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" Battre la droite et réussir à gauche " : le programme du PCF

Publie le samedi 27 mai 2006 par Open-Publishing
12 commentaires

Après les " 27 propositions " présentées il y a tout juste un an, le PCF revient à la charge avec un quatre pages que distribuent massivement ses militants : " Battre la droite et réussir à gauche ".

La difficulté est double pour le parti de Marie-George Buffet : sur le plan des initiatives, celle de Villepinte le 26 novembre qui a clôt une première série de forum était un échec ; et cela d’autant plus que sur le plan politique, l’idée d’un ralliement au Parti socialiste qui finira par s’imposer au cours de cette année n’est pas spécialement pour plaire à une bonne partie de la base militante et électorale du PCF (qui semble d’ailleurs toujours aussi fragile face à la concurrence et à l’influence de la LCR et de LO si on en croit les derniers sondages).

On comprend donc que Marie-George Buffet fasse mine de s’interroger : " Mais la gauche a-t-elle une alternative crédible à proposer ? ". La réponse est sans surprise : " Pour batte la droite, il faut une gauche rassemblée. Et pour réussir à gauche, il ne faut pas revivre les désillusions du passé, il faut une politique qui réponde vraiment aux attentes des citoyens ". D’un côté une logique parlementaire et institutionnelle, et de l’autre l’espérance d’une vraie politique de gauche, c’est évidemment la quadrature du cercle que tente de résoudre la place du Colonel Fabien, d’où l’insistance répétée à chaque page : il s’agit " d’un projet politique réellement nouveau, rompant avec les erreurs et les échecs du passé ", il s’agit de " rompre vraiment avec les logiques libérale ".

Or ce qui frappe justement, c’est l’extrême prudence des mesures qui sont proposées, pour ne pas dire parfois leur indigence.

" 7 propositions pour commencer à changer vraiment la vie " ?

Certes, parmi les propositions, on trouve malgré tout quelques unes avec lesquelles nous pourrions être d’accord : " Une sécurité sociale universelle allant vers les 100 % ", " Le droit à la retraite à 60 ans après 37,5 annuités et 75 % du salaire des dix meilleures années " et " Le droit de vote et d’éligibilité pour les résidents étrangers ". Malheureusement, dans un passé récent, le PS et le gouvernement Jospin (avec la participation du PCF) ont contribué à aller exactement dans le sens le contraire.

Quant au droit de vote, c’était l’une des 110 propositions du candidat Mitterrand en 1981, oubliée depuis lors.
Pour le reste, il n’y a guère de contradiction entre les timides promesses du PCF et celles que pourrait envisager le Parti socialiste avant de gouverner, sans avoir besoin de beaucoup se déjuger ensuite une fois au gouvernement.
Sur la question centrale de l’emploi et des licenciements, l’indigence est manifeste : le miroir aux alouettes de la CGT sur la " sécurité d’emploi ou de la formation " reprise ici n’a d’intérêt pour les travailleurs que si il s’accompagne d’un lutte déterminée, non pas pour accompagner, mais pour lutter contre les licenciements. Or il n’y a absolument rien sur l’interdiction des licenciements, tout juste un vague pouvoir de suspension afin de discuter de propositions alternatives, dispositif qui existe déjà en partie pour les CE et n’a jamais rien empêché. Il n’y a rien non plus sur la nature des emplois à créer alors que la précarité est au cœur des préoccupations et des luttes actuelles du monde du travail ; et rien de précis sur la flexibilité du temps de travail qui est au cœur de la loi Aubry censée être " améliorée ".

