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Et un de plus...

Publie le samedi 27 mai 2006 par Open-Publishing
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Et encore un qui veut sauver la patrie en danger... et qui est disposé à faire le sacrifice de sa personne à la France... ou l’inverse.

Je ne connais ce monsieur que par le fait qu’il participe à l’émission de Ruquier...et qu’il soit bien clair que je n’ai absolument rien contre sa personne ni contre ce qu’il pourrait éventuellement représenter.

Mais j’aime bien cette affirmation.

"Si je suis élu, il faut faire de la lutte contre la grande pauvreté la priorité des priorités", a-t-il insisté vendredi.

Je rassure tout le monde...des chances d’etre élu il n’en a aucune...comme tous les nombreux autres candidats qui se présenteront à la gauche de la gauche...car on rythme où l’on va...s’il y a moins de dix candidats, pour nous représenter, on pourra s’estimer heureux.


Stéphane Pocrain veut être le candidat de "l’égalité" en 2007

Stéphane Pocrain, ancien porte-parole des Verts, a compliqué la donne à gauche de l’échiquier politique français en annonçant sa candidature pour l’élection présidentielle de 2007.

Membre fondateur du Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN), il n’entend pas incarner une candidature communautaire mais "amener aux urnes ceux qui ne votent jamais" et porter en priorité la question de "l’égalité".

"Candidat tout simplement pour essayer de débloquer la situation politique dans notre pays et répondre à la crise sociale sans précédent que nous vivons", a-t-il dit sur France Info.

Stéphane Pocrain, 33 ans, qui a voté pour le "non" au référendum sur la constitution européenne, refuse que l’on fasse comme si le rejet du traité européen et les crises des banlieues ou du contrat première embauche (CPE) n’avaient jamais existé.

"Ces trois événements auraient dû interpeller la classe politique dans son ensemble. Or tout se passe comme si la parenthèse devait être refermée", déplore-t-il.

Alors que les Verts sauront mardi prochain qui des ex-ministres de la "gauche plurielle" Dominique Voynet ou Yves Cochet défendra leurs couleurs, les anciens "nonistes" semblent aujourd’hui à la peine.

Beaucoup, de Laurent Fabius (PS) à Olivier Besancenot (LCR), pensaient le 29 mai 2005 avoir retrouvé les vraies aspirations du "peuple de gauche".

LA QUESTION DE L’EGALITE

Mais à en croire les sondages, c’est la députée socialiste Ségolène Royal, engagée en faveur du traité européen et porte-drapeau d’un "ordre juste" qui rafle la mise, ce que les "nonistes" vivent comme un tour de passe-passe injuste.

"La voilà récupérant la dissidence, l’angoisse du lendemain et le rejet des élites", écrit l’hebdomadaire Le Nouvel Observateur dans son numéro daté du 25 mai.

En outre, ni le Parti communiste, ni l’extrême gauche, ni les altermondialistes n’ont pour l’instant réussi à fédérer leurs efforts en vue d’une candidature unique à "gauche de la gauche".

De plus, chez les Verts, Dominique Voynet et Yves Cochet, tous deux favorables au traité européen, représentent la même sensibilité modérée au sein du mouvement.

Stéphane Pocrain fait partie de ceux qui persistent à penser que les crises de ces derniers mois sont la conséquence d’une révolte venue de loin.

Pour faire son annonce, jeudi, l’ex-porte-parole des Verts avait choisi symboliquement le "Bondy Blog", ouvert par des journalistes suisses après la crise des banlieues à l’automne 2005.

"Je trouve ça plutôt bien que ma campagne commence en banlieue, et qu’elle commence en s’adressant à la jeunesse des quartiers", a-t-il expliqué.

Stéphane Pocrain, chroniqueur de télévision aux côtés de Laurent Ruquier, a invoqué une seconde raison : l’incapacité, selon lui, des grands médias "à prendre en compte ce qui se passe de nouveau dans la société".

"La question centrale, pour moi, c’est la question de l’égalité. Egalité entre les générations, égalité face à l’environnement et l’égalité des droits civiques", précisait-il.

"Si je suis élu, il faut faire de la lutte contre la grande pauvreté la priorité des priorités", a-t-il insisté vendredi.

Né le 27 novembre 1972 à Paris, Stéphane Pocrain est le fils d’une institutrice et d’un économiste tous deux d’origine guadeloupéenne. Il fut membre d’un groupe hip-hop éphémère de l’Essonne, "les Damnés de la Terre", et a depuis son enfance connu les mouvements associatifs et militants. PARIS (Reuters)

http://fr.news.yahoo.com/26052006/2...