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Grave erreur de la LCR

Publie le vendredi 26 mai 2006 par Open-Publishing
119 commentaires

de Léonce Aguirre, Vanina Guidicelli, Céline Malaisé, Christian Picquet

Le bureau politique de la LCR a refusé de signer l’appel pour des candidatures unitaires et d’intégrer le collectif d’initiative proposé par ce texte (lire page 6). Mais une bonne partie de notre organisation ne partage pas cette position. Voici deux points de vue.

La direction nationale de notre organisation vient de confirmer le refus du bureau politique de la LCR de signer l’appel "Pour un rassemblement antilibéral de gauche et des candidatures communes, il y a urgence !". Elle a même refusé d’intégrer le collectif d’initiative que les signataires de ce texte appellent à former, préférant le statut d’observateur. Cette double décision est une grave erreur politique.

Comment, en effet, ne pas apprécier positivement la dynamique possible d’un texte signé par 50 personnalités et par plusieurs organisations, dont le PCF, et qui se trouve relayé par des dizaines d’initiatives en régions ? L’appel souligne pourtant que la politique du Parti socialiste est déterminée par l’accompagnement de la mondialisation capitaliste, qu’une réédition des alternances du passé ne conduirait qu’à des désastres comparables au 21 avril 2002, que ses signataires s’engagent à ne pas participer à un gouvernement dominé par le social-libéralisme, et qu’une campagne unitaire pour les élections à venir devrait être menée collectivement par toutes les forces partie prenante.

Un tel texte, s’il ne règle pas tous les problèmes, était de nature à susciter l’espoir parmi des milliers de militantes et de militants attendant que l’expérience de la campagne unitaire du « non » de gauche au traité constitutionnel européen trouve un prolongement, pour les mobilisations et aux élections présidentielle et législatives à venir. La LCR aurait donc dû signer l’appel et décider de s’engager résolument dans le collectif d’initiative national et les collectifs locaux qui vont se former un peu partout.

C’est dans le cadre du débat avec les formations signataires de l’appel, et en étant actrice de la dynamique militante qui peut s’enclencher, qu’elle aurait pu le mieux s’employer à clarifier le contenu de l’unité nécessaire de la gauche antilibérale et anticapitaliste. C’est son engagement sans réserve qui aurait permis à notre organisation de peser vraiment afin que ce rassemblement lève toute ambiguïté, et qu’il se refuse explicitement à former une majorité parlementaire avec le Parti socialiste en soutien à un gouvernement social-libéral - et, a fortiori, la participation à un tel gouvernement avec le PS. C’est encore une attitude sans frilosité qui aurait été le mieux à même, s’agissant de la présidentielle, d’obtenir la levée de tout préalable de personne à une convergence antilibérale.

Au lieu de cela, une majorité de la direction nationale, formée par les plateformes 1 et 2, s’est enfermée dans une position d’autant moins compréhensible autour de nous, que chacun sent bien, aujourd’hui, que des candidatures unitaires sont effectivement possibles dans le prolongement du 29 Mai, de la révolte des quartiers populaires cet automne, et de la victoire obtenue contre le CPE. Et que de telles candidatures seraient, seules, de nature à empêcher une bipolarisation, dans quelques mois, entre une droite de combat et une gauche de résignation.

Il est encore possible, il est même indispensable, de rectifier le tir. Notre conférence nationale de juin en sera l’occasion.

Léonce Aguirre, Vanina Guidicelli, Céline Malaisé, Christian Picquet

Messages

  • Bien que n’aimant pas les expressions "historiques" du mouvement "trotskyste" voilà une bonne occasion de "front unique ouvrier" même minime à ne pas rater ! La LCR paiera si elle continue ainsi le poids de son attitude "sectaire" !
    Un ex membre de la dîte SFQI.

  • ET SI LA LCR DISAIT NON !

    Et bien c’est avec regrets que nous vous regarderions " regarder passer les trains ".
    Votre réponse serait l’exemple meme des manoeuvres politiciennes petit bras , que vous pretendez condamner par ailleurs .
    Vous savez tres bien que la situation politique actuelle ne se representera pas avant longtemps , par votre attitude de refus de l’union des antiliberaux , vous prenez le risque d’ecoeurer encore plus tout cet electorat qui n’attend que ce changement .
    Le resultat en sera , soit une abstention record , soit un nouveau glissement populaire vers l’extreme droite , non par conviction , mais par depit ou par rage . Voila vers quoi vous poussez notre peuple .
    Vous ne pouvez ignorer , que la constitution d’un pole de radicalité antiliberal aura dés sa création et son annonce , des consequences importantes sur tout le paysage politique français , vous savez aussi trés bien que certains secteurs de la gauche du PS n’attendent que cela pour faire pression sur la direction du PS , ou au mieux rejoindre ce rassemblement .
    Vous prenez donc en toute connaissance de cause le risque enorme , de priver 18 à 20% des electeurs de ce pays de pouvoir exprimer leur choix politique .
    Et vous savez trés bien qu’avec une gauche anti liberale à 18 ou 20% , plus rien n’est pareil , et que cette base politique sera un point d’appui inestimable pour toutes les luttes sociales en cours ou à venir .
    Dans la prolongation de l’election presidentielle , les legislatives , les municipales , en seront les consequence directes .
    Vous savez aussi trés bien qu’une majorité absolue du PS à l’assemblée nationale est exclue si le pole de gauche existe , vous savez donc que le PS sera au pire contraint , au mieux mené à tenir compte d’un groupe parlementaire de gauche anti liberal .
    Je m’arrete , ces arguments mille fois répétés , me semble justifier oh combien l’alliance que le peuple de ce pays attend .
    vous prendrez vos responsabilités , mais dites vous bien que comme pour les ouiouistes , nous n’oublierons pas ceux qui auront tué cette esperance .
    claude de toulouse .

    • Eh oui Claude nous n’oublirons pas,mais c’est surtout les plus modestes,les plus touchés par le systéme qui risquent de rien oublier,tous ceux qui sont engagés dans les assocs,et les sympathisants qui se battent comme des chiens pour faire changer les choses.
      Ils risquent effectivement de ne pas perdre la mémoire.
      Jean Claude Des Landes

    • la "LCR" dévoile son véritable objectif : casser du "coco" de près de loin, casser le mouvement des "travailleurs" et des "travailleuses" entre la LCR et LO...
      le petit facteur est le messager de l’Elysée !

      beurk

  • Il est encore possible, il est même indispensable, de rectifier le tir. Notre conférence nationale de juin en sera l’occasion.

    esperons.....les choses seront alors claires.

    • Olivier , il faut pas la jouer perso car en 2007 l’important c’est de battre la droite et non d’avoir des petites arriére-pensées politiciennes !!!!

    • Finalement, la LCR est devenue comme les autres organisations politiques avec sa bureaucratie, ses intérêts ses tactiques minables et sa stratégie politicienne. La solution n’est décidément pas dans cette voie.

      Roland

    • J’ai lu l’article de Sabado rapporté dans le No de Politis de cette semaine et qui justifie la ligne majoritaire à la LCR...pour l’instant : ce sont des acrobaties et des arguties pour dénigrer le front anti-libéral naissant. D’aprés le mentor de la ligne Besancenot , les collectifs unitaires anti-libéraux apporteraient de l’eau au moulin de la gauche parlementaire au détriment de la gauche anti-capitaliste (vous apprécierez la nuance toute dialectique et qui permet de garder les mains propres !)
      Faut-il rappeler que nous venons de fêter l’anniversaire du front populaire, et la dynamique unitaire de ces victoires du travail sur le capital, et de ses avancées .Ces avancées sociales pour la préservation desquelles, la LCR se bat aujourd’hui aux côtés de tous les anti-libéraux.Ce que le Parlement de 36 a permis est encore possible et souhaitable puisque nous en défendons aujourd’hui les acquis !
      Les collectifs unitaires c’est le front populaire d’aujourd’hui !
      Si la LCR devaient rester malgré tout à l’écart de cette dynamique elle seraient objectivement complice de ceux qui, sur sa gauche, prônent l’abstention anarchiste et tomberaient malheureusement
      dans le sectarisme de ses frères ennemis de LO.
      Surtout, son abandon en rase campagne serait vécu par la majorité du mouvement social comme
      une TRAHISON !
      Jo

    • Hola mais attention, les conditions économiques et politiques d’aujourd’hui n’ont rien à voir avec celle de l’époque du Front Populaire.

      Roland

    • explique moi Camarade, crois -tu vraiment qu’une union de la gauche de la gauche soit succeptible de passer au second tour ? de toute évidence : NON. les élections présidentielles ne sont pas pour les partis revolutionnaires une opportunité d’accéder au pouvoir mais c’est plutot l’occasion de faire passer des idées claires, un véritable projt de société. les présidentielles sont une véritable tribune pour les révolutionnaires. il convient de voirque les militants communistes et revolutionnaires ne doivent pas edulcorer leur identité et leur projet de société pour pouvoir s’associer aux forces de la gauche du NON. Oui il convient de lutter ensemble dans les mouvements sociaux mais une alliance électorale "anti libérale" ne correspond pas aux idées trotskystes et révolutionnaires que nus défendons à la ligue. la ligue communiste révolutionnaire doit a tous prix refuser de s’inscrire dans le cadre des institutions en acceptant un programme d’"amélioration du capitaliste", le message que doit porter la ligue c’est celui du renversement de la société capitaliste pour batir un monde nouveau dans lequel le pouvoir appartiendra aux travilleurs. la ligue communiste ne doit pas donner l’illusion aux travailleurs que le changement peut venir d’élections présidentielles nationales.
      Le véritable changement se construit dans les luttes sociales. le véritable changemen ne peut venir que d’un mouvement révoutionnaire susceptible d’atteindre une dimension internationale.

  • Je suis en rogne,

    Car il y a une série de réactions délirantes ici vis à vis de la LCR....

    1) la "LCR" dévoile son véritable objectif : casser du "coco" ?????
    Il n’y a plus rien à casser depuis les 3% aux présidentielles... (heureusement d’ailleurs, à l’époque que LO et la LCR ont existé, pour incarner une présence communiste plus consistante et moins versatile dans la defense des travailleurs.).

    2) le petit facteur est le messager de l’Elysée ! ???
    Evidemment ça manquait.... Si les gens ne sont pas d’accord c’est que ce sont des agents de l’enemi.... Idiot !

    3) Finalement, la LCR est devenue comme les autres organisations politiques avec sa bureaucratie, ses intérêts ses tactiques minables et sa stratégie politicienne.

    La position actuelle de la LCR part d’une réelle crainte politique, avec laquelle je ne suis pas d’accord, mais qui est fondée par l’histoire.
    Zont combien de bureaucrates la LCR ? Parler de divergences oui ... On peut les accuser de sectarisme, mais parler de bureaucratie est absurde.

    4) Ceux qui dirigent la LCR veulent-ils le pouvoir ?
    Peut-être que la critique du pouvoir lui suffit.

    Le fondement theorique de la LCR, comme celui theorique du PC ou de toute organisation se battant pour une société autogestionnaire n’est pas d’obtenir le pouvoir mais de faire en sorte que les travailleurs l’aient .... Pas que l’appareil d’un parti l’ait. C’est justement quand on s’écarte de ces objectifs qu’on aboutit à de grandes saloperies ....

    5) Critiquer n’engage à rien, agir en tant que dirigeant, c’est autre chose.
    Position caporalisatrice , de domination : "Sont pas des vrais chefs ...."
    Ein Zwei ! On va acheter une vareuse kaki à Besancenot et le former à être un chef, un vrai...

    6) Lepen est aussi comme ça...

    No comment ..... Pour le commentaire injurieux....

    Si nous voulons unir les forces réellement de gauche, au delà d’une bataille electorale ponctuelle, construire un mouvement de type nouveau il nous faudra nous battre pour aller vers une convergence politique de tous du PC aux libertaires, en passant par une grande partie des verts, LO et la LCR...
    Ca ne sera pas par des injures ercevelées mais par la discussion et les batailles communes.

    Je soutiens la bataille pour des candidatures unitaires anti-liberales, dans la mesure où c’est une des étapes qui peuvent être utiles à la majorité sociale en Europe.

    Mais je sais bien que les craintes de LO, de la LCR ou des libertaires, sont légitimes car construites sur une histoire et des faits indiscutables récents, même si je pense que ces craintes sont exessives et aboutissent à une fragmentation .

    Les questions posées ne se traitent pas par l’injure.

    Sur les élections, il est vrai que nous sommes coincés, sans la LCR l’unité risque d’être assez difficile et il est loin d’être sûr que cette organisation le paye aux elections présidentielles si elle peut se presenter.

    Car sur le fond, il existe un désir d’expression de radicalité et de vote ferme anti-capitaliste, les électeurs prennent ce qu’ils ont sous la main, de Laguiller à Besancenot, de Marie-George à ....

    Ce phenomène se voit un peu partout en Europe sous des assemblages differents, plus ou moins ouverts, de toutes origines.
    Il est donc loin d’être sûr qu’un rassemblement anti-liberal sans la LCR et sans LO passe devant ces deux organisations d’un point de vue electoraliste.
    Nous pouvons parfaitement nous faire piler.

    Il nous faut donc convaincre. Et surtout approfondir en dépassant le court terme electoraliste.

    Copas

    • Les conséquences sont claires sur le terrain, là où nous pouvions lancer une dynamique à 70 nous sommes au départ 50, ça ne plombe pas mais on ne peut pas se réjouir de ça.
      Parce que Krivine et Sabado développent une stratégie datée, on se trouve avec des clivages inexistants pendant la campagne du TCE à gérer entre militants sur le terrain.
      La directionde la LCR ne croit pas que la gauche antilibérale soit assez solide politiquement pour tenir tête au PS, c’est une analyse qui signifie qu’on dit aux électeurs : " Non désolé c’est pas pour cette fois, on est pas prêt".
      Je n’arrive pas à comprendre ce positionnement.
      Pourquoi ne pas tenter de peser dans ce cadre ,
      Est ce que la LCR pense que tous les individus qui signent sont des enfants de coeur qui se bercent et nous bercent une fois de plus d’illusions.
      Quand il y a le feu à la plaine fou qui fait le délicat...
      Les analyses pour ne pas y aller sont assez bysantines, et sur le terrain c’st le poison de la division qui menace.
      à suivre...

      RAHC

    • Cher Copas , je sais bien qu’a partir de deux , on est dans une serie , mais il ne faudrait pas pousser le bouchon trop loin en accusant tous les intervenants du fil , des travers dont tu les accables !
      Dans la grande majorité des interventions , il n’y a pas d’insultes ni de chasse aux sorcieres , une interrogation legitime devant des hesitations peu claires de la LCR !
      Oui je suis inquiet , oui , je pense que si la ligue restait sur cette position de fuite en rase campagne , elle porterait une lourde responsabilité , mais tu ne trouveras aucune insulte , seulement le desir de les convaincre que leur place est avec nous .
      claude de Toulouse .

    • Claude,

      Je ne pensais pas à toi qui essaye d’argumenter et de convaincre, mais à ceux qui disent n’importe quoi.

      La LCR, comme LO ou les anars de diverses tendances, nous font soucis. Ce sont des courants radicaux qui ont souvent été plus honorables que nous (il faut le dire.... ).

      Je continue de penser que leurs craintes sont légitimes mais exagérées. Et que c’est du domaine du débat...

      Mais, sur le fond, c’est bien la recherche, dans une partie de la majorité sociale, d’une expression claire et radicale d’opposition au capitalisme et à l’ultra-liberalisme qui font leurs scores electoraux (variables). Il existe une très grande méfiance parmi les travailleurs et les jeunes sur tout ce qui peut être flou dans l’attitude politique par rapport aux questions de fond, sociales, ecolos....

      La question de l’unité vient comme moyen pas comme fin...

      Il nous faut donc les convaincre sans mots inutiles et surtout faux.

      Copas

    • ) la "LCR" dévoile son véritable objectif : casser du "coco" ?????
      Il n’y a plus rien à casser depuis les 3% aux présidentielles... (heureusement d’ailleurs, à l’époque que LO et la LCR ont existé, pour incarner une présence communiste plus consistante et moins versatile dans la defense des travailleurs.).

      2) le petit facteur est le messager de l’Elysée ! ???
      Evidemment ça manquait.... Si les gens ne sont pas d’accord c’est que ce sont des agents de l’enemi.... Idiot

      l’air déjà réjoui de voir le PCF ramené à 3 % ?
      Je suis idiot mais je persiste dans ma connerie : QUI BENEFICIERA DU SECTARISME DE LA LCR ?
      les "travailleurs" ou le MEDEF ?

      c’est l’UNION sur un PROGRAMME que nous voulons : pas des pots au fond des cafés !!

      le vedettariat monte à la tête du facteur et de bien d’autres : et quand je dis "facteur" c’est qu’il n’-y a pas une intervention télévisée sa part sans qu’il place son métier : du populisme !

      Arlequin

    • Tout d’abord il faut être très clair : en aucun cas au deuxième tour , je ne voterais pour un candidat représentant la direction du PS. Ceci est d’ailleurs ce que de trés nombreux camarades du combat contre la constitution européenne, dont de nombreux copains du PC, ont exprimés tout au long de la campagne, je suis absolument certain qu’ils étaient sincères, et rien depuis dans l’évolution du PS lors de la fameuse "synthèse n’a été fait pour les rassurer.

      Chacun sait, et d’ailleurs, il ne font rien pour le cacher, que la première priorité du candidat PS élu sera de faire, avec les gouvernements sociaux démocrate européen, aboutir la constitution libérale pour l’Europe ( celle que nous avons rejetée malgré eux le 29 mai ).

      Et ceci n’est qu’un exemple de toute la politique réactionnaire qui nous attends avec le PS

      Et pourtant il est tout à fait possible qu’un candidat de la gauche radicale soit au deuxième tour en 2007. mais pour cela il faut être très clair sur notre volonté de rompre définitivement avec le capitalisme, et que nous aurons le courage de nous attaquer, enfin, à la propriété privé des moyens de production ( sans indemnisations ) et ceci chacun sait que nous ne le ferons jamais avec les Fabius, jospin ? Royale, Lang et consorts.

      Union toute avec tous ceux, mais, eux seuls, qui veulent vraiment CHANGER la VIE.

      Raymond LCR

    • l’air déjà réjoui de voir le PCF ramené à 3 % ?

      Je ne me réjouis pas du tout d’avoir vu le PC tomber à 3%. Encore une remarque injuste ...La déroute du parti , à cette époque, est venue d’avoir tourné le dos aux interets des travailleurs, et à ceux du PC, en étant dans un gouvernement liberal.

      Par contre je me suis rejoui, et me réjouis encore, que les "communistes" aient fait 12 à 13% à ces présidentielles. Mais à cette époque, et là c’était du concret, le PC participait à une majorité favorable au MEDEF, au concret et au quotidien, dans les actes. Cette période, terriblement cruelle, je ne l’ai pas oublié, comme beaucoup.

      Il est donc légitime que nos amis de la LCR aient des craintes.

      Je trouve celles-ci exagérées car je pense que la dynamique d’un nouveau rassemblement des anti-liberaux (je suis signataire) pousse à un dépassement numerique de l’addition de tous et de toutes, ET surtout, provoquera une poussée vers la gauche plus respectueuse des interets des travailleurs, donc moins sujette à des compromis foireux.

      C’est donc la dynamique qui me semble importante....

      La LCR est un des éléments indispensables à cette dynamique, comme le PC et des milliers de personnes ... Ils ont tort de penser que les ambiguités, existantes, sont motifs pour ne pas y aller.
      La dynamique, enclenchable, permettrait de détacher, à nouveau (et probablement définitivement) ce qu’il y a de meilleur dans le PS , ce qu’il y a de meilleur dans les verts, et d’avancer avec le PC pour constituer enfin un rassemblement qui pese sur le rapport de force entre la bourgeoisie et la majorité de la population.

      C’est de celà qu’il s’agit de convaincre. Pas de balancer des conneries injurieuses sur eux.... Comme sur l’aspect médiatique.... En additionant les temps de paroles on doit aboutir à une ou deux primes times sarkoziennes... Alors....

      Alors, il faut les convaincre, sur le fond. Pas par des dérapages délirants.

      Copas

    • En ce cas, il ne faut pas rester dans le flou et vous devez vous unir aux forces anti-liberales.

      Eventuellement en secouant votre organisation.

      Exprimer un fort courant de gauche, autogestionnaire, anti-capitaliste, anti-liberal au premier tour est important, libre à vous si, ensuite, au deuxieme tour, vous aboutissez au choix de ne pas voter pour le PS si ce parti arrive au deuxieme tour...Quoique le dernier coup vous avez fini par voter Chirac.... Mais vous n’étiez pas seuls alors.... Ou que vous votiez pour le PS sans soutenir le PS, encore moins participer à un gouvernement avec des liberaux...

      Vous avez peur que le PC se laisse à nouveau ensuite tenter par un plat de lentilles après une belle mobilisation ?

      Et alors ? Ca serait le problème du PC, pas le votre.

      En quoi celà empeche-t-il d’avancer ?

      Participer à une bonne campagne politique, unitaire, n’implique nullement d’accepter de participer à un gouvernement avec des liberaux de gauche....

      Alors ? Il faut y aller les mecs (et les dames...) ! Convaincre votre majorité qu’elle fait une connerie en se laissant gouverner par les craintes et les peurs.

      La LCR doit rejoindre le rassemblement unitaire.

