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La victoire du leader italien ranime chez Hollande le désir d’un "contrat de gouvernement"

Publie le jeudi 20 avril 2006 par Open-Publishing
21 commentaires

Prodi rappelle le PS à ses divisions

par Paul QUINIO

Romano Prodi est désormais officiellement vainqueur en Italie. La gauche française, et le Parti socialiste en particulier, s’inquiète. Ce paradoxe ne signifie évidemment pas que les socialistes français pleurent le départ de Silvio Berlusconi et accueillent l’arrivée au pouvoir à Rome de l’ancien président de la Commission européenne avec consternation. « C’est une bonne nouvelle, se réjouit Benoît Hamon, député européen et secrétaire national chargé de l’Europe. Berlusconi est out. Et l’Europe dispose d’un nouveau chef de gouvernement de gauche. » « La gauche italienne vient de nous adresser une merveilleuse leçon d’intelligence, d’audace et d’enthousiasme », s’est enflammé mardi Bernard Kouchner dans les colonnes du Figaro. « La gauche italienne a fait ce qu’il fallait », sourit aussi l’eurodéputé Pierre Moscovici, ravi de voir un partisan de la Constitution européenne prendre les commandes de la politique transalpine.

Campagne violente. Egalement chargé des questions internationales au PS, Pierre Moscovici tempère néanmoins assez son vite enthousiasme quand il se penche sur les enseignements que la gauche française peut tirer du scrutin italien pour 2007. La victoire étriquée de Romano Prodi « nous rappelle quelques fondamentaux politiques. On peut avoir un homme plus qu’honorable opposé à un homme totalement discrédité et arriver à un résultat serré », fait-il remarquer. L’Italie, comme la France, est selon lui « un pays sociologiquement à droite ». La France, comme l’Italie, doit donc se préparer à une campagne présidentielle « dure, sans ménagement ». L’ancien ministre de Lionel Jospin pense évidemment à Nicolas Sarkozy, qui n’est pas l’équivalent hexagonal de Silvio Berlusconi, mais qui « ne sera pas beaucoup plus regardant sur les moyens de faire gagner son camp. Il ne sera pas dans le politiquement correct », prévient l’élu européen.

Proche de Dominique Strauss-Kahn, Pierre Moscovici en tire quelques avantages susceptibles de favoriser son poulain : « Notre candidat devra être outillé pour affronter une campagne violente, une bataille impitoyable. Il ne suffira pas de deux ou trois impressions passagères ». C’est bien évidemment Ségolène Royal qu’il cherche ainsi à disqualifier.

L’autre enseignement que tirent les socialistes tient à la coalition mise en place par Romano Prodi. Au moment de sa désignation, suite au processus de primaires auxquels ont participé plus de quatre millions d’Italiens, la gauche française s’était, dans un double mouvement, enthousiasmée devant cette unité de la gauche italienne et confrontée à ses propres divisions. Car même si les plaies de la campagne du référendum sur la Constitution européenne au printemps 2005 commencent à se cicatriser ­ comme le prouve la réunion commune PS, PCF, Verts, PRG, MRC et diverses formations et associations de gauche le 27 avril prochain à Paris, la perspective d’une candidature unique pour la présidentielle de 2007 relève pour l’instant de l’utopie, le PCF ou les Verts (lire encadré) voulant se présenter sous leurs propres couleurs. Une coalition où se retrouveraient les formations d’extrême gauche (LCR, sans parler de Lutte ouvrière) est évidemment encore moins d’actualité. L’union de la gauche française sera toujours plus étriquée que l’Union, nom de la coalition emmenée par Prodi. Sa victoire serrée n’est donc pas très rassurante.

Attente sociale. François Hollande ne désespère pas d’arriver à convaincre ses partenaires de signer pour 2007 un contrat de gouvernement. Le fabiusien Henri Weber fait néanmoins remarquer qu’il est préférable de parvenir à « une coalition cohérente » sur le programme. Mieux, Hollande caressait même il y a quelques semaines le rêve, une fois leur candidat désigné par chacun des partis, d’organiser des primaires « à la française » pour les départager et présenter un seul candidat de gauche. Mais le PS se prépare plutôt au schéma classique et très mitterrandien : mobiliser les siens au premier tour, rassembler la gauche au second. « L’Italie est un bel exemple de la nécessité de se rassembler », admet Benoît Hamon. Membre dirigeant du Nouveau Parti socialiste (NPS), il tire aussi parti du poids plus lourd que prévu de l’aile gauche de la coalition de Romano Prodi (notamment de Refondation communiste) pour prévenir qu’en France aussi, il faudra tenir compte, dans le projet de gouvernement, des réponses à apporter « à la forte attente sociale ». Chacun voit Rome à sa porte.

