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Vers un Mouvement pour une Alternative Populaire ?

Publie le mercredi 26 juillet 2006 par Open-Publishing
8 commentaires

J’avais envie d’écrire le grand article de l’été. L’article que tout le monde attend, celui qui allait, enfin, ouvrir d’autres horizons. Celui qui, de manière condescendante et avec ma sûreté professorale, entraînerait l’unité dans la gauche de gauche et la création d’un grand mouvement que j’avais même appelé le Mouvement pour une Alternative Populaire. J’avais pleins d’idées. Plein de naïveté ?

L’article commençait comme ça :
« 6 730, c’est le nombre de signatures de l’appel du 22 novembre 2005 pour des candidatures unitaires de la gauche anti-libérale en 2007 et 2008 : http://www.alternativeunitaire2007....
5 000, c’est le nombre de signatures (au 25 juillet) « d’urgence » pour un rassemblement antilibéral de gauche et des candidatures communes :
http://www.alternativeunitaire2007.... »
Vous voyez, je mettais même des liens, ça fait plus sérieux.
Et puis j’ai bloqué. Sans doute les effets de la chaleur, j’espère que c’est seulement ça.
Je voulais faire remarquer que le premier appel faisait référence directement à la victoire du 29 mai 2005, « le référendum du 29 mai l’a montré : un refus net du libéralisme économique peut produire un mouvement majoritaire à gauche et, dans ces conditions, l’ensemble des citoyens retrouve le goût de la politique. », et que donc franchement, 6 730 signatures, c’est peu pour un mouvement populaire et majoritaire.
Il faudrait donc se poser la question, très clairement, très concrètement et très rapidement, d’un mouvement aux idées généreuses et très intéressantes (contrairement à ce qui transparaît dans les médias et à ce qui est dit, il y a du fond dans ce mouvement, le texte de l’appel en est la preuve d’ailleurs) mais qui est, jusqu’à présent, uniquement porté par des militants.
Oui, nous devons prendre en compte la question sociale, nous devons mettre la question sociale au cœur de cette alternative que nous appelons de nos vœux, bref nous voulons être socialistes... Mais en 2006-2007-2008, être socialiste ne veut plus dire grand-chose tant le PS a dévoyé le terme. De même, le mot « social » est utilisé à toutes les sauces et ne veut plus dire grand-chose....
Dans mon grand article de l’été, je voulais dire des trucs un peu provocateurs, je crois que c’est raté.

Je voulais dire, mais je n’arrive pas, je voulais dire donc que la question sociale aujourd’hui doit être plus que jamais une question populaire, donc une question du peuple. Autrement dit, ce qui doit être construit aujourd’hui, si nous voulons réellement une rupture forte et radicale avec les politiques passées, c’est un mouvement venant du peuple.
Les chartres et documents qui émergent sont très intéressants et ouvrent des horizons importants (outre les appels précités, je pense bien entendu à la chartre antilibérale, http://www.collectifdu29mai.org/-Ec..., et aux travaux de la Fondation Copernic, http://www.fondation-copernic.org/).
Ils montrent qu’un travail unitaire et ambitieux de militants politiques, syndicaux et associatifs peut donner de belles choses. Mais tout cela ne sera rien si le peuple ne s’en empare pas, si le peuple ne considère pas que cela vient de lui et pas de « militants professionnels ». Dans mon article que je n’arrive pas à écrire, le peuple a un grand rôle et j’écris de bien belles paroles (en l’air ?).

Ce que nous avons réussi à faire avec la victoire du 29 mai 2005 nous n’arrivons pas à le faire cette fois là car le système électoral est une arme redoutable contre le changement. Des stratégies habiles se nouent pour savoir si tel ou tel candidat est mieux qu’un autre (et ces questions ne sont pas sans intérêt), des discussions sans fin se mettent en place pour éviter de sauter le pas (ainsi la discussion sur ce fameux paragraphe du deuxième appel : « Si nous n’accédons pas au second tour de la présidentielle, nous nous mobiliserons pour battre la droite et l’extrême droite. Mais nous ne participerons pas à un gouvernement qui serait dominé par le social-libéralisme »...Sur cette question je suis plutôt d’accord avec la position de la LCR, à savoir afficher clairement le refus de toute alliance ou appel au vote en faveur du PS, même au deuxième tour ; d’autant que le PCF négocie déjà des alliances avec le PS pour les élections locales, ce genre de débats risque de phagocyter tout le reste et il serait bon, de la part des deux partis en question, de prendre enfin leurs responsabilités !).
Nous n’aurons pas de dynamique populaire si les débats sont de cette nature, ridicule politique électoral classique, nous n’aurons pas de dynamique populaire si le peuple non seulement ne s’approprie pas mais ne construit pas cette alternative...
Dans mon article raté, parfois je me répétais, histoire de bien faire rentrer dans la tête mes idées.