      Copas

    • Et en partant toute seule la LCR pense empêcher le social libéralisme de triompher ?ben dis donc quelle puissance !
      Plus sérieusement,les élections ne sont pas une fin en soi,c’est le début d’un autre combat et vouloir un rassemblement antilibéral à une union purement électorale est absurde.
      Il faut tout faire pour que le candidat antilibéral arrive en tête pour les présidentielles,la loi electorale étant ce qu’elle est.
      MAIS JE NE FERAIS PAS LA POLITIQUE DU PIRE.Si par malheur le candidat de la gauche antilibérale n’arrivait pas en tête,ce qui risque de se produire si la LCR persiste,je ferais tout pour battre la droite.Et comme le dit l’appel nous ne participerons pas à un gouvernement social libéral.
      Pour les législatives,désistement républicain,la aussi tout faire pour battre la droite et faire élire le maximun de candidats antilibéraux sur le programme conçu ensemble.
      Et la lutte continura,quelles que soit les conditions et il vaut mieux que le mouvement social ait les meilleurs conditions possible.
      Le PRS,le PCF,des Verts,José Bové sont signataires,comme pour le NON,il ne manque plus que la LCR.
      Mais nous n’attendons pas pour construire et mettre en avant tout ce qui nous rassemble au niveau programme.
      Créons partout des comités d’union populaire ou du nom que vous voudrez lui donner et avançons.
      Une intervention dit que la situation n’est pas la même qu’en 36.C’est vrai elle est meilleure,économiquement notre pays est plus riche,nous devons être plus audacieux encore !
      Jean Claude des landes

    • Par contre je me suis rejoui, et me réjouis encore, que les "communistes" aient fait 12 à 13% à ces présidentielles. Mais à cette époque, et là c’était du concret, le PC participait à une majorité favorable au MEDEF, au concret et au quotidien, dans les actes. Cette période, terriblement cruelle, je ne l’ai pas oublié, comme beaucoup.

      faut pas faire de la paranoïa ! une partie des "communistes" comme tu dis fait la fine bouche pour un rassemblement populaire sur la base des "NON", çà sert qui ? LE MEDEF ou le peuple ?
      Mme Parisot est-elle contrariée par la position de Besancenot ?

      quand à affirmer que le PC participait à une majorité favorable au MEDEF : un peu limité comme analyse ! les "purs" d’un côté, ceux qui mettent les mains dans le cambouis de l’autre ?

      "cette période, terriblement cruelle ne doit pas être oublié" dis-tu : 100 % d’accord avec toi, raison de plus pour construire TOUS ENSEMBLE une véritable alternative sans laisser personne sur le chemin. Sois modeste : s’il y a des problèmes d’apparatchiks au PC il semble bien qu’à la LCR les phénomènes soient identiques, je ne parle pas de LO qui ressemble plus à une secte qu’à un Parti politique !

      le véritable adversaire de la LCR c’est qui ? son attitude entétée de s’éliminer d’une participation gouvernementale est pour le moins...défaitiste ! facile après de jouer les "ponce-pilate" et le tous dans le même sac !

      de quoi ont besoins "les travailleurs et les travailleuses" de contestataires en permanence ou de constructeurs de possibles ?

      Tu critiques les ministres communistes : prenons le cas de la SNCF (et je n’ai pas d’admiration particulière pour Gayssot !) tu ne peux pas nier honnètement qu’en décembre 2000 la décentralisation des TER a été généralisé par le vote de la Loi SRU, tu ne peux pas nier honnètement que cette réforme a été conduite et conçue avec l’objectif d’offrir un service ferroviaire de meilleure qualité au plus grand nombre de voyageurs. Et cela dans une entreprise publique SNCF, EXPLOITANT UNIQUE, ses agents donts les effectifs depuis 1998 ne faisaient que croître. Qu’il s’agissait d’une vraie et bonne décentralisation...mise en place des comités de lignes prévus également par la loi SRU en constituait un des éléments majeurs de démocratie participative.
      Les résultats sont là et les progrès indiscutables depuis 2002, même si trop lents et imparfaits !

      Contrairement au blabla, des lors que l’on met les mains dans le "cambouis" la preuve est faite qu’on peut réformer démocratiquement pour l’intérêt général : dès lors que les réformes ne cassent pas les services publics, ne détruisent pas les emplois et les statuts.

      tu ne peux pas nier un changement dans le mauvais sens depuis 4 ans avec des effectifs de cheminots revus à la baisse, des moyens financiers pour la maintenante et la regénération des voies réduites. La logique de la rentabilité à tout prix imposée par l’Europe et par le gouvernement...
      L’appui des usagers et des cheminots ne sera pas de trop pour remettre les choses sur les ...bonnes rails...

      et la LCR reste l’arme aux pieds en distribuant les bons et mauvais points à ceux qui montent sur le ring : un peu facile comme solution qui n’en est pas une ?
      et s’autocongratuler de "vrais" communistes donnant la leçon au PCF m’énerve profondément !

      au boulot camarade les mains dans la merde ! il y a du travail pour tous, la politique ce n’est pas du théatre ou des pots au fonds des cafés ! il faut remonter les manches et affronter le CAPITAL !

      Ce sera difficile ? oh oui. Nous ferons des erreurs ? certainement...plus nous serons nombreux pour construire ensemble dans la démocratie et la transparence...plus nous aurons des chances d’ouvrir des possibles.

      et il faut finir le temps des injures de l’anticommunisme primaire qui scélore, s’il n’y avait pas eu le PCF et ses structures, le "NON" à l’Europe, les manifs des lycéens et étudiants n’auraient pas disposer de CET outil INDISPENSABLE !

      Arlequin

    • bonne chance avec sarko, raymond, si tu ne veux pas voter pour le ps, ni discuter avec lui...

    • Pour toi, si on n’accepte pas les injures déversées c’est qu’on est forcement pour des injures dans l’autre sens....

      Oui la participation du PC aux gouvernements de gauche a favorisé des politiques liberales. Non le PC n’est pas le PS. Oui le PC semble avoir changé de cap. Oui on peut avoir des craintes, because le passé....

      Ce n’est pas prendre les pantoufles de la LCR ou de LO que de dire celà, c’est également en filigramme des autocritiques du PC en ce sens....

      Ce n’est pas la pensée de la LCR ou de LO, mais l’attitude des 22% moins 3% de gens qui se sentaient communistes mais qui ont déserté pan par pan le PC à cause de son orientation où le parti est apparu comme complice d’une orientation liberale , en une trentaine d’années.

      Le PC a failli mourir de cette politique desastreuse....
      Le fait que d’autres candidatures, se réclamant du communisme, aient obtenu une dizaine de % ne montraient pas en soit une adhesion à la LCR ou à LO, mais qu’on pouvait être à gauche, qu’on pouvait se reclamer d’une alternative auto-gestionnaire, ne rien ceder sur l’essentiel et faire beaucoup de voix....
      Ce n’était donc pas une attitude "réaliste" de l’orientation majoritaire du PC.

      Je ne critique pas des ministres communistes, je critique des ministres s’étant prétendu communistes au détriment du PC et des interets des salariés.

      Nous le savons tous. Nous savons celà, des communistes aux syndicalistes, des millions de personnes le savent.

      Celà s’est passé il y a 4 ans ....
      Le champ ouvert en 2002 a montré la terrible catastrophe dans laquelle la gauche gouvernementale avait plongé la société, mais en même temps montré que des espoirs existaient, et surtout que des millions de personnes étaient prêtes à aller plus à gauche que la gauche gouvernementale.Sur une autre logique. On l’a vu dans les expressions des mouvements dits "alter-mondialistes" entre autres.

      Cette situation qui s’est vue dans les mobilisations sur les retraites, la remontée de la gauche dans les élections intermédiaires, au referendum, dans les batailles sur le CPE, montre qu’une force puissante à gauche est possible.

      C’est cette dynamique qui doit permettre d’essayer de convaincre la LCR de ne pas avoir peur de s’allier et certainement pas en versant des injures....

      Et les histoires sur "mettre les mains dans le camboui....." sont de droles d’arguments...

      La LCR a peur.

      Ils ont tord. La dynamique en cours, si ils sont dedans, ne peut que conduire une avancée sur la gauche, pas vers la droite.

      Relever quel est leur problème, là où ils coincent sans leur cracher dessus ne releve pas d’un appui à la LCR mais d’un appui à une réalité supérieure, d’un "camp" à construire, large et puissant, anti-capitaliste, autogestionnaire, démocratique, qui, accueille et accueillera des libertaires, des altermondialistes, des gens de LO, des verts, des socialistes de gauche, etc....

      Ce qui est visé va au delà d’une logique electoraliste à court terme où on se partage des maroquins.

      Copas

    • Oui la participation du PC aux gouvernements de gauche a favorisé des politiques liberales.

      FAUX : entre favorisé et ne pas pouvoir empêcher : c’est plus qu’une nuance ! nos 4 ministres ont fait ce qu’ils ont pu : le peuple est resté sans bouger !

      Je ne critique pas des ministres communistes, je critique des ministres s’étant prétendu communistes au détriment du PC et des intérêts des salariés.

      DES EXEMPLES CONCRETS : quand les ministres communistes ont été contre les intérêts des salariés mobilisés ?

      C’est cette dynamique qui doit permettre d’essayer de convaincre la LCR de ne pas avoir peur de s’allier et certainement pas en versant des injures....Quelles injures ?….concrètement :….

      Et les histoires sur "mettre les mains dans le cambouis....." sont de drôles d’arguments...

      Pourquoi ? le cambouis est une matière noble (huile ou graisse noircie et oxydée par le frottement !) trop facile de rester à l’extérieur et de critiquer sans relâche, yaka, foque…

      Ce qui est visé va au delà d’une logique électoraliste à court terme où on se partage des maroquins.

      Qui visent les maroquins ? les communistes ? nous n’en avons rien à foutre si le peuple n’est pas devant ! faut mettre les fiches à jour et entendre ce que disent les communistes, pas ce que la presse en rapporte :
      Exemple sur Acrimed
      « Les débats au sein des partis et le prisme médiatique :
      l’exemple du Congrès du PCF
      Le congrès d’un grand parti politique est toujours un événement médiatique, proportionnel au poids institutionnel qu’occupe ce parti dans le paysage politique et social.
      A travers l’exemple du 33ème congrès du Parti Communiste, la manière dont les médias rendent compte des congrès des partis politiques nous enseigne finalement plus sur les prismes médiatiques que sur la réalité des partis observés. « 
      http://www.acrimed.org/article2365.html

      salut
      Arlequin

    • Cesses de prendre les gens pour des idiots !

      Les injures c’est celà :

      "le petit facteur est le messager de l’Elysée ! beurk" Allez encore un effort ......Ce type de paroles est indigne.

      Les ambiguités sur mettre les mains dans le camboui, quand il s’agit d’avoir une politique concretement favorable au MEDEF (là il s’agit de comportements concrets, de privatisations, de décisions d’attaquer les retraites des travailleurs.... Comment est-on resté une minute dans une telle majorité ?) je dis non. Hors de question de recommencer ! Désolé, je n’ai pas l’échine assez souple pour celà, ça doit être l’âge peut-être...

      Nous savons très bien comment sont traîtées les forces alternatives dans les grands médias quand il s’agit de rendre compte des débats internes à celles-ci. Le PC n’est pas une exeption.....
      Pendant des années, même avec la gauche aux affaires (PC compris), les forces alternatives ont été baillonnées, leurs propos systématiquement carricaturés, les conditions de la liberté d’expression bafouées ....

      Il s’agit de ne pas recommencer celà.

      "L’enemi nous a trahi ?"

      Un peu d’argumentation aiderait, du moment qu’elle n’est pas affligée d’une morgue insultante... Surtout quand on se trompe d’objet.

      Adresses-toi en argumentant à la LCR, mais si tu commences par les traiter de messagers de Chirac, ça sera indeniablement mal barré...

      Copas

    • Puisque tu parles des anars, je me permet d’intervenir :

       Je ne pense pas que la solution viendra d’une élection mais plutôt d’un apprentissage au quotidien de pratiques autogestionnaires, comme le font certains à la CNT ou dans divers groupes et fédérations.

       Si toutefois tu penses qu’une élection peut accélérer le processus (avec un pouvoir à gauche), il faut d’autant plus se presser de mettre en oeuvre ces pratiques de la base, tant au niveau de la production, que de la gestion des rapports sociaux. Pour donner une base concrète à un pouvoir de guache, autant pour les sceptiques du communisme ("on voit ce que ca a donné ...") qui ont besoin de voir pour croire, que pour les dirigeants de gauche eux même afin qu’il comprenne que le pouvoir n’est pas le leur, qu’ils nous le rende à travers ces structures qui se seront mises en place. Sinon on leur offre des tas de prétextes pour garder le pouvoir le plus longtemps possible, y prendre goût, et faire les même conneries que les autres.

      sc_marcos94

    • a me semble t il laminé Arlette et Olivier en 2004...

      2002 est vraiment bien loin...La LCR est partie pour faire du surplace et quoi qu’il arrive il y aura un train plus rapide, celui de la volonté de changement, de l’unité la plus large ...

      et ce DANS l’INTERET des travailleurs !

      Besancenot joue en ce moment pour SARKOZY et le MEDEF c’est une EVIDENCE !

      Hervé, futur ex de la LCR .

  • Je milite à ATTAC avec de nombreux militants LCR. Nous nous sommes investit ensemble pour combattre le TCE ultralibéral. Dans les collectifs nous sommes tous près à combattre ensemble pour une nouvelle victoire. Nous, c.-à-d. des militants politiques évidemment, mais aussi des militants associatifs. La position de l’appareil du PC m’a soulagé, je me suis dit ; peut-être que la logique politicienne peut-être surmontée !!! Mais !!! C’est la LCR qui nous montre un bout du sectarisme qui fait le bonheur du PS. Si la LCR garde cette position (les explications ne trompent personne, à moins de penser que la LCR fera la RÉVOLUTION toute seule !) je ne serais pas le seul à désespérer des partis ! Le gâchis serait terrible et le "NON" fera parti des occasions manquées.

    • François SABADO est celui qui a eu l’idée de présenter O BESANCENOT, c’était pas si mal.
      Ensuite il a théorisé l’accord avec LO c’était déjà moins bien.
      A présent il se pose en gardien de la doctrine officielle anticapitaliste, là on peut être carrément sceptique.

      AG.

    • Je me suis longtemps posé la question des signatures pour les présidentielles accordées par des démocrates aux organisations "gauchistes" pour lesquelles je votais pour affaiblir le PCF. Je n’étais pas très regardant sur leur origine socialiste ou même de droite pour Arlette dont l’électorat n’est pas si "ouvrier" que cela.
      Je me souviens de notre solitude de communistes votant NON à MAASTRICHT, alors que LO appelait à l’abstention, et que nous avons perdu d’un souffle
      Je me souviens de ces élections avec des listes 100% trotskystes qui ont tourné à la déroute pour les deux organisations se réclamant de ce courant révolutionnaire...
      je n’ai jamais rien attendu de LO et de ses dirigeants et n’ai rien obtenu au contraire, grâce à l’action de cette organisation parmi les plus sectaires, mais j’ai connu une LCR, au discours unitaire et aux promesses d’un Besancenot afin de décupler l’action des travailleurs par l’unité.
      J’ai cru sincèrement que la vraie gauche pourrait exister pour avancer et empêcher une solution rocardienne PS-Centre, voire un retour de l’extrême droite en plus démagogique et en plus réactionnaire : le terrain se fertilise pour recevoir la haine et la désespérance.
      Rien n’est perdu mais ne donnez pas raison à ceux qui pensent encore que les "gauchistes" sont les alliés objectifs du Capitalisme ; par cette démonstration de sectarisme d’un autre temps, la direction de la LCR n’aura rien à envier à celle de LO, et comme pour cette organisation, je me demanderai pour qui elle roule:pour Hollande ou pour SARKHOZY ou pour les deux ? JdesP.

    • Pour en sortir il faudra bien en arriver à se pencher sur les dénominateurs communs qui plombent toutes les organisations du peuples y compris Attac.

  • le ticket BBB pourrait être la solution pour la direction de la lcr si elle a des doutes sur l’appel unitaire de la gauche antilibérale.

    beaucoup de citoyens de gauche, communistes ,socialistes ,alternatifs,écologistes ,..peuvent se retrouver dans cette dynamique,laissons le temps à la direction de la lcr pour prendre conscience que le mouvement est véritablement populaire ,il dépasse largement le cadre des partis et associations .
    le but n’est pas 5% aux présidentielles ,mais bien sûr la victoire au second tour.il faut plus d’audace.

    seul O besancenot est un excellent candidat mais dans le cadre de l’alliance sa candidature ou celle de J bové ou MG Buffet a une autre dimension.
    http://lagauche.canalblog.com

    • Le journal Le Monde exploite déjà le refus de la LCR, pour eux les partisans du non de gauche ont déjà déchanté, c’est leur crédo très bien.
      Mais comment ne pas voir que les médias ne rêvent que de ce genre de scénario idéal avec une LCR campé sur une position fermée dont ils relaieraient complaisemment la démarche certains que ça ne fera courir aucun risque au PS.
      Est ce possible pour la LCR de déjouer aussi ce risque d’instrumentalisation médiatique ou l’image de OB est elle l’enjeu prioritaire pour devenir enfin la deuxième force de gauche, mais pour faire quoi ?

      LR

  • Cette démarche, si elle n’est pas désavouée par les militants, rend caduque la proposition des 3B

    Elle rend encore plus forte la responsabilité du PCF (et de ses adhérents) : s’il profitait de sa position hégémonique dans ce rassemblement pour imposer une candidature communiste,
    cela légitimerait à postériori la candidature LCR ; cela découragerait tous ceux qui pensaient qu’on pouvait partager des espoirs et des combats avec les communistes sans pour autant en devenir les vassaux ; cela ouvrirait un boulevard au social-people-libéralisme, si l’extrème-droite n’emporte pas le morceau

    Alors, il faut que les signataires de l’Appel unitaire prennent l’engagement que la candidature unitaire soit choisie démocratiquement par tous les adhérents des collectifs qui doivent se mettre en place dans les prochains jours partout en France

    C’est à cette condition, entre autre, que nous réussirons ensemble à dammer le pion au libéralisme et à construire un rassemblement majoritaire pour commencer à construire un autre monde ;

    C’est possible
    c’est à notre portée
    Si nous le voulons vraiment

    Daniel (du Lac Léman)

  • bordel.

    j’en ai vraiment marre.

    je le redit : je suis encartée nule part, un électron libre, une électrice parmis tant d’autres électeurs non encartés.
    tout ce que l’on attend : c’est qu’il y est ENFIN l’occasion de foutre en l’air cette droite et ses extrèmes.

    MAIS QUE FOUT LA LCR ?
    je la connais pas. je connais rien de son fonctionement, et je m’en fout, je m’en contre fout de ses petites hésitations de merde. et si c’était le PCF je dirais pareil.

    à quoi vous jouez là ?
    besencenot ! je m’en fout de qui tu es. rien à battre, mais bouge toi et préparts nous avec les autres cette candidature que nous attendons tous ! et je vote des 2 mains pour toi et les autres ! UNIFIER VOUS BORDEL ! de la générosité de l’audace, arrêtez de penser à votre nombril ! merdeuuuu !
    on a besoin de vous ! on a besion de toutes ces forces de gauches ! mais que faites vous ?

    pour l’instant, je suis tellement décue, je pige rien à votre manipulation, je suis très en colère !
    abstention, c’est tout ce dont j’ai envie.

    marre.

    hannah.

    • Bravo Hanna ! Seule l’abstention est révolutionnaire. Rassure toi, le PC, c’est pareil, il n’a pas plus envie d’une candidature unitaire. La différence, c’est qu’il a laissé la LCR sortir du bois le premier.

      Jean-Bernard

    • Eh oui, le système électoral est foutu de telle manière que l’on se fera toujours avoir. Même les organisations qui s’y impliquent avec les meilleures intentions du monde se font avoir et terminent dans des cuisine électorales pas possible. Ce n’est pas un hasard, le système électoral est là pour donner l’illusion de la possibilité du changement tout en garantissant la sauvegarde du capitalisme. Ce qui est extraordianire c’est que la majorité n’est pas compris le truc.

      Laurent

    • ET OUI JEAN BERNARD , ABSTENONS NOUS !

      Et que vive nicolene 1er , roi des français !
      ça vous ferez plaisir qu’on s’abstienne , que viennent ils faire dans la politique , ces merdeux , ces pauvres , ils croient qu’ils vont changer les choses peut etre !
      l’abstention n’est pas révolutionnaire , c’est juste une petite trahison de plus .
      de plus Hanna ne prone pas l’abstention elle hurle sa colére , ce n’est pas la meme chose !
      se battre encore et encore , c’est notre seul chemin .
      de toulouse , ou les choses avancent , ou la LCR et le PRS travaillent avec le PCF , ATTAC et tous les autres .
      claude

    • Explique moi en quoi l’abstention est une trahison ? C’est bien moins une trahison que de voter Chirac (et vous devez être nombreux à l’avoir fait, ici même sur ce forum). On a obtenu bien plus de choses en se bougeant le cul, en lutrtant au quotidien, dans la rue, au boulot, qu’en glissant un bulletin de vote. C’est tout le système de représentation qui est à revoir. C’est évident, sauf pour ceux qui se satisfont des combines électorales qui touchent maintenant l’extrème gauche.
      Encore une fois, explique en quoi l’abstention est une trahison lorsqu’on voit la composition de l’assemblée nationale, qui exclue les ouvriers, les smicards, les chômeurs, les laissés pour compte, bref tous ceux pour qui nous nous battons en priorité.

      Jean-Bernard

    • parceque si les ouvriers, les smicards, les chômeurs, les laissés pour compte, bref tous ceux pour qui nous nous battons en priorité avaient voté , l’assemblée nationale ne serait surement pas ce qu’elle est .
      voila la raison , parceque pour moi , si tu ne donnes pas ton avis , il te reste le droit de te les mordre aprés .
      Et ils l’ont bien compris les jeunes des cités qui se sont inscrits en masse sur les listes electorales , les riches , ils sont pas si cons , ils votent eux , pour les représentants de leur classe .
      claude de T.

    • "parceque si les ouvriers, les smicards, les chômeurs, les laissés pour compte, bref tous ceux pour qui nous nous battons en priorité avaient voté , l’assemblée nationale ne serait surement pas ce qu’elle est .
      voila la raison , parceque pour moi , si tu ne donnes pas ton avis , il te reste le droit de te les mordre aprés .
      Et ils l’ont bien compris les jeunes des cités qui se sont inscrits en masse sur les listes electorales , les riches , ils sont pas si cons , ils votent eux , pour les représentants de leur classe ."