http://www.liberation.fr/page.php?Article=376163

Messages

  • je suis désolé mais le pcf n’a encore rien décidé pour la présidentielle. je croyais pourtant que la déscision du congrés était claire.

    mathieu

    • Certes, certes...
      L’appel de MG Buffet (http://www.pcf.fr/docs/appel.pdf)dit :

      "Pour la présidentielle, qui empoisonne la vie politique, nous proposons qu’un homme ou une
      femme issu de notre parti puisse incarner cela, à la façon dont nous l’avons fait lors de la
      campagne du référendum : en garantissant la place de chacune et chacun, en travaillant à
      une nouvelle victoire partagée. Il faut en débattre et lever les blocages.
      "

      Remarques sur celle mentionnée : "« une coalition cohérente » sur le programme." :

       Comment peut-on être cohérent au parti socialiste où, de rose pâle à rose un peu plus foncé, on n’a pour l’instant que des propositions non innovantes en ratissant large avec les belles promesses ; ne parlons même pas de l’accompagnement social systématique, qu’il soit libéral ou légèrement contraignant du capitalisme ?

       Même question, hélas, pour le PCF (en changeant la couleur) ; le programme issu du congrès entérine un accompagnement certes contraignant (et par là même irréaliste et non-tenable encore plus rapidement que pour 1981-1982) du capitalisme. Maintenant, est-ce ainsi que l’on subvertit le capitalisme (pour reprendre l’expression de la visée communiste issue de ce congrès et avec laquelle je suis d’accord) ?
      Je ne le pense pas personnellement.

      Alors la cohérence avec ces incohérences déjà internes, ça ne peut donner qu’un salmigondis de programme boiteux, bancal, consensuel mais inefficace à combattre les maux dont souffrent notre société et son peuple.

      Cela prouve qu’entre réalisme (éviter tout à la fois le pire pour cinq ans et l’alternance en 2012) et réussir à infléchir politiquement le cours de l’histoire, et précisément pour répondre efficacement « à la forte attente sociale » il faut que le peuple participe au débat politique. La gauche qui déçoit n’est pas que le fait des "dirigeants", des "appareils" c’est aussi parce le peuple a trop délégué. On n’a rien sans effort et les jérémiades de ceux qui critiquent systématiquement sans rien avancer de positif contribuent tout aussi violemment à cette situation néfaste.

      L’invitation du PCF tient plus que jamais :
      "pour que cela ait lieu, il faut que les citoyennes et les citoyens interviennent, qu’ils
      disent ce qu’ils souhaitent. Dans les forums, dans les rencontres publiques de la gauche,
      nous vous invitons à venir nombreuses et nombreux pour apporter votre pierre à cette
      dynamique. Pour réussir, ensemble, nous avons besoin de tous. Je m’adresse à vous, parce
      que sans vous, cela risquerait fort de ne pas se faire et surtout, cela n’aurait pas de sens. La
      politique, la gauche, doivent être votre propriété.
      "

      Jean-Michel (PCF)

  • Il semble que tous ces braves gens oublient un élément important : le peuple français tout simplement !
    Depuis ce fameux 21 avril dont on nous rabat les oreilles, chaque année il est descendu dans la rue, de plus en plus excédé...Et puis il ya eu le referendum ! Alors ces minables projets d’états majors tous plus ou moins discrédités me laissent rêveurs et inquiets !

    • C’est précisément avec ce genre de discours " radicaliste " que les italiens avaient du remettre le couvert avec Berlusconi en 1998. Mépris ou pas, je n’ai pas trop envie d’un Sarlusconi en 2007 personnellement.

    • J’ai bien l’impression que les partis politiques commencent à comprendre qu’ils ont besoin du peuple. Ca ressemble même à un appel au secours !

      Le combat des chefs au sein des partis les ont affaiblis et le peuple s’en est peu à peu éloigné. Seulement voilà, institutionnellement, le peuple ne peut pas grand chose sans ses représentants. Nous avons besoin d’eux et ils ont besoin de nous.

      Faisons-leur entendre clairement notre exigence de l’union de toute la gauche contre la marchandisation des peuples et que les kinésithérapeutes du néolibéralisme rejoignent leur vraie famille qui est à droite.