Sur les salaires, c’est vraiment le service minimum ! Le Smic à 1500 euros bruts est évidemment assez différent des 1500 euros nets que la LCR réclame avec une grande partie du mouvement social (mais il a beaucoup à voir avec la proposition de Fabius lancée il y a quelques mois). Les 5 % d’augmentation pour tous les fonctionnaires sont à comparer aux 300 euros que la LCR défend et qui n’ont rien d’excessif (cela correspond simplement aux pertes de pouvoir d’achat du point d’indice calculé par les syndicats pour les fonctionnaires depuis 20 ans, de l’ordre de 20 % soit 300 euros pour un salaire de 1500 euros... net !). Quant aux salariés du privé, il devront se contenter d’un " Grenelle des salaires ", simple copié-collé de Strauss-Kahn et de quelques autres, et qui n’est rien d’autre qu’un attrape-nigaud, à moins d’avoir quelques millions de grévistes sur le dos !

Pour enrayer l’insécurité sociale, les mesures autres que celles concernant la sécu et les retraites sont vraiment de la poudre aux yeux : 600 000 logement à loyers modérés en 5 ans soit 120 000 par an, cela ne fait guère davantage que les promesses de Borloo (100 000 par an) ; 150 000 enseignants en 5 ans, c’est en fait le remplacement des départs à la retraite : c’est mieux que ce qu’annonce la droite, mais cela ne permettra aucune des améliorations demandées par les syndicats.

Contre " l’engrenage sécuritaire ", la " police de proximité " est pour le PCF à compter parmi les mesures de prévention ! Quant aux lois répressives sur lesquelles il faudrait revenir, il n’est pas précisé si cela inclut les lois Chevènement et Vaillant, adoptées elles aussi avec la complicité du PCF au gouvernement. De même sur les services publics, seules les privatisations les plus récentes de la droite sont explicitement mises en cause, et pas celles de Jospin (et de Gayssot !) pourtant champion en la matière. Il est vrai qu’un " plan de reconquête et d’extension des services publics " est évoqué, oubliant les télécommunications, mais évoquant l’eau ou la SNCF. Mais il faudrait être précis pour savoir si cela engage vraiment à quelque chose. De même sur la lutte contre les discriminations, il est bien difficile de se prononcer puisqu’il n’y a rien de précis à part l’allocation-autonomie pour la jeunesse et le droit de vote aux immigrés déjà évoqués.

Mais c’est sans doute sur le dernier chapitre concernant le développement durable et solidaire que le PCF a réservé sa note d’humour. Après avoir dénoncé le productivisme et prôné une diversification en matière d’énergie, le texte inclut en effet dans un même mouvement les énergies renouvelables et " l’énergie nucléaire 100 % publique ". Nous voilà donc rassurés puisque c’est du service public ! Mais si c’est pour faire la même politique ?

" 3 moyens pour réussir " ?

C’est évidemment la question des moyens qui est essentielle, avec celle de la méthode. Or le texte oscille entre deux sortes de mesures, et fait même un peu le grand écart entre les deux.

Certaines mesures sont justes, comme l’abrogation définitive du traité constitutionnel européen. Mais on imagine mal comment Hollande et Strauss-Kahn pourraient manger leur chapeau sur cette question, de même qu’on les imagine mal (eux ou d’autres) adhérer à un projet de VIème République mettant fin au présidentialisme et généralisant la proportionnelle à toutes les élections... Concernant l’Europe, le programme propose un catalogue de bonnes intentions sur la BCE et l’OMC mais dont on se demande comment il serait possible de les imposer aux différents gouvernements et à la classe capitaliste, sans un rapport de force qu’une simple majorité aux élections ne permettra certainement pas de remplacer.

A l’évidence donc, ces mesures peuvent paraître assez radicales mais elles ne sont pas destinées à être sérieusement discutées avec le PS. Quant aux autres, elles sont censées au contraire démontrer leur faisabilité. Mais du même coup, elles sont assez insignifiantes, ou pas justes sur le fond.