      Excuse moi, Claude, là tu dis des grosses conneries. Parce que les ouvriers, qui sont tout de même un peu plus nombreux que les énarques ou les médecins, ne sont pas particulièrement abstentionnistes. Et même s’il l’étaient plus que d’autres catégories socio-professionnelles, ils resteraient plus nombreux que les énarques qui eux, sont bien représentés au Parlement.

      Si des castes sont sur-représentées, ce n’est pas à cause de l’abstention, c’est à cause d’un système de représentation qui fait que pour se présenter il faut faire partie d’une écurie, jouer le jeu des courants des partis, etc. Le jeu est complètement verrouillé entre des partis qui ne nous représentent pas ou plus.

      Tu inverses les causes et les conséquences. On s’abstient parce que les systèmes de représentation ne sont pas satisfaisants. Et ceux qui dirigent nos vie n’ont pas attendu que l’on appelle à l’abstention pour le faire. Je prétends pour ma part - tu n’es pas obligé d’être d’accord - qu’il faudrait une abstention massive pour délégitimer ces élus qui ne nous représentent plus et pouvoir envisager une réforme des institutions. Tout le monde sait bien que ce ne sont pas les élus qui vont le faire d’eux-mêmes. Il n’y a qu’à voir l’exemple du Sénat... irréformable de lui-même.

    • TE SOUVIENS TU DE L’ELECTION DE POMPIDOU ?

      au second tour le PCF avait appelé a ne pas choisir entre POHER et POMPIDOU , le nouveau chef de l’etat ne representait que 30% des français , son election avait elle été illegitime ?
      n’avait il pu exercer son mandat ?

      claude de toulouse .

    • certes, mais aujourd’hui l’idée de l’illégitimité des politiques me paraît bcp plus marquée qu’en 1969, encore au début de la 5e. Certes mai 68 était passé par là, mais retombé aussi vite qu’il était arrivé dans bien des consciences (molles).

      Si en avril 2007, l’abstention est supérieure à 50%, que ces 50% descendent dans la rue et skwattent toutes les places de france jusqu’à la suspension de l’élection et l’établissement d’une constituante, voire dans le meilleur des cas, l’établissement d’un modèle fédéraliste.

      sc_marcos94

    • Ce que je veux surtout dire, c’est que si on consacrait toute l’énergie militante consacrée aux élections (déjà près de 100 messages sur ce fil, rien qu’à propos d’une seule décison de la LCR, imagine en un an tout le boulot que ça représente !) à s’organiser partout pour renverser le pouvoir, on serait bien plus près de la société qu’on appelle de nos vœux.
      Ça peut paraître ringard, mais l’expression "élections piège à cons" ne m’a jamais parue aussi juste.

      Jean-Bernard.

    • OUI, MOI OUI, MON CLAUDE !

      C’était la première fois que je votais (que j’avais le droit) et Jacques DUCLOS disait qu’entre Poher et Pompidou c’était "bonnet blanc et blanc bonnet"...
      Mais on a été voter blanc au 2° tour... et on a bien fait !
      C’était un acte de mobilisation.

      NOSE DE CHAMPAGNE

  • 82.***.64.***
    « Rassure toi, le PC, c’est pareil, il n’a pas plus envie d’une candidature unitaire. La différence, c’est qu’il a laissé la LCR sortir du bois le premier. »
    Que chacun donne son avis afin de faire avancer le débat, d’accord ; mais balancer de telles allégations gratuites me gonflent !

    La positon de la LCR est totalement incohérente :
    Après ces présidentielles de merde, il y aura les législatives. S’il n’y a pas d’alliance avec quiconque, l’assemblée nationale sera toute bleue/rose. Le rêve, non ?

    Si la LCR refuse cette dynamique anti-libérale, elle pousse le PC, qui n’aura alors guère le choix, dans les bras du seul PS.
    Bien sûr, « les purs » nous diront que rien oblige la présence d’un parti politique à l’assemblée nationale, mais pour ma part, je trouve leur présence rassurante.

    Gardons les pieds sur terre ! Aucun parti anti-libéral n’est assez « puissant » à lui tout seul pour changer notre société. Peut-être démesurément optimiste, je pense qu’un candidat d’union pourrait obtenir un résultat qui compterait et qui obligerait le PS à en tenir compte.
    Mais ce n’est pas avec 15% éparpillés sur 5 candidats que l’on peut imposer des choix !
    Alors qu’une démarche unitaire créerait, c’est certain, un afflux d’électeurs traditionnellement PS, Verts, une dynamique réelle et porteuse d’espoir.
    TOUT n’est –hélas- que rapport de force !
    Je ne sais pas comment expliquer cette attitude. « Grosse tête » ?, peur de l’union ?, confort de l’opposition ?, mais j’ai vraiment les boules.
    JP

    • Vous faites pas de soucis il y aura bien 3 ou 4 si ce n’est pas plus candidats à la gauche de la gauche...chacun va faire entre 0 et 4 % des suffrages...à chacun sa petite branlée et tout le monde sera content avec Sarko à la barre.

      Unionistes de poils (entendez tous unis derrière moi) vous nous faites chier.

      La seule façon d’avoir un candidat unique c’est de le tirer au sort...comme ça pas de problème.

    • Le PCF ne peut se permettre aujourd’hui un accord de gouvernement avec le PS qui n’a rien changé de ses orientations passées, tout simplement parce que sa stratégie du pouvoir est comme partout chez les sociaux-démocrates en Europe celle du bi-partisme à l’anglo-saxonne. Le spectacle des affrontements factices ou accessoires à l’Assemblée Nationale sur des lois qui ne sont pour la plupart que des traductions de directives européennes le montre, la véritable opposition n’ y existe que sur les affaires qu’on s’envoie à la figure.
      Avons-nous compris la profondeur de la crise et des responsabilités historiques que nous avons ? Nous sommes les seuls à faire de la Politique pour un authentique rassempblement populaire au service des exploités, pour un véritable changement que la Gauche libérale est seule à proposer.

    • Imaginons...

      Imaginons que la LCR signe tous les appels, sans sourciller sur les reculs que contiennent ceux-ci par rapport à la dynamique unitaire du 29 mai, qui rejetait le libéralisme ET le social-libéralisme...
      On passe de ce rejet, de cette aspiration à faire de la politique autrement, avec un réell contenu antilibéral à un compromis où l’on accepterait de participer à un gouvernement de gauche plurielle bis, où l’on a simplement pris la précaution de préciser que ce gouvernement ne pourrait pas être "dominé" par le social-libéralisme (dominé, ça veut dire quoi concrètement : si sur 20 ministres, il n’y en a que 5 sociaux-libéraux, donc en minorité, mais qui sont premier ministre, ministre de l’économie, ministre de l’intérieur, ministre de la défense et ministre de l’éducation, ça passe, comme le dit le texte du nouvel appel ?).
      Soit, donc.

      L’important, c’est donc la dynamique unitaire, et faisons fi du contenu et du programme politique !

      Imaginons, donc...

      La LCR, et tous les autres partenaires attendent sagement, et construisent la dynamique unitaire...jusqu’à la décision de novembre du PCF qui, imaginons, décide finalement de présenter Marie-Georges Buffet dans son coin, après avoir passé un accord avec le PS.
      C’est une possibilité, réelle...qu’il faut ne serait-ce qu’un minimum envisager, non ?

      Ne serait-ce que parce qu’en lisant les déclarations de MGB dans les divers médias (rassembler toute la gauche...c’est bien, mais sur quel contenu ? On peut rassembler sur un même projet les partisans du oui et ceux du non ? On peut rassembler sur un même projet Daniel Vaillant et les soutiens des sans-papiers ? On peut rassembler dans un même programme Dominique Strauss-Kahn et les salarié-e-s en lutte contre les délocalisations et les licenciements ?).
      Ne serait-ce que parce que quand il s’agit de discuter de programme et de contenu, le PCF choisit de le faire avec le PS (réunion du 8 février), mais ne vient pas quand il faut le faire au sein de la gauche du NON (réunions de Copernic, réunions thématiques autour de 9 thèmes, etc.).
      Imaginons donc...

      Alors, que se passe-t-il en novembre prochain, une fois que le PCF, fort de ses 15 000 élu-e-s à sauvegarder, se présente seul.

      Les rescapé-e-s de la dynamiques unitaires, auront donc deux mois pour se remettre de leurs émotions, trouver 500 signatures pour présenter un-e candidat-e (mission impossible...), et au final...

      Au final, donc, la dynamique et le programme de cette même dynamique unitaire sera totalement absent de la campagne présidentielle 2007, faute de candidat-e, faute de signatures pour présenter ce candidat (ni la LCR, ni les autres forces du NON hors PCF n’ont d’élu-e-s permettant de trouver rapidement et facilement ces 500 signatures).
      Aucun temps de parole accordé dans les médias, et surtout, le projet politique commun, de rupture avec tous les libéralismes, n’existera pas en 2007.

      Alors, pour éviter cela, ne vaut-il pas mieux demander une bonne fois pour toute au PCF de clarifier ses positions par rapport au PS, ou bien vaut-il mieux foncer dans, peut-être, le mur, juste parce qu’il faut construire la dynamique pour la dynamique.

      Parfois, une clarification est tout ce qui permet de sauver l’important, à savoir le contenu, le programme politique...
      Et cette clarification, pour l’instant, elle n’est pas là...

    • Voici ce que dit l’appel pour des candidatures unitaires, à propos de la politique alternative qu’il préconise :
      "Elle ne peut pas être le « réformisme de gauche » accompagnant la mondialisation capitaliste que propose la direction du Parti socialiste..". On ne peut-être plus clair.
      Je ne vais pas , non plus citer la Charte anti-libérale qui en constitue la plate-forme centrale mais ,pour avoir bossé dessus au sein d’un collectif du 29 Mai, je t’invite à la parcourir :
      http://www.collectifdu29mai.org/+Lire-la-charte-et-proposer-vos+.html
      Tu pourras constater que sur pas mal de point , elle est non seulement limpide ,mais qu’ elle va au moins aussi loin voire au-delà de ce que la LCR peut proposer en terme de politiques alternatives : altermondialisme, politique de décroissance, démocratie dans l’ entreprise, etc...
      Or c’ est la plate-forme de l’appel pour des candidatures unitaires...et je ne vois pas quoi souhaiter de mieux en terme de CLARIFICATION.
      Par ailleurs , si chacun doit marquer l’autre à la culotte en le soupçonnant de vouloir le lâcher au milieu du gué, on n’arrivera à rien. Ce sont ces soupçons et ces procès d’intention qu’il faut écarter
      si l’on veut être efficace dans une démarche unitaire : ce n’ est pas de l’utopie mais de l’honnêteté
      politique et intellectuelle.
      Enfin, sur ces bases toujours perfectibles, ne vaudrait-il pas mieux défendre le point de vue de la LCR
      de l’intérieur des collectifs unitaires ? Il sera toujours temps de divorcer en chemin ,si nécessaire.

    • J’en ai vraiement marre de voir trahir les positions du PCf , par des gens qui ont peur de s’engager . Tout est bon , le passé surtout , mais vous croyez que les communistes vivent sur une autre planete , vous croyez qu’ils n’ont pas tiré les leçons de la lutte contre le TCE , de la révolte des banlieues , de la victoire contre le CPE , de la lutte qui continue contre le CNE , mais vous nous prenez pour qui , nous aussi , communistes , on n’en peut plus , on n’en veut plus de cette société pourrie .
      Soyez honnetes , toutes les interventions du PCF depuis plusieurs mois vont dans le sens du rassemblement anti liberal !
      alors basta , si la fuite en rase campagne de la majorité de la direction de la LCR , est de la faute du PCF , il faut qu’on m’explique , mais affutez les arguments , je ne me contenterai pas de faux semblants à la con .
      claude de toulouse .

      heureusement pendant ce temps à Toulouse , le PCF , la LCR , ATTAC , le PRS , les MOTIVES , le parti Occitan , la FSU , et bien d’autres , j’oubliais les verts du non , sont reunis au sein d’un comité departemental et ils travaillent au lieu de blaguer . j’ai oublié le collectif pour le non .

    • claude de toulouse : « ... si la fuite en rase campagne de la majorité de la direction de la LCR , est de la faute du PCF , il faut qu’on m’explique , mais affutez les arguments , je ne me contenterai pas de faux semblants à la con… »

      Au centre du rassemblement antilibéral pour des candidatures unitaires, le PCF, sa politique et ses manœuvres

      Lors des assises, le 13 mai, les débats ont été polarisés par l’appel à la création de collectifs d’initiatives pour des candidatures communes, publié le jour même dans l’Humanité et signé quelques jours auparavant par le Parti communiste en tant que tel.
      Se situant dans la perspective d’une " rupture avec le cadre libéral ", celui-ci exprime " l’ambition de changer en profondeur la donne politique, de bouleverser le rapport de forces à gauche ", " avec l’objectif d’une majorité et d’un gouvernement qui appliquent une politique au service du peuple. " Son contenu, de fait, s’inscrit dans la politique que le PCF avance sous le nom de l’union majoritaire populaire.
      La seule fausse note, aux yeux des participants aurait été l’intervention d’Olivier Besancenot, que l’Huma rapporte ainsi : "interpellé par des délégués pour le refus de la LCR de s’associer à l’appel, [il] se dit "d’accord avec une candidature unitaire" mais pas d’accord pour un gouvernement un un accord parlementaire avec le PS". L’intervention d’Olivier Besancenot a suscité aussitôt les dénégations d’Yves Salesse ou de Clémentine Autain qui ont juré leurs grands dieux, en reprenant le texte de l’appel, " nous ne participerons pas à un gouvernement qui serait dominé par le social-libéralisme ".
      La formule est pour le moins hypocrite, les bonnes intentions en la matière ne résistant pas à la logique de la recherche d’alliance avec le PS que sous-tend " l’objectif d’une majorité et d’un gouvernement qui appliquent une politique au service du peuple. " Ni plus ni moins que l’objectif que se fixe l’appel de Marie-Goerge Buffet, issu du Congrès du PCF, pour un rassemblement antilibéral.
      Eclairante à ce propos, est la "tribune libre" de Cohen-Seat publiée dans l’Huma le 12 mai : "Olivier Besancenot dit en substance : rien avec le PS, c’est un préalable. […] Il est hors de question de refaire la " gauche plurielle " et de cautionner au gouvernement une politique libérale. Mais " rien avec le PS ", c’est absurde et catastrophique. La seule vraie question est celle de la politique qui sera menée. Si elle est libérale : pas de participation au gouvernement. Si elle rompt franchement avec les politiques passées et permet de changer vraiment la vie de notre peuple, pourquoi ne pas aller nous battre jusqu’au gouvernement pour défendre nos idées et nos propositions ? " Et d’enchaîner avec la proposition à peine déguisée d’un donnant-donnant présidentielle derrière Buffet, contre partage de circonscriptions législatives :
      " Et pour les candidatures, ne pourrait-on pas mettre nos petits ego dans la poche et voir simplement ce qui permettrait le meilleur résultat possible pour tout le monde dans ce rassemblement ? Actuellement, il y a 22 députés communistes. Si on se donnait l’objectif que toutes les forces antilibérales aient le maximum d’élus en présentant des candidatures unitaires dans tout le pays ? Pour la présidentielle, qui pourrit toute notre vie politique, il ne peut y avoir qu’une candidature. Personnellement, je pense que Marie-George Buffet serait une très bonne candidate. Elle en a - comme d’autres - les qualités personnelles : elles lui ont valu, comme ministre de la Jeunesse et des Sports, une réputation de détermination et de courage."
      Difficile de ne pas voir là une de ces manœuvres dont le PCF est depuis longtemps passé maître, la mise en place de structures pseudo-unitaires au service de ses intérêts d’appareil, en l’occurrence, la " candidature de rassemblement "... de Buffet qui, dans une interview à l’Huma le 11 mai, condescendait, bien entendu, à se voir entourée d’autres porte-paroles de la campagne contre la constitution. Vu ce que disent aujourd’hui les sondages, cela se comprend !
      Ceci dit, le PCF a raison du point de vue d’une politique définie par le cadre institutionnel quand il prône l’alliance avec le PS. Il n’y a pas, en effet, d’autre possibilité d’obtenir une majorité électorale, dans le respect du cadre des institutions et du système capitaliste.
      Affirmer la nécessité de rompre avec ce cadre ne veut pas dire qu’il faille négliger les batailles politiques que sont les élections, mais il s’agit de mettre celles-ci au service du combat anticapitaliste, de la lutte des classes, la préparation d’une contre-offensive du monde du travail et de la jeunesse.

      La dynamique des collectifs du Non étouffée par les limites de l’antilibéralisme

      Incapables d’être de véritables cadres de front unique, lieux de négociations autour des candidatures unitaires sans le reconnaître, les collectifs ont été incapables d’intervenir sauf en de très rares endroits dans les luttes. Cela aurait exigé de leur part une politique indépendante de la gauche gouvernementale, des grandes confédérations syndicales et du respect des institutions, comme l’a montré le mouvement contre le CPE et son succès dû à l’audace des jeunes qui ne se sont laissés arrêter ni par le vote d’une loi ni par l’inertie des directions syndicales.
      Toute dynamique, au contraire, a été étouffée au sein des collectifs par une politique plombée par le réformisme antilibéral. L’idée qu’il faudrait une perspective de victoire électorale de la gauche pour gagner sur le terrain des luttes sociales -ce que les jeunes ont pourtant infirmé en infligeant un recul au gouvernement-, l’idée qu’un débouché politique serait indispensable, exprime la dépendance politique à l’égard de la gauche institutionnelle et gouvernementale. Celle-ci a comme conséquence un manque de confiance dans les capacités d’initiatives des travailleurs, des jeunes, du mouvement social.
      Or, ce sont les luttes et les luttes seules qui peuvent changer le rapport de force même si bien évidemment, les points marqués sur le terrain électoral sont autant de moyens d’action.
      Quant au débouché politique, il est dans les luttes elles-mêmes, c’est-à-dire la capacité des travailleurs d’exercer leur pression aujourd’hui, demain leur contrôle sur l’État et l’économie pour postuler au pouvoir, à leur pouvoir.

      Tirer le bilan de cet échec, avancer une perspective anticapitaliste

      Des milliers de militants, de jeunes, de salariés, tirent les leçons des luttes de ces dernières années, s’affranchissent des verrous mis par les directions des grandes confédérations syndicales, du PS et de ses satellites. Oeuvrer à leur regroupement dans la perspective d’un mouvement d’ensemble exige une politique indépendante de celle du PC qui contribue, à la gauche du PS, à contenir la crise qui déchire le gouvernement.
      Il s’agit, dans les luttes comme dans les élections, de porter une perspective anticapitaliste en toute indépendance des partis gouvernementaux ou des partisans du syndicalisme d’adaptation en combinant la préparation d’un mouvement d’ensemble, aujourd’hui indispensable, et la construction d’une force nouvelle, un parti des travailleurs.
      Les révolutionnaires militent pour la plus large unité autour des exigences du monde du travail, sociales et démocratiques, tout en défendant, dans les luttes comme dans les élections, des perspectives, anticapitalistes qui sont la seule réponse à la crise.

    • Ta conclusion que je reprend :""Les révolutionnaires militent pour la plus large unité autour des exigences du monde du travail, sociales et démocratiques, tout en défendant, dans les luttes comme dans les élections, des perspectives, anticapitalistes qui sont la seule réponse à la crise."".
      remet en cause le corps de ton intervention !
      pour résumer au Pcf ça va , mais ils accordent trop d’importance aux elections par rapport aux luttes !
       a) meme si nous n’accordions aucune importance aux elections , elles auront lieu !
       b) d’aprés toi le PCF est il absent des luttes ?
       c) excuses moi , je suis trop con et je ne comprend rien à ton intervention .
      de toute façon , je ne vais pas m’epuiser sur mon clavier , je prefere agir avec mes camarades pour faire avancer dans les esprits , la nécéssité de l’union anti liberal .
      claude de Toulouse .

    • Comme beaucoup, je pense que les insultes ne sont pas de mise. Encore moins quand l’objectif est de dépasser par le débat et la confrontation franche des positions différentes exprimes c’est aussi cela le prix de la diversité

      Je ne trouve pas malsain, que la LCR, affiche clairement sa position quand à la signature de l’appel à des candidatures communes.

      Loin de ce que je peux lire, dans plusieurs des commentaires précédents, je ne crois pas que pour la LCR, comme pour d’ailleur le PCF, les choix affichées par l’un comme l’autre, soient de nature d’arrières pensées ou de haute stratégie partitaire.

      Par contre, je pense qu’il y’a un vrai débat politique derrière la question, de savoir, si le rassemblement doit se limiter ou non à la gauche du PS ?

      D’abord pour écarter, un certain nombre d’incompréhensions j’aurai tendance à penser, que même si la charte anti-libérale des collectifs est interessante, parce qu’elle marque la nécessité d’une rupture avec les politiques précédentes et qu’elle dégage des pistes, elle est bien loin de constituer un programme.
      Donc peut être avant de se disputer sur les noms, faut il encore travailler l’affinement de celle ci pour déboucher sur un programme politique.(notament la question des financements).

      Et quand je dis travailler, il ne s’agit pas de déléguer à une réunion des états majors d’appareil, mais de la mise en participation de notre peuple (comme la discussion, qui a précédé le référendum).
      Tant sur le fond, qu’y compris sur les candidatures elles même pour les présidentielles en 2007, mais aussi pour les législatives en 2008.( Je rappelle à certains, que ce n’est pas l’élection de Chirac, maisl’écrasante victoire de la droite aux législatives qui a permi la politique de Raffarin et de Villepin)

      Dans ce cadre et si il y’a accord sur le fond, comme sur la forme, la question de la personnalité, qui devra animé l’intervention de toutes les forces rassemblées pour 2007, se pose avec un peu moins d’accuité, que si on l’a pose en premier, ou en préalable.

      Pour en revenir au débat qui agite, l’ensemble des commentaires précédents Je pense que la position actuelle de la ligue pose la question du pourquoi du rassemblement ou plus clairement,

      Quel objectif donnons nous à ce rassemblement ?.