      Flash 12

    • Et avec ton discours on croyait avoir Jospin et on eut Chirac et Le Pen au deuxieme tour....

      Pour la gauche dite "gouvernementale", ce ne sont pas les discours sur le long terme qui font les echecs électoraux mais le bilan réel et concret, le chômage, les privatisations, les conditions de travail, le niveau de vie, les reculs du droit du travail, les ambiguités sur les 35 heures, la rivalité à plus sécuritaire que moi tu meures, les politiques européennes de droite, etc...

      Tous ces abandons créent un trouble profond. Sur tous ces points, en rajoutant maintenant le TCE, tant que le PS n’aura pas évolué il sera en mauvais cas.

      Ce n’est pas la faute de la rupture par Refondation Communiste d’une majorité si la gauche italienne a fait la politique de droite précedente que l’on sait, si des lois iniques ont permit que Berlu se taille un empire médiatique qui lui servit ensuite à conquerir le pouvoir...

      Là même, dans les dernières élections, Berlusconi a réussi à amener la gauche là où il voulait, ce qui a failli coûter une victoire promise largement tant, effectivement, il y a un gouffre entre ceux qui combattent l’ultra-liberalisme, combattent la logique européenne du TCE à l’oeuvre et la politique de droite pronée par Prodi.

      C’est sûr que la gauche de droite française aimerait bien une logique à l’italienne qui permette de fermer la gueule à la gauche réelle , de la coincer dans un jeu de dupes où elle serait sans cesse obligée de se soumettre, taire ses critiques et laisser faire les politiques calamiteuses liberales de droite ou de gauche, jusqu’à ce que finalement des forces d’extreme droite ramassent la mise.

      L’independance de parole et de politique de la gauche est indispensable , mais il y a une autre raison à celà, c’est la réalité des choses, la réalité de ce que vivent les travailleurs et les jeunes. Cette réalité rallume sans cesse des forces de gauche anti-liberales. C’est celà qui donne des voix aux forces de gauche anti-liberales en poussée partout en Europe.

      Si le PS veut gagner les élections, c’est simple, il lui suffit d’être de gauche, ce qui est très douteux depuis un certain nombre d’années. Pour l’instant, il ne semble pas en situation de les gagner, sauf pour ceux qui s’auto-intoxiquent avec des sondages royalistes....

      Se taire, fermer sa gueule, pour éviter la droite c’est finalement avoir la droite et l’extreme-droite devant.

      Copas

    • je ne suis pas radicaliste mais tant que le PS ne prendra pas en compte l’exaspération de ce qu’il faut bien nommer le peuple il ne pourra inspirer confiance ! Aux dernieres nouvelles un certain nombre de socialites ne chercheraient-ils pas un modele du cote de chez Blair ?
      Et puis soyons serieux, qui a dit que l’etat ne pouvait rien faire face aux licenciements chez Renault en Belgique ? Qui a battu tous les records en matiere de privatisations tout en mettant sur rails celle de la Poste et celle de GDF EDf ? Et je ne parle pas de la casse dans l’education nationale...
      Pour un deuxième tour Sarkozy Royal, je reste chez moi et je relis Jaurès... Etre elu ce n’est pas obtenir une rente de situation mais se battre pour defendre ceux qui vous ont elu meme si cela diminue les rations de caviar !

    • Ne pas confondre les situatuins italiennes et françaises.Le resultat en Italie c’est d’abord et avant tout un front anti Berlusconni.Et refondation a bien l’intention de s’appuyer sur le mouvement social pour faire avancer les choses.
      La situation est différente en France ou le probléme se pose en ces termes:anti libéral ou pas.Et les hypothéses sur un eventuel deuxiéme tour sont sans fondement puisque le premier n’a pas eu lieu.
      Je préfére me battre pour qu’un candidat anti-libéral arrive en tête de la gauche donc pour la solution immédiate:participer et faire participer aux débats,pour que les citoyens prennent les choses en main au lieu d’attendre des déçisions venues "d’en haut".
      Jean Claude des Landes

