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Il faudrait vraiment être débile pour canner sur la question du qui

Publie le mercredi 30 août 2006 par Open-Publishing
10 commentaires

au sein de la LCR, la minorité accuse la majorité et sa direction de ne pas jouer le jeu unitaire. Et d’être dans la surenchère face à ses partenaires. « Maintenant, il ne suffit plus d’être antilibéral, il faut être anticapitaliste, on n’y arrivera jamais ! » se désespérait un militant, lundi soir, à l’issue du discours de Besancenot.

le candidat à la présidentielle a fait, pour le reste, de l’Arlette dans le texte : « Le débat n’est pas de savoir s’il y a de l’argent, mais comment on va le prendre », a-t-il lancé. « Surtout, il n’a pas dit un mot sur le PCF ou l’orientation stratégique pour cette rentrée politique », regrette Christian Picquet de la minorité pro-unitaire. Lui veut croire que l’assurance, réaffirmée jeudi par Besancenot, de se retirer en cas d’accord peut se concrétiser. Car, au sein du Collectif d’initiative unitaire national, ça bouge. « La majorité de la LCR hésite, mais elle voit bien que les formulations avancent, on s’approche d’un compromis acceptable », explique Picquet. Hier soir, une réunion du collectif a eu lieu à Paris pour s’accorder sur une dernière mouture tenant compte des amendements du PCF et de la LCR. « Le texte dit qu’il ne sera pas négocié un contrat de gouvernement avec le PS sur la base de son projet actuel, qui n’est pas en rupture avec le libéralisme, explique Emmanuel Chanial, jeune délégué LCR. Maintenant, si le PCF et la LCR continuent à se regarder en chiens de faïence, ça va finir en concours de nains de jardin à la gauche de la gauche, c’est absurde. »

La mobilisation avait pourtant repris fort. Selon un recensement de la LCR, depuis l’appel à une candidature unitaire début mai, plusieurs milliers de militants ­ issus de syndicats et d’associations (Solidaires, FSU, Attac) ­ ont créé pas moins de 443 collectifs locaux dans 95 départements. Tous se réuniront le 10 septembre lors d’une Assemblée générale à la Plaine-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) pour valider orientations et mode de désignation.

« Débile ». « Un consensus émerge pour que cela ne soit pas le représentant d’une organisation. Il faudrait vraiment être débile pour canner sur la question du qui », a expliqué hier Clémentine Autain, qui s’y verrait bien. D’autres attendent José Bové : « Il finit le toit végétalisé de sa maison dans le Larzac et reste déterminé. Il sera là le 10 septembre, glisse une de ses fans. Mais en cas de campagne, il devra s’installer à Paris. »

Messages

  • Introduction au débat « ambition-stratégie-candidatures »

    Collectif d’initiative national pour un rassemblement antilibéral de gauche et des candidatures communes

    Pour la réunion nationale des collectifs du 10 septembre 2006

    Version du texte adoptée au CN du 29 août, pour diffusion aux organisations, aux collectifs, etc...

    Nous voulons que ça change, et que ça change vraiment. Il y a urgence !

    Cela fait trop longtemps que durent le chômage de masse, la précarité, le démantèlement social, la dégradation générale de notre écosystème, les atteintes aux libertés, les inégalités en particulier entre les hommes et les femmes, les discriminations de toutes sortes.

    Après cinq ans d’offensive sans précédent, la droite veut obtenir un nouveau mandat à la présidence et à l’Assemblée, pour amplifier la destruction du modèle social hérité de la Libération et des grandes conquêtes sociales, une politique lourde de dangers pour les droits et les libertés. Nous le refusons. Tout comme nous refusons et combattons la politique et le racisme de l’extrême droite.

    Militantes et militants politiques, syndicaux, associatifs, et plus largement citoyens engagés, nous avons été ensemble ces dernières années dans les luttes contre les offensives de la droite et du patronat. Nous avons mené ensemble la campagne pour le Non de gauche au traité constitutionnel européen, en contribuant à une dynamique commune des forces antilibérales qui a permis la victoire du 29 mai. Ce rassemblement, cette victoire expriment un espoir : elles appellent une perspective politique à la hauteur.

