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Psychanalyse de l’étatisme international - Le Nouveau Fascisme

Publie le lundi 3 juillet 2006 par Open-Publishing

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Ceux qui s’appelaient eux-mêmes des Nazis avec fierté déclenchaient-ils autour d’eux à leur époque la même révulsion qu’aujourd’hui ?
Non. Seul le recul historique permet d’associer ce terme avec celui de Génocide.
Quand l’un accuse l’autre de "Nazi" de nos jours, il l’accuse de se trouver à l’origine d’une apocalypse potentielle (si ses idées étaient déployées), et ce qu’il y a de plus violent dans ce qualificatif, ce n’est pas le mot "nazi" mais la supposée ignorance qui germe de façon dangereuse et aveugle.

Ainsi celui qui insulte se place supérieurement par rapport à l’autre et se fait lui-même accuser du même mal, non sans raison puisque le procédé que je viens de décrire est sous-jacent en vérité.
Sous-jacent, implicatif, et subconscient. C’est à dire qu’il est transféré dans l’autre cerveau, qui doit bien se défendre de ce transfert illicite, car il le considère comme inadmissible.

La question est double :
 était-ce si grave d’être nazi à l’époque
 qu’est-ce que le nazisme moderne ?

1. Il est certain qu’à l’époque il n’y avait pas seulement deux groupes de populations, les méchants et les gentils, le mal et le bien. Cette vision manichéenne n’a pour seule utilité que de faciliter le travail du cerveau paresseux et incapable.

On peut dire qu’il y avait ceux qui étaient immergés dans cette maladie pathopsychosociale, ceux-là, sont autant des victimes que les schizophréniques ou les tueurs ayant commis des crimes de guerre dès leur enfance.

Ceux qui se ralliaient à ce groupe par choix, eux sont un peu plus coupables, puisqu’ils ont préféré la soumission en toute conscience à une cécité mentale qui avait pour fonction, toujours la même, de faciliter la pensée réflective, de convenir socialement d’un catalyseur à leur névrose. Dans ces groupes dominant-dominés, les dominés remettent de façon inconsidérée la responsabilité de leur pensée au fou qui se masturbe mentalement devant eux, sous leurs applaudissements énergiques.

L’autre groupe "en face" pourrait être qualifié de résistants, car ils refusaient l’appropriation par autrui de ce qui conduisait leur développement psycho-affectif, dont personne à l’époque n’avait soulevé l’importance capitale, puisque c’est elle qui rééquilibre l’intelligence...
Aujourd’hui encore, bien que la science ai déjà conclu cela, les peuples l’ignorent, et continuent de croire en la véhémence de leurs chers politiciens.

Mais le principal groupe qui agissait sans le savoir était celui que les statisticiens nomment "les indécis" : ceux qui sont sans opinion, ou en fait, deux groupes distincts :
 ceux qui n’en pensent rien et qui donc n’agissent pas ;
 et ceux qui ont une pensée réflective personnelle élaborée mais qui se plient aux exigences de leur époque.

Ce grand groupe est finalement amplement majoritaire, impotent, manipulable facilement, et doux comme un agneau, bref comme n’importe quel peuple, sur n’importe quelle planète...

Sa non révolte, son indécision et son inexpérience sont finalement bien plus responsables de la libre montée du nazisme que leurs acteurs psychopathogéniques, en face desquels un groupe très minoritaire d’intellectuels désarmés et fuyants, opprimés, les résistants, n’ont que très peu de chances de s’en sortir, à moins qu’ils n’arrivent à stimuler un soudain réveil des masses.
Comme ce qui se passe, pour l’échelle mondiale, en ce moment en Amérique latine, consécutivement à plusieurs siècles de mensonges et de crimes orchestrés contre les "pauvres" (ceux qui vivent dans la forêts ou de leurs terres étant considérés de façon malsaine comme des pauvres).

2. Qu’est-ce que la fureur de nos jours ? Comment est-elle mise en oeuvre, en quoi consiste la tyrannie ?
Ces mots qui paraissent désuets, n’ont jamais été désactivés dans les faits. Seulement ils sont restés associés à ces époques lointaines et passées, révolues, résolues, faisant croire à une "modernité" qui montre patte blanche ; qui donne bonne conscience.

Quand une masse de licenciements a lieu par exemple, elle renvoie au suicide ou au minimum au choc psychologique tout un groupe de gens, en vertu d’une stratégie commerciale à laquelle ils ont pourtant participé. La violence morale peut alors se définir comme étant ce rapport entre la raison d’agir et l’acte.

