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fêter le 29 mai : "le grand festin" sur radio campus / www.campuslille.com

Publie le vendredi 19 mai 2006 par Open-Publishing

CE MERCREDI 24 MAI 2006

A 18H30

"C’EST L’HEURE DE L’METTRE"

sur RADIO CAMPUS Lille 106,6

en direct sur www.campuslille.com

(ou en différé dans la rubrique archives du site, ou vous pouvez télécharger nos émissions)

Quoi ? Le 29 mai n’est pas férié ?

Qu’à cela ne tienne, fêtons-le comme il se doit, les victoires populaires ne sont pas si fréquentes par les temps qui courent...

Nous vous proposons un grand festin... c’est le nom de la pièce radiophonique enregistrée en mars 2005 dans nos studios.

Le Baron a réuni ses convives pour leur faire part de son projet européen : Rex, journaliste en vue, François Camembert, Sarky Jr, Bernadette Soubayrou, Noël Tareume, politiques avertis, BH Gluckskraut, philosophe de marché, et Chrèque, syndicaliste raisonnable, rivalisent d’arguments pour justifier le OUI - et l’écrasement définitif des classes populaires...

Mais la pièce n’est pas dépourvue de dimensions prophétiques - et le festin s’achèvera sur une terrible désillusion pour les convives.

Téléchargez cette pièce sur notre site www.campuslille.com, rubrique archives, ou en direct ; fabriquez une belle pochette ; emballez avec du papier-cadeau. Voilà, vous avez trouvé un beau cadeau pour votre maman !

Ils ont dit :

"Des acteurs épatants, servant un texte finement ciselé, pour une critique
féroce de la France d’en haut" - Le Figaro

"On pénètre là dans l’antre de la bête, dans les secrets d’alcôve du oui.
Un chef d’oeuvre" - Libération

"On pensait que les partisans du oui n’avaient pas d’arguments. On
découvre dans le Grand Festin qu’ils ont des intérêts." - Les Echos

Extrait :

LE BARON

Mes amis, il est temps de lever notre verre
A la santé, de fer, de nos chers actionnaires.
Ils ont avalé, goulus, tous leurs dividendes.
Insatiables, avec raison, ils en redemandent.
Avec raison car dans cette guerre sans fin
Entre les prolétaires - vous savez, le salaire -
Et notre plus-value, à nous propriétaires,
Dans cette guerre, disais-je, on gagne du terrain
Et quand on n’en gagne pas, de fait, on en perd.
Point de ligne de front qui ne bouge, point de trêve,
Entre Capital et Travail, c’est marche ou crève !
A chaque jour sa bataille, mais toujours la guerre...
Et certes c’est vrai, depuis quelques décennies,
Nous faisons sans cesse reculer l’ennemi...
Hélas, et je vous le confie sans amertume,
Demeurent, en notre pays, d’étranges coutumes ;
Nos salariés ont des croyances primitives :
Le C.D.I. et les Conventions Collectives,
Le droit de grève et le salaire minimum,
Ces sauvages nous attaquent même aux prud’hommes !
Et crient au scandale quand, fuyant cette peste,
Nous déménageons vers Sofia ou Budapest...
Ces barbar’s ont leur Bible : le Code du Travail ;
Ce petit livre rouge est un buisson d’orties
Qui lacère nos profits, nous prend en tenailles
Et nous enrage tant qu’en petits confettis
Je rêve de réduire ce mauvais roman ;
Plaise à Dieu que très vite vienne ce moment ;
Et justement, notre projet européen
Se propose de contourner ces survivances
Qui perdront peu à peu toute leur pertinence
Et finiront, de ce fait, par s’éteindre...


mardi dernier, Cheikha Rimitti nous quittait ; en février, à l’occasion d’un concert donné à Lille, elle accordait une interview à Radio Campus ; retrouvez cette incroyable voix sur notre site, rubrique archives, jeudi 18 mai, entre 18h00 et 19h00.

"l’heure de l’mettre"
radio campus lille 106,6
en direct sur www.campuslille.com