, c’est à dire pas de code du travail, allez faire un tour sur leur site INTERNET, pour votre édification. LA TERRE AUX TERRIENS ET AUX TERRIENNES ET BIENVENUE AUX MARTIENS !

    • Mais où allez-vous chercher tout ça !?
      Est-il question de l’institut de Locarn, de droit du sang, de nazis et je ne sais quelles autres accusations classiques des Français repliés sur eux-mêmes ? Dès que vous entendez le mot "Bretagne" vous prenez systématiquement la même posture agressive.
      Relisez donc ce communiqué ; il parle du service public... en Bretagne.

      BD

    • du service public en Bretagne...géré par des Bretons.

    • Et ? Le mot "Bretons" dérange ?

      En somme, ce qui vous dérange, c’est la définition que VOUS lui donnez !