    Nous voulons répondre aux aspirations populaires à vivre mieux exprimées par ces luttes et par cette victoire. Pour cela notre objectif est de battre la droite et l’extrême droite. Il est que la gauche gagne et qu’une vraie politique de gauche soit mise en œuvre, ce qui implique de rompre avec le libéralisme et d’ouvrir une perspective nouvelle de transformation sociale.

    1 - Ouvrir une autre voie à gauche

    Depuis des années, la gauche est traversée par deux orientations contradictoires qui se sont notamment exprimées à l’occasion du référendum sur le Traité Constitutionnel Européen : l’une, social-libérale, d’acceptation et d’adaptation au libéralisme et à la mondialisation capitaliste ; l’autre en rupture avec le libéralisme et porteuse de propositions de transformation sociale. C’est cette orientation alternative que nous voulons faire vivre et développer pour qu’elle devienne majoritaire à gauche et dans le pays.

    Un tel changement en profondeur de la donne politique et du rapport de force à gauche est possible. Le libéralisme est rejeté dans les luttes, les urnes et les sondages : depuis 1981, les majorités législatives sortantes, de droite ou de gauche, ont été systématiquement sanctionnées, de nombreuses luttes de résistance ont eu lieu, notamment en novembre-décembre 1995 (plan Juppé). Le vote du 21 avril 2002 a sanctionné une politique de la gauche au pouvoir qui s’accommode du système, ne règle pas les grands problèmes sociaux et désespère les couches populaires. Les luttes du printemps 2003 (retraites), du printemps 2006 (CPE), les révoltes des quartiers populaires, le vote du 29 mai ont affirmé le besoin d’une remise en cause radicale de la logique du système dominant. Pour ne pas décevoir une nouvelle fois, une politique de gauche doit rompre avec le libéralisme sous toutes ses formes.

    Nous voulons gagner, construire une démarche à vocation majoritaire sur un programme de rupture avec le libéralisme et dans ce cadre mettre en œuvre une politique de transformation sociale. Nous voulons rassembler les forces antilibérales de gauche et créer une dynamique populaire et citoyenne autour d’un projet, d’une stratégie et de candidatures communes aux élections présidentielle et législatives. Nous voulons que les idées de la rupture avec le libéralisme et de l’alternative soient majoritaires à gauche et dans le pays. Nous voulons encourager les mobilisations sociales, appuyer sur elles notre action politique, et offrir un débouché politique aux résistances.

    La Charte des collectifs du 29 mai constitue un socle commun aux différentes forces de la gauche du Non et montre qu’il est possible de porter ensemble des propositions alternatives ambitieuses. C’est un point d’appui à partir duquel nous travaillons à l’élaboration d’un programme apportant des réponses aux exigences populaires. Ces propositions constituent un projet d’émancipation pour l’ensemble de la société. Elles doivent répondre particulièrement à la souffrance sociale ; offrir des perspectives à toutes les victimes des politiques libérales ; mobiliser les couches populaires.

    La division des forces antilibérales serait désastreuse. Des millions de nos concitoyens seraient privés d’une représentation politique à la hauteur de leurs attentes. Elle renforcerait l’abstention, le pseudo « vote utile » et la bipolarisation. Elle refermerait l’espace ouvert par le vote du 29 mai et la victoire du CPE et boucherait l’espoir d’une alternative. Nos responsabilités sont considérables.

    Notre objectif est une politique apportant des solutions durables aux grands problèmes de notre société, répondant aux besoins et aux aspirations populaires, donc la constitution d’une majorité et d’un gouvernement de gauche qui mènent une politique de rupture avec le libéralisme et développent une politique de transformation sociale.

    Nous ne serons pas d’un gouvernement dominé par le social-libéralisme qui, dans sa composition comme dans son projet, ne se donnerait pas les moyens de rompre enfin avec le libéralisme, ne répondrait pas aux attentes. Le Parti socialiste, notamment, a adopté un programme qui tourne le dos à une rupture franche avec le libéralisme. Il est hors de question, pour nous, de négocier sur cette base un contrat de gouvernement dont l’action, décevant une nouvelle fois, déboucherait inéluctablement sur le retour d’une droite plus dure encore. De même, il est hors de question d’accepter l’idée proposée par le PS d’une « fédération de la gauche » autour d’une telle orientation.