  • non seulement la coalition de prodi est trop heteroclite pour tenir longtemps
    et en france le pcf refuse tout sommet de la gauche pour imposer un programme commun
    de plus le ps se livre a un veritable chantage avec le pcf, se désister pour le ps au premier tour en échange de quelques circonscriptions

    le pcf doit rompre avec le ps

    nicolas

    • Je ne suis pas d’accord avec toi, seul un rassemblement de la gauche peut et doit faire barrage a la droite et a l’extreme droite , il n’est pas concevable de se retrouver dans le situation de 2002
      C’est pourquoi j’encourage , les gens de gauche de se retrouver sous la même banniere pour les présidentielles de 2007 , et de faire comme moi , de quitter le PCF et d’adherer au PS , pour choisir le candidat et négocier pour un vrai programme de gauche , il est vrai que ce choix est difficile surtout lorsque l’on connait la différence entre un PS dans l’opposition et un PS aux affaires , mais j’espere que plus jamais une situation comme le 21 avril se présentera ! imagine un sarkozy a 80% au deuxieme tour face a lepen ! ! ! il faut savoir mettre de l’eau dans son vin , même si ça fait mal .

    • C’est bien le type de raisonnement qui nous a conduit à retrouver Lepen et Chirac au deuxieme tour. Se battre à l’interieur du PS est une terrible perte de temps et surtout une grossière erreur.

      Malgrès les oppositions dans le PS, ce parti est finalement resté sur sa logique de droite du TCE et la meilleure preuve c’est que la personne que la direction de ce parti cherche à satelliser est effectivement sur cette logique ultra-liberale, cette logique qui demande plus de flexibilité aux jeunes, eux qui sont déjà en grande précarité, etc.

      Le PS n’a pas évolué d’un pouce et va refaire la même politique, et je vous promets que celà sera en pire, que celle qu’il a mené lors de sa dernière venue au pouvoir.

      La seule chose qui peut le faire bouger un petit peu c’est effectivement l’existence éventuelle d’une force puissante réellement de gauche qui porte les aspirations des travailleurs et de la jeunesse, une force qui soit aussi fidele aux interets de la majorité sociale que la droite et la gauche de droite l’ont été à une petite nomenkaltura bourgeoise.

      Copas

    • Encore un qui prend les enfants du bon dieu pour des canards sauvage. Comme si battre la droite était un objectif en soi. La grande question c’est pourquoi, et même pour qui, et même au au profit de qui.
      Depuis plus 20 ans les sortant sont sortit, nous sommes incapables, pour le moment, de nous rassembler POUR.
      Ce n’est en aucun cas Segolene qui peut gagner, mais plutot Sarko qui perdra.
      Pour ma par, je respecte les choix d’un PS qui se refuse, de fait, de remettre en cause les logiques libérales (Dixit Hollande qui n’a qu’un objectif, baisser le cout du travail)
      Ces choix me sont totalement étrangers.
      Je préfère une gauche qui rate la marche en 2007, car sont refus de rompre avec les logiques en oeuvre c’est le dégringolade de l’escalier assuré en 2012

      Alors messieurs, faute de propositions claires, pour moi et d’autres se sera pour le PS sans un certain nombre d’entre nous au deuxiéme tour.

      Bernard Trannoy (PCF)

    • Mon objectif n’est pas de battre la droite mais belle et bien de sauver ma peau aujourd’hui. Vous avez peut être les moyens de votre révolution permanente, pas moi. En outre, les politiques libérales je les connais suffisemment pour en être la cible privilégiée. Chomeur longue durée sans qualification, pensez donc. Voila qui mériterait bien un bon coup de pied au derrière pour rentrer dans le rang et relancer la machine. J’imagine que si Sarko arrive au pouvoir en 2007, sa première pensée sera pour moi. Nan, j’imagine pas, j’en fait des cauchemars en fait.

      Et quand je serai radié pour avoir refusé d’aller user ma frêle carcasse sur un chantier pour un rma et les honneurs du patron ou jouer les pingouins discount pour des cloques et des clopinettes ( déjà testé d’ailleurs ), est ce que les syndicats seront là pour m’aider et me verser les indemnités auquelles je n’ai plus droit ce jour là ? Nan je vous le dit, 5 ans de Sarko, je tiendrai pas ! Je tournerai mal, c’est sûr...