      S’agit il de modifier uniquement le rapport de force entre une gauche antilibérale et la gauche social libérale représenté (depuis 20 ans) par le PS. et ce pour donner plus de force aux luttes des travailleurs, jusqu’à permettre les conditions de la grêve générale et du démarrage du processus révolutionnaire.
      Je pense, mais je me trompe peut être, que la majorité de la LCR n’est pas encore totalement sorti de ce shéma. Même si, je prends en compte les avancés théoriques que la Ligue a pu produire ces derniers temps, notament en abandonnant la dictature du prolétariat lors de son dernier congrès.

      L’inconvénient de cette démarche, selon moi, c’est qu’elle a tendance à remettre à demain ce qui est peut être possible de créer aujourd’hui.
      Bien sûr, pour justifier cet attentisme on met en avant ce qui peut diviser, plutôt que ce qui peut rassembler.

      Or si nous voulons qu’une nouvelle politique qui marque une rupture avec le libéralisme, devienne majoritaire dans notre peuple et que celle ci soit mise en oeuvre dans notre pays. Il n’ya pas d’intérêt à mettre des exclusives au rassemblement des forces prêtes à y contribuer.

      Cependant, dans ce cadre ouvert, il est nécessaire que notre peuple participe à la définition de cette politique, et puisse à tout moment en contrôler l’exécution, car en dernier ressort, c’est lui qui est le garant de l’union ainsi réalisé. D’ou la primordialité dans le contenu de la question des moyens d’intervention du peuple.

      D’ailleurs d’autres que moi-même (dont Olivier Besancenot lui-même) ont déjà dit que prendre la responsabilité d’un échec couterait cher à celui qui en prendrai l’initiative.(Sous entendu, les électeurs donc le peuple ne l’épargnerai pas)

      C’est pourquoi, je crois que l’accélération du processus de rassemblement à la base, actuellement en cours, ainsi que la propre capacité de la LCR de comprendre la nouvelle situation créé par un non Anti libéral majoritaire dans notre pays, lui permettront de franchir les derniers obstacles et de s’engager pleinement dans la définition et dans la mise en oeuvre à tous les niveaux d’une autre politique.
      C’est plus difficile et plus exigeant que la simple opposition. Mais c’est cela l’enjeu de la prochaine période.
      Courage Camarades.

      Michel de Paris

  • pour l’instant, pour moi l’erreur c’est mgb qui négocie avec hollande et qui de ce fait, nous vole aussi le non au tce et nos chances de créer quelque chose de vraiment anti libéral.

    j’ai 52 ans, je suis une femme, en instance de divorce, au chômage depuis 1 ans, dossier cotorep b, aucune solidarité familiale ascendante ni descendante et donc précaire.

    les magouilles du ps pour moi c’est définitivement fini et tous ceux qui iront bavarder pour avoir une place dans un gouvernement de toute évidence libéral et aucunement social - le néolibéralisme est en opposition directe avec l’action sociale (privatisations et marché obligent) et fonctionne essentiellement avec une base d’état pénal et répressif que jospin a initié avec la tolérance zéro et a amené le facho de sarko qui nous fait honte et qui devient l’ennemi n°1 de ce pays - pire qu’un le pen amha. tout ceci en sachant qu’économiquement pour l’état il est moins couteux d’avoir une politique sociale qu’une politique répressive et carcérale : un prisonnier coute beaucoup plus cher à la collectivité qu’un salaire de vie !!!

    pour moi le ps est mort, c’est un parti fantome.

    si les différents partis vraiment de gauche ne se remuent pas un peu, cela signifie qu’ils sont encore imbibés de politisation électoraliste nombriliste carriériste et cela veut dire qu’il sera nécessaire de passer par une étape encore plus répressive et encore plus violente avant de voir et vivre un changement important et nécessairement vital.

    je fais partie de ceux qui déjà sont dans la ligne de mire et qui trinquent déjà, mais si c’est ce qu’il faut subir pour qu’il y ait un véritable changement social de gauche antilibérale réelle (et non pas caviar ou libérale) alors allons y !!!

    cela ne m’enchante pas, je n’aime pas du tout la violence, mais je n’ai pratiquement plus rien à perdre, cela me met en colère de voir qu’il faut arriver à voir des fachos au pouvoir en france avant que des gens se remuent vraiment et soient enfin révolutionnaires et évolutionnaires, mais j’ai pas envie de vivre comme maintenant dans l’invisibilité forcée, la culpabilisation, les mensonges. j’ai déjà faim et froid et ma santé se détériore, la seule chose que j’ai conservé encore c’est le loyer mais ça risque fort de ne pas durer longtemps. j’ai d’ailleurs déjà failli le perdre en janvier grâce à une tentative de radiation abusive des assédics.

    combien d’électroc chocs faudra-t-il avant qu’ils soient vraiment atteints et qu’ils se réveillent enfin ???

    parfois il faut vraiment avoir le courage de dire NON aux magouilles politiciennes et être exigeants, nous avons trop longtemps laissé faire. ça suffit : BASTA !!!!!

    satya

    • SATYA ,
      elle negocie quoi MGB avec Hollande ?
      Tu as l’air vachement au courant , alors dis nous !
      Quand , ou , avec qui MGB negocie t elle avec hollande ? Et quoi surtout ?
      Tu la prends vraiement pour une conne MGB ?
      TU CROIS VRAIEMENT QU’ELLE VEUT FLINGUER LE PCF DANS UNE ALLIANCE QU’ELLE EXCLUT PAR AILLEURS ?
      Alors arrete de repeter ce que tu lis dans , le Monde ou dans Libé , lis l’Huma et tu pourras alors parler de ce que veulent les communistes !

      de plus en plus étonné par l’enthousiasme de certains à vouloir salir le PCF ,
      claude de toulouse .

    • Je pense qu’une parti de la directionde la LCR fait le choix de la strategie de l’identification en attendant un lendemain qui chante au détriment d’une strategie ambitieuse de l’union ou l’avenir lui parait moins maitrisable.. Une difficuulté pour la LCR à quitter les schémas ayant aboutis à l’alliance privilégié avec lo.voir les résultats des régionales en IDf et les européennes.
      Concernant le PCF , je pense que la strategie de MG Buffet l’a emporté , aprés les régionales eb IDF , la campagne du référendum une pratique , fait jour. Le pcf a lui signé l’appel .
      Militant du Non , j’ai pu travailler en confiance avec les militants du PC. La gauche plurielle et morte vouloir la faire revivre du coté du Ps et de la LCr est un leure. Il ne s’agit pas de construire un rassemblement PCF , LCr ext Gauche mais comment faire du Non une alternative politique , donner un débouché politique large , ambitieux , crédible .Que la LCr ne joue pas sur les réfleses anti PCF , on en est plus là.

    • aucune envie de "salir" le pcf du tout !!!

      mais tout le monde ne lit pas l’huma tous les jours et je lis déjà beaucoup (parfois trop mais ni libé que je boycotte depuis pas mal de temps.. ni le monde... ;))

      c’est l’image et l’info qui est transmise par les médias et c’est cela que les gens voient, c’est ce qui "transparait".

      je trouve essentiel de savoir les messages que les gens recoivent et c’est celui ci qui est actuellement véhiculé. si ce n’est pas le cas, alors il y aurait urgence d’envoyer une autre image amha.

      satya

  • A lire bien des commentaires, reviennent souvent, comment dire, cet esprit "hypercriticailleur" des français (et le PC c’est des pourris, et la LCR c’est de traitres, et de toute façons on l’aura dans le cul, et c’est le capitalisme qu’il faut abattre et patati et patata...) : Rien n’est jamais trop bel et bon pour certains, dans leur radicalité, leurs aspiration à la pureté politique. Mais pour terminer leur message dans une sorte de renoncement qui est tout bonnement un individualisme forcené, bien en accord avec l’esprit du temps (après tout ce n’est pas la politique qui met du gazole dans ma bagnole, ni ne paye mes traites). On a un raymond (LCR ?) , lui qui ne doute de rien, à la LO : ce serait très simple qu’un candidat anticapitaliste déclenche la révolution si le PCF n’était pas traitre (qui est en substance l’unique message stratégique - j’insiste sur ce caractère unique - de lutte ouvrière depuis 50 ans). Et qui pose comme préalable qu’il faut s’engager à s’abstenir au deuxième tour si le candidat "révolutionnaire" n’y est pas ! C’est du défaitisme pur et simple, c’est rouler directement pour Sarkozy, mais peu lui en chaut à ce si pur et si irresponsable "révolutionnaire"(quoique avec ce genre de gus, cà ferait plutôt peur à tout le monde la révolution).

    Alors maintenant sur le fond : l’article - de militants et dirigeants de la LCR (ce n’est peut-être pas très explicite pour les non initiés) s’adresse et critique la direction majoritaire de la LCR, Besancenot/ Krivine/ Sabado... en ce qu’elle n’ pas rejoint "l’appel à des candidatures uniques antilibérales", signés par des dirigeants de la LCR,le "PCF" (est-ce officiellement la position de l’ensemble du Parti ?), le PRS et dibers nouveaux petits clubs issus des verts et du PS, et diverses personnalités (entre les verts, le PS et les refondateurs du PCF. Le texte de cet appel qui en appelle à l’ "urgence" est cependant plus un texte "agitatif" et "tacticien", qu’un texte programmatique. Ensuite il mêle la questions des législatives et celles de la Présidentielle, sans résoudre la question qu’à la Présidentielle, il n’y a normalement qu’un seul candidat et un seul (qui en général aspire à lui toute la nototiété, tout le contenu des messages délivrés etc.), et que c’est aussi cà qui fait difficulté. En l’état, sans clarification plus en avant, la LCR ne pourra pas signer cette appel, et il ne faut pas la prendre pour une "bille". Elle ne signera pas de chèque en blanc, pour qu’ensuite une campagne se déroule, où elle n’aura plus que ses colleurs d’affiche et quelques belles photos de "luttes" à fournir ! (et où le "think thank" sera confié à d’autres, aux actuelles signataires de l’appel par exemple qui conseilleront un Prince quelconque, Bové (c’est ce qu’ils préféreraient) ou Buffet (si le PCF qui a l’argent, la légitimité, les militants et les réseaux, les 500 signatures.. tape quand même un peu du poing sur la table).
    La LCR a déjà vécu en 1988 la campagne dite "Juquin", qu’elle a soutenu à fond, de tous ses moyens d’alors. Parmi la plupart des signataires, pratiquement tous était de la campagne Juquin (le vert maire de l’ile saint-denis Michel Bourgain, par exemple, pour parler des moins connus). Et cà a donné quoi - au-delà du score piteux. Juquin a rallié les Verts (Waechter avait fait un bon score, c’était la "percée des écologistes", "ni gauche ni droite, avant d’être "et à gauche et à droite", puis "avec le PS social libéral toujours"), a piqué des voix à Lajoinie et puis plus rien.
    La démarche de cet appel, n’est pas celle d’une "base" s’adressant au "sommet", mais celle de cadres intermédiaires et quasi professionnels de la politique, dont beaucoup sont de vieux routiers, qui ont navigué entre le PSU, le PCF, les Verts, le PS. Leurs injonctions comminatoires à l’égard de la LCR (et finalement au PCF lui-même si l’on réfléchit bien) ne peuvent être que contre-productives.

    Les raisonnements implicites de beaucoup (dans cet appel, et dans les commentaires de ce fil), c’est que le PCF serait faible (3,5% des élections de 2002 comme il est rappelé) et que la LCR sont peut-être de bons syndicalistes, mais des billes politiques. Et que eux sont évidemment de bonnes têtes politiques qui comprennent les rapports de force et ce "qui est possible de ce qui ne l’est pas", autrement dit qu’il faut quand même se mettre sous un parapluie socialiste. Avec ce genre de raisonnement tronqué et faux, leur "candidature unitaire" fera un misérable "moins de 10%" ; sera une bouillie programmatique qui n’intéressera personne (au-delà de la masse électorale oscillant depuis toujours entre le PS et "autre chose à gauche") ; que leur discours sera si réformiste et si incolore, inodore et sans saveur, que le vote utile PS dès le premier tour jouera à fond (quitte à voter réformiste, autant voter pour celui qui aura le fauteuil et pas le strapontin). Avec ce genre de candidature, alors la LCR aurait raison de pratiquer le "wait & see", de présenter Besancenot, qui aurait entière liberté de parole (et les 500 voix), qui ferait 1%, peut-être, mais qui s’en fout, parce que la campagne serait simplement l’occasion de "mettre de l’huile sur le feu médiatique" des campagnes électorales bidon "latino-américaines" de la Vème république. Encore une fois, la LCR est un courant qui a 70 ans d’histoire (et à l’échelle internationale, ils ont parfois participé à des gouvernements révolutionnaires, en Asie et en Amérique latine), ce courant raisonne aussi dans les temps lents" et les "temps longs", et l’agitation pressée d’individus qui changent tous les 5 ans de ligne et de valeurs, dont certains ne cachent pas leur impatience à trouver un statut social enfin plus conforme à leur si grande capacité, ne les émeut guère.

    Je pense que la direction du PCF (et des trois courants dits "orthodoxes" ou "fundis" ou "communistes maintenus", à l’exclusion des Hueistes) ne veut pas non plus se laisser embarquer dans n’importe quelle aventure à la Juquin. Marie Georges Buffet et la direction savent, que même tout seul ils feront un bon score (par rapport à 1995 et 2002). Le PCF a encore beaucoup d’adhérents ( 46 000 votants au dernier congrès), de très nombreux cadres syndicaux, influents et écoutés. des appareils municipaux, qui, même s’ils sont en difficulté (crise des banlieues, difficultés financières provoquées par l’Etat et l’Europe, la paupérisation des quartiers) sont encore là, des centaines de milliers de sympathisants actifs et fidèles (le parti reste une famille spirituelle, à laquelle on a un attachement sentimental, quoiqu’il en ait été des aléas de l’histoire) ; des réseaux dans le monde artistique et culturel (EG d ela culture etc.), dans celui de l’Education populaire et du monde sportif etc. Il est aussi un parti parlementaire actif, avec des gens ayant l’expérience de l’appareil d’Etat. Bref c’ets un parti avec un potentiel énorme, sous-représenté aujourd’hui (dans les scrutins, comme dans les sondages). Pour ne prendre qu’une image, dans de bonnes conditions, c’est le seul parti à gauche (à part le PS et sa puissance financière et institutionnelle - 21 régions sur 22 !) qui serait capable de tenir un meeting de 40 000 ou 50 000 personnes.

    Alors en conclusion, je répète l’hypothèse des 3B en la précisant. C’est Buffet qui est la candidate officielle (déjà parce que c’est elle qui amème les 3000 signatures de maires : qui, publiées, sont un appel à voter contre les Institutions anti-démocratiques de la Vème ; déjà pour commencer on affiche la couleur "rupturiste"). Un accord programmatique et organisationnel (quant aux modalités de campagne) très précis - établi "au sommet" (et pas dans un "think thank", une réunion de chapelles ou par les cadres intermédiaires qui n’en ont pas la légitimité démocratique) entre les trois composantes : PCF, LCR, Bové qui a structuré ses amis. (et le PRS s’il veut faire partie du lot : mais alors il faut a minima qu’il souscrive à 100% au programme de Buffet, qui en la matière est un programme "minimaliste" (trop à mon goût : il faut accentuer sur l’axe stratégique de l’extension des services publics en leur donnant un contenu : Nationalisations démocratiques ; Cà déclenchera l’ire et le sarcasme des grands prêtres du système industriel de l’opinion publique, mais justement c’est cette affrontement frontal pour l’hégémonie culturelle qu’il faut mener , et ne pas capituler d’avance) ; et n’oublions pas que les nouveaux trucs "convergence machin", PRS.. sont des contructions toutes récentes de gens qui viennent de sortir des partis traditionnels PS et PC, sans assises ni base populaire). Alors une vraie dynamique populaire à la base peut commencer à s’enclencher (les états -généraux, les cahiers de doléances sectoriels , l’affirmation de la dimension transnationale du projet, européenne et internationale, les comités de soutien à la base etc.) : elle s’appuiera sur des luttes qui vont resurgir (peut-être dès cet été, à coup sûr à l’automne), et sans "récup" puisque le PCF et la LCR sont internes à ces luttes (on l’a encore vérifié au moment de la lutte anti-CPE : "rêve générale" et l’autocollant LCR étaient porté par tout le monde dans les facs et les manifs - et malgré tous les efforts pathétiques du PS, des verts et de LO, ceux-ci sont restés extérieurs au mouvement).
    Le plus gros effort (d’audace, d’intelligence, d’imagination) à fournir ce sera finalement au PCF de le faire. Si il dit clairement à la LCr et à Bové qu’il veut une candidature "pluriel" (je sais le mot est maudit, mais je le dis avec ironie), à trois, dans un vrai partage démocratique des tâches et des apparitions, avec un effort de convergences programmatiques, et donc de concessions et compromis mutuels, alors Bové et la LCR seront enthousiastes. Et encore une fois, les 15%, sur un programme anti-capitaliste clair et très pédagogiquement développé pendant 6 ou 8 mois de campagne "au raz du bitume", ce sera une profonde victoire de débouchés politiques des luttes menées contre la régression anti-sociale néo-libérale depuis 2003 (bataille sur les retraites). Qui contribuera puissamment, et à la défaite de la droite et de l’extrême droite, et à l’établissement d’un rapport de force plus favorable aux travailleurs face à la mondialisation néo-capitaliste et sa gestion "sociale" libérale.
    ANONYME

    • "le plus gros effort d’imagination c’est au PCF de le faire,si il dit qu’il faut une candidature plurielle"je résume cher anonyme,pour une candidature à plusieures voix ?
      Alors cher ANONYME arrêtez de lire Libérachier et le (im)Monde.
      CETTE PROPOSITION A ETE FAITE DEPUIS PLUSIEURS MOIS ET RENOUVELLEE AU 33EME CONGRES.
      Il n’est pire sourd que celui qui ne veut rien entendre.
      Jean Claude des landes

    • Encore une fois, Anonyme, je souscris à tes positions...

      B au cube, et OK pour l’histoire Juquin....et les porteurs d’eau militants du PC et de la LCR .....

      Copas

    • Le congrès du PCF ou la " stratégie " de l’ambiguïté

      Le trente-troisième congrès du PCF n’aura pas amené de grandes surprises. Il confirme la stratégie de l’ambiguïté mise en œuvre par Marie George Buffet. Réélue, pour un troisième mandat, secrétaire générale du parti avec 91,2 % des voix au lieu de 76,1 % en 2003, sa position personnelle se trouve renforcée ainsi que l’orientation qu’elle défend depuis les élections régionales de 2004. Celle-ci s’inscrit dans la continuité de la " mutation " engagée par Robert Hue (30ème congrès en 2000), sans pouvoir dénouer les contradictions du PCF, d’où l’ambiguïté. Le PCF est comme paralysé, incapable de choisir entre la logique de la mue et préserver son influence, donc son indépendance du PS. La logique de la mue, c’est l’alliance avec les sociaux libéraux dans laquelle s’est affaiblie le PCF. Préserver son influence donc son indépendance, c’est le risque de la rupture et le risque de la ruine de l’appareil des élus… L’orientation de Marie Georges Buffet, c’est choisir de ne pas choisir en prétendant faire du PCF le parti du rassemblement de toute la gauche, de la LCR au PS… pour aller au gouvernement.
      Une stratégie vouée à l’échec.

      L’union populaire ou le regroupement antilibéral pour faire " bouger " la gauche

      Si la mobilisation contre le CPE a su s’inviter au congrès, ce n’est pas elle qui était au cœur des débats mais la question de l’élection présidentielle. Comme le souhaitait Marie Georges Buffet, il fut décidé de ne pas décider avant octobre… Une décision largement approuvée par le congrès puisque la motion sur la stratégie a obtenu 67,6 % des voix.
      Le raisonnement est simple : il prend appui sur la victoire du non le 29 mai pour démontrer que la victoire de la gauche, " c’est possible, c’est cela que nous avons fait ensemble " comme le disait Buffet dans son discours introductif. Elle oublie l’hétérogénéité du non, y compris du non de gauche, pour conclure que la victoire électorale, dans le cadre institutionnel, d’une vraie gauche antilibérale est possible en 2007. Bien sûr, cela passe par une alliance avec le PS, mais un PS convaincu de l’antilibéralisme. " Il faut révolutionner la gauche ". Cela implique de rassembler toute la gauche du non unie derrière le PC. Certes l’hypothèse d’une candidature communiste est soumise au débat mais pour la majorité du PCF le débat est déjà tranché : " une candidature communiste (...) sera plus efficace pour porter cette union ". Et l’Huma de renchérir en rendant compte du congrès : " Parmi les partisans de la démarche majoritaire, aucun délégué n’a avancé l’idée que pour être unitaire, il ne fallait pas que la candidature soit issue du PCF ".
      Répondant aux critiques de notre organisation sur l’alliance avec les sociaux libéraux pour aller au gouvernement, Marie George Buffet a ainsi résumé sa pensée : " Je ne veux pas que les luttes, les espérances soient bafouées par la droite, trahies par une gauche de renoncement, marginalisées par une gauche minoritaire ".
      Minoritaire, nous verrons, mais de toute façon la question n’est pas là. Le débat porte sur le programme, les " engagements pour changer la vie ", et les moyens de les faire aboutir. Est-il possible de changer la vie en participant à l’alternance ou l’alternative dans le cadre des institutions ? Toute l’expérience du mouvement ouvrier, et en particulier les échecs du PCF lui-même qui ont ruiné sa propre influence en particulier dans la classe ouvrière, sont là pour démontrer que non.
      30 % des voix des délégués se sont portés sur l’amendement préconisant " sans attendre (...) une candidature communiste ". Cet amendement militait pour que le PCF annonce dès maintenant sa candidature mais sans proposer, quant au fond, une autre orientation que la politique d’union populaire pour aller au gouvernement avec le PS, une nouvelle mouture de l’union de la gauche.

