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RESISTANCE AU CHANGEMENT !

Publie le lundi 19 juin 2006 par Open-Publishing

« Courage Marie-Georges et Olivier ! »

Un changement qui provoque peu ou pas de résistance et donc ne bouscule pas les habitudes n’en est pas vraiment un.

Pour provoquer une profonde remise en cause et sortir des modifications et accompagnements de façade, il faut un véritable changement. Il est évident que la configuration de pouvoir actuelle au sein de la gauche et la culture partidaire non seulement sont questionnées, mais risque d’être radicalement modifiées à l’avenir.

Que le PCF et la LCR insistent informellement et officieusement pour voir s’inscrire la future carte de représentation citoyenne et souhaitent donner leur aval à ce changement ne m’étonne en rien.

Comment des organisations, pourraient-elles donner leur accord au changement possible rendu nécessaire par leur inaptitude à composer avec la réalité et qui confirmerait dans une nouvelle répartition cette constatation.

Alors faut-il approcher le consensus ou rechercher l’adhésion au changement ?

C’est sur l’approche du consensus qui peut paraître plus importante que compte la LCR et le PCF pour provoquer des alliances ou des désalliances qui permettront de maintenir « leurs statu quo ». Et c’est de cette faiblesse qu’ils tirent profit pour influencer le changement qu’ont fait émerger les collectifs du NON.

En faisant stagner la situation par ce rapport de force insensé et cet attentisme, le PCF et la LCR ne font pas le jeu de l’antilibéralisme, ils creusent encore plus le gouffre qui sépare les partis des citoyens et donnent une image désastreuse de la future gauche.

Les collectifs issus du 29 mai ne doivent pas combattre les appareils du PCF et de la LCR, mais doivent faire office de « prêcheurs » pour répéter continuellement le message sur la nécessité du changement et les éléments qui le rendent incontournable.

Les collectifs doivent faire preuve de responsabilité, de transparence et servir de guide pour rechercher l’adhésion au changement politique et institutionnel. Ce sont les comportements qui permettrons d’atténuer la résistance des partis au changement.

Il faut être conscient que nous ne pourrons sortir de la désespérance et recréer l’espoir qu’en sortant du passé partidaire. Il me semble que nous avons complètement négligé l’analyse de la résistance des organisations au changement et ceci ne doit pas compromettre l’avenir des collectifs.

Nous ne pouvons nous laisser entraîner dans les méandres de la résistance politique. L’extrême droite, la droite, le libéral socialisme, cela suffit.

Nous ne pouvons passer notre temps à combattre la résistance et les déclarations d’ouverture au changement des organisations qui mettent tout en œuvre pour le rendre inopérant.

Nous devons travailler au projet de ce changement, beaucoup de populations attendent de nous.

Alors, Marie-Georges, Olivier un peu de courage et de compréhension ! Qu’en pensez-vous ?