    Nous mettons en débat dans notre peuple et avec toutes les forces de gauche notre programme politique de rupture avec le libéralisme pour travailler à faire grandir une dynamique populaire en faveur d’un vrai changement. Cette dynamique prendra corps à la condition que les citoyens se reconnaissent dans des propositions fortes répondant à leurs attentes et si celles-ci sont portées par un rassemblement politique crédible. Pour cela, leur participation active aux processus d’élaboration et d’intervention que cela suppose est indispensable.

    Nous entendons impulser une dynamique politique nouvelle, un rassemblement durable de toutes les forces antilibérales de gauche, en faisant converger toutes celles et ceux qui luttent pour l’émancipation. Plus cette dynamique prendra de l’ampleur, se traduira dans les urnes en 2007 et changera les rapports de forces à gauche, plus nous créerons les conditions pour que se constitue une majorité pour mettre en œuvre au gouvernement une politique de rupture avec le libéralisme.

    Une telle politique se heurtera aux intérêts des forces et classes dominantes. Elle suscitera leur résistance. Sa réalisation sera le résultat d’un mouvement continu articulant mobilisations sociales, débats citoyens et luttes politiques.

    Dans le cas où nous ne participerons pas au gouvernement, notre groupe à l’Assemblée ne participera pas à une majorité constituée pour soutenir ce gouvernement, mais votera en faveur de toute disposition législative allant dans le sens des intérêts de la population. Nous utiliserons aussi notre force parlementaire, avec tous ceux qui seront partie prenante de mobilisations sociales, pour faire adopter un certain nombre de mesures positives ou retirer les mesures négatives ; pour faire transcrire notre programme dans la loi et dans les faits. Nous nous réservons d’apprécier et de discuter publiquement la manière dont agissent le gouvernement et sa majorité tout au long de la législature.

    A la présidentielle et aux législatives, dans les cas où nos candidats ne seront pas arrivés en tête de la gauche au premier tour, nous mobiliserons toutes nos forces pour battre la droite et l’extrême droite en faisant voter pour le candidat de gauche le mieux placé, sans conditions ni négociations d’un accord politique entre les deux tours.

    2 - Une campagne unitaire et populaire

    Notre campagne commune s’inspirera de celle menée pour le rejet du traité constitutionnel européen ; une campagne de proximité au plus près des citoyennes et citoyens, exprimant et faisant s’exprimer les résistances et les aspirations qui émergent des luttes sociales, cherchant à dépasser la coupure entre mouvement social et réponses politiques. C’est la même dynamique unitaire et pluraliste que nous devons donner à voir dans les entreprises, les quartiers, les facs et les lycées, les meetings, les médias.

    Notre campagne devra échapper à la dérive présidentialiste encouragée par les institutions, d’où l’importance du groupe de porte-parole que nous mettrons en place sur la base de l’accord unitaire conclu, de sa conception, de son rôle et de son travail collectif. Nous lions présidentielle et législatives en une même campagne et démultiplions ainsi les porte-parole.

    Développer une dynamique populaire et citoyenne, autour du rassemblement unitaire, des propositions et des candidatures communes, est le levier essentiel pour bousculer la donne à gauche. L’unité des forces antilibérales de gauche est nécessaire pour crédibiliser notre démarche et « donner envie » aux citoyens de s’investir dans cette bataille. Comme lors de la campagne référendaire, c’est l’implication citoyenne qui sera le levier démultiplicateur de notre action.