Il faut quand même rappeler que les classes populaires sont en majorité des abstentionnistes....si la gauche de gauche veut gagner elle doit créer, concrètement, un Mouvement pour une Alternative Populaire dans lequel les partis, syndicats et associations du mouvement antilibéral se regrouperaient. Ce mouvement serait indépendant de ces structures qui proposeraient des militants et des idées aux citoyens. L’idée, c’est de proposer une structure différente des organisations classiques que fuient les gens, en particulier la classe populaire. Il faut donc proposer une nouvelle dynamique à la fois aux militants usés (mais revigorés par le 29 mai 2005) et aux citoyens désabusés et déçus (mais enchantés par le 29 mai 2005).
Nous devons donc mettre en avant (en particulier pour le candidat à l’élection présidentielle) des personnalités non dirigeantes des structures politiques, syndicales ou associatives. Exit donc Bové, Buffet, Besancenot, Salesse, etc. Néanmoins, ils ont toute leur place pour affirmer le courant qu’ils représentent et soutenir activement ce mouvement unitaire, anticapitaliste, féministe, écologiste et franchement socialiste.
Le collectif national pour des candidatures unitaires doit donc devenir d’urgence ce nouveau mouvement pour enfin exister : si ce collectif national et ses initiatives ont du mal à émerger au-delà des cercles militants, c’est aussi par ce que cette structure n’est pas claire dans la tête du citoyen lambda.
Il y a urgence aussi parce que les inscriptions sur les listes électorales finissent en décembre 2005.
Voilà ce que je voulais dire. Mais je n’y arrive pas parce que, j’ai oublié de le dire, je suis un peu timide.

Je voulais insister par ailleurs sur quelque chose qui me semble essentielle : la prise en compte effective de la Révolte de novembre 2005. Dans mon esprit, du 29 mai 2005 à Novembre 2005 et jusqu’au printemps 2006, il y a eu 3 grands moments d’opposition forte contre le libéralisme. Or, il faut bien l’avouer, la seule vraie révolte populaire et spontanée fut celle de Novembre 2005 et les militants de la gauche de gauche, moi y compris, n’ont pas participé activement à cette révolte. Cette révolte posait certes des questions non négligeables, en particulier celle de la violence, mais elle posait surtout des questions sociales et elles ont été pour la plupart ignorées. Pire : il est arrivé que certains des militants (et des élus) de la gauche de gauche se désolidarisent de ces révoltés pour tenir un discours sécuritaire mal venu.
Dans mon esprit (tordu), le 29 mai 2005 est une victoire des militants : les citoyens ont soutenus cette victoire en donnant leur voix, mais il faut bien avouer que cette victoire est avant tout une victoire des militants qui ont retrouvé la force et l’efficacité pour gagner des combats.
Dans mon esprit (de plus en plus tordu), le retrait du CPE est la victoire d’une nouvelle génération de socialistes (là je parle de futurs électeurs du PS ; je parle aussi des syndicats : les dirigeants des syndicats étudiants ont été pris en main par les syndicats, en particulier par la CGT et la CFDT, et ceux qui ont pris en main ces jeunes sont en train de faire évoluer le syndicalisme vers un syndicalisme de service, corporatiste et affilié aux gouvernements). Certes les syndicats et la gauche de gauche se sont investis dans ce combat, certes le retrait du CPE est une victoire, mais il faut bien avouer que les syndicats étudiants et de salariés n’ont pas fait grand-chose de cette victoire, ils ne sont pas allés au-delà (http://cgteduc93.free.fr/article.ph...). Ainsi, le lien avec Novembre 2005 n’a pas été fait, ce fut particulièrement visible avec le passage, quand même, de l’apprentissage junior et autres sucreries au patronat et à l’oppression, le « malaise diviseur » des discours sur les « casseurs » (je n’ai pas de mot plus approprié pour cet article raté dans lequel je ne trouve pas mes mots : cette manière de diviser les jeunes en deux est aussi, à mon avis, pour le gouvernement une manière de diviser la jeunesse et de marginaliser les jeunes des classes populaires) et la marginalisation de la Coordination nationale des étudiants aux revendications et discours plus radicaux (http://cgteduc93.free.fr/mot.php3?i...).
Les « jeunes des cités » ne se sont pas sentis concernés par tout cela alors que la loi Egalité des Chances était une réponse du gouvernement à la Révolte de Novembre 2005. Tout comme une incompréhension et une fracture s’était créée dans la jeunesse au printemps 2005 (lors des manifs contre la loi Fillon : mêmes scènes de violences, même « malaise »....sans oublier que les élèves des classes populaires des Lycées Professionnels « bénéficiaient » déjà du contrôle continu combattu par les élèves « bourgeois » des terminales S,.....dans mon article caniculaire, je caricature).