      Une mutation qui n’en finit pas...

      L’orientation décidée par le congrès vise à enrayer l’effondrement électoral et militant du PC en essayant de concilier la mutation de l’ancien parti stalinien en parti réformiste, parti de gouvernement, avec une critique radicale du capitalisme libéral porteuse du mécontentement et de la révolte des classes populaires. Ce compromis est le contenu de l’antilibéralisme qui reprend les thèmes essentiels du mouvement altermondialiste.
      Depuis l’effondrement dans les années 90 des bureaucraties issues de la contre-révolution stalinienne qui suivit Octobre 1917, le PCF tente de gérer sans grand succès ses contradictions. Né de la vague révolutionnaire de 1917 puis soumis aux intérêts politiques et diplomatiques de la bureaucratie stalinienne, il finit par trouver sa place dans la vie politique parlementaire nationale mais sans jamais devenir un parti " comme les autres ". Il restera et reste encore marqué par ses origines révolutionnaires. Il porte encore les stigmates de sa naissance, ses liens avec octobre 1917 et le communisme qui se confondent avec ses liens avec le monde du travail.
      C’est cette histoire qui l’a façonné et qui le définit et explique son influence même si les intérêts diplomatiques de ses maîtres du Kremlin l’ont depuis longtemps, depuis 1936 puis 1943, conduit à se réconcilier avec les institutions nationales et à devenir ainsi un parti de gouvernement.
      Le communisme a été transformé en une idéologie sans vie pour les besoins de la bureaucratie soviétique, justifiant la dictature du socialisme dit réel. Cette idéologie sans rapport, si ce n’est formel, avec le marxisme, imprégnée de nationalisme et de moralisme, reprenant à son compte les préjugés réformistes, restait néanmoins pour beaucoup étrangère à l’idéologie des classes dominantes impérialistes du fait de la Guerre froide et de l’antagonisme entre l’URSS et les puissances impérialistes alors secouées par la révolution coloniale.
      Les liens avec la bureaucratie soviétique emportés avec cette dernière, il reste un parti réformiste lié au monde du travail et façonné par l’idéologie et les combats de son passé.

      L’antilibéralisme ou la voie étroite du nouveau réformisme

      Son réformisme se dégage du communisme en se nourrissant des idées dominantes au sein du mouvement altermondialiste mais a bien du mal à fournir un programme, une orientation politique qui lui permette de reconquérir son influence militante au sein de la classe ouvrière ou d’en conquérir une nouvelle au sein de la jeunesse. A l’heure de la mondialisation impérialiste, le réformisme en tant que force politique organisée, que parti, a bien du mal à exister. Il prend le seul contenu quant au fond acceptable par la bourgeoisie, celui du social-libéralisme.
      D’une certaine façon, la contradiction qui était au cœur de la mue engagée par Robert Hue, la mue de l’ancien parti stalinien en un nouveau parti réformiste, se développe en une nouvelle contradiction : comment faire vivre un parti réformiste, anti-libéral, à l’heure de la mondialisation financière et impérialiste, comment prétendre aller au gouvernement sans sacrifier son influence dans les classes populaires.
      La course à la rentabilité financière dans le cadre de la concurrence mondialisée a considérablement réduit les marges de manœuvre de la bourgeoisie. La pensée unique, libérale, s’impose au point que prétendre à une critique radicale telle que la formule le PC aujourd’hui tout en prétendant aller au gouvernement dans le cadre des institutions pour changer la vie crée des tensions difficilement maîtrisables.

      Pour un parti de tous les communistes, révolutionnaire et démocratique

      L’ambition de Robert Hue, transformer l’ex-parti stalinien en un parti réformiste pleinement intégré au jeu politique national, aboutit à un fiasco parce que le PC y a perdu l’essentielle de sa base ouvrière.
      Enfant d’Octobre 1917 et de la montée révolutionnaire qui suivit la première guerre mondiale, transformé en parti réformiste sous les effets de la contre-révolution stalinienne, il voit aujourd’hui se dénouer la contradiction entre réforme ou révolution, entre antilibéralisme et communisme.
      Achever sa mue en parti réformisme antilibéral conduit à l’alliance avec le PS sans condition, c’est-à-dire à la liquidation du PC en tant que parti indépendant voulant " changer la vie ". Marie George Buffet représente une politique d’attente et la vie décidera… en octobre.
      Il y a pour le PC et ses militants une autre perspective : renouer avec le communisme pour participer avec l’extrême gauche à la construction d’un nouveau parti, un parti de tous les communistes. Un tel choix ne peut se faire par une adaptation passive aux rapports de force, adaptation qui définit quant au fond la politique de Marie George Buffet. Ce n’est pas une mue mais une révolution. C’est à cette révolution qu’aspirent bien des militants qui regardent vers la Ligue. Les différentes minorités qui se sont regroupées pour présenter contre la majorité une liste alternative pour l’élection du conseil national, liste conduite par le maire de Vénissieux, André Gerin, expriment, pour une part, cette aspiration à ce que le PC ne reste pas dominé par les rapports de force. Ces minorités regroupées derrière différents textes ("Fiers d’être communistes ", " Colère et espoir ", " Mettre le PCF sur les rails de la lutte de classe ") restent, pour l’essentiel, accrochées à un passé révolu, ce qui les prive de la capacité de formuler une orientation lutte de classe, communiste, démocratique et révolutionnaire.
      Cette tâche revient, pour l’essentiel, au courant trotskiste qui a, contre le stalinisme, défendu le communisme démocratique, révolutionnaire, le marxisme.
      Il s’agit de donner à ces idées leur actualité politique, pratique et concrète, pour les combats actuels. Cette tâche ne peut être que collective. Elle ne peut s’accomplir qu’en lien avec les luttes de classes réelles, à travers les confrontations et les débats.
      La contre-révolution stalinienne emportée par ses propres crimes et reniements, effondrée sous le poids de sa propre faillite, restent les idées du communisme en tant qu’idées du combat pour la liberté et l’émancipation. Pour affronter la nouvelle période qu’ouvre le développement du capitalisme libéral et impérialiste, il est nécessaire de regrouper tous ceux qui se reconnaissent dans ces idées dégagées de leur caricature stalinienne ou réformiste.
      La nouvelle étape de la crise du PCF dont le 33ème congrès a préparé les conditions donnera à cette discussion son caractère d’actualité, voire d’urgence.
      En octobre, Marie George Buffet sera amenée à lever les ambiguïtés. Il faudra décider et choisir, ou l’antilibéralisme allié du social-libéralisme ou la lutte démocratique et révolutionnaire pour le communisme. Marie George Buffet et l’appareil du parti ont choisi, pas l’ensemble des militants.

    • Bon Jean-Claude des Landes, tu as raison, j’arrête de me répéter et de me répandre dans les fils de bellaciao (j’ai déjà dit ce que je pensais et me répète névrotiquement -cà va devenir très lassant).
      de toutes les façons, j’ai pleinement confiance en l’avenir.
      salut & fraternité

    • 1) L’appel à des candidatures unitaires ne peut pas être programmatique : la plate-forme programmatique c’est la Charte antilibérale des Collectifs du 29 Mai.
      2)A qui la LCR, mais aussi les autres formations, syndicats, associations et citoyens signeraient-ils
      un chèque en blanc sinon à celui, à celle ou ceux qui, grâce à eux ,pourraient ouvrir une brèche dans le néo-socio-libéralisme ?
      3) Le "think tank"c’est ,grosso modo, la structure des collectifs du 29 mai et la charte antilibérale dont la LCR a largement inspiré le contenu.Alors de quoi se plaindra-t-on ?
      4)Pour le reste, les supputations sur Bové et le PCF sont purement imaginaires.
      La désignation de la candidature ou des candidatures unitaires n’ a pas encore fait l’objet de discussion et comme plusieurs l’ ont déjà dit ici-même , c’est bien le contenu qui dans l’immédiat importe et non le casting !
      5) Quant à aller rechercher dans la campagne de Juquin,le pedigree des signataires de l’appel
      je trouve la démarche pas trés convaincante et politiquement inexacte : l’histoire ne repasse jamais les plats.
      6)En tant que citoyen , militant actif d’un collectif du 29 mai, je peux te rassurer : la démarche n’est pas celle de "cadres intermédiaires" ou de quelques apparatchiks mais l’expression réelle d’un rapport de force dans ces collectifs, expression réelle de la BASE !
      7)Quant au reste, aux "raisonnements tronqués ou faux", ce sont au pire des procès d’ intention,
      au mieux de la politique fiction:je ne vois pas où se trouve le"parapluie socialiste" dans l’appel unitaire et dans la Charte.Il faut parfois être précis et revenir à la lettre des textes pour ne pas laisser nos esprits battre inutilement la campagne !
      8)Enfin, gardons notre énergie pour débattre sur le contenu programmatique et ce qui empêche, à ce niveau, la LCR de s’engager.Là doit se trouver le coeur du débat.
      Quant à l’effort que doit faire chacun, il me semble qu’il s’agit d’abord de s’ENGAGER(au beau sens militant du terme) pour une ou des candidatures unitaires.Au risque , bien entendu d’être déçu.
      Mais l’ engagement, l’authentique,le vrai,comporte toujours une part d’incertitude et de risque : ne parle-t-on pas en montagne d’ une course engagée !
      Bref, se battre à l’ intérieur des collectifs citoyens pour négocier le plus possible dans le sens que chacun souhaitera.En tout état de cause, rester sur la touche, "waiting and seeing" c’est de la politique de belles âmes qui savent garder les mains propres parce qu’ils n’ont plus de mains.

      Jo

    • Cher 82***170,
      ton analyse on la dirait tout droit sortie de Libérachier et le(im)monde !!!!
      C’est incroyable cette propension à accuser les militants et la direction du PCF de choses qui ne leur sont pas venues à l’idée.
      Tout se passe comme si les déclarations de MGB étaient d’une maniére systématiques déformées,passées au crible d’une certaine médiatisation,qui consiste à parler en lieu et place des communistes eux même.
      Et voila que les communistes pensent ou cela,qu’ils cherchent ceçi ou cela et dans le même temps ils sont interdits de parole dans ces mêmes publications.On essaye de résumer le Congrés du PCF à une querelle de personnes,la ligne Hue est exit,mais on proclame que MGB est la continuatrice.
      C’est lamentable,inexact,mais ça fait les beaux papiers des journaux"officiels".
      Le PCF n’a pas de programme ni de statégie,c’est faux mais ça fait vendre et ce qui fait encore plus vendre c’est de prétendre qu’il ne l’appliquera pas.
      D’accusations en accusations,tout se passe comme si on tenait à ce que le PCF et ses militants se replient,restent seuls et renoncent à la politique unitaire qu’ils menent depuis 2004.
      Que recouvre tout cela:l’anticommunisme le plus primaire,le rejet d’un parti qui géne..Parce que,quand arrive à accuser le PCF du refus de la LCR on atteint des sommets.
      Que des citoyens se posent et posent des questions,soulévent débat est légitime sain et démocratique,mais les poser sur la REALITE est quand même plus honnête que sur des théories fumeuses qui ne s’appuient que sur des fantasmes médiatiques.
      Bizarre non ?que le PCF mêne une politique unitaire et on l’accuse de vouloir fagociter le mouvement,qu’il reste seul est on l’accuse de repli,de sectarisme.
      Et si le seul but de tout ça n’était en fait que de l’éliminer,d’écarter ses militants comme des pestiférés ?
      maintenant c’est moi,nous qui nous posons une question:est-ce que ça vaut le coup ?pourquoi continuer pour se retrouver encore en position d’accusé ?
      Jean Claude des Landes

    • Je tiens à préçiser certains détails.
      Le systéme electoral est ce qu’il est nous ne l’avons pas voulu,mais nous sommes bien obligés d’en tenir compte.
      1°/Nous nous battrons pour que le candidat antilibéral arrive en tête.
      2°/si nous n’arrivions pas à être présent au deuxiéme tour,nous ferons tout pour battre la droite.
      3°/pour les legislatives nous ferons tout pour que les candidats antilibéraux soient élus et pour battre la droite
      Dans tout les cas de figure il n’est nul besoin d’accord électoral avec le PS,cela n’a jamais été notre intention,mais en aucun cas nous n’appelerons à l’abstention.
      Pour le reste tout à été dit.
      alors les plans sur la cométe et les procés d’intention !!!!
      Jean Claude des Landes

    • La question est d’une limpidité, d’une clarté :

      " Oui ou non le PCF va-t-il nouer un nouveau pacte politique avec le PS pour les prochaines législatives et même, peut-être, un contrat de gouvernement ?"

      Je cherche, lis et épluche mais ne trouve rien ici :

      [http://docushare.dmz.pcf.fr/dscgi/ds.py/View/Collection-358]

      Pourtant il me semble qu’il s’agit des résolutions du 33è congrès.

      Si tu as un autre lien, je suis preneur.

  • mais arrêtez vos conneries !!!

    donnez nous cette chance, donnez vous cette chance d’éviter les fachos pour 2007 !

    il faut faire bloc ! c’est évident ! empêchez l’épapillement des votes ! mais qu’est-ce que vous croyez ?
    on est pomé à gauche donc c’est le ps qui récupérera les voix des sensibilités de gauches si vous ne faites pas bloc !
    je commençais à prévenir mon entourage de cette candidature unifiée à gauche, mais là je leur dit quoi ? les gents qui m’entoure n’ont pas forcément conscience que le ps est mort, que c’est du libéralisme et le TCE dans la tronche si on vote pour eux. si votre candidature unifiée n’est pas là, ils irons voter ps, déja que j’ai du taf pour les convaincres, mais si vous ne vous rassemblez pas c’est foutu, ils voterons PS ou UDF !!!! si vous continuez comme ça c’est le bayrou avec son cortège d’UMP qui passe....prette à parier.

    • j’ai oublié de signer le message précédent : hannah.

    • Oui, bravo Hannah, vous avez raison. Quelqu’en soit la forme, de toutes les façons, je suis sûr que la Candidature unique anti-libéral va se faire. Il faut encore du temps et rien ne presse trop, sauf hypothèse d’une démission de Chirac, qui ne sera jamais à exclure dans les prochains mois. Au mois de juin, juillet, août, les dirigeants des différents partis, doivent se rencontrer de nombreuses fois. Puis discuter en interne devant leurs instances. se revoir encore. Elaborer tous les scénarios possibles. Sonder les bases autant de fois que possible (sous l’angle : pas "écoutez ce que nous proposons", mais voilà ce que propose machin (Bové, Buffet ou besancenot... ou même Mélanchon ou machine), qu’est-ce que vous en pensez ?), rediscuter en interne, puis refaire des propositions aux autres etc. En quelques mois, pour la rentrée, on devrait avoir une bonne synthèse, un bon compromis -bien offensif et rupturiste, audacieux (dans la forme comme dans le contenu). Y compris on peut le soumettre à des votes d’assemblées de militants (qui s’engagent dans la campagne en apportant leur obole : argent, "crédit temps" pour la campagne..., qui leur donne droit de vote).
      Cà Ira ! ah cà ira, ça ira....

    • oui quand les poules auront des dents, en attendant c’est la poule sarko qui as des dents pour lui tout seul : ni dieu ni maitre à sa façon.

      donc ni dieu ni maitre, rien à foutre.
      par contre de la solidarité, alors là oui !

      hannah.

    • Grave erreur de la LCR :
      Cet article a servi de déversoir à la haine des cocos ou aux jugements à l’emporte pièces !

      Cesses de prendre les gens pour des idiots !
      Me répète l’un des archéo-LCR….qui refuse de participer au gouvernement : c’est plus facile !

      "le petit facteur est le messager de l’Elysée ! beurk" Allez encore un effort ......Ce type de paroles est indigne.
      OUI ou NON la position de BESANCENOT aide-t-elle l’Elysée ou les « travailleurs et les travailleuses » ?
      Je réponds OUI et la Parisot doit être satisfaite ! Complice conscient du MEDEF ? je n’ai jamais dit cela, et j’ai le droit à la parole –comme toi- à moins que TU saches et que NOUS ne soyons que des cons bornés, manipulés, communisés…

      Un peu d’argumentation aiderait, du moment qu’elle n’est pas affligée d’une morgue insultante... Surtout quand on se trompe d’objet.

      Tu n’as pas répondu un mot à un exemple concret d’action d’un ministre communiste : GAYSSOT et la SNCF pourquoi ?

      Adresses-toi en argumentant à la LCR, mais si tu commences par les traiter de messagers de Chirac, ça sera indeniablement mal barré...
      Copas

      Si tu le permet je m’adresserais à qui je veux, quand je veux et comme je veux à moins que tu considères qu’il n’y a Vérité que lorsqu’on opine à TON opinion.

      Salut aux « communistes » à ceux qui luttent vraiment, qui ne se regardent pas le nombril tout les matins, qui montent sur les pitons et y prennent des coups, qui font des conneries peut-être mais qui luttent contre le MEDEF, salut à mes camarades qui n’ont pas le nez sur le guidon et dessinent des possibles, s’efforcent de rassembler et cette « tribune » montre l’état de délabrement de la pensée citoyenne,
      Salut et fraternité !
      Et Vive la Commune de Paris ! (encore des cons qui se sont fait dégommés !)

    • Besancenot complice du Medef......ça il fallait quand même le faire,heureusement que le ridicule ne tus plus, sinon ça ferait de la place dans les colonnes de Bellaciao....

      Mais redevenons sérieux : C’est quand même la loi Jospin, voté par la Gauche plurielle,qui, en inversant les dates des élections présidentielle et législatives, nous a mis dans cette situation de devoir choisir un président de la république, véritable monarque sans contrôle( voir l’amnistie de Gui Drupt ) et par la même nous empêche d’exercer nos droits de citoyens en décidant nous même du destin que nos voulons.

      Militant LCR je revendique le droit d’êtres communiste, je ne suis pas du tout dépendant de cette formation et je serais prét à me retrouver dans un nouveau parti rassemblant dans l’action civique mais aussi dans les luttes tout ceux qui veulent vraiment changer la vie.

      En attendant il faut en finir une fois pour toute avec ce continuel renoncement au non du vote utile, ou du moindre mal que l’on veut nous imposer depuis 25 ans et qui nous a conduit à la catastrophe démocratique que nous vivons .

      La démocratie, c’est le droit d’exprimer à chaque scrutin ce que nous voulons, sans vaines considérations fumeuses sur les résultat politiciens du résultat final. mais ceci est incompatible avec le scrutin uninominal à deux tours de la cinquième république ;

      Tous ensemble nous pouvons sortir de cette société pourrie.

      Raymond LCR

    • Mais à cette époque, et là c’était du concret, le PC participait à une majorité favorable au MEDEF, au concret et au quotidien, dans les actes. Cette période, terriblement cruelle, je ne l’ai pas oublié, comme beaucoup.-COPAS
      Besancenot complice du Medef......ça il fallait quand même le faire,heureusement que le ridicule ne tus plus, sinon ça ferait de la place dans les colonnes de Bellaciao....-raymond
      Alors la complicité (evidente) ça tue quand c’est le PCF et ça ne tue plus quand c’est Besancenot

      heureusement que le ridicule ne tue plus, sinon ça ferait de la place dans les colonnes de Bellaciao....
      claude de toulouse

    • OUI ou NON La "Parisot" est satisfaite par la position de la LCR ?

      OUI ou NON la LCR se refuse de participer à un mouvement populaire ?

      OUI ou NON est-ce Besancenot qui a proposé des repas entre amis le soir au fond des cafés ?

      Beaucoup trouve mes questions dérangeantes ... hormis les critiques acerbes PAS DE REPONSES CONCRETES !

      Argumenter, expliquer, soit.

      et concernant la présence des "communistes" au Gouvernement : c’est un comble ! remettre "çà" sur le tapis ... au moment ou la LCR refuse : c’est faire diversion !!

      Arlequin

    • Besancenot a-t-il participé à un gouvernement libéral ? Non

      Le PC ? Oui

      Celà c’est-il produit il y a des decennies ? non , il y a 4 ans.....

      Certains ici sont injurieux dés qu’on fait remarquer qu’une organisation a des raisons de craindre des dérives....Je me bas pour convaincre la dite organisation que ces craintes légitimes ne doit pas empecher d’avancer ...

      Ces craintes existent bien au delà de la LCR (parmi des millions de personnes) et ne doivent pas suciter des commentaires injurieux du style d’être complices du MEDEF et de Chirac (comme le dit Arlequin) ....

      Convaincre la LCR sera déjà une démonstration de la possibilité de dépasser une défiance immensement plus grande que l’orbite de cette organisation.

      On a Claude maintenant qui fait ses montages entre des gens de la LCR et moi ....
      Tu n’as pas honte Claude ? Tu fais des découpages maintenant ?

      Comprenez-vous que des tas de gens puissent avoir des craintes ou pas ?
      Et pas seulement dans des organisations ?
      Sans se faire traiter de tous les noms ? Sans voir des sous-entendus indignes ?

      Comprenez-vous celà ?

      Copas

    • Arlequin, tes questions n’en sont pas, ce sont des injures.

      Copas

    • Claude,

      Alors la complicité (evidente) ça tue quand c’est le PCF et ça ne tue plus quand c’est Besancenot

      L’attitude du PC fut du domaine d’actes concrets quand ce parti fut au gouvernement, de soutien à une majorité frappant les travailleurs (retraites, privatisations, etc) et menant une politique libérale.
      Ce furent là des faits et des actes au concret.

      La LCR, à ce qui me semble, n’appelle pas à soutenir l’UMP ou Chichi.... On peut estimer qu’elle fait une erreur, celà reste à prouver, mais elle n’a pas de soutien d’une politique de droite, merci.

      Il y a une difference colossale entre soutenir une politique de droite et la combattre, même si elles est combattu peut-être pas de la façon dont on souhaiterait, mais....

      Les actes du PC de soutien à une politique injuste ne peuvent être comparés à la position de la LCR, ni celle de LO , ni celle des anars, d’ailleurs. On peut leur reprocher ce qu’on veut, mais pas d’être complices du MEDEF.