    Nous construisons des collectifs unitaires et populaires comme cadre d’implication des citoyens et outil de la campagne. Unitaires, cela signifie que nous visons à rassembler toutes les forces, sensibilités, personnalités, qui rejettent les politiques libérales et aspirent à une alternative. Populaires, cela signifie que notre ambition est d’aller au-delà des cercles de militants politiques et d’impliquer des dizaines de milliers de syndicalistes, d’associatifs ou de citoyens qui veulent apporter leur contribution à cette bataille. Nous voulons rassembler dans cette campagne les salarié(e)s et les populations victimes de la précarité, du chômage, des petits salaires, des discriminations et de la dégradation de l’environnement.

    Nous mettons en discussion nos propositions programmatiques auprès du plus grand nombre comme nous avions fait discuter du traité constitutionnel européen. Nous voulons exprimer et faire s’exprimer les résistances et les aspirations qui émergent des luttes sociales. Ce n’est que si les citoyens s’emparent de nos (leurs) propositions qu’elles pourront devenir majoritaires dans les urnes.

    Notre démarche à vocation majoritaire implique de s’adresser à tous les électeurs et pas seulement aux cercles déjà convaincus. Nous voulons rassembler une majorité de notre peuple qui ne se retrouve pas dans les politiques libérales. Nous devons dissuader de l’abstention, gagner à nous une large partie de l’électorat socialiste, faire reculer l’influence de l’extrême droite. Le contenu des propositions programmatique et notre type de campagne répondent à cette conception : nous voulons donner à voir une autre politique et les moyens de cette politique que nous désirons mettre en œuvre.

    3 - Procédure pour le choix de nos candidats

    Pour la présidentielle, notre choix collectif se fera, en fonction de notre projet, de notre stratégie, de nos perspectives.

    Par son profil, notre candidature symbolisera l’unité de notre rassemblement, portera le programme décidé en commun et partagera nos perspectives de rassemblement durable. Il ou elle évitera une conduite présidentialiste et s’inscrira dans un cadre de travail collectif pour la conduite de la campagne au même titre que l’ensemble du groupe de porte-parole.

    Il paraît difficile de vouloir trancher cette question par un vote pour départager plusieurs candidats (quel corps électoral ? constitué comment ? ). La concurrence et la confrontation poussées au bout nous feraient courir le risque de fractures difficilement réparables.

    Il faut débattre pour se convaincre et chercher à bâtir un double consensus : au sein des collectifs et entre les organisations pour choisir celle ou celui qui incarnera sur le bulletin de vote notre rassemblement. Le choix de notre candidature (au sein d’une équipe pluraliste de porte-parole) interviendra à l’automne en lien avec l’accord unitaire sur le programme, la stratégie, le rassemblement durable.

    Aux législatives, nos candidats et candidates, à parité, devront refléter notre diversité (politique, sociale, culturelle, générationnelle...). Ce seront des personnalités enracinées, aux profils rassembleurs, des porte-parole pour notre rassemblement durable. Ils et elles émaneront le plus souvent des collectifs locaux, avec une harmonisation au plan national pour que les différentes sensibilités soient équitablement représentées.


    Nous ne partons pas pour faire un « coup » électoral. L’enjeu est bien plus vaste. Il s’agit de construire un rassemblement durable des forces antilibérales de gauche. Changer la gauche pour que ça change vraiment et durablement !

  • Eh bien moi je suis en total accord avec la position de la diréction de la LCR ;aucune compromission !pour les mécontents rejoignez vos copains sociaux-libéraux du pc ou des verts !relire encore et tjrs guy debord,marx,bourdieu...matthieu.
    PS:Je ne sais pas quel age a l’auteur de cet article mais je lui prédis un bel avenir type julien dray !

    • j’espere que cette intervention est ironique faute de quoi elle serait le constat que l’avenir de ceux qui souffrent aujourd’hui laisse son auteur indifferent. Le rapport au PS ne sera tranché qu’au soir du premier tour. Entre temps il faut tout faire pour que le rapport de force nous soit favorable. Pour celà il n’y a pas d’alternative à l’unité. "Aucune compromission" signifie que son auteur n’a toujours pas compris ce qu’est la démocratie, il n’a pas non plus remarqué que ceux qui tiennent les ficelles grace auxquelles il peut écrire s’appellent Hollande et Sarkozy.