    • lorsque le lis les deux messages qui suivent le mien , je comprends pourquoi l’on retrouvera sarkozy et le pen au deuxieme tout de 2007. Si tu veux faire bouger le PS ce ne sera pas de l’exterieur , d’autre par au PS , la base n’est pas spécialement pro-libéral , mais sont des gens qui comme d’autres personnes de Gauche, crèvent également des coups bas des politiques qui se succèdent depuis un trente ans . c’est un choix de vouloir battre la droite , depuis 5 ans , la France ne demande pas a être prise , comme dit le pseudo premier ministre , mais elle en marre de subir les tournantes de l’ump,du medef... Ce n’est pas en défilant bastille /nation pendant deux mois que l’on progresse , si la droite passe ce sera le cas pendant encore 5 ans , la fin cette fois définitive du code dutravail , l’expulsion systemetique et la chasse aux sans papiers , pire q’aujourd’hui ... si c’est ton choix , ce n’est pas le mien , le mien est de lutter contre le bon ennemi , ne te trompe pas de cible , camarade

    • Quel bon enemi ?

      Celui qui a signé à Barcelone (le PS avec Jospin) l’agression contre les retraites ?
      Celui qui a + privatisé que la droite (le PS) ?
      Celui qui a fait concurence de délire liberticide avec la droite (le PS) ?
      Celui qui a essayé d’imposer un TCE anti-démocratique et anti-social à la population et qui va essayer de nous le refourguer en 2007 si ils gagnent ?

      Je n’ai rien contre les adherents du PS, le problème c’est que le PS n’évolue pas et que l’appareil propulse des gens qui feront des politiques anti-sociales à nouveau car rien, strictement rien n’a changé dans la position des poulains en position de gérer l’état.

      Nous pouvions penser que le PS changerait après le 29 Mai 2005, il n’en fut rien, il n’en est rien, la majorité garde la majorité, les gens ayant trempé dans la logorhée anti-démocratique et anti-sociale du TCE ont fait le gros dos mais ne se sont à aucun moment dédits....

      Le PS ne change pas. Et il n’y a qu’une seule chose pouvant le faire évoluer :
      L’apparition d’une puissante force sur sa gauche.

      Aller dans le PS est une folie. Des armées de trotskystes y ont été (de Jospin à Weber, de Dray à d’autres) et finalement c’est le PS qui les a changé pas eux qui ont changé ce parti.

      En plus là, avec quelques bonnes vagues d’adhésions bidon, style pour le prix d’une on vous en donne deux, bonjour les manipulations.....

      Que d’energies gaspillées.....

      Copas

  • Voila, tous est dit , la democratie c’est choisir entre la gauche la droite ou l’extreme gauche ou droite ?

    Non la vrai DEMOCRATIE c’est choisir sont programme politique independament de ceux a qui on delegue des responsabilite

    Le peuple legifere et le parlement/gourvenement doit suivre et pas le contraire.

    Apres que l’on soit plus ou moins socialo-communiste, c qu’une question de choix collectif

    Mon programme (oui faut bien dire sa vision) ca serais :

    Une economie creditrice , la fin de la rente pour les banque , la fin de l’argent fin en soit au lieu de moyen d’echange, donc plus d’interet et plus d’agiot, et plus de dette. pres a 0% (peut etre un cout fixe global (mais pas en proportion du pres)
    Les ressources de la nature appartienne a tous. eau air , minerais .... (le benefice de l’extration de matiere premiere va a la nation)
    Mais un systeme liberal pour les entreprises, qui tranforme et vende.

    plus de taxe en dehors d’une forte tva(qui permet quand les etranger consomme ou pour les importation de faire qu’une partie de l’argent reviens a la nation (protectionnisme local global) mais bien sur reverse en partie au peuple francais.
    dividente social (pris sur les dividente des entreprises) une dividente sans condiction pour tous de quoi vivre dignement.
    On ne peut louer a une particulier, on loue a la collectivite, et cette argent retourne a la colletivite

    plus d’assurance chomage, (car on a tous le droit a une dividente en plus)
    La sante gratuite pour tous.
    Tous ce qui est collectif doit apartenir a la collectivite , transport en commun, route, eau ressource, bande de frequence.

    Democratie participative plus forte que le parlement
    Le peuple peut rejeter en bloc le parlement (par voie de vote permanent majoritaire)

    Organisation d’un regroupement de nation pas sur des question geographique ou culturel , mais bien sur des choix politique generaux

    Le droit a la propriete intellectuel et artitisque est tranforme en droit d’auteur et renumere par une licence globale (en proportion de l’usage des oeuvre de l’esprit) sur un part du pib de la nation et pas des individues.

    Les ecoles devienne lieu de vie ou les assiocations aussi bien d’adulte et d’enfant vive ensemble, fin de la separation par l’age des citoyens.

