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BBB ? Pq pas Dieudo / conférence de presse

Publie le samedi 24 juin 2006 par Open-Publishing
5 commentaires

Passons maintenant si vous le voulez bien, à mes vœux politiques pour l’année 2006, année importante s’il en est puisqu’année pré-électorale, annonçant les élections présidentielles et législatives de 2007.

J’ai, vous le savez, pris la décision d’être candidat à l’élection présidentielle.

C’est une décision murement réfléchie qui s’inscrit dans la durée, puisque j’envisage à l’issue de ces élections de créer une formation politique, et à travers elle d’être présent aux élections législatives, et ce dans toutes les circonscriptions.

Ma candidature sera avant tout une candidature de combat contre le néolibéralisme ou néoconservatisme, dont les ravages se font sentir tant sur le plan national qu’international.

Ils sont l’extrême droite du XXIe siècle.

Parmi toutes les expériences, toutes les alternatives qui, de part le monde, tentent de s’opposer au néoconservatisme conquérant, il en est une qui a retenu tout particulièrement mon attention, c’est celle de la République Bolivarienne du Venezuela et de son président, Hugo Chavez.

Le projet de république sociale universaliste et de démocratie participative du Président Chavez, représente un immense espoir pour tous les peuples, et j’entends placer ma candidature sous son égide.

Dans cette campagne, Dieudo rimera avec Hugo.

J’ai parlé de la menace néoconservatrice, cette idéologie néolibérale et belliciste, antisociale et réactionnaire.

Qui ne voit qu’en France, ce courant de pensée est en train d’émerger, et de prendre progressivement le pouvoir ?

D’ores et déjà, les médias lui font les yeux doux. Son principal représentant, le sieur Sarkozy, petit caniche de monsieur Bush, dit « Bubush », bénéficie d’une incroyable et permanente campagne de promotion.

Il ne fait pourtant pas mystère de son projet : importer en France le modèle américain et démanteler ce qu’il reste de la République.

Monsieur Sarkozy, « Bubush », prône le démantèlement de l’état, le règne absolu du libéralisme, le communautarisme, la révision du code du travail, la remise en cause des acquis sociaux, la modification de la loi de 1905 sur la laïcité...

Bubush est en France le représentant d’intérêts qui ne sont pas les nôtres, il est l’homme de l’Axe du Bien.

Le parti socialiste s’aligne progressivement sur cette ligne. Sa principale préoccupation est aujourd’hui de faire en sorte que cela ne se voie pas. Ou pas trop.

Strauss Kahn est-il différent de Sarkozy ? Kouchner ? Hollande, Royal ?

Le parti socialiste s’est, sur le fond, déjà aligné sur le néolibéralisme, et le communautarisme. C’est le véritable contenu du mot « réformisme » dont ils se gargarisent dorénavant. C’est un parti de menteurs et de traîtres, de sarkozystes honteux. Ils me haïssent parce que je les démasque.

Nous assistons d’ailleurs actuellement à une indécente danse du ventre des présidentiables, ou prétendus tels, devant les lobbies de l’Axe du bien. C’est à qui sera le plus néoconservateur.

C’est ainsi que Sarkozy, « Bubush », n’a rien trouvé de mieux que de nommer le citoyen israélien Arno Klarsfeld comme chargé de mission, concernant le rapport entre « la loi, l’histoire et la mémoire » ! Ceci probablement pour le récompenser d’avoir choisi de faire son service militaire chez les gardes frontières Israéliens, dont même le quotidien Haaretz dénonce la férocité !

Pas en reste, Hollande demandait l’autre jour en substance la « désarabisation » du Quai d’Orsay ! Qui dit mieux ?

Je ne serai probablement pas invité au prochain dîner du CRIF, cette organisation sioniste d’extrême droite, qui convoque chaque année nos dirigeants pour leur communiquer leur feuille de route, si j’ose dire, et c’est regrettable car cela vaudra surement le coup d’œil !

Tous ces gens mesdames et messieurs ont renoncé à la République et tourné le dos au peuple pour se mettre au service des puissants...