Revenons à nos moutons : je n’y arrive pas mais je voudrais le dire quand même.....il faut maintenant créer un mouvement populaire, très concrètement !
Je voulais proposer, mais vraiment je n’y arrive pas, et je n’ai sans doute pas la légitimité pour me faire entendre, la désignation rapide d’un candidat unitaire à l’élection présidentielle de 2007. Et puisqu’il s’agit de gagner cette élection et de proposer une rupture avec la démocratie capitaliste, il est bien évident que ce nouveau président ne deviendrait pas un président monarchique à la Chirac.
L’idée est bien entendu de convoquer immédiatement une assemblée constituante, et, pourquoi pas, de supprimer la fonction de président de la République. Ce candidat ne doit donc être qu’un symbole.
L’idéal serait donc une femme, totalement inconnue, issue directement des classes populaires, et même géographiquement, des banlieues. Il faut même aller un peu plus loin : il faudrait une jeune femme maghrébine ou noire au chômage, dirigeante d’aucun parti politique ou syndicat mais engagée dans les mouvements sociaux....bref que des symboles !

Mais puisqu’il « faut » pourtant être « réaliste » et concret (les appareils politiques sont très puissants et les dirigeants, souvent des hommes, même dans la gauche de gauche, s’agrippent au pouvoir), je propose donc, et d’autres le disent mieux que moi, que Clémentine Autain soit cette candidate. Elle n’est certes pas maghrébine ni issue directement de la classe populaire, mais elle a montré son implication concrète en faveur des milieux populaires, en particulier elle fut l’une des seules à trouver légitime la Révolte de Novembre 2005 et à refuser de signer des « condamnation des violences ». Elle peut, par ailleurs, donner des gages au PCF (par son travail d’élue) et à la LCR (par son engagement), qui craignent de perdre la maîtrise de cette candidature.
Je ne vais pas m’étendre là-dessus, chacun peut d’ailleurs faire des propositions plus pertinentes.
Je voudrais quand même insister sur le fait que cette candidate ou ce candidat ne sera pas le « chef » de ce mouvement populaire, il n’en sera même pas le porte-parole, il en sera simplement le symbole et le porte-drapeau, c’est tout.
Si on veut vraiment avancer, il faut être clair là-dessus.

Je vais essayer quand même de finir ce texte long et laborieux, et un peu bordélique : si je me suis un peu éloigné et pour tout dire presque désengagé des collectifs pour des candidatures unitaires, c’est que je ne voyais pas vraiment où on voulait en venir entre militants sans d’abord réfléchir à faire bouger le peuple qui, chacun le sait bien, ne vote plus. Le fait que les débats se cristallisent sur les noms des candidats et pas autre chose (avec même la crainte que j’ai eu, et qui n’est pas encore éteinte, que ces collectifs deviennent finalement des comités de soutiens à Marie-Georges Buffet....autre crainte : celle de la création d’un mouvement de la défaite systématique du camp de la gauche de gauche aux élections, je pense là à un militant de la LCR favorable aux candidatures unitaires et qui espérait un score de 15 %) n’est pas pour rien non plus dans mon désengagement.