    • Cher 81 160 je ne peux que réiterer ce que j’ai dit et te proposer(car chez nous les "vrai libertaires" on ne fait pas la lecon ni la morale)de lire voire relire les philosophes...car tu me semble etre une pauvre personne pour considérer naivement que sarko ou hollande sont garant de notre liberté:saches tt de meme que ces discussions sont lues et relues !Toutefois si les auteurs sus-nommés te paraisse trop compliqués tu peux effectivement lire le livre de ségolène et regarder la télé !

    • Mouches ton nez et dis bonjour à la dame....sale gosse..fais gaffe aussi à l’hortho, ça fait pas classe.....CIAO

    • j’écris rapidement certes donc je fais pas mal de faute !mais alors la,ca mérite d’etre ds un bétisier:quelqu’un me demande de faire gaffe a "l’horto" ;pour ce malheureux :réctificatif il n’y a pas de H au début du mot ....comme le disait Proust:l’ignorance ne devrait jamais donner son avis !

    • Mais petit gars, qu’est-ce que tu fais là ? Pourquoi tu n’es pas dans la campagne avec Arlette ?
      Qu’est-ce qu’elle en a à faire Arlette, qu’il y ait dans ce beau pays quinze millions de pauvres, de chomeurs et de précaires ! Plusieurs millions d’enfants dans la pauvreté ?
      Ils attendront qu’Arlette soit majoritaire !

      D’ici là, rien à faire, et rien à foutre ! Aucun compromis !

      "Travailleurs, on vous SPOLIE, on vous GRUGE !".

      Alors qu’est-ce que tu fiches là, le petit anonyme ?
      Arlette l’a déjà dit : si Olivier se maintient, elle est d’accord de se retirer en sa faveur.

      Et bien sûr ! C’est la même politique de spectateur de la lutte des classes et de censeurs de ceux qui essaient de faire quelque chose.

      Ca te va bien d’injurier les gens en les traitant de Julien Dray, celui qui adore les criminels de guerre israéliens !

      Et toi, qu’est-ce que tu es ? Un petit bourgeois qui défned son petit confort intellectuel !

      Aucun compromis !!! Relis Lénine ! "ils ne se soucient pas des compromis nécessaires pour passer de l’autre côté de la rivière, car ils n’ont aucunement l’intention de passer de l’autre côté de la rivière"...

      Boudine, Marseille

    • Ah quand meme...et avec une citation de Proust.....c’est dèja mieux.
      La ponctuation aussi est à travailler...si si j’insiste, surtout si tu comptes continuer à donner autant de leçons.
      Bon courage donc : pour que le mur tienne il faut de bonnes fondations.

  • On ira en ordre dispersé, voilà tout.

    C’est sans doute dommage mais une candidature unitaire ne doit pas être artificielle.

    Une formation politique a quand même le droit de se montrer intransigeante sur des aspects essentiels de sa stratégie, et la LCR celui de refuser un assemblement mi chèvre mi chou. L’exigence d’un programme anticapitaliste, on peut être pour ou contre mais son principe n’a rien de condamnable.

    être nombreux pour être mou face au système capitaliste lui-même, c’est un recul. De la même façon qu’on n’additionne pas des carotttes et des navets, on n’additionne pas l’anticapitalisme à un "antilibéralisme" qui a un fil à la patte.

    JF

  • Il est évident que la gauche alternative ne gouvernera pas toute seule, quel que soit le résultat de l’élection présidentielle. La discussion avec le parti socialiste et les radicaux de gauche est donc inévitable...à moins que l’on ne veuille pas gouverner. Depuis longtemps, il y a au moins deux gauches en France et en Europe : l’une est "la gérante loyale du capitalisme" selon l’expression de Léon Blum. Ca n’a rien de nouveau et les deux gauches, aujourd’hui comme hier sont condamnées à s’entendre. Puisqu’apparemment chaque parti ou groupe va y aller de son candidat, que l’on organise des primaires pour déterminer le candidat unique de la gauche responsable, c’est-à-dire prête à gouverner ! Les législatives permettront dans un deuxième temps de déterminer le poids de chacun.

    Alain