Et bien j’entends faire le contraire : tourner le dos aux puissants et à leurs prébendes pour rétablir -ou peut-être établir- la République, et la mettre au service des citoyens français, de toutes origines et de toutes religions.

Je veux remettre l’état au service des citoyens, et lutter contre la paupérisation de la société française, ravagée par le néolibéralisme. Je veux mettre en place un véritable plan Marshall pour les classes populaires, en matière d’éducation, d’abord, mais aussi en matière d’emploi, de salaires, de santé, de culture et de conscientisation politique.

Là où ils veulent des consommateurs dociles, je veux des citoyens rebelles.

Pour la première fois, à l’occasion du référendum sur la « constitution pour une Europe libérale et américaine », les citoyens, et notamment les citoyens de gauche, se sont révoltés contre les zélateurs du néoconservatisme. Ils ont clairement proclamé leur volonté de réhabilitation du pouvoir politique face au pouvoir marchand.

A l’occasion de la révolte des banlieues, c’est ce même rejet du néolibéralisme qui s’est exprimé. On m’objectera le nihilisme des émeutiers, leur manque de conscience politique, ou même leur appétit pour la consommation. Et alors ? Leur colère n’en est pas moins le révélateur de l’incapacité du néolibéralisme à garantir leur dignité, à leur proposer un cadre permettant la réussite scolaire, des emplois et des salaires décents.

La société marchande n’a que faire des aspirations citoyennes de ces jeunes. Mieux, elle les redoute.

Tel est d’ailleurs le sens de l’invraisemblable loi contre le foulard, qui, au nom de la lutte contre « l’obscurantisme », ne trouve rien de mieux que d’exclure des jeunes filles de l’école !

Telle est aussi la fonction ambiguë de ses pseudos associations antiracistes d’émanation PS, dont la fonction semble avoir été depuis 20 ans de maintenir ces jeunes dans l’hostilité à la république, pour mieux leur vendre le néolibéralisme et favoriser les tensions communautaires dont ils sont aujourd’hui les victimes sociales.

Tous ces hommes et ces femmes, aspirent consciemment ou non à une véritable citoyenneté, et c’est le véritable sens de leur révolte, quelle qu’en soit la forme.

C’est à eux que ma candidature s’adresse. Je leur propose qu’ensemble nous édifions une République Nouvelle, qui donne sens et crédibilité au triptyque Liberté, Égalité, Fraternité.

Dans le reste du monde aussi, le néo conservatisme poursuit et amplifie son entreprise de destruction et d’aliénation.

Par la guerre, bien sur, qui sévit en Irak ou en Palestine et qui menace désormais l’Iran, la Syrie, ou même, qui sait, le Venezuela.

On observera d’ailleurs qu’il utilise partout la même arme pour discréditer ses adversaires et justifier ses exactions : l’accusation d’antisémitisme.

Le président Chavez est le dernier à en avoir fait les frais, à travers un article du journal « Libération » de monsieur de Rothschild, qui a délibérément travesti les propos du président vénézuélien.

Disons le tout net, cette accusation relève de l’arnaque absolue, et n’a d’autre objet que de masquer les visées hégémonistes de l’Axe du Bien.

La propagande qui sévit actuellement autour de l’Iran, s’inscrit dans cette logique, et je dois dire ma tristesse de voir les médias de la République se faire le relais sans la moindre réserve de cette propagande de guerre.

Certes, les autorités iraniennes sont, comme tout le « monde arabe », très hostiles à l’état d’Israël et à sa politique coloniale et raciste. Cela ne signifie nullement qu’elles soient « antisémites » et l’état israélien est en tout état de cause le plus mal placé pour donner des leçons matière de racisme ou de droits de l’homme.

L’Iran est signataire du traité de non prolifération nucléaire, lequel traité lui confère explicitement le droit à l’enrichissement de l’uranium à des fins civiles. Or la propagande médiatique laisse entendre que l’Iran ne respecterait pas ce traité. La vérité c’est que ce sont les Etats-Unis et, hélas, le triumvirat européen, qui ne respectent pas ce traité, puisqu’ils refusent à l’Iran un droit conféré par le traité ! !

