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Constitution du collectif antilibéral de gauche de Rodez

Publie le samedi 19 août 2006 par Open-Publishing
6 commentaires

par DEVOUGE ERIC
Collectif antilibéral.

Pour battre la droite, toutes les forces antilibérales doivent se rassembler, seul à même de permettre la réalisation d’une autre politique au service d’un projet de société alternative.
Depuis 20 ans, les conquêtes sociales sont mises à mal par des politiques libérales. La politique de la droite achève le démantèlement des piliers essentiels du" le modèle social français".

En 2002 la leçon essentielle à retenir est que, lorsque la gauche ne veut pas sortir du cadre du libéralisme (capitalisme) elle se prive de toute capacité d’inverser l’ordre des priorités en faveur des êtres humains. Elle déçoit car les lois du libéralisme restent les plus fortes et s’appliquent. Depuis plusieurs années, mobilisations sociales et votes sanction contestent ces politiques .

Le non majoritaire du 29 mai 2005, la révolte des jeunes des banlieues à l’automne 2005, la formidable mobilisation des jeunes, salariés et retraités au printemps 2006 pour rejeter la précarisation (CPE) , le refus de la loi sur" l’immigration jetable", témoignent des souffrances et du rejet que provoquent les logiques du système . Assez d’humiliation, il est temps de mettre un coup d’arrêt à ces politiques qui généralisent l’insécurité sociale pour détruire les solidarités et désarmer les résistances .

Il est temps de battre la droite et les politiques libérales et d’ouvrir une nouvelle perspective à gauche. C’est dans cette ambition que s’inscrit le collectif antilibéral de gauche de Rodez qui s’est constitué le 11 juillet 2006.
Le 29 mai 2005 n’est pas mort. La droite, l’extrême droite et le libéralisme doivent être battus.
Un autre avenir est possible.

Messages

  • Je crains que vous fassiez fausse route en rejetant le libéralisme (capitalisme)
    Connaissez-vous un seul pays qui soit une démocratie sans l’existence du libéralisme ?
    Si tous les pays "libéraux" ne sont pas des démocraties, toutes les démocraties sont "libérales".

    Je crois nécessaire au contraire de prendre acte que seul le libéralisme permet aux êtres humains de vivre en liberté.
    Bien sûr, il faut se battre et sans cesse essayer d’améliorer le système. Mais quel autre système permet que les luttes aboutissent ?

    Je pense que il faut d’abord se regrouper dans un projet qui essaye d’améliorer le système tout en rejettant définitivement le communisme.
    Car le risque du rejet du libéralisme pourrait engendrer le retour de la barbarie communiste.
    Sans parler d’un nouveau 21 avril avec un Le Pen qui lui aussi fait dans le rejet de l’ "horreur capitaliste", avec le succès que l’on sait auprès des plus modestes. D’ailleurs, depuis plusieurs années, la convergence entre les anti-libéraux et le FN est de plus en plus criante.

    Il ne faut pas oublier que partout où le communisme à exercé le pouvoir, l’être humain a été bafoué.
    La dictature, l’absence de liberté d’expression et de liberté politique, l’absence de liberté syndicale, les conditions de travail abominables dignes du 19ème siècle sans syndicats indépendants pour être défendus et avec l’interdiction de faire grêve, l’école transformé en usine à propagande où l’on commençait à bourrer le crane avec les "bienfaits du communisme" (sic) aux gamins dès l’age de 5 ans, la police politique omniprésente, la permanence de la délation, etc, etc, ...

    Et puis, en France, des forces anti-libérales comme le PCF - anti-libéral dans l’opposition mais jamais gêné par le libéralisme quand il est au pouvoir (Pour ceux qui l’auraient oublié, MG Buffet faisait partie du gouvernement Jospin. Un gouvernement terriblement anti-libéral...) - c’est tellement grotesque que ça prête à sourire. Même si ça fait plus vraiment rire les français qui, désormais, ne sont plus dupes. De fait, le PC n’est plus qu’un groupuscule qui ne représente quasiment plus rien (mis à part
    le petit toutou du PS aux 2ème tour des élections)

    Donc, je pense que oui il faut aménager le système. Non, il ne faut pas le rejeter.

    • Réponse à 202.***.212.***

      Ouf, faut oser raconter des choses pareilles ! Doit on y voir de la provocation, des illusions naïves, un méconnaissance totale de l’histoire et de ce qu’est la politique ????
      Dis-nous, tu as ta carte au FN ?
      Lino

    • Bonjour,

      Tu confond libéralisme et économie de marché. On voit mal effectivement comment une économie efficace pourait ne pas être une économie de marché.
      Le libéralisme c’est l’économie de marché dérégulée. Du moins c’est l’objectif, car il existe plusieurs degré dans la dérégulation. Aucune économie au monde n’est complètement dérégulée, mais certaines le sont plus que d’autres. L’économie des pays nordiques est incontestablement une économie de marché. Mais elle très régulée. Et l’objectif des libéraux c’est de déréguler toujours plus.

      Le professeur Allais (notre seul prix Nobel d’économie) est notoirement un économiste libéral. Mais il ne partage pas du tout la frénésie ultralibérale qui s’est emparée de Bruxelle depuis disons le milieu des années 70. Il conçoit la compétition comme on la conçoit en sport : on ne fait pas courir la même épreuve d’athlétisme à un homme et à une femme, à un homme et un enfant. On n’oppose pas Mauresmo à Nadal. Pour lui en économie c’est pareil, le libre échange oui mais entre blocs économiquement homogènes . Par exemple une zone incluant l’Europe, l’Amérique du nord et le Japon. C’est à dire une zone ou les standards de vie sont voisins. Sans couper les cheveux en 4, bien sûr, car on inclus la Grêce et les USA dans la même zone bien qu’à y regarder de près il y a une différence notable. Mais il n’y a pas moyen de faire autrement sans revenir à un protectionnisme qui ne dit pas son nom.

      En résumé pour reprendre la formule d’un homme politique : "l’économie de marché, oui, la société de marché, non."

      Dominique POMMIER

  • OU vous joindre, cher collectif de Rodez ? Pour vous dire que capitalisme et libéralisme, c’est pas pareil...