Mais aussi, il y a pire, le déni de l’intégralité de l’acte accompli est une violence encore plus pernicieuse et douloureuse, "une deuxième couche". Par exemple s’il demeure estimé que la mise en quarantaine des ouvriers n’est pas si grave, qu’ils n’ont qu’à trouver un autre job, que s’ils ne le font pas ils sont paresseux, cela tombe comme une insulte après le choc asséné.
Dans ce cas, on vient de décrire ce qui est licitement qualifiable de "brutalité" ou d"agression".

Israël pratique cette violence morale d’une manière tout aussi démente envers ses frères Palestiniens. Nous, de loin on peut se dire qu’ils ont été stimulés, ou influencés, par la façon de faire dictatoriale des Etats-unis : cela est très visible. Mais avant d’en venir à la façon des les Etats-Unis motive Israël à se comporter comme eux, afin "de faire moderne", tout en étant sans le savoir victimes d’une manipulation qui a pour but la vente d’arme orné d’un dédain d’autant plus dégueulasse que pendant ce temps, le focus des pensées est détournée d’Irak où l’intervention américaine a fait l’effet d’un véritable carnage (là aussi on a pu assister à la résurgence de la violence physique en plus de la psychologique), avant d’en venir là, on peut déjà étudier la violence israëlienne : comment elle se dissimule hypocritement.

En effet, bien que détenteur d’un millier de prisonniers palestiniens, parmi lesquels des hommes d’état, Israël trouve dans l’enlèvement d’un seul, oui un seul de ses soldats comme un affront qu’il ne peut supporter. Cela s’appelle du terrorisme, dans la mesure où la terreur, rend disproportionnées les raisons d’agir.

Dans le même temps ils accusent les autres de terrorisme, bien que ceux-ci ne fassent que se défendre avec des armes fabriquées artisanalement, là où Israël bénéficie du top de la technologie américaine.
Au grand dam d’EADS et de la France qui auraient bien aimé obtenir ce marché des avions de combat...

Voyons maintenant la terreur qu’ils répandent avec ces outils :
Outre le fait de tirer effrontément sur une plage palestinienne avec un navire de guerre, Israël niera avoir eu connaissance de ces agissements. Ce n’est pas tant le mensonge que l’affront qui constitue une violence morale. Cette violence, est bien plus terrible que si elle était physique, puisque les victimes, tout le peuple visé symboliquement, restent traumatisées par un incompréhensible illogisme inséminé dans leur pensée.

Quand une petite fille qui rentre de l’école est abattue dans le dos sous prétexte qu’elle est supposée porter une bombe dans son sac, l’émotion étrangle encore les palestiniens qui n’en sont pas encore à se demander pourquoi le militaire était en train de tirer tout en déclarant "le problème est réglé, OVER, ahaha !" ou même pourquoi alors, si il y avait une bombe dans le sac, a-t-il tirer au travers...

Une autre violence consiste à utiliser la technologie de pointe pour ne détruire les infrastructures qu’au moment où ils s’assurent qu’il n’y a plus personne dedans.
Non seulement la quantité de morts de parts et d’autres n’a aucune commune mesure (un rapport de 1000 peut-être), mais qui-plus-est, ils visent entre les gens.
De cette manière la communauté internationale ne relate que des destruction matérielle, sans grande portée sur les émotions des gens qui regardent la télé, ce qui permet de déguiser le crime commit : couper les routes, les ponts, la centrale électrique, les hôpitaux...

Tandis que l’agression sonore qui consiste à faire des "Bangs" (franchissement du mur du son) de façon continuelle, elle, n’a pas même sa place dans l’actualité tant ça semble "mineur", alors que son but réel est la propagation de la terreur, empêcher de dormir (signifiant évident de la mauvaise conscience par procuration, c’est à dire dont l’agresseur se défait, et qu’il stimule chez sa victime).

Une autre forme de violence morale est visible dans un témoignage d’un voyageur s’étant rendu en Palestinienne puis en étant revenu : de très grande valeur, ce témoignage montre à la fois combien les "gadgets" électroniques sont "non soigneux", mal étudiés, ou plutôt étudiés pour provoquer des ennuis, soucis, et diverses montées de stress : enfant bloqué entre deux porte pendant une heure, voix électronique odieuse laissant supposer qu’aucun humain ne veut faire ce travail de douane, etc etc...