Et par quel miracle parvient-on à parler de non prolifération nucléaire au Moyen-Orient sans jamais évoquer l’arsenal nucléaire et biologique Israélien ?

N’aurait-on pas plus de chance, et accessoirement plus de crédibilité, pour obtenir de l’Iran qu’il renonce à tout projet nucléaire militaire, en admettant qu’il en ait un, si on exigeait la même chose de l’état israélien ?

Ce deux poids deux mesures entre Israël et ses voisins est insupportable et explique largement les graves tensions dans la région.

Pour sortir définitivement de la crise, je préconise la création d’un état palestinien unique, multiconfessionnel, qui vivra en paix avec ses voisins.

Le maintien du statu quo et la poursuite de la colonisation ne peuvent conduire qu’à la poursuite de la guerre et à terme, à l’embrasement de la région.

Les Palestiniens, les arabes, les musulmans, n’ont pas à faire les frais de l’illuminisme des néoconservateurs.

Dans cette campagne, je m’opposerai de toutes mes forces à toute nouvelle guerre dans la région, et plus généralement à toute guerre ou menace de guerre de l’axe du Bien.

D’ores et déjà, je demande le départ immédiat et sans condition des forces d’occupation en Irak et la fin des sanctions économiques contre tous les pays qui en subissent.

Les sanctions économiques, qui frappent les peuples au premier chef, comme à Cuba, relèvent de la barbarie et doivent disparaître de l’arsenal du Conseil de sécurité de l’ONU.

Je souhaite que la France, comme elle l’a fait à l’occasion de l’agression contre l’Irak, se désolidarise des visées bellicistes et criminelles de l’Axe du Bien et qu’elle les dénonce clairement.

La République Française doit rejoindre le camp des nations résistantes au nouvel ordre mondial néoconservateur et travailler à l’avènement de relations internationales repensées, fondées sur le respect mutuel, le dialogue et la coopération.

La France doit être le Venezuela de l’Europe et promouvoir un véritable dialogue et une véritable coopération avec le Sud, avec l’Afrique.

Evoquer l’Afrique m’offre la transition idéale vers le dernier point que je souhaitais évoquer devant vous, à savoir ce que d’aucuns, paraphrasant Marx, appellent « la question noire ».

La volonté de plus en plus affirmée de la population noire d’accéder à une pleine citoyenneté, d’en finir avec les clichés négrophobes et de voir enfin les crimes contre l’humanité que constituent l’esclavage et la Traite, bénéficier d’un travail historique et d’une information digne de ce nom, semble poser problème à certains.

Il faudrait songer à une loi « antitrust » pour la mémoire !

Plus sérieusement, je constate que la loi dite « Taubira », loin de favoriser un vrai travail sur le sujet, a surtout tenu lieu de verroterie et a obtenu l’effet inverse de celui qui était recherché : elle a fait diversion.

Si la « question noire » est revenue sur le devant de la scène, les noirs le savent bien, c’est parce qu’un certain humoriste a refusé de voir l’histoire des noirs traitée avec mépris, et a entrepris de dénoncer le monopole de la mémoire revendiqué par certains.

La loi sur la « colonisation positive » a créé une légitime émotion. Elle a mis en évidence le fait que ce n’est pas au parlement de dire l’histoire, et ce qui est vrai pour une période de l’histoire l’est pour toutes les autres.

C’est la raison pour laquelle j’ai, dans un esprit républicain et au risque de heurter certains de mes amis, proposé l’abrogation de toutes ces lois qui entendent graver l’histoire dans le marbre et interdire le débat, au premier rang desquels trône la loi Gayssot, modèle de totalitarisme.

Les noirs n’ont en effet rien à craindre du débat, bien au contraire.

Le débat, c’est la liberté, et la liberté sert la vérité.