      Je souhaite que vous rameniez le débat sur le terrain de l’argumentation.

      Oui la LCR a peur. Que comptez-vous faire pour la convaincre que cette peur est exagérée ?

      Copas

    • COPAS ,

      Que certains aient des doutes , je peux le comprendre , moi meme j’ai des doutes , j’ai des doutes sur la volonté réelle de la LCR d’essayer de changer les choses , mes doutes seraient ils moins justifiés que ceux de la majorité de la direction de la LCR à l’encontre de la direction du PCF ?
      Il est vrai que la pureté revolutionaire s’accomode mal du quotidien de la gestion .
      Oui le PCF a participé au gouvernement de la gauche plurielle en esperant faire bouger les lignes , il y est arrivé tres peu souvent , il a echoué pour l’essentiel , n’etant là que comme faire valoir de la social democratie . Bien , l’histoire est elle finie ? Plus rien ne peut se faire aprés cette periode negative ? AS tu le droit de dire que le PCF a participé à un gouvernement liberal pour faire la politique du MEDEF , ce raccourci n’est il pas insultant ?
      Ce qui est injurieux , c’est d’imaginer que les militants communistes sont formatés pour répéter sans cesse les memes erreurs , c’est une insulte à leur intelligence , et c’est une insulte aux gens qui leur font confiance .
      Je me suis battu , comme tu t’es battu , pour convaincre dans mon parti , que la LCR , quoique qu’en dise la presse , n’est pas l’ennemi de l’union , que l’on pouvait avancer avec eux , je dois te dire que ce n’est pas facile aujourd’hui devant leur attitude .
      J’ai la chance de militer à toulouse , avec des gens qui ont décidé d’avancer , ils viennent d’un peu partout , ils ne passent pas leur temps a regarder derriere eux , car ils ont compris qu’a ce jeu , seule la droite serait gagnante .
      Pour ce qui me concerne j’essaye de garder dans le fil du débat un ton modéré , la colere que j’eprouve parfois devant l’inconsistance politique de certaines intervention , j’essaye de la garder pour moi , j’ai du respect pour toi , mais quand je pense que tu mords la ligne je te le dis !

      claude de Toulouse .

    • COPAS ,
      je vois que tu persistes et que tu signes ,
      ""Les actes du PC de soutien à une politique injuste ne peuvent être comparés à la position de la LCR, ni celle de LO , ni celle des anars, d’ailleurs. On peut leur reprocher ce qu’on veut, mais pas d’être complices du MEDEF..
      Puisque qu’a tes yeux le PCF a été et sera donc complice de la politique du MEDEF , pourquoi fais tu semblant de te battre pour une union populaire anti capitaliste ?
      Te battre avec d’anciens et futurs complices du medef , mais tu vas perdre ton ame mon pauvre !Pour ce qui me concerne , ça suffit , l’insulte je supporte , mais pas trés longtemps .
      Alors restons en là , je te prenais pour un homme serieux !
      claude de toulouse .
      qui arrete de debattre avec ceux qui avant toute reflexion politique font d’abord passer leur haine du PCF .

    • ARLEQUIN ,
      laisse tomber , COPAS voit ta paille mais ne voit pas sa poutre !
      Quand à l’insulte cela doit etre consubstanciel chez lui , il la manie sans s’en rendre compte .
      claude de TOULOUSE

    • Cher claude, Cher Copas,

      depuis longtempts j’ai entendu le PCF faire preuve de courage, de fausses notes le "LA" bien souvent à déconner, mais ce parti à toujours Osé, Il m’a fait rèvé puis piqué des colères, le PCF je l’atttends toujours au tournant, je ne lui pardonne rien .

      La LCR .. OH la LCR... qui attend sa révolution ,attentiste, qui par moment profite d’une vague ,puis comme les marées basses ,disparait.

      Le PCF , quoiqu’on en dise à toujours voulu faire partie de notre vie , la LCR .. Non et ce que je peux repprocher à ce parti.. c’est son attachement à son idéal qui le pousse à ignorer les "non initiés"

      La LCR devient (pour moi) ridicule dans son attachement ELLE AUSSI SOIXANTE HUITARDE

      Nous sommes nombreux à espérer à une nouvelle forme de politique et personnellement J’Y CROIS
      si on arrive à laisser tomber tous les préjugers d’Hier.

      Nicole

    • Copas :
      Les actes du PC de soutien à une politique injuste ne peuvent être comparés à la position de la LCR, ni celle de LO , ni celle des anars, d’ailleurs. On peut leur reprocher ce qu’on veut, mais pas d’être complices du MEDEF.

      Mea-Copas : tu as raison : rester sur le banc de touche est plus facile pour critiquer le match ! l’Histoire fera le tri entre les constructeurs même maladroits et ceux qui jouent avec leurs plaies mobiles !

      OUI ou NON La "Parisot" est satisfaite par la position de la LCR ?
      OUI ou NON la LCR se refuse de participer à un mouvement populaire ?
      OUI ou NON est-ce Besancenot qui a proposé des repas entre amis le soir au fond des cafés ?
      Arlequin, tes questions n’en sont pas, ce sont des injures, réponds Copas

      Re-mea-copas : mes trois questions ci-dessus sont des injures : je te prie de bien vouloir m’excuser,

      Il est évident que la « Parisot » souhaiterait un « grand mouvement populaire » unissant toute la gauche dans toute sa diversité !

      Il est évident que la LCR veut favoriser l’UNION POPULAIRE en refusant de participer à un gouvernement de « gauche » qui sera par définition une béquille du MEDEF !
      En fait c’est Marie-Georges qui a invité Besancenot à casser une croûte au fond des cafés, il a eu peur…il a eu raison. Les cocottes sont pas fréquentables !

      Je vais suivre tes conseils : je ne pose plus de questions acerbes qu’aux COCOS, franchement ils commencent à m’emmerder, ceux-là, qu’ils crèvent !….(même à 3 % c’est encore de trop !)
      Arlequin

    • mais arretez de vous battre tous les uns les autres.. vous croyez que la droite et les socialistes ils se disent quoi en lisant tous ces messages.. ils se frottent les mains c´est tout.. on le sait que le pcf et la lcr sont pas toujours copains mais la il y a plus important. j´ai 20 ans et j´aimerais vivre dans une meilleure societe et c´est pas en se chamaillant que l´on va y arriver...vive l´union de la gauche antiliberale parce qu´un autre monde est possible

    • SOLIDAIRE !

      Je mêle ma voix à celle de Claude, car je n’apprécie pas d’être suspecté systématiquement (comme militant communiste) alors que tu réclames l’indulgence pour "la LCR qui a peur"... au point de risquer de donner ses chances à la droite ou en tous cas au libéralisme.
      Si on prenait les mêmes précautions que toi, on pourrait dire que vous êtes objectivement des alliés du MEDEF...
      Mais je ne le dirais pas car j’espère que le réalisme l’emportera, et je compte pour çà sur les Comités d’Union Populaire... et les luttes en cours.

      J’en ai marre de voir écrire des mensonges comme MGB qui négocie avec Hollande, alors que nous discutons, nous débattons, nous confrontons, et nous bâtissons le projet avec tous ceux qui ont le courage de débattre...
      MGB parcourt le pays pour expliquer le projet du PCF, ses propositions, les raisons de la ratification de l’appel anti-libéral... et non pas pour négocier avec Hollande !
      Mais de quel droit, de l’extérieur, interdiriez-vous au PCF le droit de négocier ?

      Quand je te lis qui trouve intéressant des prises de positions pour la raison que leurs auteurs risquent la rupture avec leur organisation, je trouve çà déplorable... Ce serait donc çà le nouveau critère de l’honnêteté ? !

      La réalité est suffisamment complexe pour qu’on ne passe pas le trait.
      La tournure de tes contributions ne comporte plus la qualité de sérieux que je me plaisais à y trouver jusque là.
      C’est dommage ! Mais est-ce définitif ?

      NOSE DE CHAMPAGNE

    • il n’y a pas de mystere, la LCR décidera le 21 juin a l’occasion d’une conference Nationale au cours de laquelle les militants coisiront soit ’option "unité anti libérale" soit l’option "candidatture anticapitaliste d’oliviier Besancenot"

  • Le libéralisme est la forme concrète et actuelle du capitalisme, donc les anti-capitalistes et les anti-libéraux sont DE FAIT UNIS, constamment, concrètement, et durablement (durablement car ce n’est pas demain la veille qu’on va se retrouver confrontés à autre chose que du libéralisme).
    Si ça vous chante, faites par ailleurs et en parallèle, votre "’union des communistes et des révolutionnaires" , mais ne laissons pas foutre en l’air le grand mouvement de résistance au libéralisme, qui est notre bien politique le plus précieux ces dernières années.
    foma

    • Que d’énérgie perdue à jouer à "je suis plus de gauche que toi !". A vous lire vous entre-déchirez, on se dit que les libéraux ont encore de beaux jours devant eux ; eux ne perdent pas leur temps à se demander lequels d’entre eux est le plus fachos, ils votent leur loi inique. Et pour ceux qu’y ont peur que l’autre taré de Sarkomachin prenne le pouvoir au cas ou ils ne l’auraient pas remarquer, il l’a déja ! Enfin tout ca m’attriste. Je me dis que plus on sera dans la merde (pour ma part j’y suis depuis un moment déja) et mieux ce sera peut-etre qu’à force les energies se canaliseront rééllement vers autre chose que des discours "prétentieux". L’important n’est pas de savoir qui à raison mais si seul le vote nous sortira de notre condition de merde.

    • Moi je suis de gauche.

      Moi je suis socialo-communiste.

      Moi je suis ouvriers.

      Je militerais contre le grand capital avec les copains de la LCR du PC , les VERT et les SOCIALO de gauche qui le voudrons bien.

      Les partis j’en ai plus rien a foutre, ils suivront obligatoirement.

      Et si ils nous font un enfant dans le dos et bien ils "nous" en payeront le prix par le % d’abstention.

      Il est clair que ce coup ci je ne voterais pas pour la droite ni pour un socialo-liberal quoi qu il m’en "nous" coute.

      Prenons chacuns nos responsabilités.

      Maintenant il est clair qu’en ne se sortant pas le doigt du fion (je penses plus au CAMARADES LCR ett non a leurs parti) rien ne changera.

      Pour avoir qques choses , il faut le construire.....

      Si certains attendent le Saint esprit ;-)

      Quilapa

    • Les échanges d’amabilités entre deux militants de la Ligue et du PCF ne font pas avancer le débat à mon avis... (et pourtant, je suis à la LCR, et convaincu de la justesse de la position de la Ligue actuellement...).

      J’en reviens à ma question plus haut : tout le monde, des millions de personnes, "encartées" nulle part, ou au PCF, ou à la LCR, ou à MARS, ou à PRS, ou aux Alternatifs, etc., souhaite qu’un rassemblement antilibéral unitaire puisse se faire.
      Se faire, ok, mais sur un programme politique.

      Bien. Jusque là, tout le monde est d’accord.

      Comme cadre politique, on a la Charte, amendée, travaillée, etc., par toutes les composantes y compris la LCR.

      Quand la LCR exprime ses réserves, par rapport au contenu politique d’un nouvel appel (initié par 4 personnes dans l’arrière-salle d’une brasserie...comme dynamique large et unitaire, on a vu mieux...à comparer par exemple avec le travail fait sur la Charte...), on crie à la trahison et au fétichisme de parti.
      Quand le PCF déclare partout que la meilleure candidature unitaire serait celle de MGB, tout va bien.

      Quand la LCR ne rate aucune des réunions de Copernic pour discuter en profondeur du programme, mais que le PCF ne vient plus depuis des mois, tout va bien. Ca ne choque personne.

      Quand la LCR envoie je ne sais plus combien de lettres à la direction du PCF, aux militant-e-s du PCF, des contributions à chaque réunion nationale des collectifs, propose une page entière dans Rouge à MGB, et que le PCF ne répond pas, tout va bien. C’est juste la LCR qui est sectaire.

      Quand la LCR propose de rassembler, en plein mouvement du CPE, tous les partis de gauche, y compris le PS, dans le cadre d’une lutte (et non pas d’un gouvernement), pour faire un grand meeting commun de la gauche. PCF et PS refusent. (tous les autres ont accepté, mais le poids des deux refus a pesé pour que ce meeting ne se fasse pas...). Là encore, aucun problème...

      Quand la LCR propose au PCF de se réunir pour mettre carte sur table sur nos désaccords (les institutions, l’écologie, etc., 9 thèmes en tout), le PCF ne vient pas.
      Par contre, le PCF va à la réunion du 8 février avec comme point à l’ordre du jour, des discussions programmatiques avec le PS (ce qui ne veut pas dire quand même, précisions-le, que le PCF a signé quoi que ce soit comme accord gouvernemental avec le PS).
      Discuter programme avec la LCR : absence.
      Discuter programme avec le PS : on se bouscule au portillon.
      On continue dans la joie et la bonne humeur : la LCR est frileuse et sort de la dynamique unitaire.

      Quand sort le nouvel appel pour des candidatures unitaires, il y a une phrase qui expose clairement : "le ou la candidate ne pourra pas être issu-e de la LCR ou du PCF".
      La LCR répond : pas de problème, on peut signer un texte qui dit cela, nous ne sommes pas crispés sur OB, l’important, c’est le contenu et si le ou la candidat-e n’est pas de la LCR, aucun problème.
      Le PCF scandalisé réclame la suppression de cette phrase, qui est illico supprimée.
      Qui défend ses intérêts de boutique ici ?

      La LCR, par contre, exprime ses grandes réserves sur la fameuse phrase (en dessous même du contenu de l’ancien appel dit du Lundi), "on ne participera pas à un gouvernement dominé par le social-libéralisme", phrase sujette à tout type d’interprétation (cf. exemple donné plus haut : si sur 25 ministres seuls 5 sont sociaux-libéraux, on peut participer, même si ce sont les 5 principaux portefeuilles ?).
      Les initiateurs de l’appel répondent : "désolé, on ne peut pas clarifier cette phrase, cela ferait partir le PCF".
      Donc si la LCR part, c’est pas grave...
      Mais bon, encore une fois, c’est la LCR qui est sectaire et hors cadre de la dynamique...

      Tout cela ne veut évidemment pas dire que le PCF a tous les torts et que tout est de sa faute, simplement que, dans le cadre actuel des institutions, il est normal, compréhensible, que le PCF soit quasiment obligé, malgré la réelle volonté d’une majorité de ses militant-e-s de base, de donner des gages au PS pour sauvegarder ses élu-e-s (15 000 élu-e-s sur un parti de 45 000, ça pèse quand même...).
      Il faudrait un courage politique énorme (et je serais le premier à saluer debout le geste) pour que le PCF dise "nos élu-e-s, on a confiance, on les gardera grâce à notre politique, et non par accord de désistement avec le PS, et si on les perds tous, tant pis, on aura été droits dans nos bottes".
      Mais les exemples ci-dessus montrent malheureusement que la direction du PCF (pas ses milliers de militant-e-s) ne veut pas, ne peut pas clarifier cette question, et, en dehors des discours dans l’Huma, dans les actes concrets de la direction sur l’avancée unitaire du programme (pas de la question du nom de la candidature...), la direction du PCF recule.

      Toutes et tous ensemble dans la même voiture, si l’un des passagers dit "attention, là, il y a peut-être un obstacle et on peut risquer l’accident", est-ce le passager qui est fautif et il faut continuer à foncer comme si de rien n’était, ou bien au contraire, parce qu’on aura évité l’accident, parce qu’on aura tout mis sur la table, toutes les interrogations (celle de la LCR, mais aussi celles de toutes et tous), qu’on pourra avancer uni-e-s sur un vrai programme de rupture avec tous les libéralismes ?

    • Et ça continue encore et encore
      c’est que le début, d’accord, d’accord !

      Je ne comprends toujours pas ta frilosité.
      Prenons l’exemple de la participation ou de la non participation à un gouvernement socialibéral , le seul qui chatouille vraiment, puisque comme tu le dis justement, le programme c’ est la Charte antilibérale, largement amendée , entre autre par la LCR.
      "Si nous n’accédons pas au second tour de la présidentielle, nous nous mobiliserons pour battre la droite et l’extrême droite. Mais nous ne participerons pas à un gouvernement qui serait dominé par le social-libéralisme."
      1) La question ne se posera que dans l’hypothèse où la gauche anti-libérale ne sera pas au 2nd tour. Alors pourquoi mettre , dès à présent des obstacles à la POSSIBILITE d’être au 2nd tour en ne participant pas à l’ appel unitaire qui vaut d’abord et avant tout pour le 1er tour
      2)Enfin , il n’ y a pas 36 manières de comprendre "dominé par le social-libéralisme":si les 5 principaux
      ministères sont occuppés par des libéraux (sur 25 ministres pour reprendre ton exemple) le gouvernement sera à dominante social-libérale..et le PC n’y participera pas conformément à l’appel, sinon il se suicide !.
      Je ne vois pas comment on peut accuser le PCF d’être naîf ou hypocrite à ce point là, si ce n’ est pour les commodités d’une démonstration.

      S’engager de manière authentique c’est toujours prendre des risques par rapport à ses partenaires et c’ est aussi leur faire un peu confiance.

      Jo

    • DACODAC MON CAPITAINE !

      comme dit ma petite fille de sept ans quand elle veut exprimer son complet accord !

    • Je ne crois pas sérieusement que le courant anti-libéral puisse avoir une chance de remporter les élections présidentielles, je crois que la manipulation du suffrage universel par la Droite et le PS ne fera pas de miracle dans le sens que nous attendons aux législatives. Par contre, tout ce que nous ferons dans l’unité nous permettrait de gagner des points en quantité et plus vite. Ne jouons pas à l’autruche, si la Gauche gagne, le PS ne peut être absent d’un gouvernement (ce serait absurde de penser le contraire) opposé à l’UMP-UDF. Tout dépendra de la qualité du rapport de forces, de la force du courant antilibéral.
      Si la LCR coit pouvoir éviter le PS aux manettes, elle manque de réalisme, et si elle refuse l’unité, nous aurons au mieux un PS socio-libéral gouvernant seul avec sa minortité du NON et son appendice les Verts de Voynet, alibi de son "pluralisme", en comptant un ou deux ministres dissidents "enlevés" au PCF.
      Aucun changement en vue, si la LCR ne participe pas à l’établissement d’un nouveau rapport de forces avec pourquoi pas la candidature de MGB aux présidentielles, très populaire dans le milieu ouvrier en lutte contre les licenciements boursiers (MICHELIN, LU, MOULINEX...) et le monde associatif ( chômage, pauvreté,antiracisme, logement...) et sportif qui se souvient de son courage (et celui du PCF) pour la lutte antidopage...
      Cela pèsera dans la politique-spectacle que nous subissons avec le renfort des engagements de José BOVÉ dont l’influence se situe sur les classes moyennes progressistes plus que dans le milieu paysan (ce que j’aurais souhaité davantage) Ne nous la jouons pas avec un LULA français, ni avec la jeunesse d’une candidature d’OB trop "spécialisée" sur ce créneau.
      Une candidature unitaire de ce type dépasse largement le PCF, et ne pourra que précipiter le renouveau de la Gauche Alternative Révolutionnaire de notre pays et influer sur les législatives et municipales.
      Proposer MGB n’est pas une volonté d’hégémonie, le PCF n’en a pas les moyens et ce n’est pas ce que veut le Peuple de Gauche à plus forte raison vu l’anti-communisme PCF qui règne habituellement chez les les trop nombreux (malheureusement) lecteurs de Gauche du MONDE, et de LIBÉ, c’est un gage d’efficacité : le PCF est le seul parti représenté à l’Assemblée ayant appelé au NON antilibéral, cela serait un signal de plus. Ses militants dont je suis, auraient un enthousiasme décuplé et contagieux pour mener une campagne jusque dans les endroits les plus reculés.
      Une campagne que le PCF mènerait seul, serait signe d’échec et laisserait des traces comme pour celle de HUE où les affiches s’entassaient dans les fédérations, en même temps que s’en allaient les militants sur la pointe des pieds. Comme les autres campagnes nous sommes en mesure cependant de la faire, tandis que Bové ou LO, la LCR suels sans l’appui des médias auraient beaucoup plus de mal. Il faut savoir si nous allons attendre 15 ans ou non pour faire du nouveau à Gauche. Un révolutionnaire JdesP

    • Les échanges d’amabilités entre deux militants de la Ligue et du PCF ne font pas avancer le débat à mon avis... (et pourtant, je suis à la LCR, et convaincu de la justesse de la position de la Ligue actuellement...).

      Je ne suis pas militant de la LCR, mes interventions n’avaient d’autre but que d’essayer de contrecarrer des saloperies injurieuses balancées contre cette organisation qui par bêtise pourraient empêcher tout travail commun entre PC et LCR qui sont les deux seules organisations qui peuvent porter une candidature unitaire au concret avec leurs militants et leurs engagements. Le reste je veux bien, j’en suis, mais nous sommes une armée mexicaine.

      Le seul moyen d’agglomerer c’est de faire en sorte que les deux s’unissent pour des candidatures unitaires. C’est cruel mais c’est comme ça.

      Il n’existe plus que trois courants relativement organisés en France qui interviennent parmi les salariés : le PC , LO et la LCR. Il en existe d’autres beaucoup plus petits , disparates, individualités, cas particuliers locaux, honorables . Mais les 3 plus puissants on les connaît. Les 3 désirent un autre monde, une autre société où la démocratie ne s’arrêtent pas aux portes des entreprises, où ce ne sont pas les actionnaires ou hauts fonctionnaires qui dirigent mais les salariés...

      De grandes divergences existent conduisant à des politiques très differentes.

      Depuis 2002 une série d’évenements ont conduit un rapprochement entre le PC et la LCR. Mais il reste encore un gouffre qui tourne autour des raisons qui ont conduit un parti puissant de passer de plus de 20% aux élections à 3 et quelques % à une présidentielle. La question de l’unité doit donc se poser en tenant compte du contenu des propositions et des pratiques promises (ou tûes).