Il y a d’abord évidemment la question de l’argent et de sa " maîtrise ". Concernant la fiscalité et les cotisations sociales, si rien n’est chiffré en matière d’impôts (alors que les changements d’assiette et les allégements sont parfaitement mesurables depuis plus de 25 ans, droite et gauche confondues !), il y a au moins une certitude : pas question de supprimer les subventions aux patrons, alors que cette revendication (défendue ensemble par LO et la LCR) avait été au cœur de la campagne de 2004 en obligeant tous les autres partis à se positionner sur cette question. Au contraire : ce qui est discuté, ce sont les moyens de moduler l’impôt et les cotisations sociales. Or c’est très exactement cela une politique d’exonération : moduler à la baisse sous prétexte de créer des emplois ! Même l’idée discutée à l’époque par le PCF qu’il faudrait contrôler les fonds publics (à défaut de les supprimer) n’est plus vraiment discutée.

Sur le crédit et l’épargne, le PCF semble avoir la mémoire courte. Le fait de se prononcer pour un " grand service public du crédit " ne garantit absolument rien : le Crédit lyonnais nationalisé par Mitterrand a laissé aux contribuables une ardoise de plus de 18 milliards d’euros qui n’ont pas été perdus pour tout le monde ! Il en va de même pour la Caisse des dépôts et consignation qui collecte aujourd’hui l’épargne populaire, et qui sert surtout de roue de secours au capital privé.

Pour le reste, il y a surtout beaucoup de bavardage. La " démocratie sociale " inscrite dans la constitution mais sans que soient inscrites des mesures précises et aussi vitales que l’interdiction des licenciements est un leurre. Pour qu’il y ait négociation, les travailleurs ont surtout besoin de rapport de force et non de " principes ", comme celui des accords majoritaires, surtout au vu des politiques menées par les syndicats, dont la CGT !

Mais l’objectif de ce programme n’est il pas justement de nous convaincre que l’essentiel serait de bien voter et de faire confiance ensuite aux " représentants de la nation ", ou aux représentants syndicaux, plutôt que d’armer le monde du travail pour préparer les luttes ?

Quelle " Union populaire majoritaire " ?

" Imaginons que pour les prochaines élections présidentielles et législatives, les forces antilibérales travaillent ensemble un projet de société et un programme de gouvernement, une conception citoyenne de la politique. Imaginons que cela débouche pour ces deux scrutins sur des candidatures unitaires... ". La ficelle est certes un peu grosse puisque immédiatement après, le texte prend bien soin de préciser " sa conviction qu’une candidature communiste serait efficace pour porter cette union "... Mais imaginons en effet.

Il y a au moins une chose qu’il faut reconnaître au Parti communiste, c’est la cohérence entre la grande modestie de son programme et le choix essentiel pour le PCF de gouverner avec le PS, avec ou sans candidature unitaire au premier tour (puisque c’est le deuxième tour qui compte vraiment pour aller au gouvernement). Le PCF a concocté pour l’essentiel un programme de gestion réformiste du capitalisme, suffisamment édulcoré -même un an avant les élections- pour qu’en discutant avec le Parti socialiste, il y ait la possibilité de s’y rallier tranquillement sans donner non plus le sentiment de se renier complètement.

Ce seul fait suffit à montre la vraie nature de la posture qu’a adopté le PCF en se réclamant de " l’antilibéralisme ". Il confirme qu’il n’y a pas en réalité de véritable barrière entre une " gauche antilibérale " lorsqu’elle est représentée par un PCF soi-disant bien ancré à gauche, et une " gauche social-libérale ", avec un PS qui serait beaucoup plus à droite et donc beaucoup moins fréquentable.
Si il y a une vraie ligne de démarcation, c’est bien celle qui sépare la gauche gouvernementale de la gauche anticapitaliste et révolutionnaire, comme le montre l’examen des " Propositions de la LCR contre le libéralisme ". La différence ne tient pas seulement à la nature des revendications (mais elles sont évidemment essentielles car il n’y aura pas le début d’une amélioration des conditions de vie et du rapport de force en faveur des travailleurs sans commencer à s’en prendre au droit de propriété privé et à la logique du profit qui dominent entièrement les choix économique en régime capitaliste). Elle tient aussi à la démarche et la méthode.