Permettre le débat, exiger le débat, c’est à coup sûr donner à court terme aux crimes de l’esclavage et de la traite des noirs la place qu’elle mérite, c’est à dire à mon avis la première, avec les génocides amérindiens.

Je préconise donc l’adoption par l’assemblée d’une loi « Mbala » qui dénonce la déportation, l’esclavage, la traite des humains et l’épuration ethnique comme crimes contre l’humanité, sans référence à des évènements historiques précis.

Il appartiendra aux historiens, en toute liberté, d’établir quels faits relèvent de ces qualifications.

Pour ce faire, s’agissant de la traite des noirs, je souhaite que la France prenne une initiative décisive.

Je demande la création d’une commission franco-africaine d’historiens, incluant des historiens antillais, chargée d’établir le coût humain, économique et culturel de la traite atlantique, mais aussi de mettre en évidence les racines philosophiques, religieuses ou politiques de ces crimes.

Je souhaite que la France, en tant que membre permanent du Conseil de Sécurité, présente ce rapport à l’ONU, et s’appuie sur lui pour demander la mise en œuvre de moyens à la hauteur du préjudice subi, dans le cadre d’un plan mondial pour l’Afrique, qui devra s’appuyer sur les peuples africains.

Je n’ai aucun doute sur le fait qu’une telle démarche, s’inscrivant dans un esprit de réconciliation, participerait de la grandeur de la France, non plus au passé, mais au présent.

Merci de votre attention.

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Par contre le programme manque de contenu. Dieudo essaie de casser les clivages, mais la lutte de classe est une réalité. C’est là que la gauche populaire a un rôle à jouer... affaire à suivre.

sc_marcos94

Messages

  • "Certes, les autorités iraniennes sont, comme tout le « monde arabe », très hostiles à l’état d’Israël et à sa politique coloniale et raciste. Cela ne signifie nullement qu’elles soient « antisémites » et l’état israélien est en tout état de cause le plus mal placé pour donner des leçons matière de racisme ou de droits de l’homme."
    Les autorités iraniennes ne font pas partie du monde arabe, les guillemets ne suffisent pas. Le persan n’est pas une langue sémite comme l’arabe mais d’origine indo-européenne ; deuxio, Ahmedinejab tient des propos négationnistes, lesquels fleurtent dangereusement avec l’antisémitisme ;
    troisio, il y a des tas d’Iraniens qui se passeraient volontiers d’Ahmedinejab, de ses propos négationnistes, et en règle générale des Ayatollahs conservateurs, car ils estiment être capables tous seuls de se débrouiller avec la religion sans qu’on leur impose un ordre social.
    Enfin, en ce qui concerne Dieudo, je me demande tout de même ce qu’un programme pour l’élection présidentielle a à faire avec le conflit israëlo-palestinien. Franchement, dans l’hypothèse où il serait élu, quel pouvoir et autorité détiendrait-il pour imposer son "Etat palestinien multiethnique" ou je ne sais quoi. Il peut à la rigueur, en tant que président et chef de file d’un parti proposer des réformes de la sécu, des impôts, de l’éducation. Il peut aussi modifier les directions suivies en matière de politique étrangère, mais certainement pas imposer son point de vue sur l’Etat palestinien ou israëlien. En règle générale, je désaprouve que ce genre de questions s’invite dans une élection (cf la liste euro-palestine) car elle a finalement peu à voir avec les problèmes qui se posent et auxquels les hommes politiques doivent répondre. On peut bien sûr infléchir une politique étrangère. Je pense donc qu’il y a à la fois une obsession de la part de Dieudo que je ne partage pas et une forme de démagogie. Dans le fond, l’introduction de la question palestinienne dans les débats qui vont présider à l’élection présidentielle n’a-t-elle pas pour objectif d’obtenir l’adhésion des Français d’origine arabe ? Et n’y a-t-il pas des questions plus urgentes à régler en France ? Personnellement, je voterai pour celui des candidats qui proposera une vraie politique de l’emploi, notamment en ce qui concerne les emplois les moins qualifiés (il est scandaleux que nous vivions depuis trente ans avec ce chômage de masse qui engendre tant de souffrance et de misère), une vraie politique de lutte contre les discriminations (et notamment à l’emploi), à mon avis question plus urgente pour les Français d’origine arabe ou africaine que de décider de la nature de l’Etat palestinien), troisièmement une vraiesolide politique de l’éducation, pour une démocratisation efficace, c’est-à-dire pas au rabais, de l’éducation nationale à tous les niveaux. Alors Dieudo, il ne propose rien de tel. Encore un effort de réflexion mon grand !
    Jo