      Des peurs existent dans la LCR sur la question gouvernementale , craintes de servir de porteurs d’eau pour un processus qui finirait en échange de postes de députés, ministres, etc.... Ces craintes ne mettent pas d’un côté la LCR et de l’autre le reste de la gauche...
      Ces craintes sont partagées bien au delà de cette organisation, dans le PC et ailleurs, parmi des millions de personnes.

      Nous le savons tous, même si nous avons du mal à nous l’avouer. Si nous n’arrivons pas à convaincre la LCR que ces craintes sont dépassables, nous n’arriverons pas à convaincre également des millions de personnes qui , si ils pensent que nous sommes dans la même tambouille, voteront directement PS , s’abstiendront ou pire encore.

      Copas

    • Sur les conditions d’élaboration de l’appel du 11 mai, tu mens et la direction de la ligue ment et j’en apporte la preuve avec des extraits d’un document interne de la PF3 :

      La réunion d’information à l’initiative de l’appel unitaire.

      L’appel « Pour un rassemblement antilibéral de gauche et des candidatures communes : il y a urgence ! » a d’ores et déjà obtenu un large écho, à la suite des articles du Monde, de Libération, du Figaro. Les signatures semblent remonter significativement vers Yves Salesse, et cette initiative est, d’évidence, ressentie comme un appel d’air par tous les militants (notamment ceux des collectifs du 29 Mai) qui se désespéraient d’une situation figée, où PCF et LCR se renvoyaient la balle sans que la moindre évolution positive se manifeste. De surcroît, le lancement de cet appel a évité que d’autres initiatives (venant par exemple du PCF) n’aboutisse à figer un peu plus le jeu.

      Autour des premiers signataires du texte, une réunion d’information s’est tenue après la manifestation anti-Sarkozy, toujours ce 13 mai, en présence d’une grosse centaine de personnes, la plupart ayant participé à la réunion des collectifs du matin. Comme pour les assises, cette rencontre (qui n’était pas censée aboutir à des décisions formelles) se sera caractérisée par la qualité des présents : il ne s’agissait pas d’une de ces innombrables réunions, comme il en a existé de nombreuses, dominées par des secteurs militants marqués par les échecs des tentatives de regroupement « alternatif » dans le passé, mais au contraire d’une rencontre se situant dans la continuité de ce qui subsiste de la dynamique du 29 Mai. Cela change évidemment beaucoup de choses. Il est, à cet égard, des plus significatifs que les participants aient exprimé l’espoir que l’appel avait suscité autour d’eux et qu’ils aient rendu compte de la possible dynamique militante qui pouvait s’enclencher. Les courants politiques étaient en tant que tels représentés - PCF (Brigitte Dionnet), PRS (René Revol), AlterÉcolo (Francine Bavay) -, aux côtés de nombreuses figures de la campagne contre le TCE (Raoul Marc Jennar, Aline Pailler, Clémentine Autain, Claiure Villiers…)

      Parmi les conclusions qui ont fait consensus : outre la convocation (dans des modalités qui ne sont pas encore définies) d’un collectif d’initiative, l’impulsion de collectifs locaux ainsi qu’une première initiative publique autour de l’appel à Marseille (il est à signaler qu’un texte de personnalités marseillaises a été publiée dans la presse locale, sur des bases voisines de celles de l’appel national).

      Nos camarades de la PF1 ont bien senti qu’ils ne pouvaient être absents de cette réunion (enfin un point positif…). Ils se sont faits représenter par Pierre-François Grond, Ingrid Hayes et Willy Pelletier. Les autres plates-formes étaient également présentes (Cathy Billard pour la 2 et Jean-Philippe Divès pour la 5). Dans son intervention, PF Grond a proféré quelques contre-vérités (selon lesquelles la LCR n’aurait jamais été prévenue de cette initiative, qu’elle aurait souhaité amender le texte, j’y reviendrai plus loin) et centré son argumentation sur le fait que la formule de l’appel sur le refus de participer à un gouvernement social-libéral dissimulait un désaccord sur la volonté de participer à une majorité parlementaire avec le PS. Je suis intervenu pour rendre compte de la démarche des quatre du BP qui ont décidé de signer l’appel, autour de l’argumentation suivante :
      ce texte était sans doute la bonne initiative au bon moment ;
      attention à ne pas vouloir l’instrumentaliser contre les partis : il est de ce point de vue décisif de convaincre la LCR de ne pas persister dans l’erreur, mais nous sommes optimistes sur la possibilité d’y parvenir car notre organisation a toujours su prendre la mesure des événements importants ;
      l’essentiel est aujourd’hui de construire une dynamique militante, et il faudrait par exemple réfléchir à l’idée de recueillir 10 000 signatures dans les prochaines semaines ;
      c’est dans le cadre de cette dynamique qu’il va falloir clarifier les questions qui demeurent en débat : premièrement, le contenu d’une plate-forme ; deuxièmement, la nécessité d’un changement radical d’approche sur les rapports à l’intérieur de la gauche (nous visons à y battre le social-libéralisme, pas simplement à rééquilibrer les rapports de force en son sein, et il faut dire clairement que nous n’entrerons dans aucune alliance gouvernementale ou parlementaire qui ne reprendraient pas à son compte la politique de rupture que nous voulons défendre avec des candidatures unitaires) ; troisièmement, le refus de tout préalable sur les personnes pour la candidature présidentielle (s’il est légitime que, de son point de vue, le PCF pense que sa secrétaire nationale serait une bonne candidate, aucun rassemblement ne pourra s’opérer autour d’une des composantes politiques partie prenante d’une convergence unitaire).

      Réponse à quelques arguties sur l’appel unitaire.

      Pour justifier leur refus de signer un texte proposant une initiative concrète destinée à provoquer une confrontation publique entre toutes les forces concernées par un rassemblement antilibéral, les dirigeants de la PF1 se livrent à un exercice de mauvaise foi caractérisé, consistant à expliquer que le texte actuel serait très mauvais, comparé à celui qu’ils avaient signé en septembre (appelant simplement à des candidatures unitaires). Examinons donc les arguments de nos camarades.
      « Ce texte serait en retrait du point de vue de la critique de la gauche plurielle ». Outre que la « gauche plurielle » n’était pas citée dans le premier appel, la formule alors retenue était : « C’est pour ne pas avoir pris en compte ces attentes et avoir cédé au social-libéralisme pour les uns, ou s’y être convertis pour les autres, que les gouvernements de gauche ont échoué. » Plus loin, il était évoqué la nécessité de rompre « avec le projet régressif de société et les politiques mises en œuvre par tous les gouvernements depuis plus de vingt ans. » Que dit le présent appel ? Qu’une réponse à la hauteur des séismes à répétition que le refus du libéralisme vient de provoquer dans le pays « ne peut être la réédition de ces alternances sans changement profond qui se terminent immanquablement par des désastres, comme le 21 avril 2002 ». Qui, au-delà d’un petit cercle enfermé dans ses considérations tacticiennes, n’aura pas reconnu feu-le gouvernement Jospin dans cette formule ?
      « Ce texte, par ses ambiguïtés, pourrait parfaitement couvrir une alliance future avec le PS ». Cette assertion est aujourd’hui l’un des leit-motiv de la PF1. Avec un aplomb un tantinet paranoïaque, les camarades nous expliquent que le fait de ne dénoncer qu’un « gouvernement dominé par le social-libéralisme » préparerait en réalité… une alliance avec les sociaux-libéraux, et cela préparerait même, disent certains, le terrain « à l’illusion du compromis “antilibéral” avec le PS que préconise le PCF depuis des mois » (contribution de Jacques Fortin dans le BD à paraître). Tout est, évidemment, toujours possible… s’agissant du Parti communiste, puisque c’est lui qui est visé. Le présent appel ne règle évidemment pas tout et, à supposer qu’il cristallise une dynamique, la bataille politique à mener resterait d’une ampleur considérable. Sauf que cet appel comporte une formule qui ne figurait pas dans le précédent, lorsqu’il est affirmé que la réponse politique nécessaire « ne peut pas être le “réformisme de gauche” accompagnant la mondialisation capitaliste que propose la direction du Parti socialiste ». D’une phrase, le texte balaie toute idée que la synthèse du Mans pourrait avoir représenté un pas à gauche (ce qu’avait commencé par dire, souvenons-nous en, Marie-George Buffet à l’époque) et le PCF signe ici une attaque frontale contre la politique du PS ! Insignable, vraiment, ce texte ?
      « Ce texte serait en retrait sur la question de la participation gouvernementale ». L’appel de septembre disait exactement ceci : « Ils sont INCOMPATIBLES avec la participation à un gouvernement placé sous la domination D’UNE ORIENTATION ET d’UNE POLITIQUE SOCIALES-LIBÉRALES qui ont conduit aux échecs du passé. » La formule du deuxième appel est : « Nous ne participerons pas à un gouvernement qui serait dominé par le social-libéralisme. » Les formules sont rigoureusement les mêmes, à ceci près qu’elles sont encore plus tranchées dans le second appel. Le premier constate « l’incompatibilité » de ses propositions avec la « participation à un gouvernement placé sous la domination d’une orientation et d’une politique sociales-libérales », l’autre prend un engagement : « Nous ne participerons pas… »
      « Ce texte serait principalement électoraliste ». Dans ce cas, comment expliquer qu’il commence par une triple référence : au 29 Mai, à la révolte des quartiers populaires cet automne, au mouvement anti-CPE ? Comment interpréter la phrase qui dit : « Nous voulons construire une forte dynamique populaire et citoyenne, œuvrer ainsi à l’essor des mobilisations sociales, avec l’objectif d’une majorité et d’un gouvernement qui appliquent une politique au service du peuple ? »
      « Ce texte ne contiendrait pas d’éléments de propositions programmatiques ». Ici, au moins, c’est vrai ! Mais l’objet du second appel est différent du premier : il formule une proposition, la création d’un « collectif national d’initiative permettant de discuter toutes les questions auxquelles ce rassemblement devra répondre, de lever les derniers obstacles et de concrétiser cette campagne ». Sur la base des délimitations politiques évoquées précédemment, la LCR ne pouvait pas ne pas le signer, surtout après avoir convié, sans aucun préalable, à une « régalade » Buffet, Bové et Laguiller (tribune d’Olivier Besancenot dans Le Monde du 28 avril). À moins de frôler le ridicule, comme nous le faisons dans l’Humanité du samedi 13 mai, en opposant la « bouffe à quatre » à une proposition de réunir, sous une forme ouverte, toutes les forces potentiellement intéressées à une convergence antilibérale.

      Pour résumer, ce texte se situe sensiblement sur le même créneau que le précédent. Comme pour chacun des appels pour lesquels la Ligue est sollicitée, les formules peuvent toujours prêter à des lectures différentes. Le critère de jugement doit, dans ce cadre, être double : la trajectoire générale de la proposition (vers la gauche ou vers la droite ?) et la dynamique qu’elle peut enclencher. Sur ce double plan, la réponse saute d’elle-même aux yeux. L’alliance PF1-PF2-PF5 au BP a commis une faute majeure en refusant de signer cet appel, en l’attaquant publiquement comme « mauvais »(voir les propos de PF Grond dans Le Monde du 13 mai), en s’isolant gravement dans la mouvance militante issue de la bataille du référendum. Il faut rectifier au plus vite ! La Ligue doit signer le texte de l’appel et, au moins, se déclarer prête à participer au collectif national d’initiative lorsqu’il se réunira, ainsi qu’aux structures locales du même type qui vont très vite voir le jour !

      Réponse à quelques contre-vérités.

      Sentant à quel point ils se sont isolés, nos camarades de la direction PF1 tentent de donner le change. Ils vont jusqu’à mentir, prétendant publiquement (PF Grond à la réunion du 13 mai) qu’ils n’ont jamais été sollicités pour amender le texte, ou que les initiateurs auraient refusé « deux amendements » au texte (Olivier Besancenot, dans les discussions avec celles et ceux qui l’interpellaient durant la réunion des collectifs du 29 Mai). Ils multiplient les rumeurs, selon lesquelles il s’agirait d’une opération montée, dès le départ, pour que la Ligue ne puisse signer. C’est, évidemment, d’une grande maladresse, qui révèle leur désarroi à mesure qu’ils découvrent l’importance de leur erreur politique.
      Notre vœu le plus cher est que la Ligue puisse très vite sortir du mauvais pas où l’alliance PF1-PF2-PF5 l’a amenée, mais nous ne pouvons admettre des méthodes aussi inadmissibles que tout à fait nouvelles dans nos rangs. Reprenons les faits, chronologiquement, tels qu’il nous a fallu les reconstituer, en retrouvant les traces des courriers électroniques et en recoupant nos propres informations avec le témoignage de Salesse (qui a été l’interlocuteur de la Ligue pour les initiateurs de l’appel). Les camarades me pardonneront cette énumération fastidieuse, mais nous en sommes rendus là, et il faut bien répondre aux interrogations des militantes et militants de l’organisation.

      Mardi 2 mai. La Ligue est officiellement informée qu’un projet d’appel va lui être transmis, pour discussion et remarques.
      Mercredi 3 mai. La première version de l’appel parvient à Montreuil, sous forme d’un courriel adressé à l’adresse électronique du SBP (précision : sur cette liste sont inscrits l’ensemble des membres du SBP… et quelques autres), avec copie à Sabado (adresse e-mail personnelle) et à moi-même. Ce mail est expédié à 12 h 59. Salesse écrit : « Merci de réagir si possible avant le week-end. Amitiés, Yves. » Il se trouve que, sortant d’une réunion du collectif du 29 Mai, je me trouve à ce moment dans le bureau d’Alain et qu’il découvre l’envoi en ma présence. Sa réaction est approximativement celle-ci : « Tu vois bien, les cinq signataires ne représentent rien, le PC n’est pas dans le coup, il observera à coup sûr la même attitude qu’à propos du premier appel. Or, dans cette bagarre, la question-clé est celle du PC » (sur ce point, nous convenons d’ailleurs que nous sommes d’accord, cela arrive…).
      Entre le 3 et le 9 mai, la situation se fige au sein de la Ligue. Impossible de savoir ce que va faire la PF1, qui semble attendre sa réunion de direction (qui double désormais toutes les réunions du BP). Il faut dire que le FSE d’Athènes et les congés de Duval ont considérablement vidé l’étage du BP à Montreuil.
      Le 5 mai, la direction du PCF (MG Buffet et JF Gau) rencontre les initiateurs de l’appel et, pressés par ces derniers, se résout à proposer des amendements dans la soirée. Selon Salesse, il s’ensuit, durant le long week-end du 8 mai, une pluie d’amendements venant d’Alternative citoyenne, de Francine Bavay etc. Cela semble effectivement le cas, puisque des e-mails de Cours-Salies circulent partout, informant des amendements qu’il a proposés au texte. Il est vrai que le lundi 8 mai, il n’y a personne à Montreuil, hormis la rédaction de Rouge (dont Eli et moi-même).
      Le 9 mai, je ne suis pas au SBP pour cause de réunion à l’extérieur et le point sur l’appel n’est pas inscrit à l’ordre du jour du BP. La version amendée du projet d’appel arrive à 11 h 36, toujours à l’adresse électronique du SBP, avec copie à Sabado (adresse électronique de Montreuil) et à moi-même. Le texte est assorti d’un commentaire de Salesse : « Bonjour. Voici le texte après amendements du PC, de Francine Bavay, etc. Actuellement il est signé, outre les 5, entre autres par Coquerel, les Alternatifs, Clémentine, F. Bavay, Bové, M. Dental, Onfray, Aguiton, etc. Le PC consulte sa direction. Si vous en êtes d’accord, donnez-moi 3 ou 4 noms de la direction de la LCR d’ici demain matin. Amitiés, Yves Salesse. »
      Le 9 mai en fin d’après-midi, je me trouve à la réunion du Collectif du 29 Mai qui prépare les assises du week-end suivant. J’apprends que le PC signe l’appel ès qualité… J’appelle immédiatement Alain Faradji pour qu’il en informe le BP (il doit être 18 h 30) qui doit se réunir quelques minutes après. Lorsque la réunion du BP commence, Alain demande que la question de l’appel soit à l’ordre du jour. Sabado joue les étonnés : « Quel appel, je ne suis au courant de rien ? » Il faut qu’Yvan Lemaitre lui signifie qu’il ne peut s’enferrer dans cette version, lui rappelant qu’ils ont échangé à Montreuil, l’après-midi, sur cette question, pour que la comédie cesse. La PF5 confirme d’ailleurs, dans son dernier texte au BI (à paraître), que c’est bien la PF3 qui demande l’inscription du point à l’ordre du jour. François Sabado résume alors le point de vue du reste de la délégation PF1 au BP : « L’heure n’est plus aux amendements. » Le BP vote majoritairement contre la motion PF3/PF4 qui propose… d’amender le texte, au moins pour en retirer une formule qui peut prêter à des ambiguïtés inutiles. Il faut souligner que les onze majoritaires au BP ne soumettent aucun considérant au vote (le compte rendu de la réunion du BP en fait foi).
      Mercredi, ultime coup de téléphone de Salesse à Sabado. À la question : « Proposez-vous des amendements ? », la réponse est apparemment « non » (et c’est logique avec la discussion de la veille au BP).
      Et voilà comment notre organisation se sera retrouvée dans une situation aussi calamiteuse…

      Chico

  • Je suis bien d’accord avec 83***9*.

    Ce n’est pas en se lançant des invectives publiquement qu’on va régler le problème des divergences au sein des partis. Dans ce cas, c’est nous tous, la base fougueuse, qui faisons le jeu de la droite, du Medef et du PS.

    Nous voulons tou-te-s sortir du libéralisme ? rapprochons-nous et réfléchissons ensemble, sans arrière pensée. Cela demande aussi aux appareils de renoncer aux « petits arrangements entre amis ».

    Je suis persuadée que nous sommes largement majoritaires en France à vouloir une rupture totale avec le libéralisme. Et nous voterons donc massivement aux présidentielles et aux législatives pour tous ceux qui s’appuieront sur un PROGRAMME anti-libéral solide et crédible. Les sièges des élus qui ont fait largement leurs preuves seront sauvés et d’autres gagnés, sans qu’on ait de comptes à rendre à un seul libéral.

    Laissons donc aux autres les plans sur la comète et la politique politicienne, qui ne vise qu’à maintenir en place une caste entièrement coupée du quotidien et des aspirations de ses concitoyens

    Que la LCR soit méfiante, il n’y a rien d’étonnant.
    D’abord, le PCF n’a pas manifesté clairement son désir de rupture avec le système.
    Ensuite, le PS est prêt à tout pour se retrouver en position de domination.
    Rappelons tout de même que Hollande a déclaré publiquement (et sans vergogne) qu’il aurait appelé à voter non si Chirac avait mis son mandat sur la balance. On connaît la suite et son acharnement à décrédibiliser les « nonistes ». Tout cela par calcul. Pour remporter le mickey.

    Peut-on alors ne point se méfier de gens dont le seul programme est d’accéder au pouvoir, même à s’allier avec la droite modérée, même à piétiner leur électorat potentiel ?

    Ceux qui ont voté NON n’en veulent PAS du libéralisme. Ils ont voté pour une autre société, une société où ils pourront avoir confiance en leurs élus pour conduire la politique sociale et juste qu’on leur fait miroiter depuis des décennies et qui ne fait de toute évidence pas partie des objectifs de ceux qui se partagent le pouvoir.

    Valens

    • EN FAIT, POUR LE MOMENT C’EST LA LCR QUI NE VEUT PAS DE LA RUPTURE ANTI-LIBERALE !

      Tout son génie est utilisé à faire porter le chapeau aux "socio-traitres" du PCF !!!!!

      NOSE DE CHAMPAGNE

  • Si la LCR persiste dasn sa volonté de chercher des petites reconnaissances personnelles nationales, elle en paiera rapidement le prix car elle sera discréditée pour longtemps. Il peut y avoir des fédérations de partis qui renforcent chacun . Moi-même votant LCR depuis peu car attiré par un sentiment de probité, je me réfugierais vers la candidature antilibérale même sans LCR, celle-ci ne valant alors pas mieux que les partis institutionnels. Je ne serais pas le seull et l’espoir se survivra avec d’autres.

  • Deux choses que je retiens :

    1) "Grave erreur de la LCR"
    2) "Il est encore possible, il est même indispensable, de rectifier le tir."

    Je suis d’accord avec les camarades de la LCR qui pensent cela.

    Le manifeste Marx-Engels appelait à l’unité, pour créer une force représentant ses intérêts de classe exploitée. Tant que nous ne serons pas unis, nous ne gagnerons pas.

    Jean-Michel (PCF)

  • LE DEBAT, LES LUTTES ET LES COMITES, POUR DEBLOQUER LA SITUATION !

    J’aime bien le débat entamé par Arlequin, Jean-Claude des Landes, Copas... Chacun avec sa sensibilité défend des aspects sur lesquels nous aurons à travailler.
    Ce débat colle aux réalités contradictoires d’une situation complexe et si personne n’a totalement raison, personne n’a totalement tort... Dans la confrontation il faudra dégager des convergences.

    La LCR, pas plus que n’importe quel parti révolutionnaire, comme le PCF, n’est à l’abri d’erreur d’appréciation ou de conduite... ou alors, communiquez-nous le nom du vaccin !
    PCF, LCR, LO, PT, etc. ne sont que des outils pour nous permettre de nous exprimer et de construire un monde différent. Ils n’ont pas de raison d’être en soi. Sinon on retombe dans des catéchismes, des intégrismes qui nous éloignent de nos préoccupations...
    Alors, les camarades de la LCR, on peut les excuser, un court moment, de prendre peur devant la tâche à accomplir... Mais çà sera bien pire, si nous l’emportons. Parce qu’il faudra construire ce monde nouveau, face à ceux qui ne s’y résigneront pas !
    Donc, n’en restons pas là... Enfin, c’est au mouvement social, sur le terrain de rappeler le chemin : les réalités de nos vies !

    Surtout, c’est au mouvement social d’empêcher que les forces soient stérilisées dans un débat qui s’évade du concret, de la question et de la construction du changement, de la rupture d’avec les conditions et les mécanismes de ces vies de plus en plus précarisées, tandis qu’évoluent devant nous avec une morgue insultante les pilleurs des richesses de notre travail volé ou des ressources de la planète rackettées et surexploitées.

