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Les enfants meurent chez eux

Publie le lundi 17 avril 2006 par Open-Publishing
7 commentaires

de Roberto Ferrario

Chaque jour, des milliers de civils sont tués ou blessés dans le cadre de conflits armés et plus de la moitié de ces victimes innocentes sont des enfants.

Combien ont déjà péri qu’on nous a cachés, combien mourront dans les jours, les semaines, les mois qui viennent ?

Selon le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), deux millions d’enfants ont été tués, six millions ont perdu leur foyer, douze millions ont été blessés ou mutilés au cours des dix dernières années et, actuellement, ils sont au moins 300 000 à participer aux hostilités dans le cadre d’une trentaine de conflits différents.

Comment pourrait-il en être autrement après, l’usage du napalm, des bombes à fragmentation, de celles à "effet de souffle" - qui brûlent l’oxygène et transforment en brasier sur des dizaines de mètres tout ce qui se trouve à proximité de leur point d’impact.

Dans la plupart des villes en conflit, il n’y a plus d’eau, plus d’électricité et l’approvisionnement est quasi inexistant. La pollution consécutive à la rupture des canalisations et à la destruction des stations de pompage risquent d’entraîner des épidémies.

Des témoins ont vu des bébés squelettiques atteint de maladies relativement bénignes et inconnues que l’on ne peut soigner faute de médicaments de base.

Confronté à l’extermination de civils, nous ne pouvons apaiser nos consciences.

Messages

  • Monsieur Ferrario, je ne sais pas qui vous êtes mais j’espère que vous n’aurez pas crié dans le désert comme c’est si souvent le cas lorsquon évoque la souffrance des enfants.

    Un enfant, c’est ce qu’il y a de plus beau au monde : à la fois fragilité et promesse de tout ce qui peut arriver dans la vie. D’abord, fragilité : un enfant ne peut se débrouiller seul pendant assez longtemps après sa naissnce et, ensuite, il a longtemps besoin que quelqu’un lui apporte les moyens de vivre. Il a aussi et peut-être plus que tout besoin de sécurité. sinon, toute sa vie - à moins d’en sortir difficilement- il vivra mal, il aura peur.

    On a dit que la guerre c’est toujours un morceau de fer dans un morceau de chair. Imaginons une seconde : un petit bras, une petite jambe, un petit dos, un petit visage d’enfant : c’est doux, c’est tout neuf et - brusquement - pour le plaisir, la folie, l’appât de gain et de pouvoir de quelques personnes - cette petite chair si douce se retrouve transpercée, cassée, en miettes, couverte de sang et entourée du cri de douleur de l’enfant. Imaginons une fois concrètement, crûment, ce que signifie : blessure de guerre pour un enfant.

    Notre être tout entier ne peut que hurler pour que cela cesse. Les responsables de cette horreur : un enfant blessé, entendront-ils un jour notre hurlement ? Je voudrais pouvoir l’espérer...

  • le problème, c’est ke tout le monde s’en fout, on descend dans la rue contre le cpe, mais on ne fait rien contre les guerres et le plus fou, c’est ke l’on s’habitue, alors ke nous etions 3 000 000, contre le cpe, il n’y avait personne, contre la guerre en irak, meme dans les autres pays, il n’y avait pas grand monde, c’est pareil pour ce ki se passe en palestine en ce moment, ce sont encore les enfants ki morflent, ki parle encore du darfour ??? des exemples, il y en a en pagaille !!
    merci monsieur Ferrario, de nous rafraichir la mémoire !!! elis

    • Elis, ils étaient 5 millions en espagne lors de la manif contre la guerre en Irak et 3 millions à rome !!!pour le reste tu n’as qu’à lire :http://www.ptb.be/scripts/article.p...
      bref le problême ce sont les dirigeants qui étaient contre qui n’en ont pas fait suffisament(normal ils sont trop occupé avec les magouilles françafricaines) et puis le peuple nord américain le premier concerné n’avait pas le droit de manifester si ma mémoire est juste.
      gawtcho.

  • Aujourd’hui, comme chaque jour, 250 Millions d’enfants ont dormi dans la rue.
    (chiffres PNUD)

    NUL

  • Merci Roberto de rappeler celà à ceux qui ont la mémoire intermitente.

    Les moyens développés par les armées modernes, surtout les plus avancées "technologiquement" sont terribles pour les populations qui se trouvent dans le champ d’opération.

    Le prix payé par les populations à l’utilisation de l’artillerie, de blindés et d’avions de guerre américains dans des villes et quartiers irakiens est tout simplement colossal, et toujours difficile à quantifier, si horrible que soit une opération de décompte, dans un pays sous la botte de l’occupant.

    Et pourtant, celà se peut, comme le fut le travail effectué par la revue Lancet d’Octobre 2004 sur les pertes civiles en Irak dûes à l’intervention americaine.

    Quantifier est important, essentiel, enquêter est vital pour pouvoir dénoncer, bloquer les bras des violents. Mais le travail ne peut s’abstraire du corps et des sentiments là dedans...

    Et puisque j’y suis, je tiens également à rappeler que les populations qui subissent meurtres, massacres de masse, tirs de blindés sur les maisons en enfilade dans des quartiers, ne doivent pas subir des preferences idéologiques et doivent être protégées, toujours .

    Copas

    • Des soldats israéliens attaquent une école au nord de Jérusalem et tuent un enfant

      Jérusalem . CPI
      Le directeur d’école, Youssef Elian a affirmé que les forces de l’occupation israéliennes ont attaqué et fouillé son école au nord de Jérusalem. Youssef Elian a dit que les soldats israéliens avaient lancé des grenades assourdissantes et du gaz lacrymogène contre les élèves dans le but de les obliger à quitter leurs classes.

      L’école compte 1800 élèves qui sont quotidiènement, agressés par les soldats israéliens qui surveillent le Mur de séparation qui encercle la ville d’Annata.

      Dans le même incident, un garçon palestinien de 12 ans, a été écrasé par un véhicule israélien, et a été transporté à l’hôpital d’Al Makassed après avoir été blessé dans différentes parties de son corps.

      © Déposer 2003 par palestine-info.cc

      Apr 18, 2006, 19:26

      NUL

    • Salut Roberto !

      OUI. Le problème est que pour le grand pays — le dernier en occident à se permettre l’arrogance du nationalisme totalitaire conquérant le monde — la guerre soit devenue l’alternative du projet social dans la plus grande post démocratie au projet ruiné par l’économie néo-libérale nationale et supra nationale, et bientôt pour tous ses vassaux...

      OUI. TOUT CONTRE LA GUERRE.

      orphée