J’espère que mon article raté aura au moins servit à quelque chose.....

Matthieu Brabant
http://matthieubrabant.free.fr

Messages

  • meme pas , en fait comme candidat tu veux une potiche , une plante verte , tu pouvais le faire en plus court ?
    C de T

  • L’article est certes intéressant. Mais Clémentine "Haut" tein, et parfois un peu hautaine de sa hauteur Prada-lienne, un peu trop jeune "apparatchikie" (apparatchipie ?!). Au train où vont les choses, la foire d’empoigne des prétendant(e)s va fleurir. Et le problème de la "participation du peuple", semble tout de même un peu compromis avec la Camarade Clémentine (en tous les cas de certains "secteurs" du "Peuple" : l’industrie, l’agriculture...). Mais moi, je redis mon opinion qui n’ a pas varié depuis avril : c’est les "B", une candidature "triumvirat" incarnant la diversité de trois courants, pour représenter ce qui va des révoltes de novembre-décembre de 2005, la victoire anti-cpe, avec la bataille persue des retraites en 2003, au non massif du 29 mai (en passant par toutes les luttes et escarmouches "anti-mondialisations" à travers la grande vague de manifs mondiales Seattle, Göteborg, Prague, Nice, Gênes, Evian 1999-2002...). C’est dans une candidature radicalement innovante politiquement dans sa forme même (la forme collective), qui critique en acte le "césarisme" dictatorial de la Vèeme République (pseudo forme républicaine, envigueur aujourd’hui en France).
    Imré

  • Ben va z’y, convoque une assemblée générale pour faire voter tous les nonistes de gauche, et attend les résultats (MG Buffet sera désignée)

    • Mon cher C.d.T.

      Je suis surpris de te voir perdre ton sang froid et de te voir traiter aussi durement une contribution que, personnellement, je trouve intéressante .Tu nous dit « je ne veut pas d’une potiche ou d’une plante verte » c’est une remarque assez déplaisante quand l’auteur de ce texte envisage la possibilité d’une candidature de Clémentine Autin
      Ceci dit je suis inquiet des réactions de camarades du PC sur leur volonté et leurs certitudes de voir Marie Georges. Buffet choisi comme candidate naturelle des anti-capitalistes ( j’emplois à dessein ce terme anti-capitaliste ).

      Dans les résultats du référendum sur la constitution européenne la mobilisation qui a été décisive, c’est celle des citoyens non organisés, bien souvent abstentionnistes dans les élections politiciennes, et qui cette foi se sont exprimés clairement pour refuser la société capitaliste que préparait cette constitution. Il faut être réaliste ce ne sont pas les électeurs du PC ni ceux de la LCR et d’une partie du PS qui suffiront à faire une majorité.
      Pour convaincre cet électorat populaire qui a fait la différence le 29 mai il faut impérativement leur présenter un projet de société crédible qui seul peut leur donner l’espoir d’une vie meilleure. Je ne pense pas que Marie Georges Buffet ni Olivier Besancenot soient les mieux placés pour rassembler ce nouvel électorat, mais cela n’à aucune importance après cet épisode électorale exigé (malgré nous par les institutions) les organisations politiques reprendrons toute leur place dans l’organisation de la prochaine république.

      Alors, très vite arrêtons ces débats minables sur le un nom pour la candidature unitaire, et commençons ensemble un travail sérieux sur le projet.
      Raymond LCR