Du début à la fin, le texte de la LCR insiste sur quelques éléments clés : pour " répondre aux besoins immédiats des couches populaires ", il faut " remettre en cause les règles du capitalisme, le pouvoir de la bourgeoisie à contrôler le monde ". Ce sont ces " exigences " qui " doivent constituer les bases d’un front social et politique pour agir dès maintenant contre le gouvernement Villepin ". Ce sont elles qui doivent " permettre de mener un débat constructif sur ce que doit être une alternative antilibérale et anticapitaliste au gouvernement actuel, fondée sur les mobilisations " (page 1). Ce sont elles enfin qui nécessitent de construire une " force politique qui prenne cette tâche en main " et qui permette de " prendre le chemin d’une réelle alternative qui rompe avec le cadre institutionnel du capitalisme et s’appuie sur les mobilisations pour instaurer le contrôle de la population sur la marche de la société et des entreprises " (page 4).

Entre le programme électoral, institutionnel et vaguement réformiste du PCF, et les " mesures d’urgence " que propose la LCR (qui sont encore loin évidemment d’un programme communiste), il y a bien deux logiques différentes. Cela ne veut pas dire que nous ne pourrions pas converger avec bon nombre de militants du PCF comme avec bien des militants de gauche et du mouvement ouvrier en général, car l’expérience de la gauche au gouvernement a d’ores et déjà favorisé ces convergences, de même que bien des expériences communes de luttes menées ensemble ont tissé des liens irremplaçables. Cela veut simplement dire que pour continuer à profiter de l’opportunité que nous avons aujourd’hui de discuter avec les militants du Parti communiste, et pour essayer réellement de les influencer, il faudra encore avoir beaucoup de conviction, et une vraie confiance dans nos idées sans laquelle rien ne sera possible.

Messages

  • Ce qui semble interessant là dedans c’est qu’un certain nombre de signataires sont en risque d’affrontement direct avec leur parti.

    Des personnalités des Verts se trouvent en contradiction avec la logique de leur parti qui se dirige vers une candidature isolés, des dirigeants du courant du PS de Mélanchon se trouvent signataire d’un appel qui semble bien être devoir mener à un affrontement avec les choix de la direction du PS. Si le courant de Melanchon basculait définitivement dans cette orientation il est clair qu’ils s’orienteraient vers la sortie de ce parti.

    Si nous arrivons à convaincre la LCR, la configuration du 29 Mai 2005 sera à nouveau réunie, ainsi qu’un grand espoir pour la population.

    Mais cette bataille ne peut s’abstraire d’une série de questions qui ne peuvent relever d’un seul cartel à vocation electorale où les égos se bousculent.

    L’objet de ce type d’alliance est de constituer une force tournée vers la défense de la majorité sociale de la population, étendre la démocratie au monde du travail, à côté des autres batailles de liberté et de solidarité, à côté de la bataille ecologiste, les élections étant là dedans qu’un des leviers, pas le seul horizon.

    Copas

  • Quand on lit un programme en diagonale on y trouve toujours de quoi faire de l’anticommunisme primaire et écœurant.
    Contrairement le programme du PCF est justement un programme de rupture.Aller vers un changement des cotisations de sécu pour favoriser les entreprises de main d’œuvre,mettre celle çi sur la valeur ajoutée,subordonner les subventions,et non pas les cotisations sociales,à une véritable création d’emploi me semble un minimum,le peuple déçidera si on doit aller plus loin.
    Anticommunisme quand tu nous tiens.
    Déçidément il y en a que cette union populaire génent beaucoup.
    Pour vous faire une réelle idée de ce qu’est le programme du PCF je les invitent sur www.pcf.fr,le 33 eme congrés tout le programme si trouve.
    Ca évitera a monsieur JF Ca. de raconter n’importe quoi.
    Les positions de la LCR sont tellement "merdiques"qu’il leur faut trouver des excuses à leur attitude ????
    Jean Claude des Landes