    Les Comités unitaires (avec les appels antilibéraux, avec les projets alternatifs qui ont des convergences à mettre en évidence, et les revendications sociales), doivent imposer sur le terrain la construction de la force qui rendra le mouvement majoritaire. Il y a en permanence en France, dans les élections présidentielles compris, dès la candidature de Jacques Duclos, un électorat proche de 20% pour des changements radicaux à gauche. C’est cette base que nous devons activer et développer pour l’emporter sur les courants socio-libéraux.
    Les combats qu’on ne mène pas sont déjà perdus !
    Le grain que nous semons lèvera !

    Il faut arrêter avec le combat des chefs : c’est une impasse.
    Vive l’action des Comités d’Unité Populaire, partout !
    Vivent les projets d’alternative et le débat révolutionnaire autogestionnaire dans l’action.
    Le peuple fera confiance à ceux qui ne se contentent pas de parlotter.
    Baboeuf avait raison : les grands révolutionnaires n’existent et ne s’affirment que dans les révolutions !

    NOSE DE CHAMPAGNE

    • "La LCR, pas plus que n’importe quel parti révolutionnaire, comme le PCF, n’est à l’abri d’erreur d’appréciation ou de conduite... ou alors, communiquez-nous le nom du vaccin !"

      C’est vrai. Le problème, le gros problème, c’est que pour éviter de renouveler les erreurs, il faut en faire l’analyse critique. Copas a raison de souligner que le PC a payé, en passant de 20 à 3 %, le fait de se laisser tondre la laine sur le dos par les libéro à peine sociaux du PS. On attend toujours que le PC revienne sur cette période autrement qu’en disant simplement : "on s’est un peu gourré".
      La LCR a raison d’être méfiante et de réclamer une VRAIE clarification de la part du PC quant à une alliance future avec le PS qui, au fond, n’a pas vraiment changé. Cependant, elle doit, elle aussi, se mettre au clair quand à sa stratégie à géométrie variable : un coup c’est l’alliance exclusive avec la secte LO, un autre on se tourne vers le mouvement social...

      Enfin, il y a quelque chose qui est oublié. C’est que le combat ne se résume pas à des élections. Claude dit, on n’y peut rien si les règles sont ce qu’elles sont. Faut bien faire avec.
      Non, faut pas être aussi fataliste. Les règles faut les changer pour que le système de représentation soit vraiment démocratique. Et aussi, surtout, il n’y pas que les élections et les partis. Il y a ce fameux mouvement social dont tout le monde parle pour l’oublier au moment des élections. Une candidature unitaire, si elle doit émerger, n’aura d’intérêt que si elle n’est pas que le résultat de négociations d’appareils.
      Ce mouvement, on l’a vu à l’œuvre pour le CPE, pour les retraites, etc. Et si on se penche sur la campagne du non aux européennes, le mouvement associatif a permis de gagner débordant les partis, qui étaient majoritairement pour le oui.

      Jean Bernard

    • JE SOUSCRIS...

      Pleinement à la 2° partie de ton intervention et sur le rôle étrangement sousestimé du mouvement social dans l’émergence des compétences pour le changement, entre autres.
      Je milite depuis longtemps pour une démocratie directe pour compléter une démocratie représentative réhabilitée (car aujourd’hui elle est l’otage de l’exécutif), et c’est ma conception du communisme autogestionnaire, pour faire un peu (trop) vite.
      Cela suppose de gagner de nouveaux droits individuels et collectifs dans les entreprises, les quartiers, les campagnes, etc.

      Quant à ton autocritique du PCF par rapport à la gauche plurielle, la méconnaissance des textes n’est pas un argument acceptable. Certes, nous ne passons pas notre temps à battre notre coulpe. Nous sommes tellement engagés dans le mouvement social que peu de temps et de forces nous restent pour autre chose. De même, les médias (le contraire serait étonnant !) ne portent pas nos réflexions sur la place publique, ce qui nous permettrait de faire des économies de propagande...

      Particulièrement, j’ai adhéré en juillet 1968 après avoir vécu le mouvement social de décembre 1967 (grève des mineurs... eh oui, çà existait à l’époque !) à fin juin 1968 (en passant par les manifs contre la guerre du VietNam ;, etc.). Dans les années qui ont suivi, les événements nous montraient qu’avec un parti communiste influent, la gauche était réellement en passe d’ "arriver aux affaires" (on a même failli avoir une majorité à gauche avec un parti communiste dominant cette gauche dans les années 1977-78 lors des municipales puis des législatives !). Il fallait trouver "une méthode" pour dépasser les buttoirs que nous mettaient les forces conservatrices (dans tous les sens du terme). Il y a eu des tentatives jusqu’en 1981 où cela a apparemment "marché" (sans jeu de mot avec Marchais, svp !)...
      Puis le PCF a lentement décliné, puis un peu moins lentement, mais il restait toujours, dans une gauche faisant jeu égal avec la droite, une forte minorité proche de 20% résolument anti-capitaliste... Dans le même temps le monde a changé et a interpellé notre identité de communistes... au point que beaucoup pensaient plus ou moins sincèrement que le "communisme" n’avait plus d’avenir...

      C’était un peu vite oublier que là où l’injustice et l’injustice sociale demeurent, le communisme a des réponses à donner. C’était aussi oublier notre Histoire de France et ses authentiques précurseurs du communisme avec l’un des plus grands comme Baboeuf...
      S’il existe aujourd’hui des réponses, c’est bien parce que notre génération a posé les questions et s’est sali les mains. Collectivement, plus ou moins volontairement, nous avons à peu près tout essayé...
      Nous savons que le mouvement social, combiné - et non assujetti - au processus politique de la démocratie représentative, les 2 s’interpénétrant et s’interpellant pour se répondre en permanence, sont nécessaires pour passer à une nouvelle étape d’organisation du vivre ensemble.

      C’est pourquoi, nous sommes si peu empressés à la recherche "de la/du sauveur suprême" (on a eu Mitterrand déjà sous De Gaulle, qu’on croyait mangeant dans nos mains !!!) et que nous misons à fond sur le mouvement social, les Comités Unitaires et par là l’émergence des meilleurs porte paroles.
      Nous en sommes là et c’est malheureusement après un cheminement bien lent de plus de 20 années.

      Nous en sommes, manches relevées, résolument et honnêtement.
      Nous aussi, "nous n’avons à perdre que nos chaînes", pour employer une image un peu grandiloquente...

      NOSE DE CHAMPAGNE

    • ""Enfin, il y a quelque chose qui est oublié. C’est que le combat ne se résume pas à des élections. Claude dit, on n’y peut rien si les règles sont ce qu’elles sont. Faut bien faire avec.
      Non, faut pas être aussi fataliste. Les règles faut les changer pour que le système de représentation soit vraiment démocratique.""
      Admettons que ce que tu dis soit vrai !
      Alors pratiquement cela donne quoi ?
      Il faut changer les regles pour que le systeme de representation soit vraiement representatif !
      je souscrit , quand ?

      Avant les prochaines elections ? avec l’assemblée et le senat actuel ? Sans l’assemblée et le senat actuel ?
      Tu propose quoi , la greve generale insurrectionnelle ? , Des manifs tous les samedis aprés midi ?
      Aprés les prochaines elections , en votant de nouvelles lois ? mais alors les regles actuelles continuent de s’appliquer jusque là !
      Je crois que nous avons autres choses à faire que de changer les regles avant les elections , ceci etant je suis d’accord avec toi pour dire que le combat ne se resume pas aux elections , nous l’avons prouvé , mais les elections arrivent que cela te plaise ou pas .

      claude de Toulouse .

    • "Alors pratiquement cela donne quoi ?"

      Claude, tu as raison.
      Un exemple très concret de ce qu’on peut faire à côté et qui n’est pas gagné d’avance.

      Nous remontons - enfin ! - les cellules PCF sur les lieux de travail ; ça fait 6 mois pour le mien. Parce que l’entreprise est un lieu de dictature ou les idéaux communistes mais aussi républicains sont bafoués. La nature proprement dictatoriale d’une soi-disant démocratie sous ce régime capitaliste s’y révèle dans toute son horreur.

      Et ça donne quoi concrètement ?
      Presque rien, on s’est organisé entre camarades extrêmement peu nombreux et c’est déjà ça. L’immense troupeau de socio-mollassons, même protégés par un statut, geint en privé, en aparté, et c’est tout.
      Pire, de concert avec les syndicats pour parler de choses très concrètes, on organise des réunions d’information syndicale et on est quatre pelés, trois tondus.

      Tout le blabla sur "Il faut changer les regles pour que le systeme de representation soit vraiement representatif !"
      Je veux bien mais représentatif de quoi, de qui ?
      Il faudrait arrêter de se palucher les idéalistes..
      Le mouvement social, c’est un truc à géométrie variable, en fonction d’intérêts plus ou moins altruistes. Les sondages disent bien que l’avenir de leurs enfants sera plus sombre que le leur mais à part le constat, rien nibe, que dalle, ils bougent pas, des veaux qui attendent l’abattoir.
      Nos cellules au PCf, les comités du non, pfff, pour l’instant c’est cacahuète.
      Encore heureux si on accroche des bulletins UN jour de vote, mais c’est même pas le plus important.

      En aucun cas, pour l’immense majorité de la classe salariée il n’y a une conscience politique, une conscience de classe opprimée dans la détermination des moyens pour s’organiser, pour lutter, pour gagner.

      Le boulot est immense, il y a toute une pédagogie à mettre en oeuvre, et c’est pas en écoutant les grosses têtes qu’on va y arriver.

      Jean-Michel (PCF)

    • Claude, si ça ne te gêne pas de participer à une course contre un adversaire qui roule en Ferrari tandis que toi, tu es à pied avec en plus un sac de 50 kg sur le dos, alors tant mieux pour toi. Tu as l’air d’aimer la difficulté.

      Ce que j’en dis, c’est qu’il vaut mieux d’abord crever les pneux de la chignole...

      Jean-Bernard

    • PARLONS CLAIR !

      Le coup de la chignole et de crever les pneus, çà veut dire quoi ?

      Je suis prêt à tout entendre et à essayer d’y trouver de l’intérêt, mais les énigmes, je ne les aime que dans les romans policiers de Rankin, Mankell, Connelly, etc.
      Alors, mettez les projos au grand max, sinon je capte pas !

      Si le vocabulaire ésotérique doit camouffler le néant de la pensée, il vaut mieux se garder du temps pour le moment où on a les idées plus claires...
      J’ai horreur de ne pas comprendre : j’ai l’impression qu’on veut me mettre sur la touche et çà froisse mes droits de l’homme !!!

      NOSE DE CHAMPAGNE

    • Que la LCR signe ou non cet appel, la seule solution pour surmonter la division PC-LCR et pour arriver au 2ème tour des présidentielles est que "le ou la candidate ne soit pas issu-e de la LCR ou du PCF", donc que la LCR désigne José (qui n’est pas un "Lula français" notamment sur la question des OGM), seul "présidentiable" répondant à cette condition et qui demande explicitement la mise en place d’une Assemblée Constituante, ce qui peut développer une vraie dynamique "citoyenne".

      Le PC devra s’y rallier ou faire cavalier seul.
      Sinon MGB raflera la mise dans les "comités unitaires" et/ou pourra "magouiller" avec le PS.

      Signé : le webmestre du Site alternatif du Forum Social de la Gironde

    • PARLONS CLAIR !

      Le coup de la chignole et de crever les pneus, çà veut dire quoi ?

      Je suis prêt à tout entendre et à essayer d’y trouver de l’intérêt, mais les énigmes, je ne les aime que dans les romans policiers de Rankin, Mankell, Connelly, etc.
      Alors, mettez les projos au grand max, sinon je capte pas !

      Si le vocabulaire ésotérique doit camouffler le néant de la pensée, il vaut mieux se garder du temps pour le moment où on a les idées plus claires...
      J’ai horreur de ne pas comprendre : j’ai l’impression qu’on veut me mettre sur la touche et çà froisse mes droits de l’homme !!!

      NOSE DE CHAMPAGNE

      Si tu suivais un peu la discussion, tu verrais que ça n’a rien d’ésotérique ni de mystérieux. Je répondais simplement au camarade, si désireux de participer à la course truquée des élections, qu’il valait mieux, pour mettre les chances de son côté, commencer par crever les pneux de ceux qui sont en voiture tandis que nous, nous sommes à pied. Autrement dit, remettre fondamentalement en cause cette compétition qui n’est faite que pour renouveler les élites du même camp (au sens large).

      Encore une fois, combien d’ouvriers de chômeurs et autres précaires peuvent se présenter aux législatives avec des chances de gagner ? Si vous vous, c’est dans l’ordre des choses, pas pour moi.

      Jean-Bernard

  • La LCR est un parti révolutionnaire, pas un parti de réformistes !

    Je suis militant LCR, et se que je souhaite c’est un changement radical de la société, impossible par les réformes...

    Avant la révolution française, la politique était du domaine de la dictature. (monarchie absolue)
    Grâce à la révolution, il a été possible d’acquérir un "chouya" de démocratie politique.

    Aujourd’hui, l’économie reste dans le domaine de la dictature, ceux qui ont l’argent sont des seigneurs, ceux qui en ont pas sont des cerfs. L’économie est dirigé par une centaine de multi nationales

    La démocratisation de l’économie ne se décrète pas ! Une révolution est donc nécessaire. Les seigneurs ne voudront pas lâcher leurs privilèges...

    En ce qui concerne les élections, les électeurs choisiront !

    Le fait de voter extrême gauche envoi un message aux réformistes, leurs disant qu’ils ne font plus assez de social. Mais apparemment, le 21 avril 2002 n’a rien changé à leur ligne politique (NDLR : PS). Et les électeurs, de peur de revoir un 21 avril, exerceront un vote utile, en fait inutile !, en votant PS, alors que s’ils continuaient à voter extrême gauche, ils enverraient un message au PS : nous ne voulons plus de votre libéralisme...

    Le fait que les révolutionnaires se présentent aux élections, ne divise pas la gauche. Ceux qui croient encore au réformisme peuvent voter PS, ceux qui n’y croient plus peuvent voter extrême gauche. Si l’extrême gauche ne se présentait pas, les mécontents ne voteraient pas du tout, ne changeant rien au résultat.

    Maintenant je me met à la place des pro réformistes. Il est vrai qu’il est nécessaire d’avoir une force anti libéral unie, mais la LCR n’en fera pas parti, préférant une force révolutionnaire (donc anti capitaliste) unie. Chacun conservant son rôle !

    Arnaud, LCR Valenciennes

    • Si quelqu’un sur le site peut m’expliquer ce que peuvent signifier les deux derniers paragraphes de cette intervention , je suis preneur , j’avoue qu’entre les proreformistes PS , les proreformistes non Ps , la LCR qui veut participer aux elections , mais qui ne veut pas participer a l’alliance des ""proreformistes non PS "", j’ai quelque peine à comprendre , traducteur SVP .

      claude de toulouse .

    • Je crois que cette position serait tout a fait défendable dans le cas d’un scrutin proportionnel, où c’est après et selon le résultat des élections que peuvent se former des alliances.

      Seulement, vu le mode de scrutin de la présidentielle, faire cavalier seul alors qu’on a en face de soi une chance historique de renverser la vapeur, c’est se tirer une balle dans le pied...dans celui de la LCR, et dans celui de tous les militants antilibéraux. C’est une erreur stratégique, car seul un pole antilibéral fort pourrait, par son pouvoir d’attraction, faire trembler les bases des socialistes et acquérir enfin une influence médiatique.

      Et puisque certains se sentent l’âme révolutionnaire, il faut savoir que c’est bien beau de vouloir la révolution, mais souvenons nous qu’il aura fallu 20 ans de dictature militaire à la "Grande Révolution" pour accoucher d’une souris en forme de restauration. Les adversités sont énorméments plus importantes aujourdhui, et ce n’est qu’avec le temps, la continuité et le soutien d’une base populaire forte que les choses auront une chance de changer.

      Le temps que vous passez les uns les autres a discuter de qui, de quoi et selon quelles modalités, est un temps que vous ne passez pas à travailler avec la base populaire pour définir un projet viable, ce dernier point est en contradiction avec l’esprit collectif affiché. On a beaucoup plus besoin d’états généraux et d’un brassage d’idées que d’une lutte de partis et de personalités.

      On vit dans cet état paradoxal ou les apôtres de l’individualisme ont réussit à s’unir, et les collectivistes se cherchent une raison pour rester ensemble...dingue.

      Max.

    • Max écrit : "On vit dans cet état paradoxal ou les apôtres de l’individualisme ont réussit à s’unir, et les collectivistes se cherchent une raison pour rester ensemble..."
      Passionnant paradoxe, en effet... Mériterait un débat à lui tout seul...
      Les battants individualistes partisans du darwinisme social adorent les "winners", ils s’y reconnaissent, ils envient et les admirent, et ça ne leur pose aucun problème d’en soutenir un, unis comme un seul homme...
      Pendant ce temps les "collectivistes"... se délectent à couper les cheveux en quatre, à s’opposer sur des critères complètement désuets genre "réformistes contre révolutionnaires" (comme si la question de la révolution était posée une seule seconde, et alors que même si elle était possible il n’est même pas certain qu’elle soit souhaitable...), ou bien "anti-capitalistes" contre "anti-libéraux" alors même qu’il est évident qu’on est tous et pour longtemps dans le même bâteau merdiqe, à savoir le capitalisme libéral...
      Peut-être aussi que certains "collectivistes" ont plus le souci de leur petite collectivité bien structurée et rassurante ("le parti", "la ligue"...), que de la grande collectivité massive et bordélique, pleine de cambouis et d’imprévus....
      foma

    • bien vu ! maintenant si la révolution n’est peut-être pas souhaitable, elle est hélas inévitable. Le seul truc à savoir si c’est elle sera "de gauche" ou "de droite" !

  • A l’arrivée
    1 - oui la LCr fait une erreur grave.2 Certains voient Bove au dessus des partis ....On nous a déja fait le Coup 3 . Nous ne megotions pas sur l’action et aides des partis dans la campagne re5férendaire. 4. Consrtuisons un rassemblement aux présidentielles et aux LEGISLATIVES comme nous l’avons réussi pour le Non .5 .Franchement si le PCf , ses militants son organisations , ses réseaux , ses élu(e)s (Par exemple...merci à F.DUTOIT (13) Fraysse(92) Buffet . (93) etc n’étaient pas là ou en serions nous......?
    Tous ensembles
    Ami du 30

    • EH BEN CELA FAIT PLAISIR !

      Je suis d’accord avec çà !
      Les mamailleries hypercompliquées avec des stratégies à "x" degrés, y en a raz le bol !
      On va à la bataille contre le libéralisme et pour une rupture avec le capitalisme.
      C’est oui, ou c’est non !
      Le PCF dit c’est oui !
      Ceux qui veulent nous faire passer des examens probatoires n’ont qu’à les passer eux-mêmes !
      Et toc !

      NOSE DE CHAMPAGNE

    • Les sondages tournent la tete aux socialistes et semble t il a Besancenot...

      Si la LCR y va seule elle n’aura AUCUN elu aux legislatives...et meme je suis pret à parier qu’il fera un faible voire tres faible score...

      Les choses continueront à empirer....

      Ah mais ils seront restés purs....purs mais avec des attitudes qui encourageront la casse sociale par la victoiredes libéraux...

      Le sectarisme est la maladie du gauchisme qui ne semble pas pret de s’en guérir...

      Car honnetement qui peut me prouver qu’Arlette apr exemple ne fasse pas le jeux de la droite ?

      Julien, Paris.

    • Le PCF a 140 000 militants, la LCR 3000....La CGT 700 000 dont pas mal de militants pret à nous rejoindr.....ATTAC 30 000....les collectifs du 29 MAi environ 40 000...le PRS quelques milliers aussi...(ils finiront par nous rejoindre)..+ MARS, les alternatifs etc......ça nous fait une force de 250 000 personnes au bas mot motivées pour faire changer les choses !

      C’est énorme avec ou sans Olivier. On va pas non plus prier pour savoir si oui mais peut etre pourquoi pas a condition que blablabla Olivier soit d’humeur à eventuellement envisager que à condition que peut etre ....CA SUFFIT !

      MAINTENANT ON Y VA AVEC OU SANS LUI et puis rira bien qui rira le dernier !

      Car, attendre que la revolution tombe du ciel ne va pas ameliorer le sort des 8 millions de precaires en France, voire meme contribuer à les enfoncer encore plus dans la mouise..

      Alors qu’il reste seul dans son coin a crier au traitre tous les matins et nous faisons ne campagne unitaire la plus large possible et meme sans lui ça marchera....

      Le pb c’est qu’Olivier ne croit pas en une dynamique VICTORIEUSE....Il a trop intégré une défaite électorale et doncpense que mieux vaut rester pur en attendant la prochaine foi...

      Seulement a force de vouloir rester un peu trop pur dans son coin on joue trop souvent le camp adverse....

      Gilles, Marseille.

    • « Rassure toi, le PC, c’est pareil, il n’a pas plus envie d’une candidature unitaire. La différence, c’est qu’il a laissé la LCR sortir du bois le premier. »

      C’est quoi cette absurdité ? COmment peux tu me le démontrer ? MGB a t elle exigé quoi que ce soit comme condition ? Bien sur que NON ! C’est la LCR qui met des conditions chaque matin plus tordues pour torpiller l’affaire.

      On vient de distribuer 4 MILIONS de tracts en faveur d’une candidature UNITAIRE dont le candidat serait choisi par les collectifs UNITAIRES !

      On se bouge le cul et qu’est ce que je lis la comme connerie ?

      Il est évident que le PCF veut cette unité car on sait très bien que chacun dans son coin on va tous se faire trocher.

      Disons qu’au PCF on a une certaine culture de pragmatisme voila tout...

      J’avoue qu’on est moins pur que d’autres...mais bon...

      Fred, Calais.