Accueil > Événement politique à Rennes

Événement politique à Rennes

Publie le dimanche 18 juin 2006 par Open-Publishing

La prochaine réunion du collectif de Rennes se tiendra le lundi 19 juin,
à 20 h 30 à Carrefour 18 (salle 8), rue d’Espagne (métro Fréville ou Italie).

Après le débat du 7 juin, un collectif d’initiative pour des candidatures unitaires de la gauche anti-libérale en 2007-2008 s’est créé à Rennes.

120 personnes ont participé à cette initiative publique. Des militants de la Lcr nombreux, des militants du Pcf, des Verts, des socialistes, des militants de la Cgt, de la Fsu, de Solidaires, des militants associatifs, et des animateurs du Fsl, et surtout une forte proportion de jeunes.
Durant 3 heures une quarantaine d’interventions ont rythmé la soirée dont celles des orateurs invités Clémentine Autain militante féministe, Christian Piquet membre du bureau politique de la Lcr et Pierre Zarka membre de la direction nationale du Pcf . Une grande satisfaction de la part des participants se dégage de cette soirée.
Urgence sociale, urgence politique, chacun des trois invités a décliné de manière complémentaire les raisons de leur engagement à faire vivre l’appel au rassemblement anti-libéral. De la nécéssité de la diversité des apports pour construire un projet politique de rupture avec le libéralisme (féministe, écologique, anti-raciste, pacifiste, social, communiste...) à la nécessaire participation citoyenne de bout en bout (construction du projet, bataille électorale et mise en oeuvre) en passant par la définition des conditions d’une participation au gouvernement , de nombreux sujets ont été abordés.
Le débat sur le refus de la Lcr de signer l’appel a permis de clarifier les points de désaccord, en donnant des pistes pour les surmonter. En se mettant dans une position d’attente la Lcr contribue à rétrécir le rassemblement et ne se donne pas les moyens de peser sur les débats alors que sa contribution est indispensable.
Au fond il ne s’agit pas de réconcilier les deux gauches, ou de tirer le PS à gauche, il s’agit de fonder une nouvelle culture politique qui se dégage des pratiques délégataires, de concevoir les lieux de pouvoir comme des lieux d’affrontement et non comme des lieux de gestion, et de se fixer l’objectif de gagner en 2007 ou lors des échéances électorales qui suivront.

Ce qui nous rassemble est infiment plus fort que ce qui nous divise : affronter les forces du capital pour rééquilibrer la répartition des richesses, donner la priorité aux besoins sociaux, promouvoir un autre mode de développement, renouveller les pratiques démocratiques, promouvoir l’égalité homme femme, la culture de paix etc...

Le 29 mai a été un formidable moment de réappropriation du politique par le peuple. Il nous faut créer les conditions d’une telle dynamique qui dépasse largement les appareils politiques.
Enthousiasme pour la démarche, sentiment d’une grande responsabilité et conscience des obstacles à surmonter ont marqué le débat.