    • Ce que dit le texte du 33eme congrés :
      Refonder et étendre les cotisations sociales des entreprises.
      Pour financer les importants besoins de protection sociale(sante,accidents du travail,retraites,familles,dépendance),la mise en place graduelle d’un systéme de sécurité d’emploi et de formation ou de formation pour tous,les nouveaux besoins de formation professionnellle,initiale et continue,l’allocation d’autonomie de la jeunesse,les cotisations sociales sont un outil efficaces cars elles poussent à intéger ces exigences jusque dans les déçisions de gestion des entreprises.A l’opposé des politiques systématique d’exonérations de cotisations,nous affirmons le besoin d’une extension du montant de ces prélévements.,tant par l’augmentation de certains taux de cotisations,par la croissance de l’assiette des salaires,par la création d’une assiette supplementaire sur les profits finçiers des entreprises,par des outils de modulation poussant à faire croître la base emploi et qualifications,par l’extension de mécanismes de bonus/malus,mais aussi par la création de cotisations nouvelles.
      Silmutanément seront mis en déclin la CSG et la CRDS.
      Vous seriez pas un tout petit peu menteur monsieur JF Ca.
      Comme tout cela s’appuie sur l’extension des droits des travailleurs,les luttes sociales,la renationalisation démocratique,la remise en cause de tout ce qu’a fait la droite en matiére de droit du travail qu’est-ce qui vous géne monsieur le menteur ?
      Je conseille à tous la lecture des documents du 33eme congrés du PCF,vous pourrez juger et critiquer sur piece.
      www.pcf.fr
      Jean Claude des landes

    • Je me suis rendu ici :

      http://docushare.dmz.pcf.fr/dscgi/d...

      J’ai lu.

      Quitte à choisir un programme de gestion réformiste du capitalisme, je délaisserai celui du PCF au profit celui de la gauche du ps :

      http://www.democratie-socialisme.or...

    • le programme de la gauche du ps est aussi intéressant que celui du pcf,de la lcr,des alternatifs,des écologistes,des républicains de gauche...

      mais ,pour l’instant ,le problème n’est pas là,il s’agit de rassembler toute la gauche antilibérale sur une campagne unitaire en achevant le processus par des candidatures en 2007 et 2008 .

      pas seulement battre la droite mais aussi gagner la majorité sur des idées antilibérales.

      http://lagauche.canalblog.com

    • Je ne me rappelle pas de programmes du PCF (il y en a eu beaucoup) qui n’aient pas été présenté comme des programmes de rupture.
      La question n’est pas seulement de ce qui est écrit dans les programmes, mais de la fidélité à ce programme lorsqu’il s’agit de passer des compromis électoraux. Au vu du passé, il faut que les militants communistes comprennent que certains réclament des gages. Je ne partage pas le jusqu’au boutisme de la direction de la LCR qui se moque de laisser le champ libre à la droite dans l’absude espoir de voir les masses populaires prendre le pouvoir par la rue, mais la volonté du PCF de "rassembler toute la gauche" m’inquiète. De queklle gauche parlons nous ? celle du oui n’est pas ma gauche, elle est hégémonique, élitiste, au service du Capitalisme
      Seul un rapport de force majoritaire antilibéral peut leur imposer des réformes portant atteinte aux intérêts capitalistes
      Le programme du PCF est un élément du projet qui doit nous rassembler et que nous devons nous engager à mettre en oeuvre à l’exclusion de toute compromission

      Daniel (de Thonon)

  • "le PCF revient à la charge avec un quatre pages que distribuent massivement ses militants : " Battre la droite et réussir à gauche "."
    C’est pas les faméliques effectifs de la LCR qui peuvent en faire autant.

    Heureusement qu’on agite et fait mumuse avec le porte-parole aux grosses têtes.
    enfin, tout ça pour dire que des bataillons de cons iront toujours plus loin que le groupuscule d’intellectuels assis.

