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pour un rassemblement antilibéral de gauche et pour des candidatures communes

Publie le samedi 10 juin 2006 par Open-Publishing

Le débat s’est instauré autour de la nécessité politique de faire exister un tel collectif. La discusssion a fait entrevoir les possibilités mais aussi les obstacles à surmonter.-Les possibilités : La victoire du NON le 29 mai qui a montré le rejet massif des orientations libérales mises en place en Europe. Malgré les consignes des directions des parti socio démocrates une large majorité de militants, de sympathisants et d’électeurs de gauche ont voté NON. C’est un socle important pour construire un rassemblement antilibéral. A cela s’ajoute les mobilisations contre la Directive Bolkestein et pour le retrait du CPE. Elles ont rassemblé largement sur les questions centrales de l’emploi, des salaires, de la protection sociale et de la précarité. Ces mobilisations montrent moins de fatalisme dans la population ( en particulier chez les jeunes ) et la nécessité d’apporter des réponses de haut niveau mettant en cause les orientations libérales ou sociale-libérales.

A ce titre : la „charte des collectifs du 29 mai, version 4," le manifeste de PRS, les projets thématiques du PCF,...semble constituer une bonne base idéologique de rassemblement , sachant qu’elle est encore perfectible et qu’il faudra l’articuler avec une approche des réalités locales correspondant à des batailles de terrains. Toujours dans les possibilités, il a été fait état de la forte volonté d’unité, à la lumière de la dispersion des forces de gauche le 21 avril 2002, et d’un nécessaire retour critique sur la réalité de la politique gouvernementale conduite par la gauche plurielle ( Verts, PS, PCF). Un nouvel échec de la gauche serait suicidaire et dangereux, d’où la nécessité de mesures politiques antilibérales dans tous les domaines pour répondre de manière durable aux fortes attentes populaires.

Dans les possibilités il a été dit à plusieurs reprises qu’une nouvelle forme de dialogue citoyen était apparu lors de la bataille contre le TCE et que de nombreuses organisations avaient modifié leurs pratiques par une amélioration de l’écoute réciproque, par la confrontation des positions, par la mise à plat des difficultés afin de les surmonter...c’est un point d’appui énorme pour relever le défi de la crise de „la politique".

Il est plus difficile de construire une approbation à un projet politique alternatif que d’appeler au rejet d’un texte. L’unité autour d’un OUI à une alternative est plus complexe à construire car elle nécessite des convergences d’intéret dans une société éclatée et une perception commune des moyens matériels et politiques à mettre en oeuvre : cela interroge les convergences dans les luttes et les diverses approches idéologiques dans l’analyse du monde d’aujourd’hui. Cette difficulté est amplifiée par la nouveauté d’une construction politique à mettre en oeuvre devant l’enjeu électoral que représentent la présidentielle et les législatives. Il n’a échappé à personne que les institutions et les modalités électorales en favorisant le présidentialisme et le bipartisme tournent le dos à la représentation proportonnelle des forces politiques de notre pays. Les règles du jeu en privilégiant la personnalisation d’une part et les jeux d’alliances de 2ème tour d’autre part compliquent singulièrement les conditions de la bataille électorale. En cela le refondation républicaine de la démocratie proposé par PRS peut-être une proposition globale très pertinente

Il parait néanmoins important de réaliser un rassemblement en créant des dispositifs originaux à même de faire face à ces obstacles. Candidature unique et porte-paroles multiples à la présidentielle, répartition des circonscriptions et des cadidat(e)s en fonction de la diversité des forces rassemblées, partage des frais et des aides publics...

L’objectif partagé est de battre la droite, et de pousuivre les dynamiques engagées sur le terrain de la lutte parlementaire voire dans le cadre d’une participation gouvernementale non domiée par le social-libéralisme. Cela renvoit à plusieurs questions sur la manière dont on conçoit la gestion d’une position de pouvoir et donc l’exercice d’une nouvelle citoyenneté à construire, sur la place des partis, sur la conception des alliances.

L’implication populaire sera primordiale. Ce n’est n’est qu’avec un soutien et une articipation du peuple, conscient, éclairé et motivé qu’un programme et des solutions à construire pour être mises en débat. .

Les participants ont réfléchi à l’élargissement du collectif et de son essaimage dans le département.

Dans cet esprit quatre décisions ont été prises :

Conférence de Presse le Mercredi 21 juin à 11h15 au Restaurant de la Bourse.

Réunion du collectif : Jeudi 29 juin à 20h à la Maison des Associations Salle Louise Weiss.

Initiative publique sur un thème début Septembre.

Campagne militante pour faire connaitre l’appel