    Enfin pour en finir avec la crise politique il faut une vrai democratie d’echange de tolerance et de paix.
    Pour en finir avec la crise economie il faut une theorie economie qui fonctionne, ni le capitlisme, ni le liberalisme, ni le communiste.
    donner plus a ceux qui veulent en faire plus. donner le minimun a tous.

    Et surtout arrete de dire que le chomage est un probleme, le but du progres est de reduire la charge de travail des etres humain.
    Si les machines produise a notre place. alors l’argent pour consomme les biens doit etre GRATUIT.

    Serieusement, je vous invite a cherche sur google tous ce qui parle d’economie creditrice ou de dividente social.

    Sincerement.

    seb de metz

    • wahou , impressionnant , tu vis ou l’ami ? a utopia ville ou campagne ? il faut que tu expliques comment tu finances tout cela , tout gratuit , sans payer , sauf par la TVA ? elle a interet a ce qu’elle est balaise ta TVA ! !

    • wahou , impressionnant , tu vis ou l’ami ? a utopia ville ou campagne ? il faut que tu expliques comment tu finances tout cela , tout gratuit , sans payer , sauf par la TVA ? elle a interet a ce qu’elle est balaise ta TVA ! !

      qui finance ce que l’on prend a la nature ? personne
      qui finance la force des etres humains ? c encore la nature, donc personne

      une tva forte c’est pour recupere une part de la consomation sur le territoire vers non pas le territoire, mais vers le peuple francais
      Quand un etrange consomme avec son argent qui vient de l’exterieurs sur notre territoire, la tva peut etre vue comme un taxe qui nous profite, car la tva meme actuellement et utilise par l’etat pour payer des depense commune.

      Le probleme de la FINANCE n’existe pas, la preuve pendant la periode d’avant guerre en de 1929 a 1939 l’amerique avait un mal fou a redresse sont fonctionne a se financer, mais des la gueurre commencer l’argent coule a flots.

      La capacite financiere si elle est basée sur l’epargne et le credit est une tres mauvaise choses, par contre si elle se concois comme un pres sur une capacite productive future (sans interet) est une tres bonne choses car on cree la monnais (le credit) pour financer la production donc la consommation aussi, une tva forte est aussi dans le but de detruire une partie de la masse monetaire au fur et a mesure que les biens sont comsommer, genre un pont qui dure 50ans qui coute 50millions on doit detruire une quantite d’argent equivalenet a 1millions par année pour diminue d’autant la masse monetaire que la masse de biens.

      Cela s’appelle l’economie creditrice , ou dividente social,

      Je repete, le probleme de la finance n’existe pas, autant que le probleme du chomage, le seul probleme est le partage de la richesse et la capacite a produire des biens.

      Si demain les machines nous remplace completement par exemple pour produire la nouriture, alors il faudras bien donner de l’argent au gens pour consommer cette nouriture, si par contre tous le monde travaille et a le meme salaire pour produire la nourriture ce n’est pas un probleme car, on a un salaire et on consomme avec se salaire, l’economie creditrice permet de gere l’entre deux , on donne gratuitement une part de progres a tous sous forme de dividente, et ceux qui travaille on droit a une part suplementaire, car le travail humain va continuer a diminue de toutes maniere pour produire toujours plus , donc il faut bien donner l’argent gratuitement (une part de plus en plus grande suivant l’evolution de la technique) pour consommer.

      Cela s’appelle le progres.

    • Le PS à prendre ou à laisser ? Je laisse. Si la Droite ou son extrême l’emportaient ? Qu’on arrête avec ces pronostics paralysants et bi-partistes. Certains ont tellement confiance en l’avenir qu’ils appellent déjà au vote "utile" : utile pour qui ? Pour les oligarchies ?
      Si le PS doit se casser la gueule tant mieux, on y verra plus clair et je n’ai pas peur d’affronter la Droite en dehors des élections qui ne devraient pas être notre seul horizon.
      Le Peuple français a toujours su lutter contre la "fatalité" fabriquée par ses élites : que vaut encore la Vième République avec sa constitution taillée sur mesure pour un "exécutif" fort, des Assemblées aux ordres, des découpages électoraux truqués, une loi électorale qui détournent la volonté populaire ?...
      Construisons l’alternative de Gauche sans tomber à la première bourrasque, vous avez peur du 21 Avril ? Nous vous disons qu’il y a eu le 29 mai, le CPE (pour ne parler que des dernières luttes les plus visibles) Demain est incertain, j’aime l’incertitude, j’aime lutter et engager beaucoup plus que mon bulletin de vote.