    • C’est avoir une bonne dose de préjugés que d’affirmer que la question palestiniennen ne peut intéresser, en grande partie, que les français d’origine africaine.

      Je note que la plupart des personnes qui décident de se rendre en Palestine pour témoigner, ont des noms à consonnances latines et non africaines.

      La politique extérieure de la France n’est pas un domaine réservé à nos politiciens, tout électeurs a le droit de demander des comptes et de savoir si son gouvernement soutient à l’extérieur des tortionnaires et des criminels de guerre, nombreux à l’intérieur de l’Etat dit Juif par les colons sionistes.

      Ceux qui financent le terrorisme de l’Etat raciste israéliens, ici en France, sont les mêmes patrons qui financent le terrorisme économique contre les travailleurs.

    • D’accord, mais un programme pour la présidentielle de 2007 n’a pas le droit d’ignorer les problèmes cruciaux, essentiels que rencontre le pays et se doit de proposer des mesures pour les régler, or, je ne vois rien de tel dans le discours de Dieudo, sa seule préoccupation est d’ordre communautariste, même s’il s’en défend. Vous croyez que l’on peut gouverner un pays pendant cinq ans sur la base des propositions de Dieudo, non ! Sa prise de position sur Israël est la Palestine lui appartient et elle est honorable même si je ne la partage pas (je penche moi pour deux Etats dans un premier temps car je pense que ce conflit est trop aigu pour permettre une cohabitation harmonieuse des Palestiniens et des Israëliens et qu’il faudra du temps pour qu’un seul pays puisse émerger de décennies de guerre), je comprends et j’ai aussi de la sympathie pour ses revendications mémorielles, mais je pense que tout cela ensemble ne forme pas un programme sérieux de gouvernement ! Je pense donc que sa candidature n’est pas sérieuse ! Un humoriste peut, dans le domaine politique, jouer les trouble-fêtes utiles et peut même s’avérer nécessaire dans ce rôle, mais ce n’est pas pour ce genre de programme que je donnerai mon vote. Le vote est une affaire trop sérieuse, trop grave pour cela.
      Jo

    • Tu as raison, Jo. Chaque chose en son temps. Nous nous avons d’autres priorités que de résoudre les problêmes des Palestiniens, de prendre parti pour le développement de l’Iran, ou reconnaître les crimes commis contre la population noire au cours des siècles...
      Tu as raison, Jo, voyons midi à notre porte et surtout pas plus loin. Que les Palestiniens soient exterminés par des Etats que notre beau pays soutient aveuglément depuis des décennies, que le peuple iranien se fasse bombarder par les Etats Unis pour des raisons complêtement fallacieuses, comme le peuple irakien, que les trois quart de la planête crèvent de faim ou meurent du sida, on s’en fout, cela ne nous regarde pas. Liberté, égalité, fraternité bleue, blanche et rouge. En attendant la terre tourne, tu manges bien, tu bois bien, tu as un toit au dessus de la tête. Profite bien et continue à regarder le monde derrière ton écran de télé et à parler de communautarisme quand il s’agit de Condition Humaine.

    • mais non "condition humaine", je suis d’accord avec Jo, il ne s’agit pas de s’enfermer derrière ses frontières, mais un programme électoral peut quand même s’intéresser aux problèmes qui se posent dans ce pays. C’est effectivement curieux de rester silencieux sur les questions qui cocnernent le pays. Le programme de Dieudonné est juste incomplet, voilà !