Revenons à quelque pratiques made in USA (Mad in USA) utilisées à Guantanamo. Je pense à la diffusion d’une musique des Beatles, à un volume sonore rendant sourd, et en boucle pendant une durée faite pour rendre fou. Mais cela n’est pas aussi insidieux qu’ils n’en sont capables, à part le fait évidemment que cela soit difficile à relater, et que la lésion provoquée soit difficile à évaluer.
Le parallélisme avec l’opération "bangs dans la nuit" est flagrant ! Pourtant il est quasiment certain que ces deux émergences (solutions) ne soient pas liées par un même chef de guerre, mais par une même démence.

La violence psychologique est l’ensemble des moyens permettant d’obtenir des lésions dont les bourreaux eux-mêmes n’ont pas de réelle conscience ou connaissance, c’est surtout comme cela que je définirais le nouveau nazisme.
En fait par l’expérimentation quasi animale, "on dirait" que leur subconscient fait subir à autrui ce qu’ils refusent de subir eux-mêmes, comme pour voir l’effet que ça fait, et ainsi s’en sentir dégagés ; c’est à dire guéris.

Une des folies premières des civilisations modernes étaient l mauvaise gestion des déchets qui provoquait ensuite des maladies, ce qui a permit de découvrir l’existence des "microbes".
Je pense que c’est la même chose qui se passe, mais dans une dimension psychologique. Ce sont des microbes, qui se développent parce que la mauvaise méthode pour s’en défaire consiste à les projeter sur autrui.
Cela est parfaitement cohérent avec le principe d’holocauste, c’est à dire qui est ce qui arrive si un seul se permet une ineptie, et (donc) si potentiellement tout le monde fait pareil.

Et non seulement cela est pratique de manière odieuse et inconséquente, mais cela est, comme dans tous les cas de psychopathologie, retourné contre les agressés, qui sont pointés du doigt comme étant des gens très mauvais et vilains.

Cette manière de procéder est caractéristique.
Elle a pour triple effet de minimiser les crimes commis à leur encontre, d’excuser ces crimes, et surtout de leur conférer une certaine logique : qui se répand dans les esprits candides dès lors que ceux-ci n’y voient que du feu. Et dès lors, il y adhèrent, du simple fait qu’il n’y soient pas opposés ou qu’ils n’ont pas les moyens de les critiquer, moyens qui procèdent d’une véritable science.

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Ainsi on peut revenir à l’apathie internationale face aux exactions commises sur des peuples sans défense et stigmatisés avec la complicité et la condescendance du groupe des apathiques, les "sans opinion".

Ce même "journalisme" qui s’était fait pour lettre de noblesse de ne pas déformer l’information qui lui parvenait s’est retrouvée totalement accusable de complicité de crime contre l’humanité en raison justement du fait qu’ils n’ont pas su analyser l’information qui leur parvenait.
Ainsi ils distillaient dans la population les états d’esprit ou "idées programmantes" qui étaient à l’oeuvre de cette nouvelle forme de nazisme insidieux.
Ces "idées programmantes" étant un ensemble complexe et non liés entre eux de faits divers qui ont pour but inconscient la préparation à l’acceptation d’un mensonge grossier.
(le fait que j’utilise le passé dans cette phrase est à but thérapeutique, eh oui !)

Par exemple sans "terrorisme" + "AlQuaida" (qui est un mot inventé par la CIA, maintenant on le sait), + "axe du mal", l’attentat du World Trade Centre (Centre Mondial du Commerce = "centre névralgique") aurait tellement laissé perplexes que les arguments qui tendent à prouver que son origine est américaine en vérité auraient été visibles bien plus tôt.
Mais là aussi, peu importe la maltraitance morale, le foutage de gueule évident, le but de l’opération étant seulement qu’il faut 10 ans minimum aux peuples pour réagir, ce qui laisse le temps de s’approprier les marchés nécessaires à la survie du système capitaliste (ou à l’assouvissement de Pouvoir).

Si je racontais mon histoire personnelle vous verriez qu’elle est exactement la même que ce qui arrive au monde, sauf que cela m’a conduit à m’en isoler pendant de nombreuses années pour pouvoir y réfléchir longuement.

Le problème est que la communauté internationale n’aura pas ce luxe.
Déjà la Chine et la Russie adoptent, avec un train de retard, "pour être dans le coup", les méthodes psycho-dictatoriales émises et instillées par les Etats-Unis.

En fait eux-mêmes ne sont pas directement responsables, mais ils représentent joliment sa figure si tant est que le capitalisme, l’attrait du pouvoir, l’alliage de celui-là avec l’Argent, sont le berceau de cette folie qui inonde l’humanité dans une nouvelle perte de raison collective.

Ce système étant ainsi vicié, il devient un macro-virus dans la mesure où son seul but est la destruction holistique du corps qui le contient.

Quel est ce corps ?

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