    Bonjour chez vous.

    Jean-Michel (PCF)

  • Les voilà qu’ils critiquent un programme qu’ils n’ont pas lu extraordinnaire ça.En fait même pas extraordinnaire,plutôt tout a fait dans la logique.

    Le facteur a droit à toutes les émissions télé,liberté d’expression absolue et on fait même des émissions"la gauche peut-elle gagner en 2007" en excluant le PCF sans que cela souleve le moindre probléme à beaucoup de gens.

    Aucun ne se pose la question:quel jeu jouent les médias à la botte,quel jeu joue la LCR.

    C’est sans importance n’est-ce pas puisque la raison de l’attitude de la LCR c’est la faute au PCF.
    Comme je commence à en avoir ras le bol,je crois que je vais militer pour un candidat communiste et advienne que pourra.

    Ducros se décacarsse moi je n’ai plus envie !
    Jean Claude des Landes

    • TE FACHE PAS NOT’JEAN-CLAUDE ...

      Tu sais, nous les vétérans, on en a vu bien d’autres...
      Il en est passé des générations d’ultra-révolutionnaires et ils n’ont jamais rien fait de mieux que nous, sauf de garder les mains propres, eux !
      Et pourquoi ne sont-ils pas mieux lotis que nous ?

      Parce que c’est le peuple qui choisit !

      Dans le film de Pierre SCHOENDORFER "317° section" qui raconte la guerre en Indochine, du côté d’une section de l’armée française on suit, à un moment une séance d’agit-prop des "viets".
      Le commissaire politique casse un oeuf dans la main ; le blanc coule et tombe à terre où il disparait sous terre et le jaune reste dans sa main... Je vous laisse la conclusion !

      Bon ! Faut pas s’inquiéter, Jean-Claude et faire not’ boulot, bien propre...
      Les donneurs de leçon iront raconter leurs salades à qui voudra les entendre...

      Ils n’ont jamais fait illusion... alors, chiche qu’on se met au boulot pour battre les socio-lib !!!
      Vive le 29/05 et les Comités !
      Vive LE (eh oui, il reste LE !) Parti qui affronte la réalité sans détour !
      Faisons comme Maïakovski qui disait qu’il dévorerait la bureaucratie comme un loup, mais que son passeport soviétique, il ne l’abandonnerait pour rien au monde !

      NOSE DE CHAMPAGNE

    • Merçi NOSE,faut bien se passer les nerfs.Ca m’agace.J’accepte toutes les critiques à partir du moment ou elles se fondent sur la réalité.
      Mais aller resortir 81,le programme commun et autre pour critiquer le présent.
      Bon ça va les nerfs ça va mieux on va pouvoir repartir.
      Demain rendez-vous à Tarnos avec le comité du non et lancement du comité pour des candidatures communes.
      Amitiés,Jean Claude des Landes

    • encouragements à tous les militants ou non militants communistes,socialistes,alternatifs,écologistes qui construisent un réel projet d’avenir autour de la charte antilibérale.

      évidemment ,on est pas obligé de s’accorder sur toutes les questions.

      il faut également comprendre les stratégies respectives du pcf et de la lcr qui sont tout à fait respectables.

      je pense qu’en partant sur un ticket BOVE BUFFET BESANCENOT en campagne unitaire on peut régler pas mal de problèmes et donner des gages à chacun.

      la gauche du Ps doit absolument être associée dans ce large rassemblement qui a pour objectif d’être majoritaire

      http://lagauche.canalblog.com

  • J-F. CA ???

    Drôle de pseudo ?
    C’est anti-libéral, çà ?
    JF CA = JFK ?
    Si c’est çà, bonjour le programme !
    D’où les analyses qui ressemblent plus aux fiches de la trilatérale qu’à des positions de rassemblement des antilibéraux de gauche ?

    NOSE