    • a Raymond LCR ,

      pour suivre regulierement les rubriques du site , tu sais que j’ai posté un article intitulé pourquoi C. AUTAIN , ce n’est donc pas à elle que je m’en prend , tu as d’ailleurs (je le crois ) répondu à cet article , non ce qui me fait sursauter c’est le morceau de phrase ou il est dit : "il n’en sera même pas le porte-parole, il en sera simplement le symbole et le porte-drapeau, c’est tout. ""
      Dans ce cadre là , il suffit de prendre n’importe qui dans la rue et de le désigner symbole de la gauche anti-liberal .
      Cette élection va se jouer selon des regles que nous n’avons pas choisies , mais ce sera les régles cependant ! Si notre candidat(e) l’emportait il aurait pour devoir de changer les regles , mais nous n’en sommes pas là .
      Bien que militant communiste , à jour de ses cotisations , je ne souhaite pas imposer la candidature de marie georges ( femme que j’apprecie par ailleurs énormement ) car elle risquerait de provoquer des blocages impossibles à lever , c’est pourquoi je pense comme je l’ai ecrit , que la candidature de Clementine eviterait ces blocages sans en creer d’autres .
      Mais je suis d’accord avec toi le primat va au programme et à l’accord pour les présidentielles et les législatives ; Cependant le point de la candidature est important car il permettra de fixer notre électorat sur un nom , sur une image , sur une personne , ce qui avec les régles actuelles est indispensable .
      Comme tu le vois nous ne sommes pas si loin que ça !

      claude de toulouse .

    • c’est pour quand l’assemblée générale de la gauche anti libérale, fondatrice de cet "ordre nouveau" ???

      c’est bien gentil d’avoir des propositions de candidat et de proposistion de proposition de programme tout ça, tout ça !

      mais il va falloir proposé une date pour octobre-novembre connu de tous à l’avance (et ce de préférence avant la fête de l’huma !)

      Si nous ne nous rencontrons pas physiquement dans cette période, et ce avec une date fixé bien avant (pour que les médias soient mobilisés) nous pourrons toujours courrir !!!

      Raskolnikov

  • Dimanche 10 septembre 2006 de 9h30 à 17h00, à la Bourse du Travail de Saint Denis (Métro Saint Denis - Porte de Paris)

    Ordre du jour :
    Ambition, stratégie, moyens, candidatures (présidentielle et législatives). Réalité de la rentrée et action à développer dans ce contexte. Perspective de construction au-delà des échéances électorales.
    Projet, axes programmatiques, conception de la campagne.
    Propositions d’activités pour les collectifs et d’initiatives fortes fin septembre / début octobre (meetings unitaires, etc).

    Participation :
    Les représentants des collectifs locaux : Pour des raisons de représentativité, d’équilibrage Ile de France/Province mais également de places (500) il ne pourra y avoir plus de 2 à 3 représentants par collectif local. Ils devront être réellement représentatifs de la diversité du collectif.
    Les membres du Collectif national.

    (cf ci-joint : fiches à faire remonter au CIN le plus tôt possible sur la composition de la délégation et les caractéristiques du collectif représenté).

    Préparation :
    3 textes introductifs (un par thème de l’ordre du jour) seront adoptés par le collectif national fin août et seront adressés aux collectifs locaux 10 jours avant la réunion nationale. Les collectifs locaux doivent prévoir une réunion début septembre pour débattre de ces textes et envoyer une délégation porteuse de leurs débats.

    Pour le débat sur la désignation des candidatures (présidentielle et législatives), nous proposons qu’il ne soit pas traité sous l’angle exclusif de la "procédure". Le mode de désignation est bien sûr une des questions posées dans le débat pour parvenir à des candidatures communes, mais ce débat a une portée politique plus large. Il va de pair avec la discussion sur le projet et la stratégie : il s’agit et il s’agira de réfléchir aux “ profils ” les plus aptes à incarner les choix politiques qui auront été faits en commun. Ce débat devra impliquer les collectifs locaux, le collectif national et les organisations parties prenantes.

    Pour le débat sur le projet, le contenu des propositions est lié à la stratégie : nous voulons donner à voir une autre politique que nous ambitionnons de mettre en œuvre et pas seulement effectuer une simple délimitation identitaire. Le groupe projet a commencé à travailler à un préambule et à une trame qui reprendra les principales mesures de la Charte des Collectifs du 29 mai. Ce document sera débattu fin août au Collectif national, et adressé ensuite aux collectifs locaux en vue de la réunion du 10 septembre.

    Hébergement :
    Nous allons essayer de mettre au point un système d’hébergement pour les camarades qui viennent de Province.
    Merci donc à tous les membres de collectifs franciliens de nous faire savoir s’ils ont des possibilités d’hébergement (nombre couchage, lieu) et aux camarades de province de nous dire leurs besoins.
    Contact : France COUMIAN, email : fcoumian@yahoo fr